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  • Le meilleur de 2018/2019 - La Vie des idées - Où va la France populaire ? Nicolas Duvoux

    La classe ouvrière n’est plus, la France populaire se fragmente entre classes moyennes et précarisation croissante. Ce nouvel ouvrage de la collection Vie des idées - Puf dresse une cartographie fine et vivante d’un milieu en pleine recomposition qui tente de faire face, individuellement et collectivement, aux inégalités sociales.
     
    Ce livre étudie les classes populaires à travers des prismes variés (travail et emploi, trajectoires résidentielles, conditions de revenus, pratiques culturelles, ressorts moraux). Il a pour but de dresser une cartographie des classes populaires, en repartant du constat de leur différenciation. L’éclatement du monde ouvrier, scindé entre d’une part des strates qui se rapprochent des classes moyennes ou, à tout le moins, de leurs échelons inférieurs que sont les professions intermédiaires, et d’autre part des groupes qui s’enfoncent dans la précarité voire la pauvreté, a été un élément décisif du désarmement identitaire et politique du groupe.
     
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  • Le Vent se lève, le 18 juillet 2019 - ÍÑIGO ERREJÓN : LE CHANGEMENT EST-IL ENCORE POSSIBLE ?

    Pour la deuxième conférence de cette deuxième journée, Íñigo Errejón abordera une question fondamentale pour les forces de rupture : "Le changement est-il encore possible ?".

  • Le meilleur de 2018/2019 - La Vie des idées - Peut-on défendre le populisme ? À propos de : Chantal Mouffe, Pour un populisme de gauche, Albin Michel

    Le populisme, explique Ch. Mouffe dans un manifeste, est une stratégie pour conquérir le pouvoir qui consiste à opposer le peuple aux élites afin de lutter contre l’hégémonie néolibérale. Mais cette stratégie tourne délibérément le dos à tous les principes qui ont construit la démocratie moderne.

    Chantal Mouffe, professeure au département de sciences politiques et de relations internationales à l’université de Westminster, propose, dans le prolongement de ses écrits, une synthèse de (qui est en même temps une variation sur) ses principales thèses. Elle n’en est pas à son coup d’essai, car elle travaille sur la question du populisme depuis les années 1980 dans le sillage des réflexions qu’elle a pu mener avec Ernesto Laclau. L’auteure prend soin de préciser le statut de son texte à mi-chemin entre théorie et intervention. Cet ouvrage peut être considéré comme un manifeste pour un « populisme de gauche ». Au-delà du cadre strictement académique au sein duquel elles se placent, ces thèses revêtent une importance particulière du fait de l’écho qu’elles reçoivent dans le monde militant, notamment, en France, au sein de la France Insoumise par exemple (elle était invitée aux côtés de MM. Ruffin et Bompard à l’Université d’été 2017 de la France Insoumise et elle cite ce parti comme exemple de la stratégie populiste qu’elle revendique).

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  • Le meilleur de 2018/2019 - Le vent se lève - Italie : La stratégie du chaos pour dissimuler l’incompétence

    Le gouvernement italien a finalement fait adopter son plan économique. L’alliance formée par l’extrême droite de Matteo Salvini et le Mouvement cinq étoiles a vu la première version de son budget rejetée par la Commission européenne. En fonction depuis six mois, les nouveaux élus n’ont pas encore trouvé les fonds pour réaliser leurs promesses de campagne, comme le revenu de citoyenneté. En revanche, s’il y a un domaine dans lequel le gouvernement s’est manifesté dès son arrivée, c’est au niveau du démantèlement du système d’accueil des migrants et de la diabolisation des étrangers. Par Florian Pietron.

    La promesse de campagne du Mouvement cinq étoiles : un revenu de citoyenneté basé sur des erreurs mathématiques.

    Le Mouvement cinq étoiles prétendait lutter contre les inégalités sociales en se revendiquant apolitique et proche des citoyens. Sa communication est basée sur la désillusion des italiens concernant les gouvernements précédents : la droite conservatrice de Silvio Berlusconi ou la social-démocratie de Matteo Renzi. Ainsi, en adoptant une posture « qualunquiste », le parti de Luigi Di Maio est parvenu à convaincre la majeure partie des citoyens qui considèrent que les hommes politiques, indépendamment de leur parti, sont des élites qui n’ont pas la préoccupation d’améliorer la vie des italiens. Malheureusement, en terme factuel, le Mouvement cinq étoiles perpétue la politique libérale du gouvernement précédent.

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  • L'actualité des socialistes en juillet

    Changement de formule de ce blog pour cause de pause estivale. Des revues de presse épisodiques, si l'actualité s'impose à nous et, surtout, un retour en arrière sur les textes et vidéos les plus marquants de l'année écoulée.

    Toutes vos remarques, critiques et propositions seront les bienvenues. Mon mail : yveslepape@gmail.com

    Bel été à toutes et à tous

    DERNIERE HEURE

    France Info - "On joue tellement gros dans les dix-huit prochains mois" : le dérèglement climatique proche du point de non-retour

    Selon plusieurs scientifiques, les prochains mois s'annoncent déterminants dans la diplomatie climatique afin de convaincre les Etats à s'engager réellement dans la lutte contre le réchauffement.

    Il y a urgence. La succession de vagues de chaleur caniculaire et d'inondations qui frappent l'Europe et d'autres continents cet été ne sont sans doute qu'une préfiguration de ce que sera le monde de demain si les hommes persistent à ne pas relever le défi du changement climatique, alertent les scientifiques.

    Projet de loi pour la tenue d'un référendum sur la privatisation, ou non, du groupe ADP

    581 306 / 4 717 396 (12,32%) le 31 juillet à 17h

    Toujours en tête des communes : Montceaux‑Ragny en Saône et Loire avec 21,05% des 38 électeurs inscrits.
    Le palmarès des plus de 10 000 électeurs au-dessus de 5% :
    130 ème : Paris 10ème
    156 ème : Lyon 1er
    158 eme : Paris 11ème
    173 ème : Paris 20ème
    240ème : Montreuil

    RIP ADP

    Le Figaro - Le PS veut profiter de l’été pour relancer le référendum ADP

    Des parlementaires socialistes ont parcouru mercredi les quais de Seine pour tenter de collecter de nouvelles signatures nécessaires au déclenchement d’un référendum d’initiative partagée (RIP) autour de la privatisation d’Aéroports de Paris (ADP).

    «Connaissez-vous le RIP?» Sous un soleil de plomb, la question lancée par Boris Vallaud peine à capter l’intérêt des badauds pressés de trouver une place en terrasse. Sur les quais de Seine, le député des Landes était accompagné mercredi après-midi de la présidente des députés PS, Valérie Rabault, et du sénateur PS de Paris Rémi Féraud pour une collecte de signatures.

    Marianne le 19 juillet - Référendum ADP : qui a signé et qui s'en fout ? Sociologie du RIP

    La bataille pour un référendum d'initiative (RIP) partagée au sujet de la vente du groupe Aéroports de Paris (ADP) n'a pas gagné tout le pays. Loin de là. Jérôme Fourquet et Sylvain Manternach, coauteurs de "l'Archipel français", analysent pour nous le profil des signataires de la pétition en ligne.

    Une France de la pétition anti-privatisation d'ADP se dessine. Elle vote à gauche, est diplômée et dispose d'un capital culturel important. Une France pour l'heure un poil « bobo », en somme.

    Libé - Référendum ADP : après une semaine, quels politiques ont soutenu le RIP ?

    Au total, 78 députés et sénateurs figuraient, au 25 juin, sur la liste des soutiens au référendum d’initiative partagée sur la privatisation d’ADP. Les partis de gauche se sont davantage mobilisés. Sans surprise, aucun élu LREM n’est allé contre la ligne du gouvernement.

    Le Monde - ADP : pas d’union syndicale autour du RIP

    Les organisations syndicales partagent la même position sur le fond, mais avancent en ordre dispersé.

    Elles partagent la même position sur le fond, mais avancent en ordre dispersé. Les organisations syndicales sont contre la privatisation d’Aéroports de Paris (ADP), mais elles n’ont pas opté pour la même stratégie pour s’opposer à cette disposition de la loi Pacte votée en avril. A l’heure actuelle, seules la CGT et l’UNSA ont officialisé leur soutien au processus visant un référendum sur le sujet en appelant leurs adhérents et sympathisants à apposer leur paraphe sur la plate-forme mise en ligne par le ministère de l’intérieur le 13 juin.

     
    Après dix jours de travail, "Marianne" doit renoncer à la création d'un compteur automatisé pour relever quotidiennement et avec précision le nombre de signatures apportées à la pétition pour un référendum d'initiative partagée (RIP) contre la privatisation du groupe Aéroports de Paris (ADP). Voici pourquoi.

    Dès le lancement le 13 juin de la collecte des 4.7 millions de signatures nécessaires à l'obtention d'un référendum d'initiative partagée (RIP) sur la privatisation d'Aéroports de Paris (ADP), et puisque le gouvernement n'en proposait pas, Marianne s'est attelé à la tâche de la création de son propre compteur.

    L'internaute - Privatisation ADP : un référendum pour rien ? Le projet déjà abandonné ?

    PÉTITION ADP - Le projet controversé de privatisation des Aéroports de Paris va-il être abandonné plus vite que prévu ? Deux semaines après le lancement d'une procédure de référendum d'initiative partagée (RIP) sur la question, Emmanuel Macron aurait déclaré en privé que le projet ne se ferait pas.

    CETA

    Libé - Non à la ratification du Ceta, oui au devoir de vigilance

    Par Aurore Lalucq, économiste, élue au Parlement européen sur la liste PP-PS
     
    Pour la députée européenne Aurore Lalucq, l'accord commercial entre l'Union européenne et le Canada, que la France s'apprête à ratifier, favorise les intérêts privés sur les intérêts publics. Au détriment des politiques écologiques.

    Huffington Post - Hulot s'engage contre le CETA et prône l'union sacrée pour gagner "la guerre" climatique

    L'ancien ministre d'Emmanuel Macron refuse désormais les "postures partisanes” mais se dit prêt à soutenir un gouvernement qui fera la démonstration qu’il veut véritablement "faire rentrer l’écologie dans la modernité.”

    L’ancien ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, a appelé à l’unité par-delà les clivages politiques afin d’affronter la “guerre” contre le dérèglement climatique, dans un entretien au journal Ouest-France ce dimanche 30 juin. Il signe, dans le même temps une tribune dans le Journal du Dimanche dans laquelle il appelle à refuser le traité de libre-échange Ceta.

    ESPAGNE

    Le Monde - Pourquoi Pedro Sanchez n’a pas été reconduit à la tête du gouvernement espagnol

    Trois mois après les élections législatives, le président socialiste du gouvernement espagnol par intérim n’est pas parvenu à passer un accord pour former une coalition.

    Jeudi 25 juillet, le président du gouvernement espagnol par intérim, le socialiste Pedro Sanchez, a échoué à obtenir la confiance du Parlement. Avec 124 votes pour, 155 contre et 67 abstentions, il n’est pas parvenu à recueillir le soutien de la coalition de la gauche radicale Unidas Podemos, qui, grâce à l’abstention des indépendantistes catalans de la Gauche républicaine (ERC), lui aurait permis d’être investi président de l’exécutif.

    ALSTOM

    Marianne - Alstom : "Monsieur Kron a trahi son pays", cingle Arnaud Montebourg

    L’ancien ministre de l’Economie de François Hollande a été auditionné au Sénat sur la situation de General Electric, à la suite de l’annonce de 1.000 suppressions d’emplois dans la branche d’énergie d’Alstom, rachetée en 2015. L’ancien socialiste déplore le "manque de courage politique" et implore l’État d’annuler cette vente.

    "Monsieur Kron (ex-PDG du groupe Alstom, ndlr) a trahi son pays en vendant pour se protéger personnellement et éviter la prison en raison des actes condamnables reprochés par la justice américaine", s’indigne Arnaud Montebourg, de retour au Palais du Luxembourg.

    DELIT D'INITIE

    Le Vent se lève - Entretien avec Ugo Bernalicis : « Le capitalisme est un vaste délit d’initié »

    Ugo Bernalicis et Jacques Maire ont été chargés d’évaluer la lutte contre la délinquance financière. Dans un rapport de plus de 200 pages, ils ont formulé 25 propositions pour lutter contre cette forme de délinquance en constante augmentation qui puise notamment sa force dans l’inadéquation des moyens mis en place par l’Etat et dans la réalité complexe de ce phénomène. Ugo Bernalicis nous a présenté son analyse de la situation. Entretien réalisé par Marion Beauvalet, retranscrit par Hélène Pinet. 

    VACANCES

    Fondation Jean Jaurès - Les Français et les vacances : quelles inégalités ?

    Plus de quatre-vingts ans après l’instauration des congés payés en 1936 et la démocratisation des vacances qu’elle a initiée, Jérôme Fourquet et David Nguyen, de l’Ifop, et Simon Thirot, délégué général de l’Union nationale des associations de tourisme et de plein air (Unat), analysent, à partir d’une étude sur le rapport des Français aux vacances, les clivages sociaux, générationnels ou territoriaux qui perdurent dans l’accès à cette pratique qui occupe une place importante dans nos sociétés modernes.

    IDEES

    Libé - Gauche : après les papouilles, la (re)construction ?

    La gauche est toujours très amochée. Mais à la Charité-sur-Loire ce week-end, quelque chose a changé : l'attitude des uns et des autres.

    Christian Paul et Guillaume Duval ont déjà annoncé la suite de l’histoire : un nouveau Festival des idées l’été prochain. D’ici là, il y aura sûrement d’autres rendez-vous et épisodes liés à l’actualité. Tout va trop vite en politique. L’avenir ne se devine pas. Peut-être que les invités de cet été seront encore copains. Et que la gauche sera prête pour la seconde phase : après les retrouvailles et les palabres, la construction.

    Libé - Festival des idées A la Charité-sur-Loire, la gauche s'idéalise en vert
     
    Ce samedi, avait lieu dans la Nièvre, le festival des idées. Objectif: rassembler une gauche divisée et menacée d'élimination dès le premier tour en 2022. Arrivé en tête aux Européennes, Yannick Jadot l'eurodéputé EE-LV veut imposer la primauté écologique à des partis qui peinent à rénover leur logiciel.
     
    Samedi matin, le train s’arrête le temps d’une escale à Nevers. Surprise : il pleut. Des passagers descendent. Yannick Jadot, Guillaume Balas, Julien Bayou et Raphaël Glucksmann filent au café en face de la gare. Un expresso par tête en attendant le prochain départ pour La Charité-sur-Loire. La petite bande participe au Festival des idées. Un grand débat organisé par le socialiste Christian Paul et le journaliste d’Alternatives économiques, Guillaume Duval.

    PS

    Figarovox - Hollande revient: le PS est-il définitivement mort?

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - Le politologue Benjamin Morel propose à la gauche une «révolution culturelle» pour peser face à LREM et au RN.


    Benjamin Morel est docteur en science politique à l’ENS Paris-Saclay, et chargé d’enseignements en droit public à La Sorbonne.


    FIGAROVOX.- Le Parti socialiste s’est réuni mercredi soir autour de quelques grandes figures, dont François Hollande. Comme si, pour regarder vers l’avenir, les socialistes se tournaient d’abord vers leur passé. Que vous inspire cette stratégie? Le Parti a-t-il su tirer depuis 2017 les leçons de ses échecs?

    L'Obs - Le PS annonce des universités d'été dans un format renouvelé

    Ivry-sur-Seine (AFP) - L'université d'été du PS fera son retour après trois ans d'absence du 23 au 25 août à La Rochelle, dans un format renouvelé et avec une volonté d'"ouverture" vis-à-vis des autres formations de gauche, a expliqué le premier secrétaire Olivier Faure mercredi.

    Signe de cette volonté de rupture, l'événement a été rebaptisé "Campus". "Jusqu’ici La Rochelle c'était beaucoup le In, encore plus le Off, (...) et c'était un échange qui au fil du temps s'était transformé en concours d'éloquence au mieux, et en bal des égos au pire", a décrit M. Faure au cours d'une conférence de presse au siège du parti, à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne).

    Huffington Post - Hollande, Cazeneuve, Aubry et Jospin réunis au Sénat: Kanner explique son "tour de force"

    L'ancien président, tous les ex-premiers ministres et tous les anciens premiers secrétaires du PS sont conviés au pot de fin d'année des sénateurs socialistes.

    Il se défend de vouloir donner plus d’importance que cela à l’événement qu’il organise. “C’est un pot de fin de session, pas un congrès de refondation du Parti socialiste (PS)”, sourit Patrick Kanner. Il n’empêche que, en réunissant ce mercredi 17 juillet dans un salon du Sénat François Hollande, Bernard Cazeneuve, Lionel Jospin ou Martine Aubry, le président du groupe PS réussit un “tour de force”.

    L'Obs - Energie et climat: échec d'une offensive de sénateurs PS contre les "géants des mers"

    Paris (AFP) - Des sénateurs PS, menés par l'élue marseillaise Samia Ghali, ont échoué jeudi à faire interdire de séjour dans les ports les bateaux de croisière géants, grands comme des immeubles, ou à les taxer davantage.

    Les différents amendements défendus par la sénatrice des Bouches-du-Rhône lors de l'examen en première lecture du projet de loi énergie et climat ont été rejetés.

    FranceTVinfo - Incidents du 14-Juillet : "La fête nationale ne devrait pas être désacralisée", affirme Olivier Faure (PS)

    Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, est l'invité des "4 Vérités" de France 2, lundi 15 juillet

    Près de 180 personnes ont été interpellées en marge du défilé du 14-Juillet, dimanche. "La fête nationale ne devrait pas être désacralisée, abimée par ces manifestations", juge Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, sur le plateau des "4 Vérités" de France 2, lundi matin.

    Le JDD - TRIBUNE. 50e anniversaire du Parti socialiste, rémission ou révolution?

    Par Rachid Temal, sénateur du Val d’Oise

    Le sénateur Rachid Temal, qui avait assuré l'intérim à la tête du PS entre septembre 2017 et avril 2018 revient dans cette tribune sur l'état de son parti. Il évoque aussi les chantiers qu'il juge prioritaires.

    "Il y a tout juste cinquante ans, du 11 au 13 juillet 1969 se tenait à Issy-les-Moulineaux, le Congrès qui vit naître le Parti Socialiste. Il fut porté sur les fonts baptismaux de la vieille SFIO (de 1905 à mai 1969), puis du Nouveau Parti Socialiste (de mai à juillet 1969) auquel se sont agrégés des clubs de réflexions, des organisations politiques et des personnalités. Ce mouvement de rassemblement allait se poursuivre.

    Libé - Municipales : le plan secret de LREM pour siphonner le PS dévoilé

    Dans une note révélée par «le Point» puis publiée par le patron des socialistes, un proche du président de l'Assemblée, Richard Ferrand, propose la création d'un «cercle» ou d'un «collectifs» censé rééquilibrer la majorité.

    Lyon Mag - Hélène Geoffroy approchée par LREM pour liquider le PS ?

    Le 21 juin dernier, Jean-Marie Girier faisait parvenir à Emmanuel Macron un courrier étonnant.

    Révélée par la presse, la note du directeur de cabinet du président de l'Assemblée nationale propose par divers moyens de liquider le Parti socialiste.

    Comme avec les constructifs des ex-Républicains, Jean-Marie Girier propose au chef de l'Etat de réaliser la même démarche avec les socialistes, en leur permettant de créer un courant et non de rejoindre directement La République en Marche.

    Jean-Marie Girier avait même pensé à un calendrier, avec la publication d'une tribune des élus démarchés en juillet et le soutien en septembre de la République en Marche à ces maires en vue de 2020. "Ce maillage sera précieux en vue des élections sénatoriales", poursuit Girier.

    Le Point - « Chasse » aux maires PS : Olivier Faure crie au scandale

    À la suite de la note publiée dans « Le Point » d'un collaborateur de Richard Ferrand, le chef de file du PS évoque une forme de détournement de fonds publics.

    .... Le patron du PS a également rappelé que Jean-Marie Girier était déjà mis en cause dans une enquête préliminaire ouverte à Lyon pour détournement de fonds publics, sur le rôle de la métropole et de la Ville de Lyon dans la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron.

    Capital - Olivier Faure accuse LREM de détournements de fonds publics

    Le Premier secrétaire du PS a publiquement insinué que le directeur de cabinet de Richard Ferrand aurait été missionné pour partir "à la chasse" aux maires PS pour les municipales. Une mission partisane exercée au titre de sa fonction de parlementaire et donc aux frais de l’État.

    Le torchon brûle entre le Parti socialiste et La République en marche. Alors que les partis se sont déjà lancés dans la préparation de la campagne des élections municipales du printemps 2020, le Premier secrétaire du PS est passé à l’offensive ce jeudi 4 juillet. Dans un tweet, il a assuré qu’"il n’y a visiblement pas qu’au RN et au parlement européen qu’on détourne les fonds publics à des fins partisanes", accusant directement La République en marche.

    Public Sénat - Le PS prépare déjà la rentrée, depuis son groupe au Sénat

    Malgré de nouvelles turpitudes au sein de sa direction nationale, le PS cherche toujours à se reconstruire, avec comme fondations le groupe sénatorial. Forte de ses 72 membres, l’équipe de Patrick Kanner organise l’évènement avec la venue d’anciennes figures et planche sur de nouvelles idées.

    Plus courte que d’ordinaire, la réunion hebdomadaire des sénateurs socialistes n’a pas viré à la thérapie de groupe. L’heure était plutôt à la préparation des derniers travaux parlementaires avant la coupure estivale. Le remaniement dans le secrétariat national du parti, marqué par l’éviction surprise du sénateur Rachid Temal, n’a pas créé de vagues. L’ancien premier secrétaire du PS par intérim, averti de sa mise à l’écart lors d’un échange avec la presse, considère qu’il paye ses désaccords avec l’actuel dirigeant du PS, Olivier Faure, sur la stratégie à l’œuvre pour les élections européennes, notamment le choix de Raphaël Glucksmann (Place publique) comme tête de liste.

    France Info - Les "éléphants" socialistes réunis au Sénat, objectif 2020

    Le 17 juillet François Hollande, Bernard Cazeneuve, Martine Aubry et Lionel Jospin seront réunis au Sénat, pour réanimer le Parti socialiste.

    Le Parisien - Jean-Christophe Cambadélis soupçonné d’avoir détourné son indemnité parlementaire

    Le Parquet national financier (PNF) enquête sur au moins quinze parlementaires ou ex-parlementaires, dont ferait partie l’ancien patron du PS, selon Le Monde.

    En pleine polémique sur les dîners de François de Rugy payés par le contribuable, la révélation de nouveaux détails dans une autre affaire de probité publique vient ternir un peu plus l'image des élus. Alors que le Parquet national financier (PNF) enquête toujours sur au moins quinze parlementaires - ou ex-parlementaires - soupçonnés de détournements de fonds publics, l'ancien patron du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, ferait partie des visés, rapporte ce jeudi Le Monde.

    MUNICIPALES

    Le Figaro - Municipales: le PS prone la fermeté face à LREM

    Olivier Faure n’exclue pas que les maires socialistes soient soutenus par d’autres forces traditionnelles.

    À la Maison de la Chimie à Paris samedi matin, devant un Conseil national socialiste quelque peu clairsemé, Olivier Faure s’est voulu très clair sur la stratégie de son parti aux municipales: «Nous ne soutiendrons à aucun endroit de France un maire qui soutiendrait la politique gouvernementale d’Emmanuel Macron». «Ce gouvernement, a insisté le premier secrétaire, ne peut en aucun cas et en à aucun prix recevoir notre confiance». Faure juge en effet impossible tout lien avec ceux qui vantent «un virage soit disant social et écologique, alors qu’il ne se passe une semaine sans que ce gouvernement soutienne les subventions toxiques sur la pêche ou provoque une régression colossale sur l’assurance chômage».

    ASSURANCE CHOMAGE

    PS - Assurance-chômage : quand les actes contredisent le discours

    Une semaine après avoir annoncé un acte 2 du quinquennat, plus social, la réforme de l’assurance-chômage contredit scandaleusement le discours.

    Pour la première fois, une réforme de l’assurance-chômage est proposée par un gouvernement sans négociations avec les partenaires sociaux, sans passage par le Parlement pour la validation. La méthode du gouvernement change, mais en pire !

    MACRON

    Non Fiction - La gouvernance Macron, entre « extrême centre » et gilets jaunes

    Depuis l’élection d’Emmanuel Macron à l’Elysée il y a deux ans, le temps de l’analyse politique semble avoir toujours un temps de retard sur les événements – la crise des « gilets jaunes » ayant éclaté à peine 18 mois après sa prise de pouvoir, sans bénéficier d’un « état de grâce » d’une année pleine. Le commentaire politique, qui sature les colonnes des journaux et les antennes radio et télévisuelles, continue, tel un hamster dans sa cage, sa rengaine trop bien connue mais ne semble plus tellement écouté ni particulièrement légitime. En effet, par paresse ou par conformisme (et parfois les deux « en même temps »), aucun éditorialiste n’a véritablement vu venir le « séisme politique » (pour reprendre leurs expressions par trop spectaculaires) des élections présidentielles et législatives de 2017…

    Or, en cette année 2019, outre des pamphlétaires en « début de carrière » – le téméraire Juan Branco semble l’embrasser avec envie…–, de premières analyses politiques de fond se font (enfin ?) jour, de la part de commentateurs prenant un peu de recul sur la situation de la « gouvernance » du pays, ce mot semblant plus pertinent pour analyser le « macronisme » au pouvoir, tant les seules réalités institutionnelles et gouvernementales ne sauraient suffire à la compréhension des enjeux.

    L'AUTO

    À propos de : Yoann Demoli et Pierre Lannoy, Sociologie de l’automobile, La Découverte

    La voiture est partout. Le succès de la motorisation s’explique par l’adéquation entre une marchandise et les aspirations des individus, en lien avec l’essor de la consommation et l’appétit de mobilité urbaine. Voiture-autonomie ou aliénation automobile ?

    La place prise par les dépenses et les règles liées à la voiture dans les revendications des gilets jaunes et le lieu même de leurs premiers rassemblements, les ronds-points, rappellent la centralité de l’automobile dans notre société. Étrangement, celle-ci a peu suscité l’intérêt des sociologues, qui l’ont abordée par le biais de la ville, de la consommation ou des déviances.

    Yoann Demoli et Pierre Lannoy, sociologues à Versailles-Saint-Quentin et à l’Université libre de Bruxelles, ont acquis une grande familiarité avec cet objet, qui leur permet de proposer une synthèse prenant l’automobile comme point d’observation de la société. Ils offrent, dans un petit livre dense et bien construit, un aperçu d’un siècle de sociologie sur l’automobile, essentiellement en France et aux États-Unis.

    LE SOIN

    Non Fiction - Le soin ne peut être pensé sans le soigné

    Un numéro encore récent de la revue belge Culture et Démocratie (n°47, 2018) se demandait, sous le titre « Prendre soin », ce que peut signifier « soigner, prendre soin, réparer, guérir, dans la société contemporaine ». Il montrait fort bien que notre époque se montre plus que jamais soucieuse du soin, de la santé, au sens où nous commençons à amplifier à juste titre cette question du soin en y intégrant des réflexions sur l’art et la culture au cœur du soin, sur le souci de soi dans le soin, sur l’écoute des patients et la forme de la thérapie, cherchant ainsi à déployer dans le soin « les ailes du sens ».

    Que l’époque soit soucieuse de tout cela, on ne peut que le constater au vu des manifestations des patients et des personnels hospitaliers. Est-ce aussi la signification que nous devrions prêter à un ministère de la santé ? Sans doute. À une condition cependant : que les propositions de ce ministère ne se bornent pas à organiser la gestion de la santé publique sous une forme quantitative, ou à pallier les crises suscitées au cœur de ce bien commun que pourrait représenter la santé, ainsi que le montre Michel Foucault, dans Sécurité, territoire, population (2004).

    INEGALITES

    Observatoire des inégalités - Que pensent les Français des inégalités ?

    Les trois quarts des Français estiment que la société est « plutôt injuste ». Cette part a augmenté de dix points depuis le début des années 2000. Revue de détail de l’opinion face aux inégalités. Par Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    76 % des Français estiment que la société française est « plutôt injuste », selon l’édition 2018 du baromètre annuel du ministère des Solidarités. 21 % la trouvent « plutôt juste » et 3 % ne se prononcent pas. Cette enquête, réalisée tous les ans, confirme le résultat de nombreux sondages qui vont dans le même sens. Ainsi, une enquête réalisée par les Pupilles de l’enseignement public en décembre 2018 [1] indiquait que 50 % de la population estimait notre société « plutôt inégalitaire » et 28 % « très inégalitaire », chiffre quasiment constant depuis 2014.Ce chiffre doit être utilisé avec précaution. À moins de vivre dans un monde absolument égalitaire, on peut toujours trouver qu’il persiste de l’injustice et trouver le monde « plutôt injuste », l’expression est très floue.

    Selon leur milieu social, les jeunes demeurent profondément inégaux dans leurs choix d’orientation. Agnès van Zanten, sociologue au CNRS et spécialiste des politiques éducatives, analyse le contexte dans lequel se réalisent ces choix. Entretien extrait de lejournal.cnrs.fr.

    Vos recherches portent sur les conditions dans lesquelles les lycéens sont amenés à choisir leurs études supérieures. Que cherchez-vous précisément à mettre en lumière ?

    RACISME

    La Vie des idées - Polémiques et controverses autour de la question raciale

    Pour offrir à ses lecteurs des clés pour comprendre les polémiques et controverses autour de la question raciale, La Vie des Idées a posé les six mêmes questions à cinq spécialistes en sciences humaines et sociales. Leurs réponses donnent à voir la grande diversité des approches universitaires.

    En 2014, La Vie des Idées publiait un dossier intitulé « La race, parlons-en » invitant à discuter des usages de la notion de « race » en sciences sociales. Cinq ans plus tard, en 2019, force est de constater que l’on parle beaucoup de race, mais pas forcément dans les termes du débat scientifique. La question raciale connaît une actualité aiguë et conflictuelle : les controverses se multiplient et s’amplifient autour de l’opportunité de supprimer le mot « race » de la Constitution française, autour d’une fresque jugée raciste à l’Assemblée nationale, autour de la condamnation de l’État français pour contrôle au faciès, autour de réunions non-mixtes organisées par certains syndicats, autour de pièces de théâtre ou d’expositions accusées de reproduire des stéréotypes racistes, autour du fichage ethnique et racial dans des clubs de foot, autour d’une supposée offensive « décoloniale » et « intersectionnelle » sur les bancs de l’université et d’une nouvelle « obsession de la race, du sexe, du genre et de l’identité », etc.

    La Vie des idées - Dossier : Polémiques et controverses autour de la question raciale

    L’idéologie républicaine et les limites de la neutralité scientifique
    Entretiens croisés, 3e partie
     
    L’universalisme du modèle républicain français est au cœur des polémiques publiques autour de la question raciale. La recherche universitaire n’échappe pas à ces tensions et est également le champ d’intenses controverses.
  • Le meilleur de 2018/2019 - Démocratie interactive : pour un grand débat

    Avec les « gilets jaunes », c’est sans doute la première fois depuis longtemps en France qu’un mouvement, social en apparence, est aussi clairement politique. C’est aussi la première fois que le cadre institutionnel et même constitutionnel est aussi directement et aussi fortement impliqué dans des revendications. Ces circonstances exceptionnelles contraignent tous les acteurs à réagir, à critiquer, à proposer dans le cadre du grand débat national. Jacques Lévy, professeur à l’École polytechnique fédérale de Lausanne et à l’Université de Reims et membre du rhizome Chôros, livre ici une analyse critique de la « démocratie directe » et formule des propositions pour la mise en place d’une véritable démocratie interactive.

    I - La démocratie directe contre le politique : ce que nous dit la Suisse

    Il existe plusieurs alternatives à la démocratie représentative. La démocratie directe n’est pas représentative, mais elle n’est pas non plus participative car elle est la plus radicalement délibérative. La Suisse est, de loin, le pays du monde où la démocratie directe occupe le rôle le plus central dans le système politique. Elle présente une expérience historique originale qui mérite d’être analysée avec précision.

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  • Le meilleur de 2018/2019 - Jean Gadrey - Benjamin Griveaux recalé (lui aussi) au Bac ES : « toutes les autres grandes démocraties occidentales ont réglé le problème du chômage de masse. »

    Emmanuel Macron n’est pas le seul à enchaîner des inepties économiques (voir mon billet précédent). Benjamin Griveaux fait partie de ses meilleurs disciples. La dernière de ses formules choc remonte à son « grand entretien » du 7 janvier matin sur France Inter (vers 19 minutes 30) : « Toutes les autres grandes démocraties occidentales, en mettant de côté l’Espagne et le Portugal, ont réglé le problème du chômage de masse, toutes. Nous sommes les seuls à avoir un taux de chômage à 9 % quand tous les autres sont entre 4 et 6 % ».Emmanuel Macron n’est pas le seul à enchaîner des inepties économiques (voir mon billet précédent). Benjamin Griveaux fait partie de ses meilleurs disciples. La dernière de ses formules choc remonte à son « grand entretien » du 7 janvier matin sur France Inter (vers 19 minutes 30) : « Toutes les autres grandes démocraties occidentales, en mettant de côté l’Espagne et le Portugal, ont réglé le problème du chômage de masse, toutes. Nous sommes les seuls à avoir un taux de chômage à 9 % quand tous les autres sont entre 4 et 6 % ».
     
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  • Le meilleur de 2018/2019 - Fondation Jean Jaurès - Pour une régulation économique internationale démocratique

    Que pourrait – et devrait – être une régulation démocratique ? L’ancien ministre algérien Smaïl Goumeziane rappelle que le phénomène des « gilets jaunes » s’inscrit dans le contexte de la mondialisation néolibérale dont il examine la signification et les conséquences économiques, environnementales, politiques et sociales.

    Au-delà des revendications immédiates, disparates et parfois contradictoires qu’il exprime, le mouvement dit des « gilets jaunes » est le signe, le plus récent, d’un mal profond qui touche l’ensemble des sociétés depuis l’avènement, puis la domination, de la mondialisation au cours des trente dernières années. Un mouvement qui, à bien des égards, est le « petit frère » des mouvements sociaux de type « émeutier » en vogue dans bien des pays pauvres, ou encore des « printemps arabes » qui ont fleuri, il y a quelques années, au sud de la Méditerranée. Car la misère, les questions de dignité et le déficit démocratique n’ont pas de frontières. Ils sont, eux aussi, mondialisés.

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  • Le meilleur de 2018/2019 - 2019 : Sauver les retraites et l'Europe [Thomas Porcher]

    Xerfi Canal a reçu Thomas Porcher, professeur à la Paris School of Business, pour parler des retraites et de l'Europe en 2019. Une interview menée par Adrien de Tricornot.

  • Le meilleur de 2018/2019 - Observatoire des multinationales - Davos, ou comment les multinationales tentent de faire oublier leur impact désastreux

    À l’occasion de Davos et du sommet « Choose France » organisé par Emmanuel Macron à Versailles avec 150 patrons de multinationales, un rapport d’Attac en partenariat avec l’Observatoire des multinationales rappelle à quel point les pratiques actuelles du CAC40 – et au-delà – nuisent gravement à la planète et à la société. Et font obstacle à toute action ambitieuse en termes de justice sociale, fiscale et climatique.

    L’édition 2019 du Forum économique mondial de Davos s’ouvre le mardi 22 janvier dans les montagnes suisses. Une fois de plus, l’événement sera l’occasion pour les milieux d’affaires et les multinationales de faire étalage de leur engagement face aux grands défis de la planète. Et de proposer leurs propres « solutions » pour y faire face, qu’il s’agisse de sauvegarder le climat, de promouvoir la cause des femmes, de lutter contre la misère et la maladie, de mettre fin à la pollution des océans par le plastique ou de réduire les inégalités.

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