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  • Le JDD - Pierre Jouvet, porte-parole du PS : "De fait, il n'y aura pas de primaire"

  • L'Express - Emmanuel Macron recule après sa phrase choc contre les non-vaccinés

    Au second tour, le chef de l'Etat et la candidate LR Valérie Pécresse obtiennent tous les deux 50%, selon un sondage Elabe "Opinion 2022" pour BFM TV/ L'Express en partenariat avec SFR.

    .... A gauche, l'écart se réduit entre Jean-Luc Mélenchon crédité de 9.5% (-1.5) des intentions exprimées et Yannick Jadot en hausse (7%,+2). Anne Hidalgo est relativement stable à 3.5% (+0.5), Fabien Roussel est à 1.5% (+0.5) et Arnaud Montebourg à 1% (-1).  

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  • Libé - Anne Hidalgo persiste et signe: elle ira jusqu’au bout malgré la désunion de la gauche

    Engluée en queue de peloton dans les sondages, la candidate socialiste qui présente son programme jeudi prend acte de l’échec de sa tentative de primaire et maintient qu’elle sera bien candidate coûte que coûte

    Les jours passent, la campagne présidentielle s’intensifie mais rien n’y fait : Anne Hidalgo ne décolle pas. Depuis le 12 septembre dernier et son entrée officielle dans la course à l’Elysée, la candidate socialiste multiplie pourtant les tentatives de relance. En vain. Dans les sondages, la maire de Paris reste engluée en queue de peloton, aux alentours de 4%. De quoi pousser beaucoup de ses concurrents, en coulisses, à compter les jours de la candidate Hidalgo, faisant de la question de l’abandon un serpent de mer. Pour autant, à moins de quatre-vingt-dix jours du premier tour, la socialiste n’a toujours pas l’intention de renoncer. Ce jeudi, Anne Hidalgo donne d’ailleurs en nouveau coup d’accélérateur à sa campagne en dévoilant les 70 propositions de son programme devant la presse en fin de matinée.
     
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    La candidate socialiste, dont la campagne peine à décoller, présente son programme jeudi à Paris. «Libération», qui en a pris connaissance, fait la synthèse en interrogeant l’un des partisans de ce projet, Boris Vallaud : du rose classique, beaucoup de vert et quelques formules de Jean-Luc Mélenchon.
    Les concurrents d’Anne Hidalgo l’ont longtemps accusée de porter la vision floue d’une sociale-démocratie essoufflée. Ses soutiens, en réponse, ont souvent assuré que le programme allait les souffler. Alors que leur candidate stagne autour de 5% des intentions de vote, les socialistes répètent depuis des mois que tout ira mieux une fois le projet présenté. Ce sera chose faite jeudi matin dans une longue interview à France Inter et lors d’une présentation de ses 70 propositions rassemblées en «trois priorités» à la presse. La maire de Paris doit indiquer le chemin qu’elle entend emprunter pour «réconcilier» une France de plus en plus «injuste et divisée».
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    Anne Hidalgo est l'invitée de la Matinale spéciale de France Inter en vue de l'élection présidentielle. La candidate socialiste vient détailler les grandes lignes de son programme, basé sur trois piliers : répondre à la crise sociale, à la crise écologique et à la crise démocratique.

    Anne Hidalgo ira "jusqu'au bout"

    "Il y a des problèmes de logiciels et des problèmes de personnes", a-t-elle expliqué au sujet de l'incapacité de la gauche à se rassembler. "Il nous incombe de relever ce défi et de reconstruire mais pour cela, il faut mettre les égo de côté, ce n'est pas en pensant qu'on va substituer l'autre qu'on va y arriver." Au sujet de la Primaire populaire, Anne Hidalgo estime que "ce sera une indication très intéressante de ce que veulent les citoyens" mais elle ira jusqu'au bout, quoi qu'il arrive. "Si la primaire sert à ajouter une candidature de plus, elle aura loupé son objectif."

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    La candidate socialiste et maire de Paris ne décolle toujours pas dans les sondages. Pire, sa proposition de primaire a fait l'unanimité contre elle, semant le doute dans son propre camp. A moins de trois mois de la présidentielle, tous les voyants sont au rouge.

    "Bonjour. Les premières propositions d'Anne Hidalgo !" Réunis au petit matin sous le toit de la Canopée des Halles, à la sortie du métro parisien, une demi-douzaine de jeunes militants socialistes tractent pour leur candidate. Ce mercredi 12 janvier, malgré le froid mordant, le regard baissé des passants et l'ambiance morose de la campagne, ils poursuivent la distribution de leurs dépliants. "On ne va pas se mentir, les sondages ne nous annoncent pas de super scores", reconnaît Joachim.

  • Observatoire des inégalités - Minima sociaux, aide alimentaire, mal-logement : la misère persiste en France

    Données 21 décembre 2021

    Deux millions de personnes touchent moins de 700 euros par mois. Plus de 200 000 vivent dans des logements indignes ou à la rue. La France est l’un des pays les plus riches au monde, mais elle n’a pas éradiqué la misère.

    En France, plusieurs centaines de milliers de personnes ne connaissent pas seulement des difficultés de fin de mois, mais un manque d’argent permanent. Elles vivent avec 600 ou 700 euros par mois, parfois bien moins, et doivent se contenter du strict minimum.

    Quelle est l’ampleur de la misère dans notre pays, l’un des plus riches au monde ? Pour tenter de mesurer le phénomène, nous avons opté pour quatre indicateurs différents : le nombre de personnes dont les revenus sont inférieurs au seuil de pauvreté fixé à 40 % du niveau de vie médian, celui des allocataires de minima sociaux, des mal-logés et enfin, des personnes qui ont eu recours à une aide alimentaire [1]

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  • Revue de presse du 1er au 6 janvier

    LAICITE

    Le DDV - Bernard Cazeneuve : « L’État doit être le principal vecteur de l’égalité réelle »

    Ministre de l’Intérieur lors des attentats de 2015, Bernard Cazeneuve dénonce les clientélismes ayant fragilisé le corps républicain. Il souligne l’importance de la laïcité et rappelle à la gauche la dimension universelle que doit avoir la lutte pour l’égalité réelle.

    Après cinq années passées au gouvernement, appréciez-vous la discrétion et l’anonymat dans l’exercice de votre métier d’avocat ?

    On ne plonge pas totalement dans l’anonymat en sortant de la vie publique lorsqu’on fait le choix de revenir à la profession d’avocat. On dispose en revanche de davantage de temps pour la réflexion et il devient alors de nouveau possible de prendre de la distance.  Je trouve cette opportunité de recul salutaire, qui invite à la réflexion sur l’essentiel.

    Marianne - Avant la présidentielle, la gauche tente (enfin) de rompre avec la stratégie Terra Nova

    Plus de dix ans après la parution de la note, tristement célèbre, qui dessinait le divorce de la gauche et de la classe ouvrière, plusieurs figures du Parti socialiste prennent la parole pour préconiser un retour aux fondamentaux et reconquérir les classes populaires.

    « Une erreur funeste » pour Bernard Cazeneuve. En 2011, le think tank Terra Nova publiait une note, restée dans les mémoires, qui dessinait un nouvel électorat pour la gauche. Fini la « coalition historique fondée sur la classe ouvrière », vive « la France de demain » articulée autour des tenants du libéralisme culturel : les jeunes, les diplômés, les femmes ou les minorités.

    ECONOMIE

    Hémisphère Gauche - Recension - "La Banque-providence" d'Éric Monnet

    Hémisphère gauche propose dans ce post de blog une recension du dernier ouvrage d’Éric Monnet, directeur d’études à l’EHESS et professeur à l’école d’économie de Paris, intitulé La Banque-providence. Démocratiser les banques centrales et la monnaie (éditions du Seuil, 128 p., 2021, La République des idées).

    En s’appuyant sur l’histoire économique, ce livre interroge la place grandissante qu’occupent les banques centrales (BC) depuis la crise de 2008 et leur rôle futur dans le financement de la transition écologique et l’élaboration d’une monnaie digitale. L’auteur note que cette évolution en zone euro en faveur de l’intervention accrue de la BCE s’est faite à cadre institutionnel constant, sans coordination véritable avec la politique budgétaire, ni clarification démocratique de son mandat.  

    MATHILDE IMER

    L'Obs - Convention Climat, Primaire populaire... Mathilde Imer, la militante écolo qui « ne lâche rien »

    Initiatrice de la Convention citoyenne pour le Climat et de la Primaire populaire, qui défend une candidature unique à gauche en 2022, cette jeune écologiste hyperactive agit sous les radars depuis dix ans.

    Avec l’autre porte-parole de la Primaire populaire, Samuel Grzybowski, on les appelle « les jumeaux ». En fait, ils ne se connaissent que depuis un an et demi. En juin 2020, alors qu’ils discutent dans un café du 11e arrondissement de Paris des chances d’une victoire de la gauche en 2022, elle lui demande : « Si ça dégénère entre les candidatures, serais-tu prêt à te mettre à dos tous les partis pour leur tordre le bras ? » Il acquiesce, elle dit : « Go ! » Et ils lancent leur projet : faire choisir par un vote de citoyens, fin janvier, un candidat unique à gauche.

    TAUBIRA

    Le journal du Centre - Élection présidentielle : Christian Paul s'engage pour le projet de Christiane Taubira

    Appelant de ses voeux une primaire de la gauche, l'ancienne Garde des Sceaux n’a pas encore fait état d’une candidature officielle à l’élection présidentielle, devant préciser sa position en janvier. Mais Christiane Taubira compte déjà des soutiens, dont le maire de Lormes, Christian Paul, chargé de piloter son projet. 

    « Il y a des candidatures de personnes de grande valeur, pour qui j’ai de l’estime (...). Mais je constate l’impasse », déclarait Christiane Taubira dans une vidéo diffusée en décembre. C’est la dispersion des forces de gauche qui a poussé l’ancienne Garde des Sceaux à envisager de « prendre ses responsabilités », dans une perspective d’« union ». Elle doit officialiser sa position à la mi-janvier.

    INTEGRATION

    Le droit de Vivre - Une politique d’intégration à repenser

    Les témoignages de « Femmes, musulmanes, cadres... une intégration à la française » mettent en lumière les atouts de l’acculturation contre des discriminations bien réelles. Un constat qui souligne les effets pervers d’une politique articulée autour de la notion de diversité.

    Arnaud Lacheret, docteur en science politique et professeur associé à l’Arabian Gulf University de Bahreïn
    Entretien paru dans Le DDV n°685, hiver 2021 (numéro offert à télécharger)

    Mon dernier livre regroupe des entretiens avec vingt-trois femmes de la deuxième génération de l’immigration nord-africaine1. Leur point commun est d’avoir obtenu l’accès à des postes d’encadrement ou à des professions intellectuelles témoignant d’une forte évolution sociale par rapport à la situation de leurs parents. Les entretiens portent sur de nombreux aspects de leur vie. Interrogées sur d’éventuelles discriminations subies, ces femmes indiquent dans un premier temps n’en avoir que très peu souffert. Puis des témoignages surgissent concernant des hommes dont elles sont proches. Il existe ainsi une discrimination ressentie, qui est différente en fonction des origines et du genre.

    HIDALGO

    20 minutes - Présidentielle 2022 : La valse hésitation d’Anne Hidalgo face à la Primaire populaire brouille encore son message

    CAMPAGNE En renonçant à la Primaire populaire si Yannick Jadot ne s'y rallie pas, la candidate socialiste donne à nouveau l’impression de virer de bord dans sa stratégie de campagne

    Commençons cet article par un aveu : il a parfois été nécessaire de relire une ou deux fois certains épisodes des dernières semaines pour être bien sûr de tout comprendre à la stratégie du PS et d'Anne Hidalgo dans cette campagne présidentielle. Dernier épisode en date : mardi matin, la candidate annonce sur France 2 que la Primaire populaire, à laquelle elle s’est ralliée début décembre, « n’aurait pas de sens » si elle ne réunissait qu’elle, Arnaud Montebourg et – probablement – Christiane Taubira. Sous entendu : sans Yannick Jadot, il n’y aura pas de candidature unique de la gauche et « chacun portera ses couleurs et je le ferai de mon côté ».

    Le Parisien - Présidentielle : Anne Hidalgo envoie un dernier appel à Yannick Jadot avant de relancer sa campagne

    Devant le refus du candidat écologiste de participer à une primaire de la gauche, Anne Hidalgo devrait acter l’impossibilité d’une candidature de rassemblement et relancer sa campagne très prochainement.

    France 2 le 4 janvier - Anne Hidalgo - Maire de Paris et candidate PS à la présidentielle - Les 4 vérités

    INEGALITES

    Libé - Un «Monopoly des inégalités» pour sensibiliser les jeunes

    LYON

    Lyon Mag - Lyon : ce que prépare le maire Grégory Doucet (EELV) pour 2022

    Au 1er janvier prochain, l’exécutif écologiste de la Ville de Lyon entrera dans sa troisième année civile de mandat.

    Grégory Doucet et ses équipes vont ainsi pouvoir poursuivre, voire accélérer, leur politique écologique et social. De nombreux changements attendent les Lyonnais, en voici une liste non exhaustive.

    Transports et mobilité

    Même si c’est la Métropole de Lyon qui détient la majorité des leviers d’actions sur la thématique des transports et de la mobilité, la Ville possède toujours quelques prérogatives. Ainsi, toutes les rues de Lyon seront limitées à 30 km/h à partir du 30 mars 2022 pour les automobilistes. Quelques exceptions devraient être précisées ces prochains mois.

  • Rue 89 - Quand le métro de Lyon était pensé pour gentrifier la Guillotière

    Antoine Lévêque a consacré sa thèse de science politique aux transports en commun dans la métropole de Lyon, plus précisément à Vaulx-en-Velin, et ce qu’ils nous disent en terme de redistribution des richesses dans les banlieues. Elle décrit notamment comment « le transport devient à partir des années 1980 une politique de peuplement ». Exemple à la Guillotière avec une station de métro dont les ingénieurs, au départ, ne voulaient pas.

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  • PS - École : Jean-Michel Blanquer doit démissionner

     

    – Mardi 11 janvier 2022

    Communiqué du Bureau national du Parti socialiste

    Le Parti socialiste soutient le mouvement de grève annoncé le 13 janvier prochain à l’initiative des principaux syndicats d’enseignants et d’un large front des acteurs de l’éducation. Cette action exprime la fatigue et l’exaspération de toute une profession face à la gestion de la crise sanitaire dans les écoles et à l’absence de réponses du gouvernement à ses revendications.

    Depuis la rentrée de janvier et le protocole sanitaire imposé à la dernière minute par le ministre Blanquer, les élèves et leurs parents courent de test en test pendant que les ruptures répétées d’apprentissage pénalisent les élèves les plus fragiles, et que les personnels sont de plus en plus en souffrance face aux injonctions contradictoires de protocoles irréalistes. Depuis la rentrée de janvier, on compte trois nouveaux protocoles, depuis la rentrée de septembre cinq, et depuis le début de la crise près de cinquante sans toutefois garantir de bonnes conditions de protection et d’apprentissage pour les enseignants, les personnels et les élèves. Ce n’est pas un ajustement, c’est du pilotage à vue. C’est pourquoi nous demandons un protocole clair, discuté et adapté à la réalité des écoles et établissements, et communiqué aux acteurs concernés dans des délais raisonnables de mise en œuvre.

    Quand la situation est inédite et complexe, quand elle appelle des décisions exceptionnelles, il est contre-productif et même méprisant de continuer à vouloir décider de tout, toujours tout seul, depuis son bureau de la rue de Grenelle. C’est dans ces moments que l’écoute et la concertation sont plus nécessaires que jamais. On ne peut pas demander aux enseignants et personnels d’être présents pour assurer le bon déroulement de l’année scolaire et rester sourd à leurs alertes. C’est pourquoi nous demandons la prise en compte des propositions des représentants des enseignants et professeurs, des élus et des parents d’élèves.

    Quand tout le pays connaît une forte reprise épidémique, et que les enfants et les adolescents sont particulièrement touchés par les contaminations, il n’est pas possible de faire croire que l’école serait une enclave protégée. Il se confirme a contrario que, depuis l’automne, elle est même un lieu de circulation élevée du virus. Début janvier, en quatre jours, le nombre total d'enseignants contaminés s’est avéré trois fois plus élevé que lors de la dernière semaine de classe de décembre, selon les chiffres du ministère. C’est pourquoi nous demandons le renforcement du protocole sanitaire en étudiant son passage au niveau 3 dans les collèges et lycées pour limiter les brassages.

    Il nous faut garantir le meilleur fonctionnement possible de nos écoles, c’est pourquoi nous demandons que le protocole sanitaire prévoie la fermeture d’une classe en fonction d’un taux d’élèves positifs ou absents et que le remplacement des enseignants absents soit assuré. De même, nous insistons pour que les enseignants bénéficient de masques FFP2 – qui assurent une meilleure protection face à un variant aussi contagieux qu’Omicron – et pour qu’une véritable politique publique de tests soit engagée dans les écoles – sur le modèle de ce qui se met en place dans l’académie de Paris – au niveau exigé par le conseil scientifique, à savoir un dépistage systématique et hebdomadaire.

    L’aération et la ventilation des classes et des locaux scolaires étant une donnée importante dans la lutte contre la propagation du virus, le Parti socialiste demande au ministre de communiquer un point précis sur la mise en œuvre de capteurs de CO2 et de purificateurs d’air dans les établissements. Cet investissement doit être déployé à grande échelle comme le recommande l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), mais il ne saurait incomber aux seules collectivités locales qui font déjà beaucoup depuis deux ans pour s’adapter à la situation. Le Parti socialiste demande au gouvernement d’abonder l’enveloppe actuellement débloquée de 20 millions d’euros, très insuffisante, pour aider les mairies, départements et régions qui n’en ont pas les moyens à s’équiper, et de doubler le plafond d’aide maximum prévu par capteur – aujourd’hui de 50 euros seulement.

    Il ne suffit pas de se gargariser que les écoles restent ouvertes, ce que, par ailleurs, nous n’avons eu de cesse de plaider depuis le premier confinement pour ne pas aggraver le décrochage scolaire, encore faut-il s’en donner les moyens, ce qui n’a pas été fait depuis bientôt 24 mois.

    Avec la crise sanitaire, la gouvernance solitaire du ministre Blanquer touche à ses limites. Qu’a fait le ministre pour aider l’école à vivre par temps de Covid ? Rien, ou si peu. Manque de personnels, équipements informatiques défaillants, décrochages scolaires plus nombreux, protocoles à répétition : les mêmes questions se posaient déjà en 2020 lors du déconfinement. Depuis deux ans, le ministre Blanquer n’a pas réussi à installer l’école de la confiance, à concilier protection et scolarisation. Il semble d’ailleurs aujourd’hui plus préoccupé par la promotion de son club de réflexion.

    C’est pourquoi nous invitons aujourd’hui le ministre Blanquer à démissionner plutôt que de continuer à mettre l’école aux bords de la crise de nerfs.

  • Ouest France - Présidentielle. « La gauche est inaudible », déplore la maire socialiste de Rennes Nathalie Appéré

    Nathalie Appéré, maire socialiste de Rennes et membre de l’équipe de campagne d’Anne Hidalgo, dénonce une campagne présidentielle tournée vers l’outrance. Elle qui a réussi l’unité avec les écologistes dans sa ville ne comprend pas la division à gauche à l’échelle du pays.

    ..... Nathalie Appéré défend elle aussi l’idée d’une primaire : « Anne Hidalgo a pris son risque en la proposant avec tous ceux qui ont envie de gouverner ensemble. Cette proposition n’est pas saisie aujourd’hui. La primaire populaire aura lieu fin janvier, même s’il est évident qu’elle n’a de sens que si les candidats de la gauche sociale et écologique y participent tous. Pour moi, ce n’est jamais trop tard. Parce que se résoudre à arbitrer un match outrancier entre la droite et l’extrême droite, ce n’est pas ce qui motive. »

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  • LVSL - Comment les sondages sont devenus nos maîtres à penser

    Omniprésents dans nos sociétés, les sondages semblent faire la pluie et le beau temps dans notre monde politique. À tel point qu’il paraît aujourd’hui indispensable de s’interroger sur leur dangerosité pour nos démocraties représentatives.

    En période électorale, les sondages sont partout. Les journaux, les radios, les chaînes d’informations nous abreuvent à longueur de journée de chiffres. « Les élections présidentielles de 2002, 2007 et 2012 avaient donné lieu respectivement à 193, 293 et 409 sondages » indiquait un rapport de la commission des sondages il y a cinq ans. En 2017, on avait une nouvelle fois pulvérisé le record avec 560 études en rapport avec le scrutin. Et tout porte à croire, qu’une fois encore, 2022 pourrait repousser ce seuil.

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  • Bruno Latour : "Les écologistes ne peuvent pas espérer mobiliser sans faire le travail idéologique"

    Bruno Latour, sociologue, ethnologue et philosophe des sciences, auteur de "Mémo sur la nouvelle classe écologique" (La découverte), est l'invité du Grand entretien de France Inter. Le livre tire un constat de faiblesse de l'écologie politique.

  • Telos - États-Unis: un coup d'État légal… au ralenti, Mark Kesselman

    Bien qu'elle soit organisée au vu et au su de tous, il est difficile de reconnaître la campagne visant à subvertir la démocratie américaine car elle est moins spectaculaire et moins violente que le soulèvement du 6 janvier. Cependant, elle représente un danger potentiellement plus grand. Plutôt qu'un chaos écrasé en quelques heures, le coup d'État au ralenti est pacifique et apparemment légal. Certains éléments du plan ont déjà été mis en œuvre ; les caractéristiques les plus extrêmes pourront être utilisées en cas de défaite des candidats républicains, notamment lors des élections présidentielles. 

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