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  • L'Obs - Convention Climat, Primaire populaire... Mathilde Imer, la militante écolo qui « ne lâche rien »

    Initiatrice de la Convention citoyenne pour le Climat et de la Primaire populaire, qui défend une candidature unique à gauche en 2022, cette jeune écologiste hyperactive agit sous les radars depuis dix ans.

    Avec l’autre porte-parole de la Primaire populaire, Samuel Grzybowski, on les appelle « les jumeaux ». En fait, ils ne se connaissent que depuis un an et demi. En juin 2020, alors qu’ils discutent dans un café du 11e arrondissement de Paris des chances d’une victoire de la gauche en 2022, elle lui demande : « Si ça dégénère entre les candidatures, serais-tu prêt à te mettre à dos tous les partis pour leur tordre le bras ? » Il acquiesce, elle dit : « Go ! » Et ils lancent leur projet : faire choisir par un vote de citoyens, fin janvier, un candidat unique à gauche.

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  • France Culture - André Gorz, penseur de l'écosocialisme

    Décroissance, revenu universel... Dès les années 1970, André Gorz avait anticipé les débats d'aujourd'hui. Ce philosophe a envisagé l'écologie non comme une défense de la nature, mais bien comme un changement de paradigme social, politique et économique.

  • Le journal du Centre - Élection présidentielle : Christian Paul s'engage pour le projet de Christiane Taubira

    Appelant de ses voeux une primaire de la gauche, l'ancienne Garde des Sceaux n’a pas encore fait état d’une candidature officielle à l’élection présidentielle, devant préciser sa position en janvier. Mais Christiane Taubira compte déjà des soutiens, dont le maire de Lormes, Christian Paul, chargé de piloter son projet. 

    « Il y a des candidatures de personnes de grande valeur, pour qui j’ai de l’estime (...). Mais je constate l’impasse », déclarait Christiane Taubira dans une vidéo diffusée en décembre. C’est la dispersion des forces de gauche qui a poussé l’ancienne Garde des Sceaux à envisager de « prendre ses responsabilités », dans une perspective d’« union ». Elle doit officialiser sa position à la mi-janvier.

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  • Le meilleur de 2021 - Charlie Hebdo - Hausse de la pauvreté : la plus grande réussite du quinquennat ?

    Jacques Littauer ·

    Tandis que la pauvreté s’accroît comme jamais depuis des décennies, le gouvernement n’a toujours pas pris la mesure de l’ampleur du problème. Pourtant, les solutions sont connues depuis longtemps. Alors, pourquoi ne fait-on rien, ou si peu, pour les plus pauvres d’entre nous ?

    Le saviez-vous ? Il existe une stratégie nationale de lutte contre la pauvreté. Au vu de la situation actuelle, on pourrait penser qu’il s’agit de lutter pour la pauvreté, tellement le nombre de personnes en souffrance a augmenté ces derniers mois. Mais non, le gouvernement voudrait réduire le nombre de pauvres, je vous jure !

    Enfin, voudrait… Il faut le dire vite. Les grosses têtes de France Stratégie, l’organisme qui a succédé au Commissariat au Plan, se sont penchées sur la question, et ça fait mal. D’après leur rapport, sur les 35 mesures annoncées en 2018, 4 ont été mises en œuvre. Autrement dit, la copie du gouvernement vaut à peu près 2/20, la même note que pour les recommandations de la Convention citoyenne pour le climat. Ce ne sont plus des « amateurs », mais de gros cancres !

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  • Le meilleur de 2021 - Observatoire des inégalités, Louis Maurin - La France vue d’en haut

    Points de vue 27 avril 2021

    Le décalage est immense entre la façon dont vit la majorité des Français et la manière dont ils sont « vus d’en haut » par une grande partie de la presse, des partis politiques et plus largement des cadres supérieurs. Essayons de comprendre les fondements de cet écart. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Avec 4 000 euros de revenus nets d’impôts par mois, une personne seule est loin d’appartenir aux « classes moyennes » : 95 % de la population vit avec moins que cela. Disposer d’un diplôme supérieur à bac + 2 n’est pas non plus donné à tout le monde : 80 % de la population française n’a pas ce niveau. Le décalage est immense entre la façon dont vit la majorité des Français et la manière dont ils sont « vus d’en haut » par une grande partie de la presse, des partis politiques et, plus largement, des cadres supérieurs. Face à la montée du mécontentement des catégories populaires, les discours fleurissent sur « l’égalité des chances », la lutte contre les discriminations et le racisme, ou sur la diversité. Mais les actes ne suivent pas.

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  • Le meilleur de 2021 - Mathieu Sapin, agent double de la bande dessinée

    Mathieu Sapin est auteur de bande dessinée, réalisateur et co-auteur avec Joann Sfar du "Ministère Secret" dont le premier tome "Héros de la République" (Dupuis) est paru en mars 2021. Il met en scène Nicolas Sarkozy et François Hollande en super-héros membres du "Ministère secret".

  • Le meilleur de 2021 : Thomas Piketty et Gaël Giraud : Le capitalisme est-il réformable ?

    Dans le cadre d'un partenariat entre la revue Études et l'institut Rousseau, les économistes Gaël Giraud et Thomas Piketty se sont rencontrés pour débattre de leurs critiques du capitalisme et mieux discerner leurs points d'accord et de désaccord. Dans le contexte actuel de menace de désastre écologique et social, le capitalisme est-il réformable ? Quelles sont vos propositions respectives ? Deux thèmes principaux ont été abordés : le traitement des inégalités et la critique de la sacralisation de la propriété privée.

  • L'entretien de la semaine : De la difficulté de prédire les crises : à quoi sert l'économie ? Avec Robert Boyer

    On se rappelle qu’au début de la crise sanitaire, les prévisions économies pour l’après-crise étaient toutes plus apocalyptiques les unes que les autres : chômage de masse et magasins vides étaient annoncés de toute part. Près de deux ans après le début de la crise, si nous ne vivons pas pour autant un boom économique, il semble néanmoins que la situation n’est pas aussi grave que prévu.

    C’est l’occasion de s’interroger sur la difficulté qu’il y a à prédire les prises et leurs conséquences, et du même coup, sur l’utilité de la discipline économique. Cette dernière se présente volontiers comme la plus scientifique et mathématique des sciences sociales, et pourtant, elle semble avoir bien peiné face à la crise sanitaire. A quelles conditions peut-elle alors prétendre traiter plus justement les périodes de crise comme celle que nous connaissons ? 

    Ce sont les questions que nous abordons avec Robert Boyer, économiste, directeur d’études à l’EHESS et membre du conseil scientifique à l’Institut des Amériques (CNRS), auteur de Une discipline sans réflexivité peut-elle être une science ? Épistémologie de l'économie (Editions de la Sorbonne, 2021) et de Les Capitalismes à l'épreuve de la pandémie (La Découverte 2020).