Fabrice Flipo a écrit plusieurs ouvrages de philosophie sur l'écologie et Chistian Pilichowski est syndicaliste. Dans ce court livre, ils se proposent de dessiner les principales lignes de la situation économique et écologique en vue d'avancer vers une synthèse qui articule l'écologie et la question sociale.
Cet état des lieux commence par la question agricole. Les auteurs rappellent l'importance qu'occupe l'agriculture dans une économie présentée comme industrielle, voire parfois comme post-industrielle. Ils soulignent comment au niveau mondial c'est encore 900 millions de personnes qui ne mangent pas encore à leur faim. Ils mettent également en relief comment l'agriculture industrielle est dépendante d'énergies fossiles et par conséquent de ressources limitées. Ils font apparaître comment cette agro-industrie simplifie les écosystèmes et fait chuter la variété des espèces. Mais la révolution verte n'a pas qu'un impact écologique. Elle n'est pas bénéfique également pour les agriculteurs qui ne gagnent pas correctement leur vie. Les enjeux de l'agriculture sont également sanitaires car les produits de l'agro-industrie favorisent l'obésité. La surproduction de viande implique également une concurrence entre les animaux d'élevage et les êtres humains dans l'accès à l'alimentation. Ces constats s'étendent à la pêche avec l'épuisement des réserves halieutiques. L'agro-industrie génère en outre énormément d'emballages et donc de déchet. Face à cette situation, les auteurs défendent l'agriculture biologique et paysanne.- Page 7
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Résumé : L'ouvrage part du constat qu'écologie et anticapitalisme proposent deux points de vue valable sur la réalité, mais partiaux. Les auteurs tentent d'avancer vers une synthèse.
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Hamon : "On ne peut se satisfaire que l’école française soit la plus inégalitaire de toute l’Europe"
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Le Monde festival 2015 : conversation avec Thomas Piketty
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OFCE - Adopter un prélèvement à la source et maintenir l’équité fiscale : quelques éléments de calculs, par Vincent Touzé
7 octobre 2015
Dans une tribune publiée le 15 septembre 2015, j’ai mentionné l’idée que l’adoption d’un prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu (IR) au 1er janvier 2018 pouvait conduire à l’abandon d’une créance de 70 milliards sur les ménages du fait que cette réforme nécessite une année de transition, la fameuse « année blanche ». En effet, si les ménages paient dès janvier 2018 l’IR sur les revenus 2018, il sera difficile, pour des raisons de trésorerie, de leur demander de payer également l’IR sur les revenus 2017. Si le gouvernement opte pour une non-fiscalisation des revenus de l’année 2017, les ménages qui paient déjà l’IR seront dispensés d’une année d’impôt sur l’ensemble de leur vie de contribuable[1].
L’abandon de créance pose deux problèmes majeurs : un manque à gagner potentiel pour les finances publiques ainsi qu’un risque de rupture avec le principe d’équité fiscale puisque les générations futures de contribuables ne bénéficieront pas d’une année blanche d’IR.
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Pierre-Alain Muet: tous les Français payent un impôt sur le revenu puisque tous payent la CSG, octobre 2015
Pierre-Alain Muet: tous les Français payent un... par pamuet -
L'actualité des socialistes du 5 au 11 octobre (mise à jour)
A la une
Plus de 130 députés PS ont signé l'amendement au projet de budget déposé vendredi par Jean-Marc Ayrault et Pierre-Alain Muet, qui entend remplacer une partie de la prime d'activité par une baisse de CSG et à aller vers un "impôt citoyen sur le revenu".
Le Monde - François Hollande décore Michel Rocard, « rêveur idéaliste et réformiste radical »
François Hollande a élevé, vendredi 9 octobre, Michel Rocard au rang de grand-croix de la Légion d’honneur, la plus haute distinction française.
Le président, qui n’a jamais fait partie de la mouvance rocardienne, a salué la « fidélité », la « morale » et la popularité de l’ancien premier ministre de François Mitterrand. Le chef de l’Etat a ainsi évoqué le long parcours d’un homme encarté au PS depuis soixante-dix ans, qui a « réformé la France et, à force de persévérance, parfois en avance sur son temps, a porté des textes iconoclastes devenus lois de la République ».
9, 10 et 11 octobreLibé - Budget, le PS en porte-à-faux
Sur le papier, tout y est. Le budget 2016 fournit a priori toutes les raisons d’un bras de fer au sein de la majorité. D’un côté, l’exécutif vante un «budget de cohérence», «de continuité», voire «sans surprise», dixit le ministre des Finances, Michel Sapin. De l’autre, l’aile gauche du PS continue de réclamer une inflexion de la ligne économique et particulièrement la réorientation du «pacte de responsabilité». «Le gouvernement appelle "constance" ce qui est une obstination dans l’erreur», proteste le chef de file des «frondeurs», Christian Paul.
Le Monde - Martine Aubry s’agace des pressions l’incitant à mener les régionales dans le Nord
Elle ne sait plus sur quel ton le dire : Martine Aubry n’a pas du tout l’intention de prendre la tête de la liste PS-PRG-MRC aux élections régionales des 6 et 13 décembre en Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Qu’importe si le candidat socialiste désigné, son premier adjoint à la mairie de Lille, Pierre de Saintignon, ne décolle pas dans les sondages face à Xavier Bertrand et à Marine Le Pen, et que le risque d’une victoire finale du FN n’est pas à écarter. Pour Martine Aubry, c’est nonAu sein d'un comité consultatif, l'économiste français et le prix Nobel d'économie américain conseilleront Jeremy Corbyn, le nouveau leader du Labour. Thomas Piketty veut montrer "l'échec de l'austérité au Royaume-Uni".Nous voilà pourvus d’un nouveau rapport pour « refaire la démocratie » dans la V° République. Rendu public vendredi 2 octobre, il n’est jamais que le quatrième en vingt ans et le deuxième en trois ans, sans compter ceux adoptés par les partis de gauche. Ce grand nombre devrait suffire au bonheur des réformateurs du régime. Mais l’impuissance à passer à l’acte dévalue considérablement l’intérêt de ces rapports ; surtout dans ce quinquennat où François Hollande aura enterré les cinq révisions qu’il avait promises et accentué le présidentialisme du régime. Cela suffit (il y en a assez!) de réinventer la poudre si elle ne sert pas à armer le vrai changement démocratique que la société attend.
Du 5 au 8 octobre
Boursier - Le PS espère sauver les meubles aux élections régionales
Le Parti socialiste espère garder le contrôle de quatre régions aux élections régionales des 6 et 13 décembre malgré les divisions de la gauche dans une France recomposée où le Front national paraît en mesure de faire un bon résultat.
La Tribune - Statut des fonctionnaires : Bartolone fusille Macron
Décidément, Emmanuel Macron continue d'en agacer plus d'un... Claude Bartolone, président de l'Assemblée et tête de liste PS aux élections régionales en Ile-de-France, a affirmé dimanche sur Canal + que le ministre de l'Economie avait fait "une erreur" et "une faute politique" en critiquant le statut des fonctionnaires. "Il faut faire très attention, surtout quand on est ministre, à employer les termes qu'il convient. Le service public est le patrimoine de ceux qui n'ont pas de patrimoine", a affirmé Claude Bartolone, lors de l'émission Le supplément.
Huffington Post - Référendum du PS: quand la gauche de la gauche trolle Cambadélis
C'est à s'y méprendre. Si l'on ne regarde pas attentivement, impossible de faire la différence (sur le papier) entre le référendum lancé il y a quelques jours par le Parti socialiste de Jean-Christophe Cambadélis et celui dont plusieurs membres de la gauche de la gauche ont pris l'initiative lundi 5 octobre.
Le Parisien - Gauche : le contre-référendum qui va agacer le PS
Voilà qui risque fort d'agacer Jean-Christophe Cambadélis. Alors que le premier secrétaire du PS organise les 16, 17 et 18 octobre un référendum sur l'union de la gauche aux régionales, des «déçus» de la politique de François Hollande organisent leur propre référendum les mêmes jours.
Boursorama - Impôt obligatoire pour tous : le PS hostile, Hammadi maintient l'amendement
On le sait : on peut être socialiste et ne pas être sur la même longueur d'onde. Dernière illustration en date, le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, Bruno Le Roux, s'est dit lundi opposé à un amendement du député PS Razzy Hammadi visant à établir un impôt sur le revenu minimum obligatoire.
Le Point - Régionales 2015 : Queyranne se rebelle contre le PS
Le candidat PS en Auvergne-Rhône-Alpes n'a pas suivi les injonctions de son parti et ne va donc pas évincer de sa liste la dissidente Farida Boudaoud.
Challenges - La job machine repart, Hollande peut sourire
L'Insee annonce dans sa dernière note de conjoncture une stabilisation du chômage. Fait étonnant: malgré une faible croissance, la France crée des emplois. Une bonne nouvelle qui s'explique grâce aux effets positifs du CICE et du Pacte de responsabilité.
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Libé - Eric Maurin «Les individus ont besoin de faire comme les autres pour ne pas s’en couper»
Du monde du travail à l’institution scolaire, de la vie privée au cercle familial, jamais l’individu n’a été autant valorisé. Comme porté par le courant libéral, il ne serait qu’indépendance et autonomie. Dans un essai à rebours de cette pensée massive, l’économiste Eric Maurin réhabilite le besoin humain d’être avec l’autre, la nécessité d’un regard, d’une synchronisation des temps de vie. Après avoir brillamment décrit la Peur du déclassement des Français (Seuil, 2009), le chercheur, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) montre dans la Fabrique du conformisme (Seuil) que les individus ajustent aussi leurs comportements au monde et aux proches qui les entourent. Ce qui n’est pas sans conséquence sur l’efficacité des politiques publiques luttant contre l’échec scolaire ou ayant pour but l’accueil de réfugiés. «Le conformisme, dit Eric Maurin, est une condition de survie sociale dans un monde incertain.» Démonstration.
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France Culture - Les Matins /Enjeux climatiques : la science peut-elle encore sensibiliser les consciences ?
Les Matins /Enjeux climatiques : la science... par franceculture -
La Lettre d'Information de Pierre-Alain Muet du 08/10/2015
Arrêtons ce faux débat : tous les Français payent l'impôt sur le revenu puisque tous payent la CSG
Lors du débat en commission des finances (vidéo ci-dessous) sur l'amendement proposant d'étendre l'impôt sur le revenu pour que "tous les Français payent l'impôt sur le revenu", j'ai rappelé que le discours laissant croire que seule une moitié de nos concitoyens payerait l'impôt sur le revenu n'a pas de sens puisque tous les Français payent le plus lourd de nos deux impôts sur impôt sur le revenu : la CSG. La réforme qui s'impose consiste au contraire à corriger l'aberration qui fait que que le plus lourd de nos deux impôts - la csg - n'est pas progressif et que les plus modestes de nos concitoyens payent de ce fait un impôt très élevé.
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Le patron du Ps se range derrière JJ. Queyranne à contre-coeur
Le patron du Ps se range derrière JJ. Queyranne à contre-coeur -
OFCE - Aides au logement : à la recherche du bout de chandelle
2 octobre 2015
par Pierre Madec
Lors de la présentation du Budget 2016 en Conseil des ministres, a été actée la baisse de 225 millions des aides personnelles au logement. Prise en compte du patrimoine lors de l’allocation des aides, exclusion des loyers jugés « abusifs » ou encore meilleure intégration du revenu réel des jeunes actifs dans le calcul sont autant de mesures annoncées.
Au vu de l’importance des montants distribués, plus de 40 milliards d’euros au titre de l’ensemble de la politique du logement (aides à la pierre et à la personne), dont 20 milliards d’euros pour les seules aides personnelles en 2014, et des résultats observés depuis 10 ans – pénurie de logement dans les zones les plus tendues, secteurs locatifs (privé comme social) en panne de mobilité, taux d’effort des locataires en hausse continue depuis le début des années 2000, 3,5 millions de ménages mal logés – la question de l’efficience de la politique du logement, et particulièrement des allocations logement, semble se poser légitimement.
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