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  • Le Grand Oral d'Olivier Faure, 1er secrétaire du PS - Les Grandes Gueules de RMC le 23 jullet

  • Le meilleur de 2018/2019 - OFCE - Les impacts de la fiscalité carbone sur les ménages : les Français, pas tous égaux devant les coups de pompe

    La fiscalité des carburants ne peut expliquer à elle seule le mouvement social des gilets jaunes. Mais elle a fédéré le ressentiment d’une partie de la population française sur la question du pouvoir d’achat et a finalement conduit le gouvernement à renoncer à la hausse programmée de la composante carbone de la taxe intérieure sur la consommation sur les produits énergétiques (Contribution climat énergie, CCE) tout comme le rattrapage de la fiscalité du diesel sur celle de l’essence pour l’année 2019.

    Nous ne reviendrons pas ici sur la question de l’évolution du pouvoir d’achat, (un article récemment paru dans le Portrait social de l’INSEE par des chercheurs de l’OFCE en fournit une analyse suffisamment détaillée), mais nous attacherons plutôt à déterminer l’hétérogénéité des situations et de leur exposition à la fiscalité carbone.

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  • Le meilleur de 2018/2019 - Alternatives Economiques - Prix des carburants : des contradictions sociales surmontables

     On a, avec les débats actuels souvent vifs sur le prix des carburants, un bon exemple des ravages de la « pensée simple » (Edgar Morin)1. En résumé : « on n’a pas le choix » (Édouard Philippe), si on veut sauver le climat, il faut taxer de plus en plus les carburants fossiles pour en freiner l’usage. C’est l’arme unique de la pensée simple.

    Et si nombre de nos concitoyens râlent ou manifestent, ils seront accusés d’être des « Gaulois réfractaires au changement nécessaire ». Le « signal prix » serait l’outil dissuasif essentiel pour aboutir au résultat : réduire nos émissions, ce qu’exige l’accord de Paris et surtout la préservation d’un avenir vivable.

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  • Le meilleur de 2018/2019 - Non Fiction - Les intellectuels entre histoire, espoir et délire prophétique

    La saga des intellectuels français est une somme : en 1196 pages (en deux volumes) , il pose bien-sûr de très nombreuses questions et promet maints effets, à la fois du côté de l’histoire et du côté de la philosophie . Elles renvoient essentiellement à la conception de l’histoire du présent, de l’histoire culturelle, de l’histoire des intellectuels, ainsi qu’à l’analyse nécessaire de la posture des intellectuels devant leur histoire – pour ne pas parler de la manière dont les intellectuels sont pris pour objets à partir de leur histoire récente.

    Sur ce plan il faut admettre, avec François Dosse, que la notion d’intellectuel – peu théorisée dans son extension et sa compréhension – a d’abord été très valorisée avant d’être péjorée (et d’ailleurs on ne voit poindre son emploi au féminin qu’au fur et à mesure du déroulement de cette histoire). Quant à l’histoire des intellectuels, François Dosse en avait déjà abondamment justifié les cadres dans ses publications antérieures, consacrées à Cornelius Castoriadis, Gilles Deleuze et Félix Guattari, Paul Ricoeur, Michel de Certeau et bien d’autres. Le point de départ de cette histoire est donc le moment inaugural de l’Après-Guerre, qui ouvre une période d’ébullition à laquelle la chute du mur de Berlin et l’effondrement de l’horizon communiste mettront fin plus ou moins brutalement (1989).

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  • PS - Rapport Delevoye : sans clarté sur les choix essentiels, la réforme Delevoye est un jeu de dupes

    Les orientations présentées ce jeudi 18 juillet par le Haut-commissaire à la réforme des retraites affichent des intentions mais renvoient la discussion sur les points cruciaux au lendemain des municipales, à l’instar de ce qui se fit sur l’assurance chômage dont les détails désastreux ne furent dévoilés qu’une fois les Européennes passées.

    Comment être confiant, alors même que l’engagement de maintenir l’âge légal de départ à la retraite à 62 ans, n’est retenu qu’au prix d’un tour de passe-passe avec un nouvel âge du taux plein dit « âge pivot » qui pénalisera lourdement celles et ceux qui partiront avant 64 ans ? Et ces 64 ans ne sont évoqués qu’à titre indicatif puisque cet âge pourra reculer en fonction de l’espérance de vie moyenne. Le résultat, chacun peut l’anticiper : ce sera la pénalisation au premier chef des seniors au chômage en les obligeant à choisir entre la décote de leur pension ou l’attente au-delà d’un âge « raisonnable ».

    Comment percevoir cette réforme comme juste alors que la pénibilité n’est pas même évoquée pour distinguer les carrières ? La prise en compte de la pénibilité, instaurée sous le dernier quinquennat, a été remise en cause par l’actuelle majorité et aucun système n’est venu la remplacer pour réduire, à la retraite, les inégalités de destins.

    Enfin, comment ne pas être inquiet quand le système présenté crée une forte incertitude sur le revenu futur des retraité•e•s en faisant entièrement dépendre le montant des pensions futures d’un point dont la valeur changerait sur simple injonction de Bercy ?

    Sans les arbitrages essentiels, sans recul du gouvernement sur le départ à 64 ans à taux plein, sans prise en compte de la pénibilité, sans assurances sur les modes de fixation du montant du point, dans le flou sur les droits acquis et sur les modes de transition d’un système à l’autre, ce n’est pas une discussion qui s’engage mais un jeu de dupes !

    Après deux années où les retraités, les précaires, les chômeurs, ont été la cible du gouvernement, nous appelons le gouvernement à tout mettre sur la table afin que s’engage un débat démocratique et transparent.

  • Les signes des difficultés sérieuses de l'économie chinoise [Alexandre Mirlicourtois]

    Le chiffre officiel de la croissance chinoise n’impressionne plus depuis longtemps. C’est pourquoi, pour cerner l’état de la conjoncture, il est préférable de se fier à d’autres indicateurs. Et ils vont dans le sens d’un sérieux coup de frein. [...]

  • Fondation Jean Jaurès - "Tellement proches" : bande-annonce du film d'Isabelle Wekstein-Steg

    Dans le cadre d'un partenariat entre la Fondation Jean-Jaurès, la Fondation européenne d'études progressistes, Cartooning for Peace et l'association Luttons contre les préjugés, une rencontre s'est tenue en décembre 2018 en France entre élèves israéliens, français, marocains et palestiniens. Ils avaient alors découvert les hauts lieux de la culture et des institutions de l'Hexagone et avaient débattu avec différentes personnalités telles que le dessinateur de presse Plantu, l'ancien président de la République française François Hollande et le directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, Gilles Finchelstein. Un film d'Isabelle Wekstein-Steg, "Tellement proches", retrace ces rencontres ; il a été projeté en avant-première en juin 2019.

  • Le Monde - Donald Trump et le racisme : une arme politique dangereuse

    Un an avant la prochaine présidentielle américaine, Donald Trump multiplie les sorties racistes. D’abord, une série de Tweet, dans lesquels le président américain attaque plusieurs élues démocrates issues de minorités, comme Alexandria Ocasio-Cortez, de New York, Ilhan Omar, du Minnesota, Ayanna Pressley, du Massachusetts, ou encore Rashida Tlaib, du Michigan.

    Tollé dans l’opposition démocrate, qui vote alors dans la foulée une résolution symbolique condamnant « les commentaires racistes » du président. Ce qui n’empêche pas Donald Trump de poursuivre ses outrances lors d’un meeting, faisant huer ses adversaires par le public.

    Mais que cherche exactement à faire le président américain avec ces saillies ? Cela dit-il quelque chose de l’atmosphère qui règne aujourd’hui aux Etats-Unis ? Et si ces déclarations peuvent éventuellement plaire à une partie de son électorat, est-ce réellement un bon calcul en vue de la présidentielle de 2020, sachant que Donald Trump reste l’un des présidents les plus impopulaires qu’a connus le pays ? Eléments de réponse avec Corentin Sellin, historien spécialiste des Etats-Unis.

  • Le meilleur de 2018/2019 - Questions à Daniel Cohen

    A l'occasion de la sortie de son livre "Il faut dire que les temps ont changé", l'économiste Daniel Cohen évoque les inégalités, la dégradation du lien social et l'intelligence artificielle.

  • L’onde de choc du Brexit sur la maison Europe et la France [Deniz Ünal]

    Xerfi Canal a reçu Deniz Ünal, économiste et rédactrice en chef de la collection Panorama du CEPII, pour parler des impacts du Brexit sur l'Europe et la France.

  • Quartier libre avec Gaël Giraud « La crise qui vient »

    Cette semaine dans Quartier Libre, Aude Lancelin reçoit Gaël Giraud, économiste en chef de l’agence française de développement, fondateur de la chaire « Energie et prospérité » au CNRS, et prêtre jésuite. Une figure singulière et brillante pour évoquer les risques d’un krach financier imminent, l’urgence écologique, le mouvement des Gilets jaunes, à ses yeux annonciateur d’une explosion bien plus grave, et la façon dont s’articulent chez lui convictions catholiques et engagement pour la justice sociale.