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  • Non Fiction - Les croyances à l'origine des inégalités

    Résumé : Pourquoi tolérons-nous des inégalités de richesse croissantes ? Le sociologue Zygmunt Bauman s'emploie à y répondre en revenant sur certaines croyances bien ancrées.

    La théorie du ruissellement (en anglais « trickle down economics »), réactualisation contemporaine de la « main invisible » chère à Adam Smith, préside encore aux politiques fiscales : - cette théorie énonce l’idée selon laquelle la richesse ne s’éternise pas au sommet mais finit par être redistribuée à l’ensemble d’une société. Elle justifie les réductions d’impôts accordées aux plus riches (individus et entreprises) puisque leur richesse - rejaillira tôt ou tard vers les moins bien - lotis. Dans l’immédiat, ces largesses fiscales incitent les plus créatifs à produire plus pour le bien de tous. Ces dernières années, les faits semblent avoir davantage vérifié un axiome beaucoup plus ancien : celui des inégalités cumulatives, que certains  font remonter à Saint-Matthieu, parlant d’effet du même nom.

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  • Rebsamen : «1 chômeur sur 5 qui ne cherche pas d'emploi, c'est un constat d'échec» Lefigaro.fr


    Rebsamen : «1 chômeur sur 5 qui ne cherche pas... par lefigaro

  • Paul Alliès - Quelle VI° République et comment?

    Une part de la crise majeure que traverse aujourd’hui le pouvoir tient à la fermeture des institutions vis-à-vis de la société : l’Exécutif tient par l’irresponsabilité vis-à-vis des électeurs et par l’autoritarisme vis-à-vis de sa majorité. Les socialistes auront, une troisième fois, renoncé à la moindre réforme de la V° République et ils auront réussi à aggraver son présidentialisme. De ce fait, il n’y a pas de crise de régime en ce sens que la Constitution protège une pratique oligarchique du pouvoir, mais il y a une crise politique majeure qui la met en question.

    D’où une multiplication des appels à une 6° République : EE-Les Verts, Nouvelle Donne, le Front de Gauche et d’autres encore. Le Premier secrétaire du PS annonce que cette question sera au centre du prochain congrès de son parti.  La Convention pour la 6° République (C6R) se réjouit de cette dynamique qui confirme le bien fondé de son action continue et obstinée depuis sa création le 2 mai 2001.

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  • L'actualité des socialistes du 6 au 12 octobre (mise à jour)

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    Paris Match - Nostalgie « Jospin » à l’Assemblée nationale

    Lionel Jospin, le retour ? Pas tout à fait, même s’il flottait comme des effluves de gauche plurielle et de « dream team » jeudi matin dans la salle Lamartine de l’Assemblée nationale. L’ex-chef du gouvernement était auditionné par la commission d’enquête parlementaire « sur l’impact sociétal, social, économique et financier » de la loi sur les 35 heures, mise en place lors de son passage à Matignon. Une contribution attendue, alors que la tentation de remettre en cause ce totem de gauche agite autant à droite… qu’à gauche. Pas plus tard que cet été, c’est Emmanuel Macron, sur le point d’être nommé à Bercy, qui préconisait de « déroger » à la loi sur la réduction du temps de travail. Pagaille garantie au sein de la majorité !

    12 octobre

    Le JDD - Macron : "Nous avons six mois pour créer une nouvelle donne"

    INTERVIEW - Emmanuel Macron consacre sa première grande interview au JDD à paraître dimanche. Le nouveau ministre de l’Economie y expose sa méthode pour redynamiser le pays. Extraits.

    Le JDD - Assurance chômage : Cambadélis recadre Macron

    "La gauche a quelques totems". Les propos d'Emmanuel Macron favorable à une réforme de l'assurance chômage, risquent d'être abondamment commentés au Conseil national du PS, qui se tient dimanche à Paris.

    Europe 1 - Macron : "pas de tabou, ni de posture" sur l'assurance-chômage

    Le ministre de l'Economie estime qu'une réforme de l'assurance-chômage est nécessaire.

    L’INFO. Emmanuel Macron marche dans les pas de Manuel Valls. En plein débat à gauche sur l'opportunité de débattre du montant et de la durée des allocations, le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, a jugé dimanche qu'il ne devait "pas y avoir de tabou ni de posture" sur l'assurance-chômage.

    Le Nouvel Obs - Budget 2015 : Valls réclame du "respect" de ses partenaires européens

    Le Premier ministre assure qu'il n'accepte pas de recevoir "de leçons de bonne gestion", alors que Bruxelles menace de retoquer le budget 2015 de la France.

    11 octobre

    Libé - Contre le FN, les socialistes montent une cellule

    Trois cadres vont se pencher sur les ressorts du vote frontiste et d'aider les militants sur l'argumentaire.

    BFM TV - Ecotaxe: doutes et rébellion au PS

    L'annonce de Ségolène Royal de la suspension "sine die" de l'écotaxe a du mal à passer au sein du Parti socialiste. Certains ne cachent pas leurs doutes, et envisagent même de résister à la ministre.

    Libé - Jospin toujours «fier» des 35 heures

    Des verbes conjugués au passé simple, une certaine nostalgie, et, en creux, un cours d’histoire du socialisme… Lionel Jospin était de retour à l’Assemblée ce jeudi. Auditionné par plusieurs députés, dans le cadre d’une commission d’enquête sur «l’impact sociétal, social, économique et financier de la réduction progressive du temps de travail», celui dont la carrière politique s’est fracassée au soir du 21 avril 2002 n’a pas caché sa fierté d’avoir impulsé la loi sur les 35 heures : elle reste «un des instruments d’une grande et efficace politique de l’emploi. Je reste fier d’avoir dirigé le gouvernement qui l’a conduite».

    10 octobre

    Libé - Pour Batho, Hollande a organisé «l’abandon de l’idéal» de gauche

    Dans un livre, la députée des Deux-Sèvres, évincée du gouvernement en juillet 2013, revient sur son passage au pouvoir et dresse un portrait acerbe de ses camarades.

    Le Monde, Les décodeurs - Les 20 % de foyers les plus aisés ont absorbé 75 % des hausses d'impôts

    .... Un document de la commission des finances de l'Assemblée. récapitulant l'impact des différentes mesures fiscales appliquées en 2013 et en 2014 sur l'impôt sur le revenu révèle que 20 % des foyers ont payé 75 % des hausses d'impôts.

    Libé - Indemnités chômage : Valls juge le débat «légitime», Hollande reste flou

    Manuel Valls et deux de ses ministres ont relancé le débat sur une réforme du système d'indemnisation. Les syndicats s'indignent.

    Chambres à part, Le Monde - Vers un petit choc de simplification législative

    ShareMieux préparer, anticiper et contrôler. Afin de lutter contre l'"inflation normative" qui ne s'accompagne pas toujours d'une meilleure efficacité de la loi mais qui aboutit au contraire à "un droit complexe, illisible et instable", un député socialiste vient de mettre quinze propositions concrètes sur la table, dont une petite partie devrait être reprise par l'Assemblée nationale.

    Libé - Bartolone lance une mission sur l’avenir des institutions

    Le président de l’Assemblée nationale va présider cette mission avec l’historien spécialiste de la République, Michel Winock, afin de formuler des propositions au printemps 2015.

    Le Monde - La fronde des présidents de conseils généraux contre le projet de réforme territoriale

    Les frondeurs ne sont pas seulement à l’Assemblée nationale, ils sont aussi sur les bancs des 101 conseils généraux de France. Agacé, Claudy Lebreton, président socialiste des Côtes-d’Armor et président de l’Assemblée des départements de France (ADF) a solennellement averti le gouvernement, mardi 7 octobre : « Nous sommes en profond désaccord avec François Hollande et Manuel Valls sur la réforme territoriale. » L’acte trois de la décentralisation promis par François Hollande candidat, n’est plus qu’une « loi de simplification dont l’objectif est seulement de faire des économies. Loin de l’esprit originel de la loi de 1982 », juge l’élu socialiste.

    Les Echos - Valls-Aubry : je t’aime moi non plus

    Le Premier ministre, Manuel Valls, et la maire de Lille, Martine Aubry, ont déjeuné ensemble ce jeudi midi. Loin de se calmer, leur rivalité va chaque jour croissant.

    Libé - Ayrault écrit à Valls pour défendre les budgets de Nantes et de sa région

    L'ex-premier ministre, député de Loire-Atlantique, s'étonne de la faiblesse de l'enveloppe attribuée aux Pays de la Loire, dans le cadre du futur contrat de projets Etat-Région 2015-2020.

    L'ex-secrétaire d'Etat aux Transports a déploré l'abandon de l'écotaxe par Ségolène Royal.

    Le JDD - Filippetti ne regrette pas son départ, "bien au contraire"

    Ils ont choisi une date commune pour leur rentrée politique. Plus d'un mois avoir quitté le gouvernement, Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Aurélie Filippetti refont parler d'eux ce week-end. Dans une interview à Mediapart publiée samedi, l'ex-ministre de la Culture revient sur son départ et appelle à mettre en oeuvre "un changement institutionnel". "Il faut une VIe République, avec une répartition moins monarchique du pouvoir", estime-t-elle.

    9 octobre

    Libé - Jean-Marc Germain: «grande proximité» entre Aubry et les frondeurs socialistes

    Le député Jean-Marc Germain a assuré mardi qu’il y avait «sur le fond» une «grande proximité» entre Martine Aubry, dont il est proche, et les frondeurs socialistes, dont il fait partie.

    Lors de l’émission #Direct Politique (L’internaute.com, 20 minutes, Ouest France), l’élu des Hauts-de-Seine, qui fut directeur de cabinet de la maire de Lille, a assuré: «Martine Aubry ne veut pas se mêler de ce qui est la responsabilité des autres», président ou gouvernement. «De la même manière, elle considère que c’est aux parlementaires, à nous, de décider ce que nous avons à faire».

    8 octobre

    France 3 - 2017 pourrait être plus dangereux que 2002 prévient Emmanuelli à Vieux-Boucau

    "Si la gauche n'est pas rassemblée, elle ne sera pas présente au second tour" de 2017, a averti le député des Landes, Henri Emmanuelli.  "2017 ne sera pas 2002, ce sera beaucoup plus dangereux", a-t-il dit.

    Le Figaro - Budget 2015 : un frondeur PS menace

    Le député socialiste Jean-Marc Germain, chef de file des frondeurs qui se sont abstenus lors du vote de confiance au gouvernement du premier ministre Manuel Valls, déclare qu'il ne votera pas le projet de budget 2015 en l'état.

    Le Point - Les députés socialistes préparent un geste pour les collectivités locales

    Les députés socialistes comptent faire passer un geste pour l'investissement des collectivités locales, via un amendement sur le remboursement de la TVA dans le projet de budget 2015, mais nourrissent d'autres inquiétudes sur les économies. À quelques jours du passage du texte en commission, l'un des porte-parole des députés PS, Hugues Fourage, a déclaré mardi en conférence de presse à l'issue de la réunion du groupe que les possibles modifications comprendraient "par exemple un amendement sur la récupération de la TVA par les collectivités locales pour soutenir l'investissement", porté notamment par la rapporteur générale du Budget Valérie Rabault.

    LCP - Transition énergétique : Batho (PS) étrille le texte Royal à l’Assemblée

    L'ancienne ministre de l'Ecologie Delphine Batho, qui avait initié le débat sur la transition énergétique, a mis en cause lundi soir à l'Assemblée la "crédibilité" du projet de loi de Ségolène Royal, faute de moyens financiers suffisants.

    Les Echos - Sénat : Michèle André (PS) à la tête de la commission des Finances

    L'ancienne ministre a été désignée ce mardi par le groupe socialiste du Sénat pour succéder à Philippe Marini à la présidence de la commission des Finances.

    LCP - PS : la date du congrès connue "le mois prochain", commission pour trouver un consensus

    Le Parti socialiste a mis en place une commission destinée à choisir la date du prochain congrès du parti, et celle-ci sera connue "le mois prochain", selon le premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis.

    7 octobre

    Le Monde - Hamon va bientôt faire « estrade commune » avec Montebourg

    L'ancien ministre de l'éducation nationale Benoît Hamon a déclaré lundi 6 octobre sur France Inter qu'il ferait prochainement « estrade commune » avec son ancien collègue du gouvernement Arnaud Montebourg, appelant les électeurs de gauche qui ne se reconnaissent pas dans l'action gouvernementale à avoir « le pessimisme de la raison mais l'optimisme de la volonté ».

    Libé - Surbookée, Aubry ne verra pas Valls à Lille

    Trop chargé, l’agenda de Martine Aubry. Pas de place en tout cas pour accueillir Manuel Valls, qui doit participer jeudi à Lille au congrès de l’Association des communautés de France (ADCF). Le cabinet du Premier ministre a bien contacté celui de madame le maire, mais le programme d’Aubry est surbooké, explique son entourage : conseil de surveillance du centre hospitalier régional universitaire «dont elle est la présidente», pose de la première pierre du nouvel hôpital cardiovasculaire pulmonaire puis visite d’un centre d’IRM avec la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, et enfin «vernissage de l’exposition Passion secrète». Les deux camarades socialistes ont donc convenu de se voir «un autre jour».

    Libé - Montebourg : «Une autre gauche prépare l'avenir»

    Dans le Gard, lors de l'université de son courant, l'ex-ministre a poursuivi sa critique cinglante des choix de Hollande et Valls.

    Libé - Hollande veut changer les têtes du nucléaire

    Le chef de l’Etat cherche des successeurs aux deux patrons de la filière de l’atome français : le PDG d'EDF, Henri Proglio, et le président du directoire d'Areva, Luc Oursel. Le sort de ce dernier serait déjà «scellé».

    Libé - Manuel Valls à Londres, la City a craqué

    La City a ri. L’autodérision est toujours un gage de succès devant un auditoire britannique et Manuel Valls n’en a pas manqué. «Un Premier ministre français à la City, c’est presqu’un événement. Un Premier ministre socialiste à la City, c’est une révolution», a-t-il démarré son discours, lundi, dans le cadre solennel du Guildhall, au cœur du quartier financier de Londres. Et, lorsqu’il a prévenu qu’après l’avoir dit en français et en allemand, il était heureux de répéter (trois fois) en anglais : «My government is pro-business [mon gouvernement est favorable au monde des affaires, ndlr]», l’assistance composée d’acteurs de la City, a eu un murmure approbateur.

    Libé - Royal: le gouvernement a commis un «certain nombre d’erreurs»

    Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie et de l’Energie, a estimé dimanche sur France 3 qu'«un certain nombre d’erreurs» avaient été faites depuis deux ans par le gouvernement, lequel aujourd’hui «rectifie» et «accélère».

    Le Point - Le collectif Vive la gauche ("frondeurs" PS) réfléchit à l'unité de la gauche

    Le collectif Vive la gauche, qui comprend plusieurs sensibilités du PS dont les "frondeurs", se voit comme l'"antidote à la déroute" et réfléchit à la façon de parvenir à l'unité de la gauche, ont affirmé plusieurs membres de ce collectif samedi à Vieux-Boucau (Landes).

    "Nous sommes l'antidote au rétrécissement de la gauche", a affirmé Christian Paul, député de la Nièvre, à l'université d'été du courant "Un monde d'avance" qui se réunit samedi et dimanche dans les Landes.

    Slate - Non, on ne sait pas qui remportera les régions en 2015

    Mi-septembre, nous avons publié sur Slate.fr un article de Thomas Guénolé sur les projections électorales pour les élections régionales de 2015. Un autre politologue et contributeur régulier de Slate, Joël Gombin, conteste ces résultats.

    L'art, ou plutôt l'artisanat, de la prévision électorale est délicat car on risque plus d'y laisser des plumes que de viser juste à tous les coups. De ce point de vue, il faut féliciter Thomas Guénolé car il accepte d'échanger une visibilité immédiate contre une possible déconvenue ultérieure.

    6 octobre

    Le Monde - A Vieux-Boucau, Benoît Hamon regrette « le démantèlement de l’Etat »

    Il faut un certain sens de l’équilibre pour suivre Benoît Hamon sur la ligne de crête qui lui sert de stratégie. L’ancien ministre de l’éducation nationale clôturait dimanche 5 octobre l’université de rentrée d’« Un monde d’avance », son courant de l’aile gauche du Parti socialiste, à Vieux-Boucau, dans les Landes.

    Le Figaro - Benoît Hamon veut rassembler la gauche déçue

    Tandis qu'Arnaud Montebourg fait de son côté sa rentrée politique et se rêve en challenger de François Hollande pour 2017, Benoît Hamon a rassemblé ce week-end dans les Landes les militants de son courant «Un monde d'avance». Ont défilé sur l'estrade les représentants des principales forces politiques de gauche déçues par la politique du gouvernement, des députés frondeurs jusqu'au communiste Pierre Laurent, en passant par l'ancienne ministre Cécile Duflot.

    Le Monde - Dans le Gard, Montebourg se pose en leader d’une autre voie socialiste

    Il est ravi d'être « redevenu un citoyen ordinaire », qui prend le métro « avec plaisir » et parle désormais « d'égal à égal » avec les Français qu'il croise dans la rue. Fidèle à son style primesautier et flamboyant, Arnaud Montebourg a surjoué dimanche 5 octobre son nouveau statut d'ancien ministre « profondément heureux » d'avoir quitté le gouvernement le 25 août et de  « vivre en accord avec (ses) convictions ».

    Le Figaro - Arnaud Montebourg rêve de défier François Hollande

    «Toi aussi, tu veux une petite cuvée du redressement?» Samedi soir, peu avant minuit, Arnaud Montebourg termine de dîner avec plusieurs centaines de militants socialistes, réunis dans le Gard pour des universités d'automne de sa sensibilité politique. Congédié du gouvernement fin août dernier, l'ancien ministre ne se lasse pas de répéter la petite blague qui l'a conduit an clash avec François Hollande et Manuel Valls. À ceux qui viennent l'embrasser ou le congratuler, il lance: «Je suis le plus heureux des hommes, je vis en accord avec mes convictions.»

    Paris Match - Arnaud Montebourg, "citoyen ordinaire" à l’assaut de Hollande

    C’est donc à Laudun-Lardoise qu’Arnaud Montebourg a refait surface samedi après-midi, un mois et demi après son éviction-éclair du gouvernement. Faut-il y voir un symbole ? Cette petite commune provençale n’est pas seulement le fief du député Patrice Prat, fidèle montebourgeois et organisateur des « universités d’automne » dédiées à l’ex-patron de Bercy.

  • Non Fiction - Quand des activistes occupaient Wall Street

    Résumé : L'anthropologue David Greaber nous livre son analyse du mouvement Occupy Wall Street et offre une réflexion plus large sur la question démocratique.

    David Graeber n'est pas seulement un universitaire anthropologue, il est également un militant, de surcroît anarchiste. Cette particularité lui a valu d'avoir perdu son poste à l'Université de Yale en 2005.  Par conséquent, lorsqu'il décide d'analyser le mouvement Occupy Wall Street qui s'est développé aux Etats-Unis en 2011, ce n'est pas seulement en universitaire extérieur ou même menant une observation directe, fut-elle participante. C'est en tant qu'acteur militant activement engagé dans le mouvement. Mais cette position d'activiste, au sein d'un mouvement né dans le sillage de la crise des subprimes, se double d'une autre particularité. David Graeber est également l'auteur d'un best-seller mondial sur l'histoire de la dette (Dette, 5000 ans d'histoire, Editions Les liens qui libèrent, 2013).

    Comme si nous étions déjà libres mêle différents registres : le récit de l'acteur engagé au jour le jour, des jeux de questions réponses ou encore des analyses théoriques visant une mise en perspective du mouvement social.

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  • Libé - Dire non à Tafta, pour retrouver la démocratie Laura SLIMANI Présidente des Jeunes socialistes

    Les Jeunes socialistes seront mobilisés le 11 octobre contre le projet de traité transatlantique.

    «Mais est-ce que vous parvenez vraiment à intéresser les jeunes à ce sujet ?» C’est une des questions qui vient assez vite quand on parle de la campagne des Jeunes socialistes pour l’abandon des négociations sur le traité transatlantique.

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  • Joffrin sur l'écotaxe : «La décision de Ségolène Royal est très mauvaise»


    Joffrin - Ecotaxe : « La décision de Ségolène... par liberation

  • Libé, Thomas Piketty - CICE, la verrue de François Hollande

    Si le gouvernement ne fait rien, alors le crédit d’impôt compétitivité emploi, dit CICE, restera comme le symbole de l’échec de ce quinquennat. Une véritable verrue, incarnant jusqu’à la caricature l’incapacité du pouvoir en place à engager une réforme ambitieuse de notre modèle fiscal et social, et qui se contente d’ajouter des couches de complexité sur un système qui en compte déjà beaucoup trop. François Hollande et Manuel Valls aiment se décrire comme de courageux réformateurs, des opiniâtres socialistes de l’offre, engagés dans un combat de titans face à la vieille gauche. Ces postures sont ridicules. La vérité est qu’ils ne mènent aucune réforme de fond et ne font qu’accumuler les bricolages et les improvisations, sur la fiscalité comme sur les cotisations sociales et la compétitivité.

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  • « L’imposture économique » (fin) : l’idéologie de l’équilibre des marchés comme optimum social

    C’est très difficile à croire, mais c’est pourtant vrai (chapitre VIII du livre de Keen) : une ligne de défense de très « grands » économistes néoclassiques conscients des incohérences de leur corpus a été la suivante : l’irréalisme éventuel de certaines des hypothèses de la théorie n’a aucune importance ! Seul importe l’accord entre les prédictions de la théorie et la réalité.

    Le premier à avoir avancé cet argument n’est autre que Milton Friedman, qui est même allé plus loin en soutenant que des hypothèses irréalistes sont… la marque d’une bonne théorie ! Ce que Samuelson a nommé « The F-twist », la « combine F ». En épistémologie, on parle d’instrumentalisme.

    En s’appuyant sur d’autres grands auteurs, dont Musgrave, Keen réfute cette défense sur la base de considérations fines sur les différents types d’hypothèses requises dans une théorie. Il montre que les hypothèses comptent vraiment en économie. Il tente également de comprendre comment une ligne de défense aussi ahurissante a pu se propager sous les auspices de grandes « autorités », et plus généralement il avance une interprétation de « l’incroyable inertie de l’économie » (p. 206) au regard des sciences « dures » telles que les sciences physiques ou l’astronomie.

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