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  • Marie-Noëlle Lienemann : "Il y a une fracture sociale dans ce pays"

  • Le Monde - François Hollande, n’enterrez pas le rapport Winock-Bartolone sur les institutions !

    Il suffit parfois de poser différemment les questions pour découvrir que de nouvelles réponses sont possibles et ouvrir ainsi des perspectives inédites. C’est le grand mérite du rapport du groupe de travail co-présidé par Michel Winock et Claude Bartolone sur « l’avenir des institutions ». Il fallait pour cela changer de méthode. Ne pas partir d’une commande du pouvoir exécutif – toujours enclin à préempter les conclusions d’une commission qu’il nomme – mais installer la discussion au cœur du pouvoir délibératif, à l’Assemblée nationale.

    Ne pas confiner le débat au cénacle restreint et consanguin des praticiens de la chose politique (grands élus et hauts fonctionnaires), mais laisser la place aux profanes, fussent-il universitaires, et ouvrir la délibération au regard du public. Il fallait aussi considérer que les ressources d’expertises sont multiples, que les institutions ne sont pas qu’affaire de droit constitutionnel mais aussi d’histoire, de sociologie, de philosophie et de science politique ; que la délibération la plus riche est celle qui se nourrit d’apports extérieurs tout au long de son déroulement – ici une trentaine de chercheurs ont été longuement auditionnés. Il fallait également donner du temps à la discussion – presque un an – pour que la confiance s’installe, que chacun puisse apprendre des autres, de leur regard ou de leurs expériences, que chacun puisse essayer de convaincre les autres, que les positions dès lors s’assouplissent ou gagnent en consistance. Il fallait enfin décider selon une méthode qui ne clive pas mais favorise au contraire l’adoption d’un consensus et une hiérarchie des préférences, ici l’usage du « vote préférentiel » sur les différents enjeux apparus lors des délibérations.

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  • OFCE - CICE: la révolution de l’offre n’aura pas lieu, Elie Cohen

    Appelé à évaluer le CICE, France Stratégie a dû suspendre son jugement. Il faudra attendre 2016 pour savoir si le CICE, comme son nom l'indique, a contribué à l'emploi et à la compétitivité. Les données globales livrent un message ambigu : au premier trimestre 2015 l’investissement baissait légèrement à 22,7% contre 23,1 en 2014, alors même que le taux de marge augmentait à 31,1% contre 29,5 en 2014.

    La première évaluation se résume à deux constats: le CICE est à la fois un succès paradoxal et un échec paradoxal.

    Un succès car le dispositif fonctionne, que les crédits sont consommés et que l’usine à gaz inventée s’est mise en route non sans quelques ratés initiaux (fin juillet 2015, 14,2 milliards étaient engagés et 7,7 milliards décaissés soit un rythme doublé par rapport à 2014). Le dispositif de préfinancement BPI a fonctionné notamment au profit des entreprises en difficulté. Mais un succès paradoxal car ce sont les salariés les moins qualifiés payés au voisinage du smic et les PME en difficulté qui ont bénéficié de la manne publique.

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  • OFCE - Le CICE : entre convictions et incertitudes par Sarah Guillou

    12 octobre 2015

    Toute politique publique mériterait d’être évaluée afin de parfaire le jeu démocratique, apprécier la crédibilité et l’efficacité des programmes politiques, et améliorer les outils de politique économique. C’est bien l’ambition louable du Comité de suivi des aides publiques de France Stratégie, l’agence gouvernementale de conseil et d’évaluation des politiques publiques. Cette dernière vient de remettre son troisième rapport sur l’évaluation du CICE, le crédit d’impôt Compétitivité Emploi, instauré en 2013 d’un montant égal à 4 puis 6% (à partir de 2014) des salaires bruts inférieurs à 2,5 fois le SMIC. Ce troisième rapport donne des informations très utiles sur la réception de la politique et ses effets attendus, mais pour l’évaluation au sens strict il faudra être encore un peu patient.

    Reconnaissons que l’évaluation des politiques économiques est un exercice délicat. Pour être convaincant, l’évaluateur doit pouvoir démontrer que l’effet qu’il constate est bien le résultat de la politique, tout en sachant qu’une politique économique n’est pas une simple force exercée sur un corps inerte dans un espace sans frottement. Le corps social est en effet tout sauf inerte et l’environnement économique est un champ de forces contradictoires qui donne une résonance contextuelle à toute politique économique. Dit autrement, les conditions de l’expérience de science physique sont loin de se rencontrer en économie et en sciences humaines en général.

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  • Le Billet de Sophia Aram : Cambadélis, génie ou boulette ?


    Le Billet de Sophia Aram : Cambadélis, génie ou... par franceinter

  • Télérama - David Graeber, anthropologue : “Nous pourrions être déjà sortis du capitalisme sans nous en rendre compte”

    Figure de proue d'Occupy Wall Street, l'agitateur anarchiste David Graeber a dû s'exiler au Royaume-Uni. Dans son dernier essai, il s'en prend à la bureaucratie, ce fléau du... capitalisme. Cet entretien vous est proposé ici dans une version plus longue que celle déjà parue dans “Télérama” magazine.

    Anthropologue. Anarchiste. Une double casquette que l'Américain David Graeber, un des penseurs les plus ­lucides de notre époque, garde vissée sur la tête dans la bourrasque. Pilier du mouvement Occupy Wall Street, il a rendu criant, en 2011, le scandale d'une finance avide, immorale et irresponsable. Plus personne, aujourd'hui, n'ignore qui sont les « 99 % ». Mais l'engagement a un prix. Fin 2011, les camarades de Graeber ont été expulsés manu militari du petit parc new-yorkais qu'ils occupaient depuis deux mois ; l'anthropologue avait, lui, déjà été exclu de l'université Yale, où il enseignait, en 2007. Et il n'a jamais retrouvé de poste dans une université américaine. Auteur en 2011 d'un essai remarquable, Dette : 5 000 ans d'histoire, Graeber a finalement trouvé refuge à la prestigieuse London School of Economics (LSE). C'est là, dans un bureau tranquille, que cet agitateur non violent (mais au débit de mitraillette) nous a reçu. Pour évoquer son dernier livre, Bureaucratie, et plonger avec une folle vivacité dans le grand tournis du monde.

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  • Référendum du PS, union de la gauche, front national : Jean-Christophe Cambadélis répond aux questions de Patrick Cohen


    Référendum du PS, union de la gauche, front... par franceinter

  • Union de la gauche, referendum : J-C Cambadélis répond aux questions des auditeurs du 7/9 de Patrick Cohen


    Union de la gauche, referendum : J-C Cambadélis... par franceinter

  • Le Grand Jury de Benoît Hamon (1ère partie)


    Benoît Hamon : "Macron, la nouvelle coqueluche... par rtl-fr

  • Benoît Hamon, Le Grand Jury (2ème partie)


    Benoît Hamon : "Macron, la nouvelle coqueluche... par rtl-fr

  • Benoit Hamon : « Je conteste le choix de la direction d’Air France »


    Benoit Hamon : « Je conteste le choix de la... par rfi