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  • L'actualité des socialistes du 4 au 10 novembre

    TRUMP

    La Tribune - Quels "populismes" en Europe ? Par Romaric Godin

    En Europe, la victoire de Donald Trump a été saluée par les mouvements autoritaires d'extrême-droite qui espèrent profiter de ce précédent. De fait, ces mouvements ont actuellement le vent en poupe en Europe.

    ..... La crise débutée en 2007, la plus violente depuis 1929, a naturellement laissé des traces politiques. Dix ans après, les effets s'en font encore sentir, en termes d'inégalités de revenus et de territoire, mais aussi en termes de richesses créées. Partout, les classes moyennes se sentent menacées d'une paupérisation que les classes les plus modestes éprouvent déjà au quotidien. Ceux qui ont géré cette crise, et qui sont pour la plupart issus des grands partis traditionnels de l'après-guerre, sont naturellement sur la sellette. Dès lors, des partis alternatifs utilisent cet échec des élites en place pour tenir un discours contre « l'establishment » et promettent de « rendre le pouvoir au peuple » pour effacer les erreurs d'élites qui seraient coupées de la réalité. Ces mouvements sont souvent qualifiés de « populistes » en ce qu'ils opposent une élite qu'ils rejettent à un peuple qu'ils entendent incarner. Mais ils représentent aussi une alternative à un jeu politique traditionnel qui, en donnant l'impression de « tourner à vide », se montre incapable de répondre aux attentes de l'opinion.

    Jean Gadrey - Trump, Brexit : les naufragés du « libre-échange »

    La victoire de Trump annonce un futur recul des droits humains, des droits des femmes, des droits des minorités, des droits environnementaux et de la protection sociale dans un pays où cette dernière est déjà d’une grande faiblesse et où l’ère Obama n’a pas vu de recul des inégalités en dépit d’une croissance plus ou moins retrouvée. Mais à la question de savoir comment une majorité de votants a choisi ce candidat, il ne suffit pas de répondre en mettant en avant un réflexe « populiste » ou « anti establishment ». Il faut aussi se demander quels facteurs ont pu l’encourager.

    CHRISTIAN PAUL

    Le Parisien - Christian Paul : « Il faut tourner la page du PS »

    Dans le livre qu'il publie aujourd'hui, le chef de file des frondeurs Christian Paul étrille François Hollande qui se « noie dans l'exercice du pouvoir ».

    Cette plume-là a été trempée dans le vitriol. Bien qu'il se défende d'avoir écrit un livre à charge, Christian Paul dresse un inventaire abrasif des années Hollande dans « les Iles et l'Archipel », qu'il publie ce mardi. Excepté de rares bons points (la priorité donnée à l'éducation, le mariage pour tous, le tiers payant généralisé), son réquisitoire est implacable.

    LCI - Le député frondeur Christian Paul pense déjà à la fin du Parti socialiste

    Le député PS frondeur Christian Paul publie mardi un essai dans lequel il appelle à une recomposition des forces de gauche. Actant l'échec du PS, il propose un nouveau mouvement politique.

    2017, et après ? Pour certaines voix à la gauche du Parti socialiste, le mouvement politique né à Epinay en 1971 ne sortira pas indemne du quinquennat écoulé et des élections à venir, quelqu'en soit le résultat. C'est notamment la position du député frondeur de la Nièvre Christian Paul, qui publie mardi un essai pronostiquant tout simplement... la disparition du PS.

    HOLLANDE

    L'Obs - L'erreur économique de François Hollande, par Daniel Cohen

    Bien que "la croissance et l'emploi aient fini par repartir", l'économiste estime que "les Français ont perdu leurs illusions sur le mérite des politiques menées."

    La publication d'une centaine d'heures d'entretiens entre le président et des journalistes du "Monde" a créé un sentiment étrange. Loin d'en éclairer l'action, elle en a épaissi le mystère. "Pourquoi cet homme, intelligent, affable et, jusqu'à preuve du contraire, intègre, a-t-il pu devenir le président le plus impopulaire de la Ve République ?" (Gérard Davet et Fabrice Lhomme, "Un président ne devrait pas dire ça…") Pourquoi, en effet ?

    Europe 1 - 2017 : l'idée du "candidat naturel" empoisonne le Parti socialiste

    Que ce soit François Hollande en premier choix ou Manuel Valls en second, personne n'est d'accord pour dire qu'une figure se détache pour représenter le PS à la présidentielle.

    "Il n'y a pas de candidat naturel" à gauche. Prononcée par un frondeur socialiste, Jean-Luc Mélenchon ou un communiste, cette phrase serait passée inaperçue. Mais elle émane de Ségolène Royal, ministre de l'Environnement.

    Le Point - Présidentielle : le PS cherche-t-il à dissuader Hollande d'y aller ?

    Les socialistes déboussolés, un président contesté, un Premier ministre qui prend ses distances... Et si Manuel Valls se lançait.

    L'idée fait son chemin. Un Premier ministre plus populaire qu'un président peut-il se présenter à la présidentielle et ainsi supplanter le chef de l'État ? Dans les couloirs du PS, cette hypothèse grandit : faire « prendre acte » à François Hollande qu'il n'est pas le meilleur candidat PS pour 2017 et qu'il doit passer la main à Manuel Valls.

    Le Figaro - Hollande aux députés PS : «Nous devons installer l'idée que c'est possible»

    Le chef de l'État s'est exprimé mardi soir devant une centaine de parlementaires réunis au ministère de l'Agriculture. Son discours n'a laissé aucune place au doute quant à ses intentions pour 2017.

    Il semble plus prêt que jamais. Malgré la véritable déflagration provoquée par le livre-confessions Un président ne devrait pas dire ça..., et alors que les ambitions se libèrent peu à peu à gauche, François Hollande se place plus que jamais dans la perspective d'une candidature. Il a ainsi renoué avec le terrain ces derniers jours, multiplié les interviews dans la presse quotidienne régionale, mais aussi, et surtout, décidé de rétablir le dialogue avec les élus et parlementaires socialistes, longtemps délaissés pendant le quinquennat.

    HAMON

    France Info - Pour Benoît Hamon, "Il y a une coupure entre une partie des élites et le peuple"

    Le député PS Benoît Hamon -candidat à la primaire de gauche- était l'invité de franceinfo samedi 12 novembre. Pour lui "les politiques libérales en Europe et aux USA conduisent toutes au même résultat."

    Le JDD - Primaire de la gauche : Benoit Hamon cherche sa place

    Candidat à la primaire de la gauche, le socialiste Benoit Hamon est officiellement en campagne depuis lundi. Grandes idées et communication 2.0, l’ex-ministre de l’Education cherche à se positionner à gauche, entre Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon. Mais la concurrence est rude.

    MONTEBOURG

    Le Progrès - Arnaud Montebourg : « La gauche est prévenue depuis le 21 avril 2002 »

    « La gauche est prévenue depuis le 21 avril 2002 », a répondu mercredi à Lyon l’ancien ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg (PS), interrogé par « Le Progrès » après un tweet diffusé le matin même par le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis.

    Huffington Post - Comment Arnaud Montebourg pourrait profiter de la brouille entre le PCF et Jean-Luc Mélenchon

    Le parti communiste a refusé de s'allier avec le candidat de la "France insoumise", laissant ainsi du champ à l'ancien ministre.

    "Par délicatesse", Arnaud Montebourg s'est refusé de commenter le résultat de la conférence nationale du PCF ayant écarté samedi 5 novembre l'hypothèse d'une alliance avec Jean-Luc Mélenchon. Reste que depuis que les tensions sont connues entre le chantre de la "France insoumise" et les cadres de la place du Colonel Fabien, l'ancien ministre ne rate pas une occasion de se présenter comme celui qui œuvre à "l'union des gauches

    MACRON

    Marianne - Un programme ? Quel programme ? Le jeune loup Macron s’enfonce dans le flou

    Dans un entretien fleuve à "L’Obs" de ce jeudi 10 novembre, Emmanuel Macron disserte sur son potentiel programme à coups de formules vagues et de "pourquoi pas". Accentuant l’impression que plus il parle, moins il en dit...

    POLICE

    Terra Nova - Police et population : pour des relations de confiance

    La confiance que les citoyens ont dans la police est une condition de sa légitimité et donc de son efficacité. Présidé par Jacques de Maillard, ce groupe de travail propose quatre postulats et six axes de réformes qui pourront redonner du sens à l’action policière et réconcilier durablement les Français avec leur police.

    Ce rapport de Terra Nova, issu d’un groupe de travail présidé par Jacques de Maillard, porte sur la police du quotidien, la police de tranquillité et de sécurité publique. Il renvoie aux missions essentielles des policiers, celles qui, tous les jours, touchent la majeure partie de la population : assurer la protection des biens et des personnes, prévenir la délinquance et les troubles à l’ordre public, veiller à la tranquillité publique et à l’exécution des lois.

    CONTROLE AU FACIES

    Le Monde - Contrôles au faciès : après la condamnation de l’Etat, la police devra changer ses pratiques

    Les opposants aux contrôles d’identité abusifs, qui attendaient cette décision, espérent qu’elle fasse jurisprudence.

    C’est une décision de principe inédite que la Cour de cassation a rendue, mercredi 9 novembre, en matière de contrôle d’identité. C’est la première fois que la plus haute juridiction était amenée à se prononcer sur ce sujet, sur la base de recours contre l’Etat portés par treize personnes – d’origine africaine ou nord-africaine – qui estimaient avoir fait l’objet de contrôles « au faciès ».

    ECONOMIE

    Le Monde - L’économie française a créé 52 200 emplois au 3e trimestre, du jamais-vu depuis la crise

    Il s’agit d’une performance inédite depuis la crise de 2008. Le secteur n’avait plus créé autant d’emplois en un trimestre depuis le 3e trimestre 2007.

    L’économie française a enregistré un sixième trimestre d’affilée de créations nettes d’emplois marchands, avec 52 200 nouveaux postes (+ 0,3 %) au 3e trimestre, selon une estimation de l’Insee publiée jeudi 10 novembre. Il s’agit d’une performance inédite depuis la crise de 2008. Le secteur n’avait en effet plus créé autant d’emplois en un trimestre depuis le 3trimestre 2007.

    Le Monde - « L’investissement public » est la clé de la reprise économique Par Xavier Ragot, chercheur au CNRS et président de l’Observatoire français des conjonctures économiques

    Hausse d’impôts et réduction des déficits ont cassé la reprise. Une hausse de la dette peut être un signal positif pour les marchés... à condition d’en débattre, explique l’économiste Xavier Ragot.

    Le débat économique en France oscille entre deux positions, sans s’arrêter à un point d’équilibre : l’économiste s’inquiète du chômage massif et des dettes publiques, qui atteignent des sommets historiques ; le scientifique observe la nouvelle forme numérique du progrès technique, qui bouscule les entreprises et l’administration.

    Le Monde - « Il faut développer des indicateurs complémentaires qui appréhendent le bien-être et la qualité de la vie des citoyens » Par Martine Durand, chef statisticienne de l’OCDE

    Si le cadre conceptuel et comptable du PIB n’apparaît pas déficient, le numérique et l’internationalisation des activités économiques posent des problèmes de mesure auxquels il est important de répondre si l’on veut suivre les évolutions et comprendre les économies d’aujourd’hui, explique l’économiste Martine Durand.

    L’été dernier, l’Institut national de la statistique irlandais a publié les chiffres de croissance annuelle du produit intérieur brut (PIB) pour 2015, montrant que l’économie irlandaise avait progressé à un rythme de 26,3 % par rapport à 2014, de loin la plus forte croissance de tous les pays de l’OCDE.

    Le Monde - Il faut « refonder les institutions de sécurité sociale » Par Dana Filipova, cofondatrice de OuiShare, doctorante à TelecomParisTech et écrivain

    L’« ubérisation » contraint à revoir les instruments de la solidarité et de la protection sociale. La réforme n’aura pas lieu sans débat idéologique, selon l’économiste Dana Filipova.

    On pouvait espérer de l’irruption du concept d’« ubérisation » – c’est-à-dire le basculement de la création de valeur vers les utilisateurs non salariés d’une plate-forme – qu’il provoque une prise de conscience de la nécessité d’une véritable politique du travail adaptée aux enjeux du XXIe siècle.

     

  • Arnaud Montebourg - Discours sur la Libération des Français

    (Etats Généraux du Projet France-5 novembre 2016 – Salle Olympe de Gouges, Paris)

    Mesdames et messieurs, chers amis, chers camarades,

    Je veux remercier chacun d’entre vous, l’équipe incroyable du Projet France qui depuis cet endroit mystique du Mont Beuvray a engagé, à partir d’une poignée de militants, presque d’activistes, une discussion avec le pays. Nous avons la chance d’avoir conquis par la primaire la possibilité de le faire. D’ailleurs, regardez comment cette conquête de 2011 a fait florès. On vient même me consulter dans d’autres partis politiques pour savoir comment cela peut réussir. Rassurez-vous, je ne leur ai donné que des bons conseils, car nous avons besoin que la démocratie progresse dans ce pays, qui a conservé quelques éléments génétiques de l’ancienne monarchie. Nous avons besoin de construire, y compris dans une élection de nature césariste, la démocratie à tous les étages.

    Et c’est une des raisons pour lesquelles je vous remercie d’être venus depuis des mois, des semaines, des jours, nombreux, et de participer à l’enrichissement de ce projet. Les chiffres sont éloquents : ce sont 10 000 artisans actifs du Projet France, 2 000 contributions écrites, 200 000 votes, 120 experts et tous ceux qui chaque jour continuent à rejoindre ce processus qui n’a pas de raison de s’interrompre maintenant. Il ne fait que commencer et toujours recommencer.

    Vous connaissez le cadre posé à Frangy en Bresse. Je l’ai renouvelé, traversant la France, les départements, les régions. Vous connaissez les propositions qui peu à peu enrichissent le projet, d’arbitrage en arbitrage, d’imprégnation en imprégnation. Et je dois dire la forte impression que j’ai pu ressentir avec les parlementaires ici présents et que je salue, après les contributions qui ont été données sur l’action sociale, l’action civique, l’action économique. La France est en train de bouger et je vois qu’elle cherche à s’embaucher en politique. La fabrication du Projet France ne fait donc que commencer et je lance l’appel à tous ceux qui veulent continuer à le poursuivre, l’enrichir, le faire évoluer. Car après tout, nous n’avons pas la science infuse, l’action publique c’est bel et bien une œuvre d’humilité. C’est d’abord le sentiment qu’on peut toujours se tromper. Et c’est peut-être aussi l’aptitude à reconnaître des erreurs.

    Je sens qu’un souffle est en train de se lever dans la société mais il n’arrive pas à franchir les portes de la politique. Celle-ci semble autonomisée, discutant dans les étoiles, et encore, pour la plupart, éteintes. Ce souffle n’a jamais dit qu’il ne voulait pas de politique, ce souffle rejette l’actuel système politique, ses décisions absurdes, unilatérales, arbitraires, verticales. Mais ce souffle voudrait pouvoir être de l’action collective. C’est ce que vous avez dit dans chacune de vos contributions.

    Aussi lorsqu’il s’agit d’un pays de 67 millions d’habitants, il y a la nécessité de construire avec la population. Partout la société s’organise, pour trouver des solutions nouvelles dans tous les domaines. Elle invente un monde nouveau chaque jour dans l’agriculture, l’industrie, l’action sociale, les usages des sciences et du numérique, dans la politique, dans l’éducation, dans l’écologie, dans le rural, dans l’urbain.

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  • L'Édito de Jean-Christophe Cambadélis - Épisode 17 « La primaire de la droite : tout cela n’est qu’apparence »


    L'Édito de Jean-Christophe Cambadélis - Épisode... par PartiSocialiste

    Dans cet édito, Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste, dresse une analyse de la situation sur la primaire de la droite. Alors que Nicolas Sarkozy et Alain Juppé semblaient êtres au coude à coude pour remporter cette primaire, les sondages indiquent un bon de 10 points en faveur de François Fillon. Un phénomène qui, selon le Premier secrétaire, révèle que « Tout cela n’est qu’apparence ». Sur le fond, tous les candidats à la primaire de la droite convergent vers un unique but : remettre en cause ce qu’a construit la gauche.

    Au lendemain des élections américaines, Jean-Christophe Cambadélis, rappelle, en comparaison des manifestations anti-Trump qui se déploient aux États Unis, qu’il faut se rassembler avant que le résultat électoral ne tombe. « Il faut se mobiliser face à une droite extrême et surtout, face à une extrême droite qui ne dit rien, mais qui avance sur le terrain électoral. »

  • OFCE - Exit la croissance ?

    4 novembre 2016

    Département analyse et prévision (équipe internationale)

    Ce texte s’appuie sur les perspectives 2016-2018 pour l’économie mondiale et la zone euro dont la version intégrale est disponible ici.

    Après avoir évité le Grexit pendant l’été 2015, les Européens devront faire face au Brexit. Au-delà de l’impact qui devrait être significatif sur l’économie du Royaume-Uni se pose la question des effets de ce choc sur les autres pays. Alors que tous les clignotants semblaient s’être mis au vert permettant à la zone euro de sortir d’une double récession liée à la crise financière de 2007-2008 puis à la crise des dettes souveraines, la perspective du Brexit ne risque-t-elle pas d’interrompre ce mouvement de reprise ? Cette crainte est d’autant plus fondée que la reprise tardive n’a pas permis de résorber l’ensemble des déséquilibres qui ont résulté des années de crise. Le taux de chômage de la zone euro dépassait encore 10 % au deuxième trimestre 2016. Un coup d’arrêt sur la croissance ne ferait qu’accentuer la crise sociale et alimenterait en retour les doutes – et donc la défiance – sur la capacité de l’Europe à satisfaire ses ambitions inscrites en préambule du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne et rappelées à Lisbonne en  2000.

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  • Tribune de Lyon - À Lyon, Montebourg veut "une refonte du politique par la culture"

    Aurélie Filippetti, Arnaud Montebourg et Pierre-Alain Muet ont rencontré les acteurs culturels de la région ce jeudi à l’Espace 44 dans le 1er arrondissement de Lyon. Une rencontre qu’Arnaud Montebourg a un peu transformé en meeting de promotion de sa "6e république".

    Ce jeudi en marge des Jeco, l'ancien ministre de l'Économie Arnaud Montebourg, l'ancienne ministre de la Culture Aurélie Filippetti, les "Bonnie and Clyde de la politique", comme les a surnommé un spectateur et le député Pierre-Alain Muet ont rencontré les acteurs culturels de la région à l'Espace 44 dans le 3e arrondissement. Il faut dire qu'à l'heure des baisses de subventions de la part de toutes les collectivités territoriales, les acteurs culturels sont dans le brouillard, voire pire comme l'a signalé André Sanfratello, le boss de l'Espace 44  : "après 30 ans de vie, le théâtre va sûrement disparaître en juin prochain à cause de la baisse des subventions de la ville et de la région (45%) et du retrait de la Drac (22 000 euros) . Ça fait 20 ans que je tiens ce théâtre en résistance pour accueillir les jeunes compagnies qui ne trouvent pas de travail dans les grosses institutions. Et si personne ne nous soutient, on va mourir". Le ton est donné.

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  • La Tribune - Quels "populismes" en Europe ? Par Romaric Godin

    En Europe, la victoire de Donald Trump a été saluée par les mouvements autoritaires d'extrême-droite qui espèrent profiter de ce précédent. De fait, ces mouvements ont actuellement le vent en poupe en Europe.

    ..... La crise débutée en 2007, la plus violente depuis 1929, a naturellement laissé des traces politiques. Dix ans après, les effets s'en font encore sentir, en termes d'inégalités de revenus et de territoire, mais aussi en termes de richesses créées. Partout, les classes moyennes se sentent menacées d'une paupérisation que les classes les plus modestes éprouvent déjà au quotidien. Ceux qui ont géré cette crise, et qui sont pour la plupart issus des grands partis traditionnels de l'après-guerre, sont naturellement sur la sellette. Dès lors, des partis alternatifs utilisent cet échec des élites en place pour tenir un discours contre « l'establishment » et promettent de « rendre le pouvoir au peuple » pour effacer les erreurs d'élites qui seraient coupées de la réalité. Ces mouvements sont souvent qualifiés de « populistes » en ce qu'ils opposent une élite qu'ils rejettent à un peuple qu'ils entendent incarner. Mais ils représentent aussi une alternative à un jeu politique traditionnel qui, en donnant l'impression de « tourner à vide », se montre incapable de répondre aux attentes de l'opinion.

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  • L'actualité des socialistes du 4 au 10 novembre

    TRUMP

    La Tribune - Quels "populismes" en Europe ? Par Romaric Godin

    En Europe, la victoire de Donald Trump a été saluée par les mouvements autoritaires d'extrême-droite qui espèrent profiter de ce précédent. De fait, ces mouvements ont actuellement le vent en poupe en Europe.

    ..... La crise débutée en 2007, la plus violente depuis 1929, a naturellement laissé des traces politiques. Dix ans après, les effets s'en font encore sentir, en termes d'inégalités de revenus et de territoire, mais aussi en termes de richesses créées. Partout, les classes moyennes se sentent menacées d'une paupérisation que les classes les plus modestes éprouvent déjà au quotidien. Ceux qui ont géré cette crise, et qui sont pour la plupart issus des grands partis traditionnels de l'après-guerre, sont naturellement sur la sellette. Dès lors, des partis alternatifs utilisent cet échec des élites en place pour tenir un discours contre « l'establishment » et promettent de « rendre le pouvoir au peuple » pour effacer les erreurs d'élites qui seraient coupées de la réalité. Ces mouvements sont souvent qualifiés de « populistes » en ce qu'ils opposent une élite qu'ils rejettent à un peuple qu'ils entendent incarner. Mais ils représentent aussi une alternative à un jeu politique traditionnel qui, en donnant l'impression de « tourner à vide », se montre incapable de répondre aux attentes de l'opinion.

    Jean Gadrey - Trump, Brexit : les naufragés du « libre-échange »

    La victoire de Trump annonce un futur recul des droits humains, des droits des femmes, des droits des minorités, des droits environnementaux et de la protection sociale dans un pays où cette dernière est déjà d’une grande faiblesse et où l’ère Obama n’a pas vu de recul des inégalités en dépit d’une croissance plus ou moins retrouvée. Mais à la question de savoir comment une majorité de votants a choisi ce candidat, il ne suffit pas de répondre en mettant en avant un réflexe « populiste » ou « anti establishment ». Il faut aussi se demander quels facteurs ont pu l’encourager.

    CHRISTIAN PAUL

    Le Parisien - Christian Paul : « Il faut tourner la page du PS »

    Dans le livre qu'il publie aujourd'hui, le chef de file des frondeurs Christian Paul étrille François Hollande qui se « noie dans l'exercice du pouvoir ».

    Cette plume-là a été trempée dans le vitriol. Bien qu'il se défende d'avoir écrit un livre à charge, Christian Paul dresse un inventaire abrasif des années Hollande dans « les Iles et l'Archipel », qu'il publie ce mardi. Excepté de rares bons points (la priorité donnée à l'éducation, le mariage pour tous, le tiers payant généralisé), son réquisitoire est implacable.

    LCI - Le député frondeur Christian Paul pense déjà à la fin du Parti socialiste

    Le député PS frondeur Christian Paul publie mardi un essai dans lequel il appelle à une recomposition des forces de gauche. Actant l'échec du PS, il propose un nouveau mouvement politique.

    2017, et après ? Pour certaines voix à la gauche du Parti socialiste, le mouvement politique né à Epinay en 1971 ne sortira pas indemne du quinquennat écoulé et des élections à venir, quelqu'en soit le résultat. C'est notamment la position du député frondeur de la Nièvre Christian Paul, qui publie mardi un essai pronostiquant tout simplement... la disparition du PS.

    HOLLANDE

    L'Obs - L'erreur économique de François Hollande, par Daniel Cohen

    Bien que "la croissance et l'emploi aient fini par repartir", l'économiste estime que "les Français ont perdu leurs illusions sur le mérite des politiques menées."

    La publication d'une centaine d'heures d'entretiens entre le président et des journalistes du "Monde" a créé un sentiment étrange. Loin d'en éclairer l'action, elle en a épaissi le mystère. "Pourquoi cet homme, intelligent, affable et, jusqu'à preuve du contraire, intègre, a-t-il pu devenir le président le plus impopulaire de la Ve République ?" (Gérard Davet et Fabrice Lhomme, "Un président ne devrait pas dire ça…") Pourquoi, en effet ?

    Europe 1 - 2017 : l'idée du "candidat naturel" empoisonne le Parti socialiste

    Que ce soit François Hollande en premier choix ou Manuel Valls en second, personne n'est d'accord pour dire qu'une figure se détache pour représenter le PS à la présidentielle.

    "Il n'y a pas de candidat naturel" à gauche. Prononcée par un frondeur socialiste, Jean-Luc Mélenchon ou un communiste, cette phrase serait passée inaperçue. Mais elle émane de Ségolène Royal, ministre de l'Environnement.

    Le Point - Présidentielle : le PS cherche-t-il à dissuader Hollande d'y aller ?

    Les socialistes déboussolés, un président contesté, un Premier ministre qui prend ses distances... Et si Manuel Valls se lançait.

    L'idée fait son chemin. Un Premier ministre plus populaire qu'un président peut-il se présenter à la présidentielle et ainsi supplanter le chef de l'État ? Dans les couloirs du PS, cette hypothèse grandit : faire « prendre acte » à François Hollande qu'il n'est pas le meilleur candidat PS pour 2017 et qu'il doit passer la main à Manuel Valls.

    Le Figaro - Hollande aux députés PS : «Nous devons installer l'idée que c'est possible»

    Le chef de l'État s'est exprimé mardi soir devant une centaine de parlementaires réunis au ministère de l'Agriculture. Son discours n'a laissé aucune place au doute quant à ses intentions pour 2017.

    Il semble plus prêt que jamais. Malgré la véritable déflagration provoquée par le livre-confessions Un président ne devrait pas dire ça..., et alors que les ambitions se libèrent peu à peu à gauche, François Hollande se place plus que jamais dans la perspective d'une candidature. Il a ainsi renoué avec le terrain ces derniers jours, multiplié les interviews dans la presse quotidienne régionale, mais aussi, et surtout, décidé de rétablir le dialogue avec les élus et parlementaires socialistes, longtemps délaissés pendant le quinquennat.

    HAMON

    France Info - Pour Benoît Hamon, "Il y a une coupure entre une partie des élites et le peuple"

    Le député PS Benoît Hamon -candidat à la primaire de gauche- était l'invité de franceinfo samedi 12 novembre. Pour lui "les politiques libérales en Europe et aux USA conduisent toutes au même résultat."

    Le JDD - Primaire de la gauche : Benoit Hamon cherche sa place

    Candidat à la primaire de la gauche, le socialiste Benoit Hamon est officiellement en campagne depuis lundi. Grandes idées et communication 2.0, l’ex-ministre de l’Education cherche à se positionner à gauche, entre Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon. Mais la concurrence est rude.

    MONTEBOURG

    Le Progrès - Arnaud Montebourg : « La gauche est prévenue depuis le 21 avril 2002 »

    « La gauche est prévenue depuis le 21 avril 2002 », a répondu mercredi à Lyon l’ancien ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg (PS), interrogé par « Le Progrès » après un tweet diffusé le matin même par le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis.

    Huffington Post - Comment Arnaud Montebourg pourrait profiter de la brouille entre le PCF et Jean-Luc Mélenchon

    Le parti communiste a refusé de s'allier avec le candidat de la "France insoumise", laissant ainsi du champ à l'ancien ministre.

    "Par délicatesse", Arnaud Montebourg s'est refusé de commenter le résultat de la conférence nationale du PCF ayant écarté samedi 5 novembre l'hypothèse d'une alliance avec Jean-Luc Mélenchon. Reste que depuis que les tensions sont connues entre le chantre de la "France insoumise" et les cadres de la place du Colonel Fabien, l'ancien ministre ne rate pas une occasion de se présenter comme celui qui œuvre à "l'union des gauches

    MACRON

    Marianne - Un programme ? Quel programme ? Le jeune loup Macron s’enfonce dans le flou

    Dans un entretien fleuve à "L’Obs" de ce jeudi 10 novembre, Emmanuel Macron disserte sur son potentiel programme à coups de formules vagues et de "pourquoi pas". Accentuant l’impression que plus il parle, moins il en dit...

    POLICE

    Terra Nova - Police et population : pour des relations de confiance

    La confiance que les citoyens ont dans la police est une condition de sa légitimité et donc de son efficacité. Présidé par Jacques de Maillard, ce groupe de travail propose quatre postulats et six axes de réformes qui pourront redonner du sens à l’action policière et réconcilier durablement les Français avec leur police.

    Ce rapport de Terra Nova, issu d’un groupe de travail présidé par Jacques de Maillard, porte sur la police du quotidien, la police de tranquillité et de sécurité publique. Il renvoie aux missions essentielles des policiers, celles qui, tous les jours, touchent la majeure partie de la population : assurer la protection des biens et des personnes, prévenir la délinquance et les troubles à l’ordre public, veiller à la tranquillité publique et à l’exécution des lois.

    CONTROLE AU FACIES

    Le Monde - Contrôles au faciès : après la condamnation de l’Etat, la police devra changer ses pratiques

    Les opposants aux contrôles d’identité abusifs, qui attendaient cette décision, espérent qu’elle fasse jurisprudence.

    C’est une décision de principe inédite que la Cour de cassation a rendue, mercredi 9 novembre, en matière de contrôle d’identité. C’est la première fois que la plus haute juridiction était amenée à se prononcer sur ce sujet, sur la base de recours contre l’Etat portés par treize personnes – d’origine africaine ou nord-africaine – qui estimaient avoir fait l’objet de contrôles « au faciès ».

    ECONOMIE

    Le Monde - L’économie française a créé 52 200 emplois au 3e trimestre, du jamais-vu depuis la crise

    Il s’agit d’une performance inédite depuis la crise de 2008. Le secteur n’avait plus créé autant d’emplois en un trimestre depuis le 3e trimestre 2007.

    L’économie française a enregistré un sixième trimestre d’affilée de créations nettes d’emplois marchands, avec 52 200 nouveaux postes (+ 0,3 %) au 3e trimestre, selon une estimation de l’Insee publiée jeudi 10 novembre. Il s’agit d’une performance inédite depuis la crise de 2008. Le secteur n’avait en effet plus créé autant d’emplois en un trimestre depuis le 3trimestre 2007.

    Le Monde - « L’investissement public » est la clé de la reprise économique Par Xavier Ragot, chercheur au CNRS et président de l’Observatoire français des conjonctures économiques

    Hausse d’impôts et réduction des déficits ont cassé la reprise. Une hausse de la dette peut être un signal positif pour les marchés... à condition d’en débattre, explique l’économiste Xavier Ragot.

    Le débat économique en France oscille entre deux positions, sans s’arrêter à un point d’équilibre : l’économiste s’inquiète du chômage massif et des dettes publiques, qui atteignent des sommets historiques ; le scientifique observe la nouvelle forme numérique du progrès technique, qui bouscule les entreprises et l’administration.

    Le Monde - « Il faut développer des indicateurs complémentaires qui appréhendent le bien-être et la qualité de la vie des citoyens » Par Martine Durand, chef statisticienne de l’OCDE

    Si le cadre conceptuel et comptable du PIB n’apparaît pas déficient, le numérique et l’internationalisation des activités économiques posent des problèmes de mesure auxquels il est important de répondre si l’on veut suivre les évolutions et comprendre les économies d’aujourd’hui, explique l’économiste Martine Durand.

    L’été dernier, l’Institut national de la statistique irlandais a publié les chiffres de croissance annuelle du produit intérieur brut (PIB) pour 2015, montrant que l’économie irlandaise avait progressé à un rythme de 26,3 % par rapport à 2014, de loin la plus forte croissance de tous les pays de l’OCDE.

    Le Monde - Il faut « refonder les institutions de sécurité sociale » Par Dana Filipova, cofondatrice de OuiShare, doctorante à TelecomParisTech et écrivain

    L’« ubérisation » contraint à revoir les instruments de la solidarité et de la protection sociale. La réforme n’aura pas lieu sans débat idéologique, selon l’économiste Dana Filipova.

    On pouvait espérer de l’irruption du concept d’« ubérisation » – c’est-à-dire le basculement de la création de valeur vers les utilisateurs non salariés d’une plate-forme – qu’il provoque une prise de conscience de la nécessité d’une véritable politique du travail adaptée aux enjeux du XXIe siècle.

     

  • 13 novembre, la vie d'après - ARTE

    Le quotidien de ceux qui vivent ou travaillent à proximité des lieux touchés par les attentats du 13 novembre 2015 avec, en fil rouge, les milliers de témoignages déposés par des anonymes. Un hommage documentaire plein de délicatesse

  • La Vie des Idées - Le maquis du Vercors et les raisons d’État À propos de : Paddy Ashdown (avec la collaboration de Sylvie Young), La Bataille du Vercors. Une amère victoire, Gallimard

    Les résistants du maquis du Vercors, selon Paddy Ashdown, ont été sacrifiés sur l’autel d’une stratégie nationale et internationale qui leur échappait totalement. L’ancien officier de marine s’interroge aussi sur l’opposition entre une armée de métier protégeant l’ordre établi et une défense nationale composée de volontaires en armes.

    Recensé : Paddy Ashdown (avec la collaboration de Sylvie Young), La Bataille du Vercors. Une amère victoire, traduit de l’anglais par Rachel Bouyssou, Paris, Gallimard, 2016, 490 p., 27,5 €.

    Cela mérite d’être souligné en ces temps où la révision malveillante sert si souvent de marchepied à la négation, Paddy Ashdown ne communie pas dans La Bataille du Vercors avec les tenants de la nouvelle doxa consistant à minorer, sinon à ridiculiser, la Résistance intérieure française [1]. Il se montre également sans concession pour les principaux responsables de la tragédie qui officient alors à Londres, Alger ou Washington. Dans une perspective globale, une ample documentation est mobilisée : archives publiques françaises, témoignages, sans oublier les travaux universitaires les mieux documentés (la dette envers Gilles Vergnon est justement reconnue [2]).

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  • Le Grand Rendez-vous avec Jean-Marc Ayrault


    Le Grand Rendez-vous avec Jean-Marc Ayrault par Europe1fr