Web Analytics

compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Libé - Anne Hidalgo persiste et signe: elle ira jusqu’au bout malgré la désunion de la gauche

Engluée en queue de peloton dans les sondages, la candidate socialiste qui présente son programme jeudi prend acte de l’échec de sa tentative de primaire et maintient qu’elle sera bien candidate coûte que coûte

Les jours passent, la campagne présidentielle s’intensifie mais rien n’y fait : Anne Hidalgo ne décolle pas. Depuis le 12 septembre dernier et son entrée officielle dans la course à l’Elysée, la candidate socialiste multiplie pourtant les tentatives de relance. En vain. Dans les sondages, la maire de Paris reste engluée en queue de peloton, aux alentours de 4%. De quoi pousser beaucoup de ses concurrents, en coulisses, à compter les jours de la candidate Hidalgo, faisant de la question de l’abandon un serpent de mer. Pour autant, à moins de quatre-vingt-dix jours du premier tour, la socialiste n’a toujours pas l’intention de renoncer. Ce jeudi, Anne Hidalgo donne d’ailleurs en nouveau coup d’accélérateur à sa campagne en dévoilant les 70 propositions de son programme devant la presse en fin de matinée.
 
Lire la suite
___________________
___________________
 
 
La candidate socialiste, dont la campagne peine à décoller, présente son programme jeudi à Paris. «Libération», qui en a pris connaissance, fait la synthèse en interrogeant l’un des partisans de ce projet, Boris Vallaud : du rose classique, beaucoup de vert et quelques formules de Jean-Luc Mélenchon.
Les concurrents d’Anne Hidalgo l’ont longtemps accusée de porter la vision floue d’une sociale-démocratie essoufflée. Ses soutiens, en réponse, ont souvent assuré que le programme allait les souffler. Alors que leur candidate stagne autour de 5% des intentions de vote, les socialistes répètent depuis des mois que tout ira mieux une fois le projet présenté. Ce sera chose faite jeudi matin dans une longue interview à France Inter et lors d’une présentation de ses 70 propositions rassemblées en «trois priorités» à la presse. La maire de Paris doit indiquer le chemin qu’elle entend emprunter pour «réconcilier» une France de plus en plus «injuste et divisée».
_______________________
______________________
 

Anne Hidalgo est l'invitée de la Matinale spéciale de France Inter en vue de l'élection présidentielle. La candidate socialiste vient détailler les grandes lignes de son programme, basé sur trois piliers : répondre à la crise sociale, à la crise écologique et à la crise démocratique.

Anne Hidalgo ira "jusqu'au bout"

"Il y a des problèmes de logiciels et des problèmes de personnes", a-t-elle expliqué au sujet de l'incapacité de la gauche à se rassembler. "Il nous incombe de relever ce défi et de reconstruire mais pour cela, il faut mettre les égo de côté, ce n'est pas en pensant qu'on va substituer l'autre qu'on va y arriver." Au sujet de la Primaire populaire, Anne Hidalgo estime que "ce sera une indication très intéressante de ce que veulent les citoyens" mais elle ira jusqu'au bout, quoi qu'il arrive. "Si la primaire sert à ajouter une candidature de plus, elle aura loupé son objectif."

__________________________
__________________________

 
La candidate socialiste et maire de Paris ne décolle toujours pas dans les sondages. Pire, sa proposition de primaire a fait l'unanimité contre elle, semant le doute dans son propre camp. A moins de trois mois de la présidentielle, tous les voyants sont au rouge.

"Bonjour. Les premières propositions d'Anne Hidalgo !" Réunis au petit matin sous le toit de la Canopée des Halles, à la sortie du métro parisien, une demi-douzaine de jeunes militants socialistes tractent pour leur candidate. Ce mercredi 12 janvier, malgré le froid mordant, le regard baissé des passants et l'ambiance morose de la campagne, ils poursuivent la distribution de leurs dépliants. "On ne va pas se mentir, les sondages ne nous annoncent pas de super scores", reconnaît Joachim.

Les commentaires sont fermés.