Un an avant la prochaine présidentielle américaine, Donald Trump multiplie les sorties racistes. D’abord, une série de Tweet, dans lesquels le président américain attaque plusieurs élues démocrates issues de minorités, comme Alexandria Ocasio-Cortez, de New York, Ilhan Omar, du Minnesota, Ayanna Pressley, du Massachusetts, ou encore Rashida Tlaib, du Michigan.
Tollé dans l’opposition démocrate, qui vote alors dans la foulée une résolution symbolique condamnant « les commentaires racistes » du président. Ce qui n’empêche pas Donald Trump de poursuivre ses outrances lors d’un meeting, faisant huer ses adversaires par le public.
Mais que cherche exactement à faire le président américain avec ces saillies ? Cela dit-il quelque chose de l’atmosphère qui règne aujourd’hui aux Etats-Unis ? Et si ces déclarations peuvent éventuellement plaire à une partie de son électorat, est-ce réellement un bon calcul en vue de la présidentielle de 2020, sachant que Donald Trump reste l’un des présidents les plus impopulaires qu’a connus le pays ? Eléments de réponse avec Corentin Sellin, historien spécialiste des Etats-Unis.