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  • Observatoire des inégalités - Une vague de mépris social

    Les milieux favorisés, de droite comme de gauche, tentent de détourner l’attention sur les inégalités sociales pour maintenir leurs privilèges. Ce mépris social soulève contre lui une vague de populisme qui menace notre démocratie. L’opinion de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    La France qui subit les inégalités est d’abord celle des flexibles au travail. Celle des huit millions de salariés à l’horizon de vie grignoté par la précarité ou le chômage. Des non-salariés qui vivent au gré de petits contrats. De ceux qui usent leur corps au travail à la chaîne, en oeuvrant dans la poussière ou en portant des charges lourdes. Cette France de l’insécurité sociale [1] a un visage : celui des employés et des ouvriers peu ou non qualifiés, des « uberisés », des indépendants (du bas de l’échelle). Pour une grande part, cette France a animé les manifestations des « gilets jaunes ».

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  • Le Progrès - Transport : « L’Anneau des sciences, c’est 15 kilomètres de bouchons en plus sur le périph »

    Le déclassement de l’A6-A7 met fin à un réseau routier mal configuré et source de pollutions, faisant converger sur les mêmes voiries circulations locales et transits internationaux vers le cœur de Lyon. L’Anneau des sciences, projet de contournement routier par l’ouest est prévu en partie pour absorber les flux. Une aberration pour la Coalition-Climat Rhône au regard des enjeux environnementaux d’aujourd’hui. Entretien avec l’un de ses porte-parole, Fabien Bagnon.

    Comment est-il possible de déclasser l’autoroute A6-A7 sans créer d’infrastructure routière supplémentaire ? Ça risque de coincer ?

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  • Inégalités et populisme : le temps des passions tristes [Thibault Lieurade]

    De quoi parle-t-on exactement quand on évoque les "inégalités", grand sujet économique du moment ? Il faut sans doute faire un détour par la sociologie pour le comprendre. En effet, la focale est généralement mise sur les inégalités de richesse. [...]

  • Le chant des partisans

  • Les décodeurs du Monde - Les contradictions de Yannick Jadot sur les vaccins et l’homéopathie

    L’écologiste a été interpellé au sujet de certaines positions de Michèle Rivasi, numéro deux de sa liste aux européennes.

    « C’est devenu impossible, là. » Invité de France Inter lundi 3 juin, Yannick Jadot a été interpellé par un auditeur, Guy, se présentant comme un « vieux militant écologiste ». Ce dernier s’est inquiété du fait que Michèle Rivasi était en deuxième position sur la liste écologiste aux européennes, lui reprochant sa position « antivaccination maladive » et son soutien « aux laboratoires Boiron pour l’homéopathie ».

    Appelé par l’auditeur à clarifier sa position sur ces deux sujets, Yannick Jadot a défendu la ligne de son mouvement et la numéro deux de sa liste. Mais ses réponses appellent plusieurs précisions. Explications.

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  • Le Figaro - Jadot esquisse les contours d'un parti au-delà des Verts

    Le député écologiste européen Yannick Jadot, dont la liste a créé la surprise en arrivant en troisième position aux élections européennes, a déclaré lundi qu'il souhaitait créer un parti de gouvernement plus large qu'Europe Ecologie-Les Verts. «Il va falloir très clairement dépasser Europe Ecologie-Les Verts. C'est le mouvement qui a permis ce succès, avec d'autres», a-t-il dit sur France Inter. «Il va falloir à minima que tous les mouvements écolos se retrouvent dans la même maison mais surtout, on veut construire le grand mouvement politique de demain», a-t-il ajouté.

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    Huffington Post - EELV et Yannick Jadot mis en garde contre "le pêché d'isolement"

    Parmi les autres signataires, figurent des élus EELV mais aussi l’Insoumise Clémentine Autain ou encore le hamoniste Guillaume Balas.

    Plusieurs personnalités écologistes et de gauche, dont des membres d’EELV, ont mis en garde Yannick Jadot et la direction du parti, mercredi, dans Libération, contre le “péché d’orgueil et d’isolement” après leur bon résultat aux élections européennes.

    “Les écologistes, comme dans plusieurs pays européens, réalisent une poussée significative (...). Pour autant, ils doivent prendre garde au péché d’orgueil et d’isolement”, écrivent 160 personnalités dans une tribune, dont l’ancien d’EELV Noël Mamère et l’eurodéputée EELV Michèle Rivasi, qui figurait en deuxième position sur la liste de Yannick Jadot aux européennes.

    Libé - Ecologistes : le mauvais génie de l’hégémonie ?

    Auréolés de leur succès aux élections européennes, Yannick Jadot et les Verts affirment haut et fort leur indépendance et leur refus de tout accord d’appareil avec des formations de gauche reléguées loin derrière

    Les écologistes ne touchent plus terre. Perchés sur leur petit nuage, ils guettent le monde politique qui s’agite autour d’eux, la foule leur faire des grands signes de la main. Mais les Verts regardent ailleurs. Après leur joli score aux européennes (13,4 %), ils rêvent de conquérir le pays tous seuls, comme des grands. Persuadés que l’écologie devient la seule force capable de rivaliser face aux libéraux et aux nationalistes et que la gauche ne se conjugue plus au futur

  • L'actualité des socialistes du 24 au 30 mai

    EUROPENNES

    IFOP - Européennes 2019 : profil des électeurs et clefs du scrutin

    Réalisé par Ifop-Fiducial pour Paris Match, CNEWS et Sud Radio, notre sondage du Jour du Vote conduit auprès de plus de 3 000 électeurs permet de mieux comprendre les déterminants du vote.

    Un niveau de participation largement supérieur aux précédents scrutins

    Le taux de participation en France métropolitaine (51%) s’établit à un niveau record depuis 1994 : le degré de mobilisation étant largement supérieur à ceux observés lors des précédents scrutins du même type (44,2% en 2014 et 41,3% en 2009). La sociologie de l’abstention met en relief les déterminants habituels de la participation politique tels que l’âge et le niveau social. Comme lors des scrutins précédents, c’est donc dans les catégories les plus âgées, les plus aisées et les plus diplômées de la population que la participation est la plus forte.

    The Conversation, Luc Rouban - Les élections européennes métamorphosent le clivage gauche-droite

    Dès le soir du 26 mai, le premier ministre Édouard Philippe est intervenu pour expliquer que, contrairement à ce que disaient les spécialistes, selon lui, le clivage gauche-droite était définitivement mort et que les élections européennes avaient entériné le nouveau clivage entre progressistes et nationalistes sur lequel Emmanuel Macron avait bâti toute la campagne de La République en marche (LREM) en 2017.

    Il est vrai que le résultat des élections européennes de 2019 réduit à la portion congrue les partis de la gauche comme LFI (6,3 % des suffrages exprimés), le PS – nouvelle mouture Place publique (6 %) ou ancienne mouture frondeuse de Génération.s (3 %) –, dépassant à peine le PCF (2,5 %). De même, il entérine la débâcle de la liste des Républicains qui finit à 8,5 % après avoir longtemps été créditée d’un vrai dynamisme électoral pouvant la conduire selon les sondages vers les 15 %.

    Libé, Joffrin - Européennes : une autre gauche

    Une couleur verte, comme l’espérance… C’est le trait le plus net - et le plus rassurant - de ce scrutin européen. Un peu partout dans l’Union européenne, en France, mais aussi en Allemagne, en Belgique et dans d’autres pays, la percée écologiste donne sa couleur à ce scrutin. La poussée de la participation partout sur le continent - on ne pourra plus dire que l’Europe n’intéresse pas - a bouleversé les pronostics. Il arrive toujours un moment en démocratie où les réalités sont plus fortes que les artifices de la communication.

    Libé - PS-PP : les socialistes entre la débâcle et la petite surprise

    Malgré l’alliance avec Raphaël Glucksmann, le Parti socialiste essuie un score historiquement bas. Mais passe ric-rac au Parlement et fait jeu égal avec La France insoumise.... Elu à Strasbourg, l’auteur des Enfants du vide devrait aussi passer du temps à Paris ces prochains mois pour raccommoder les différentes familles de la gauche non mélenchoniste. Car Glucksmann a pris goût à la politique et ne cache pas vouloir continuer à jouer les traits d’union entre socialistes, écologistes, communistes et hamonistes… 

    Libé - Barbara Stiegler : «Ce scrutin ne rend pas compte de ce qui s’est produit d’inouï en six mois»

    Spécialiste du néolibéralisme, la philosophe estime qu'en dépit d'un sursaut de participation, le résultat des élections européennes témoigne d'un «dysfonctionnement majeur dans notre démocratie».

    L'Obs - Après leur percée aux Européennes, les Verts à l'heure des choix

    Forts de leur succès aux Européennes, qui traduit le sentiment d'urgence climatique, les Verts disposent d'un "levier" pour peser davantage sur les décisions au Parlement européen, mais font face au choix crucial de rejoindre ou pas une future grande coalition.

    "La perception de l'urgence climatique dans les sociétés et le fait que nous sommes de moins en moins vus comme un parti de niche (...) mais comme un parti de gouvernement, capable d'agir sur le réel, ont fait que les Verts ont percuté dans l'opinion publique", analyse lundi auprès de l'AFP le député européen belge Philippe Lamberts, membre du groupe des Verts au Parlement.

    PS

    Le Figaro - Municipales : Faure (PS) exclut tout accord avec LREM

    Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a exclu mardi tout accord avec la République en marche en vue de nouer des alliances pour les municipales de mars et aura plutôt "à coeur de rassembler la gauche européenne, sociale et écologiste". "Il n'y aura pas d'accord avec la République en marche", a affirmé à l'AFP le député de Seine-et-Marne. "Je ne vois pas ce que nous irions chercher dans une alliance avec la République en marche", avait-il expliqué un peu plus tôt sur Public Sénat.

    L'Express - Européennes : au PS, les couteaux s'aiguisent

    Les résultats des élections européennes accordent un peu de répit à la direction socialiste. En attendant les municipales.

    Deux ans après avoir réalisé le pire score de son histoire à l'élection présidentielle, le PS réalise son plus mauvais résultat à l'échelle européenne. Avec 6,16 % des voix, le Parti socialiste reste relégué aux seconds rôles de la vie politique française. Mais, aussi surprenant que cela puisse paraître, la stratégie de l'actuelle direction se retrouve aujourd'hui confortée.

    LA MERITOCRATIE

    Observatoire des inégalités - Comment échapper à l’illusion de la méritocratie

    Si l’on veut vraiment réduire les inégalités, l’égalité des chances scolaires est nécessaire mais très insuffisante. Il faut d’abord multiplier les chances de réussir dans la vie et s’attaquer aux écarts entre les positions sociales. Le point de vue de David Guilbaud, haut fonctionnaire.

    L’« égalité des chances » concentre aujourd’hui l’essentiel des réflexions sur les inégalités à l’école. Les débats portent ainsi sur la manière de parvenir à un système éducatif qui parviendrait à compenser les inégalités d’origine sociale entre élèves, afin de permettre à chacun d’eux de disposer des mêmes armes. On multiplie ainsi les dispositifs, dont le dernier en date est la réduction de la taille des classes dans l’éducation prioritaire. Une politique nécessaire, mais qui ne doit pas faire oublier l’essentiel : si l’on veut davantage d’égalité, c’est à la méritocratie telle qu’elle est aujourd’hui conçue qu’il faut s’attaquer, et ce de deux manières.

    INDE

    Libé - Bindu Ammini, à bout des tabous

    Malgré les menaces, la féministe indienne, professeure de droit, a pénétré dans le sanctuaire hindou de Sabarimala interdit aux femmes.

    Bindu Ammini rit souvent, agitant ses courtes boucles noires et ses grands anneaux dorés. Sans les policiers qui surveillent l’entrée de sa petite boutique, on oublierait qu’elle est au cœur de l’une des affaires les plus sensibles des dernières années en Inde. Le 2 janvier, avec une autre militante féministe, elle a pénétré dans le temple hindou de Sabarimala, au Kerala, interdit aux femmes de 10 à 50 ans.

    GAFA

    The Conversation - La taxe GAFA, une bien timide réponse à la toute-puissance de ces multinationales pas comme les autres par Christophe Deshayes Animateur du cycle « Transformations numériques », L'École de Paris du Management 

    Avec le projet de taxe GAFA (acronyme qui désigne Google, Apple, Facebook et Amazon), le gouvernement français, notamment par la voix de son ministre de l’Économie Bruno Le Maire – soutenu par plusieurs de ses homologues européens – semble aujourd’hui déterminé à contraindre les grandes multinationales du numérique à mieux contribuer à l’impôt, quitte à assumer un certain isolement. Aux États-Unis, certains élus démocrates vont même plus loin : ils prônent désormais un démantèlement pur et simple, considérant que la menace dépasse largement l’évasion fiscale et sape l’économie réelle, voire la démocratie. Pourtant, cette super puissance des grandes entreprises qui menace les États n’est pas vraiment un phénomène récent.

    JEROBOAM

    France Info - Projet Jéroboam : quand la CGT dit oui à la Bourse

    La CGT va accompagner l’introduction d’une société en bourse. Il s’agit d’une ancienne filiale de Saint-Gobain (Verallia, numéro trois mondial des emballages en verre). L'idée est de réaliser une opération socialement responsable.

    La CGT va accompagner l’introduction en Bourse de Verallia (une ancienne filiale de Saint-Gobain). L'idée est de réaliser une opération socialement responsable. Cet objectif n’est pas étonnant, il répond à la demande du moment. C’est l’initiative de la centrale syndicale qui mérite d’être regardée de plus près. Verallia est aujourd’hui détenue à 90% par la société de capital investissement américaine Apollo, et à 10% par Bpifrance, l’ex-banque publique d’investissement. Si les conditions de marché le permettent, l'introduction sur le marché devrait être réalisée dans le courant du second semestre.

    LES RESULTATS

    Le Monde - Elections européennes 2019 : les résultats en temps réel, pays par pays

    Retrouvez les résultats liste par liste dans chaque pays, qui dicteront la composition du nouveau Parlement européen.

    France Info - Résultats européennes 2019

    Libé - Européennes : une autre gauche

    Une couleur verte, comme l’espérance… C’est le trait le plus net - et le plus rassurant - de ce scrutin européen. Un peu partout dans l’Union européenne, en France, mais aussi en Allemagne, en Belgique et dans d’autres pays, la percée écologiste donne sa couleur à ce scrutin. La poussée de la participation partout sur le continent - on ne pourra plus dire que l’Europe n’intéresse pas - a bouleversé les pronostics. Il arrive toujours un moment en démocratie où les réalités sont plus fortes que les artifices de la communication.

     
    Paris, 26 mai 2019 (AFP) - La gauche française n'est "pas morte" mais doit "chercher à (se) rassembler", a affirmé dimanche Raphaël Glucksmann, tête de liste des socialistes et de Place Publique, dont la liste parvient de justesse à envoyer des députés au Parlement européen.

    "La gauche en France n'est pas morte", a déclaré sur France 2 M. Glucksmann, dont la liste est au coude-à-coude avec la France insoumise (LFI) pour la cinquième ou sixième place.

    Libé - PS-PP : les socialistes entre la débâcle et la petite surprise

    Malgré l’alliance avec Raphaël Glucksmann, le Parti socialiste essuie un score historiquement bas. Mais passe ric-rac au Parlement et fait jeu égal avec La France insoumise.... Elu à Strasbourg, l’auteur des Enfants du vide devrait aussi passer du temps à Paris ces prochains mois pour raccommoder les différentes familles de la gauche non mélenchoniste. Car Glucksmann a pris goût à la politique et ne cache pas vouloir continuer à jouer les traits d’union entre socialistes, écologistes, communistes et hamonistes…

    Francetvinfo - Résultats européennes 2019 : le PS et Place publique sauvent les meubles avec 6,6% des suffrages, selon notre estimation Ipsos/Sopra Steria

    La liste menée par l'essayiste Raphaël Glucksmann n'a pas fait d'étincelles et obtient un score proche de celui du PS à la présidentielle de 2017.

    C'est une déception, mais pas une Bérézina. La liste PS-Place publique, Envie d'Europe écologique et sociale, conduite par l'essayiste Raphaël Glucksmann, a obtenu 6,6% des voix aux élections européennes, dimanche 26 mai, selon notre estimation Ipsos/Sopra Steria*. Les socialistes, qui avaient décidé de confier pour la première fois de leur histoire la tête de liste à un non-socialiste, échappent à l'humiliation en réussissant à passer la barre symbolique des 5%. Un score qui leur permet d'envoyer entre 6 et 7 députés à Bruxelles et Strasbourg.

    Europe 1 - Européennes : la gauche n'est "pas morte" et doit "chercher à se rassembler", lance Glucksmann

    Raphaël Glucksmann, tête de liste PS/Place publique, a appelé la gauche "à (se) rassembler", dimanche soir. Sa liste est au coude à coude avec celle de La France insoumise, selon les premières estimations (entre 6,2% et 7%).

    La gauche française n'est "pas morte" mais doit "chercher à (se) rassembler", a déclaré dimanche Raphaël Glucksmann, tête de liste des socialistes et de Place Publique, dont la liste parvient de justesse à envoyer des députés au Parlement européen.

    L'Opinion - Chamboule-tout - Européennes: la fin du bipartisme au Parlement européen
     
    Droite classique et sociaux-démocrates ne détiennent plus, à eux deux, la majorité absolue des sièges d’eurodéputés. Une grande recomposition s’engage, qui concernera aussi la Commission de Bruxelles
     
    Le Parlement européen estimait dimanche soir le taux de participation aux élections européennes en hausse d’environ 9 points pour 27 Etats membres (hors Royaume-Uni), à 51% des inscrits, contre 42,61% en 2014. Pour l’ensemble des Etats membres, il s’établirait entre 49% et 52%, au plus haut depuis vingt ans. Les deux grands groupes, PPE (droite) et S&D (sociaux-démocrates), sont en net recul et perdent la majorité absolue dont ils disposaient ensemble. Les Verts et les populistes de droite sont en nette hausse, de même que les libéraux grâce à l’apport des élus LREM.
  • Marianne, Leny Benbara - Comment la stratégie populiste a permis à Errejón de battre Podemos

    Dimanche, à Madrid, Íñigo Errejón a pris le dessus sur son ex-formation, Podemos, en revenant aux sources de ce qui avait fait la force de ce mouvement. Un enseignement pour la France insoumise ?

    Quarante élus régionaux, c’est ce qu’il reste à Unidas Podemos après les élections de dimanche dernier. En 2015, Podemos avait obtenu 115 élus aux élections des communautés autonomes à peine un an après sa naissance comme nouvelle formation politique qui devait, selon la formule consacrée, « monter à l’assaut du ciel ». Quatre ans plus tard, les ambitions initiales semblent complètement oubliées et largement hors d’atteinte. En cause, de nombreuses erreurs stratégiques, ainsi qu’un spectacle permanent de division et de repli sur soi.

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  • Chine : "Ce totalitarisme high tech est sans précédent"

    Dans la nuit du 3 au 4 juin 1989, l'armée réprime le mouvement d'étudiants, d'intellectuels et d'ouvriers chinois, qui dénonçait la corruption et demandait des réformes politiques et démocratiques depuis la mi-avril. Reportage de Dominique André. Vidéo de Nathalie Lopes et Eric Chaverou.

  • L'Obs - « Big bang de la gauche » : Clémentine Autain défie Jean-Luc Mélenchon

    Après avoir critiqué la ligne populiste de LFI, la députée insoumise plaide pour « un big bang de la gauche » dans une tribune au « Monde ».

    Dans l’univers si discipliné de la France insoumise, cela ressemble à une déclaration de guerre. Ce mardi 4 juin, la députée insoumise Clémentine Autain appelle dans une tribune au « Monde » à un « big bang de la gauche » afin de « construire une espérance capable de rassembler et de mobiliser ». « Le pire serait de continuer comme avant, de croire que quelques micro-accords de sommet et de circonstances pourraient suffire à régénérer le camp de l’émancipation, que l’appel à une improbable union de la gauche à l’ancienne serait le sésame. […] Il est temps de se parler et de s’écouter, de se respecter pour pouvoir avancer en combinant le combat pour les exigences sociales et écologiques », peut-on lire dans ce texte signé par un millier de personnes.

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    Pour un Big Bang, Il est minuit moins deux. L'urgence nous oblige.

    Où sont passés la colère sociale et l’esprit critique qui s’aiguisent depuis des mois dans notre pays ? Ils demeurent dans les têtes, dans les cœurs et dans la rue. Mais la situation politique est catastrophique. Au lendemain des élections européennes, le bon résultat de l’écologie politique ne peut masquer le fait que la gauche est en miettes, désertée par une très grande partie des classes populaires. La gauche et l’écologie politique sont loin de pouvoir constituer une alternative alors même que le pouvoir en place et la droite fascisante dominent la scène politique dans un face à face menaçant où chacun se nourrit du rejet de l’autre et le renforce. Le pire peut désormais arriver. Nous n’acceptons pas ce scénario. Nous devons, nous pouvons proposer un nouvel horizon.

    Huffington Post - Européennes: la France insoumise entre autocritique et "digestion lente" après sa défaite

    Alors que Jean-Luc Mélenchon garde le silence, les tenants de la stratégie populiste et les partisans de l'union de la gauche se disputent la ligne du mouvement.

    “La pente qui est prise est mauvaise. Il est possible de l’inverser. Mais cela est impossible si chacun ne prend pas pour lui-même ses responsabilités”. Ainsi avait réagi dimanche 26 mai Jean-Luc Mélenchon, la mine et le ton particulièrement graves, au soir de la sévère défaite enregistrée par la France insoumise aux élections européennes.

  • Libé - Un riche peut en cacher plein d’autres

    Dans son rapport publié mardi, l’Observatoire des inégalités relève que les ultra-aisés, auxquels nombre d’études et d’enquêtes ont été consacrées, occultent ces 10 % de Français qui font également partie des fortunés. Parmi les indicateurs utilisés : le patrimoine, le mode de vie et la qualité de l’éducation.

    En 2017, le patron de Dassault Systèmes, Bernard Charlès, a perçu 24,6 millions d’euros. Carlos Ghosn, dirigeant déchu de Renault-Nissan, 13 millions, et Douglas Pferdehirt de TechnipFMC, 10,6 millions. Ces rémunérations représentent l’équivalent de «600 [à] 1 400 années de smic», pointe l’Observatoire des inégalités dans son rapport publié mardi. Un cadre payé 5 000 euros par mois devrait travailler 410 ans, soit 10 vies pour égaler la rémunération annuelle de Bernard Charlès.

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