VIDÉO - Le discours de Manuel Valls au premier... par rtl-fr
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BFM Story: Manuel Valls aura-t-il une majorité à l'Assemblée ? par BFMTV
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Arendt et le temps de l'action
Résumé : Marc Le Ny propose de relire les écrits d'Arendt, considérés dans leur intégralité, en démontrant de manière très convaincante que la question du temps en constitue l'un des fils directeurs privilégiés.
Dans l’excellente préface que Paul Ricœur avait signée en 1981 pour l’édition française de Condition de l’homme moderne d’Hannah Arendt, celui-ci faisait remarquer avec une remarquable clairvoyance que "la constitution temporelle des activités" qu’Arendt distingue tout au long de l’ouvrage "fournit la ligne directrice" de son anthropologie philosophique . Plus précisément, l’originalité ne réside pas tant dans l’intégration du temps dans la compréhension de l’existence humaine (puisque, après tout, un tel trait n’est-il pas l’une des principales caractéristiques des philosophies existentielles et, au premier chef, de la philosophie heideggérienne ?), que dans le fait que cette description des temporalités de la condition humaine commande l’analyse des phénomènes politiques. Il ne suffit pas de dire qu’Arendt fait du temps une dimension des phénomènes politiques s’ajoutant aux autres dimensions qui leur sont constitutives, mais que la richesse des analyses qu’elle propose des phénomènes politiques tient dans une large mesure à la façon dont elle prend en compte de manière inédite leur temporalité, au point de promouvoir le temps au rang de catégorie centrale d’intelligibilité du politique.
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Le Monde - Document : la lettre des 100 députés PS au gouvernement
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L'actualité des socialistes du 31 mars au 5 avril (mise à jour)
A la une
Le Monde - Hollande-Valls, l'histoire secrète du remaniement
Depuis quand le président a-t-il compris qu’il y avait quelque chose de dysfonctionnel dans le couple qu’il formait avec Jean-Marc Ayrault ? « En réalité, il a tranché depuis très longtemps, assure un intime. Depuis la fin de l’été 2012, il sait que cela ne marche pas. » Il aura pourtant fallu patienter jusqu’à la dernière minute de la dernière réunion pour que M. Hollande, après avoir laissé pendant des mois planer un anxiogène suspense, signifie à Manuel Valls qu’il le nommait premier ministre. Et encore le président ne l’a-t-il pas complètement verbalisé. En mai 2012, il le lui avait annoncé sans ambages, en tête à tête : « Tu seras le ministre de l’intérieur. » Cette fois, il est resté plus sibyllin : « Jean-Marc Ayrault m’a adressé sa lettre de démission. »
5 et 6 avril
Le Monde - Cent députés PS en colère réclament un « contrat de majorité »
Ils considèrent que plus rien ne doit jamais être comme avant. Selon nos informations, près de cent députés socialistes – soit un tiers du groupe à l'Assemblée nationale – ont signé une lettre, que Le Monde et BFM TV se sont procurés, réclamant un « contrat de majorité » avec le nouveau gouvernement. La liste définitive des signataires devrait être connue ce week-end, avant le discours de politique générale de Manuel Valls et le vote de confiance à son gouvernement, mardi 8 avril.
Le Nouvel Obs - Vote de confiance : 100 députés PS posent leurs conditions
Près de cent députés socialiste en colère ont signé une lettre réclamant un "contrat de majorité" avec le nouveau gouvernement, juste avant le discours de politique générale de Manuel Valls mardi.
Le Monde - Comment Hollande et Valls ont défini leur plan de bataille
Le remaniement a poursuivi François Hollande jusqu'à Bruxelles. Le président n'a pu profiter de l'entrée servie au dîner des chefs d'Etat et de gouvernement réunis pour le sommet Union européenne-Afrique, mercredi 2 avril : il suivait en direct la première prestation télévisée de Manuel Valls, à 20 heures sur TF1.
Le Monde - L'urgence d'une refondation du Parti socialiste
Henri Emmanuelli aime le parler dru. A 68 ans, l'ancien premier secrétaire du Parti socialiste – de juin 1994 à octobre 1995 –, auquel il a adhéré dès 1971, a perdu de l'influence, mais il cultive son image de sage un peu « archaïque ». La déroute historique du PS aux élections municipales l'a conduit à assener un véritable coup de semonce. « Le PS n'existe plus, a martelé le député et président du conseil général des Landes, jeudi 3 avril, à Mediapart. Ni à l'attaque ni en défense. » Il est devenu, enchaîne-t-il, « un parc à moutons » en état de « coma profond ».
Le Monde - Le ministère « voiture-balai » de Najat Vallaud-Belkacem
Un « ministère fourre-tout » ou une mission inspirée de Léo Lagrange, secrétaire d'Etat aux sports et aux loisirs du Front populaire ? L'étendue du portefeuille de Najat Vallaud-Belkacem, promue ministre des droits des femmes, de la ville, de la jeunesse et des sports n'a pas manqué d'interroger les acteurs des quatre domaines concernés. Est-ce le signe d'une promotion pour la jeune et brillante ex-porte-parole du gouvernement Ayrault ? Ou un ministère sans cohérence dans lequel sont rassemblés tous les dossiers sensibles mais sur lesquels le gouvernement ne compte pas faire grand-chose ?
Le Nouvel Obs - Ce que Valls a vraiment proposé aux écolos
Nucléaire, EPR, gaz de schiste, OGM, décentralisation… Voici comment le Premier ministre a tenté de convaincre EELV.
Le Monde - Valls-Montebourg-Hamon : le pacte des ambitieux
C'est l'histoire d'un trio qui ne fait plus qu'un. Depuis mercredi 2 avril, Arnaud Montebourg et Benoît Hamon sont deux des poids lourds – le premier comme copatron de Bercy, le second à la tête du ministère de l'éducation nationale – du gouvernement d'un troisième, Manuel Valls. S'il peut paraître détonant, vu le parcours de chacun, ce ménage à trois n'est pas une surprise au regard des rapprochements tissés au fil des derniers mois
4 avril
Libé - Le PS est dans un état de «coma profond» pour Emmanuelli
Le député et ex-premier secrétaire du parti appelle à un congrès extraordinaire ou à la démission d'Harlem Désir.
Le député socialiste Henri Emmanuelli a appelé à la tenue d’un congrès extraordinaire du Parti socialiste ou à une démission de son premier secrétaire, Harlem Désir, estimant dans une interview à Mediapart diffusée jeudi que ce parti, «parc à moutons», était plongé dans un état de «coma profond».
L'Humanité - Crise politique et maintenant? On n’a jamais redressé un pays dans l’austérité
Par Christian Paul, député PS de la Nièvre, représentant de la Gauche durable. Le 30 mars, la gauche a subi une des pires déroutes électorales de son histoire sur fond d’abstention massive. Avec la crise politique qui touche droite et gauche, et le poids menaçant de l’extrême droite, quelles réponses apporter à cette coupure profonde avec les Français ? Et pour la gauche, où sont les alternatives ? L’Humanité ouvre d’urgence le débat.
Libé - Ségolène Royal souhaite «remettre à plat» l'écotaxe
La nouvelle ministre de l'Ecologie a indiqué n'être pas favorable à une «écologie punitive» assortie de taxes qui frapperaient ceux qui n'ont pas accès à des transports propres.
Le Figaro - Avec Moscovici à Bruxelles, le PS pourrait perdre la majorité absolue à l'Assemblée
Le député du Doubs serait obligé de remettre en jeu son mandat lors d'une législative partielle risquée pour le PS. En cas de défaite, le Parti radical de gauche deviendrait indispensable au Parti socialiste à l'Assemblée.
Libé - Des députés PS et écolos proposent une loi sur la famille
Après le report de la loi Bertinotti sur la famille, des élus ont déposé une proposition de loi en reprenant le contenu.
Une proposition de loi PS-écologistes concernant «l’autorité parentale et l’intérêt de l’enfant» a été déposée à l’Assemblée nationale, traduction de la promesse de textes spécifiques faite après le report sine die du projet de loi Bertinotti.
Le Point - Lyon : le torchon brûle entre les Verts et l'exécutif
Les membres d'EELV, élus sur les listes PS, ne participeront pas à l'exécutif faute d'avoir trouvé un accord avec le maire de la ville Gérard Collomb.
Les Echos - La France veut négocier le rythme de réduction des déficits, affirme Michel Sapin
Selon Michel Sapin, ministre des Finances et des comptes publics, "le rythme" de réduction du déficit public sera "discuté" à Bruxelles, car il est dans "l'intérêt commun de l'Europe de trouver le bon rythme".
Libé - A la télé, Manuel Valls joue la carte de la loyauté
Pour sa première intervention télévisée en tant que Premier ministre, Manuel Valls a évoqué avec déférence le président Hollande et a insisté sur le besoin de justice dans la société française.
Le banquier d’affaires et patron de presse Matthieu Pigasse, ancien conseiller de DSK, a été reçu par Manuel Valls jeudi. L’économiste, qui éreinte dans son dernier livre la politique menée par François Hollande, plaide pour des réformes structurelles associées à une relance économique à l’italienne...
Les Echos - Sondage : pas d’état de grâce pour Manuel Valls
Selon le baromètre CSA pour « Les Echos » et Radio Classique, 41% seulement des Français font « confiance » à Manuel Valls pour « résoudre les problèmes ». Un niveau très bas. 47% ne lui font pas confiance.
Le Monde - Védrine torpille les illusions françaises
Pays en état dépressif mais aux atouts substantiels. Puissance moyenne confirmée mais sur le déclin. Economie largement mondialisée mais victime de blocages structurels et psychologiques. Personnalité collective encline à entretenir des illusions, sur elle-même et sur le monde, victime d'un système politico-médiatique narcissique et hostile au changement. Ce diagnostic porté sur la France, sans complaisance mais sans catastrophisme, est signé Hubert Védrine.
Slate, Laurent Bouvet - L'équation Manuel Valls, ou la nouvelle bataille des deux gauches
Par son réformisme en matière économique comme son républicanisme sur le plan des valeurs et de l’ordre, Manuel Valls incarne une synthèse nouvelle de la gauche qui s'oppose terme à terme à celle défendue par Christiane Taubira, EELV ou l'aile gauche du PS. Mais les deux mouvances sont condamnées à s'unir pour accéder au pouvoir.
Huffington Post - Anciens ministres : les pouvoirs sont passés, que vont-ils devenir?
Ministres, ils ne le sont plus. Par choix personnel ou parce que François Hollande et Manuel Valls l'ont décidé, ils sont une petite dizaine -sur 20 membres de l'équipe Ayrault- à ne pas avoir intégré le gouvernement resserré annoncé mercredi matin. Depuis, ils ont passé les pouvoirs aux nouveaux ministres, au cours de cérémonies souvent convenues où ils ont loué leur bilan et adressé leurs encouragements à leur successeur.
3 avril
Le Monde - Royal, Montebourg, Hamon... l'équation risquée de Manuel Valls
Au lendemain de la passation de pouvoir à Matignon entre Jean-Marc Ayrault et le nouveau premier ministre, Manuel Valls, la composition du gouvernement a été annoncée par le secrétaire général de l'Elysée, Pierre-René Lemas, mercredi matin. Seuls les ministres de plein exercice ont été donnés, il faudra attendre la semaine prochaine pour connaître les secrétaires d'Etat.
Le Monde - L'éducation, un « short » ministériel taille XL pour Benoît Hamon
Ces derniers mois, Benoît Hamon s'estimait à l'étroit au ministère délégué à l'économie sociale et solidaire et à la consommation. « Il trouve que Hollande lui a donné un short trop petit dans l'équipe du gouvernement », plaisantait un cadre socialiste. En privé, ce quadra, fan de rugby, hésitait entre trois futurs possibles: soit un «short» ministériel taillé plus grand, soit la tête du PS, soit briguer la présidence de la région Ile-de-France en 2015. Ce sera donc le «short» taille XL.
Le Monde - La revanche de Ségolène Royal
Ségolène Royal, ministre de François Hollande. Comment ne pas sourire ? Comment ne pas penser à tout ce qu'a d'extraordinaire une telle situation ? En entendant Pierre-René Lemas, le secrétaire général de l'Elysée, annoncer mercredi 2 avril que « Madame Ségolène Royal » était nommée « ministre de l'écologie », il était évidemment impossible de rester impassible.
Libé- Cambadélis (PS): Manuel Valls ne sera pas «le droitier de service»
Le député et secrétaire national du PS Jean-Christophe Cambadélis a jugé mardi qu’il existait «une confusion» au sujet de Manuel Valls, qui ne sera pas «le droitier de service» mais a été nommé à Matignon pour «mettre en mouvement la feuille de route de François Hollande».
2 avril
Libé - Valls à Matignon : de nouveaux espaces pour «l'opposition de gauche» ?
Très remontée vis-à-vis du nouveau Premier ministre, la gauche radicale espère rallier les mécontents dans la rue le 12 avril – et pourquoi pas s'entendre avec les écologistes, si ceux-ci quittent l'exécutif
Le Nouvel Obs, Laurent Joffrin - Valls est-il trop à droite ?
Le nouveau Premier ministre, au profil jugé "droitier", correspond à la demande des Français exprimée dans les urnes. Encore faut-il qu'il obtienne des résultats.
Le Nouvel Obs, Renaud Dély - Manuel Valls, l'évidence
Comme souvent, ce n’est pas le président de la République qui choisit le nouveau Premier ministre. C’est la situation politique qui le lui impose.
Le Nouvel Obs - Ces chantiers qui attendent le gouvernement Valls
Economie, chômage, énergie, éducation... Les chantiers qui attendent le nouveau Premier ministre Manuel Valls s'annoncent difficiles.
Le Nouvel Obs - Le non de EELV à Valls : "C’est de la folie !"
"Il y a une fracture énorme entre les parlementaires et les instances dirigeantes du parti", fait savoir François-Michel Lambert, député EELV qui, lui, "veut gouverner". Interview.
Le Huffington Post, Julien Dray - 1977 à l'envers...
Les urnes ont parlé et, comme toujours en pareille circonstance, on aurait tort de se focaliser sur le seul Front National. On a d'ailleurs tort de succomber à la fascination, tort de s'en remettre aux seuls anathèmes et à des discours incantatoires. Le FN obtient des victoires dans plusieurs communes, comme Hayange, Hénin-Beaumont, Fréjus et a soutenu la victoire de Robert Ménard à Béziers... Ce sont des faits, mais il faut savoir les comprendre rationnellement. Au-delà de ces quelques très emblématiques communes, c'est le bleu horizon des listes UMP, UDI, DVD qui a coloré la carte de notre pays et c'est cela la leçon première à tirer de ces élections.
LE PLUS. François Hollande a fini par trancher. Fragilisé par la claque reçue par le PS lors des élections municipales, le président de la République a choisi de changer de Premier ministre : Jean-Marc Ayrault s'en va et c'est Manuel Valls qui le remplace à Matignon. Une nomination qui est loin de réjouir notre contributeur Roland Greuzat, militant socialiste proche de la gauche du parti.
RTL - Remaniement ministériel : les guerriers de Manuel Valls seront avant tout "hollandais"
DÉCRYPTAGE - Depuis sa nomination, Manuel Valls est est à la manœuvre pour composer son gouvernement, dont les membres seront annoncés mercredi dans la matinée.
Les Echos - Valls aurait proposé aux Verts un grand ministère de l'Ecologie
Pour convaincre les Verts de participer à son gouvernement, Manuel Valls leur aurait proposé un grand ministère de l'Ecologie. Il se serait également engagé sur trois thèmes : la transition énergétique, la décentralisation et la justice sociale.
Lyon Capitale - Bret engage le bras de fer avec Collomb
Jean-Paul Bret annonce, ce mardi, qu'il veut monter avec les socialistes de Villeurbanne son propre groupe politique. Il se démarque de Gérard Collomb, engageant ainsi un rapport de force. Le maire réélu avec 45% des voix veut récupérer plus de projets et de financements pour sa commune. Pour lui, "la métropole doit être moins polarisée" sur Lyon.
Libé - Seine-Saint-Denis : de la ceinture rouge à la vague bleue
Malgré la conquête de Montreuil et d'Aubervilliers, l'emprise communiste a encore reculé dans le département francilien, principalement au bénéfice de la droite, qui y détient désormais plus de communes que la gauche.
Libé - Les syndicats inquiets face à la feuille de route donnée à Valls
Changement de cap ou continuité ? Mardi, plusieurs syndicats ont fait part de leur perplexité au regard des instructions données par François Hollande à son nouveau Premier ministre.
Rue 89 - Grand Lyon : comment Gérard Collomb peut résister à la vague bleue
Maire de Lyon, ce n’est finalement qu’une étape dans la conquête du pouvoir sur le grand territoire lyonnais. Après l’hécatombe de la gauche qui a vu plusieurs de ses villes basculer à droite dans le Grand Lyon, le socialiste Gérard Collomb va devoir batailler pour conserver la présidence de la communauté urbaine, future Métropole.
Le Nouvel Obs - Ce qu'il faut retenir de l'intervention de Hollande
VIDEO. Manuel Valls est nommé Premier ministre. Le président annonce un pacte de solidarité pour redonner du pouvoir d'achat aux Français.
Le Monde - Hollande nomme Valls à Matignon et promet des baisses d'impôts
Le chef de l'Etat a confirmé lundi 31 mars qu'il avait confié à Manuel Valls la mission de « conduire le gouvernement de la France ». Une triple mission lui incombe, a indiqué le chef de l'Etat lors d'une allocution télévisée diffusée à 20 heures : relancer l'économie, garantir la justice sociale et créer le rassemblement.
1er avril
Libé - Manuel Valls, une ascension depuis l'Intérieur
CHRONO Manuel Valls a été nommé lundi soir Premier ministre, après la démission de Jean-Marc Ayrault. Retour sur ses deux années Place Beauvau
Libé - Presque deux ans de gouvernement Ayrault
BILAN Légalisation du mariage gay, efforts budgétaires dans un contexte économique tendu, chômage record et aussi quelques couacs. Que retenir des gouvernements dirigés par Jean-Marc Ayrault depuis le 15 mai 2012 ?
Le JDD - Hollande s’en remet à Valls pour sauver son quinquennat
ANALYSE - Au terme d’une folle journée émaillée de rumeurs, tensions et même chantage, le chef de l’Etat a fini par trancher en remerciant Jean-Marc Ayrault et nommant Manuel Valls à sa place. Un coup de Poker du Président contraint de tirer les leçons d’une claque monumentale aux municipales. Après vingt-deux mois à l’Elysée, François Hollande joue la suite de son mandat à quitte ou double.
Slate - La nomination de Valls à Matignon va-t-elle faire perdre la majorité absolue au PS?
«Pour gouverner, il faut une majorité nette» à l'Assemblée nationale. Alors encore directeur de la communication du tout fraîchement élu président François Hollande, Manuel Valls appelait le 7 mai 2012 les électeurs à se mobiliser en vue des législatives.
Le JDD - Le remaniement, c'est quand?
François Hollande a confié le soin à Manuel Valls de former un gouvernement « resserré » et « de combat ». Le calendrier du remaniement reste quant à lui inconnu.
Lundi soir, une seule information était certaine quant au remaniement : Manuel Valls remplace Jean-Marc Ayrault à Matignon, à la tête d’un "gouvernement de combat" et "resserré", conformément aux vœux de François Hollande. Combien de ministres composeront cette future équipe, et surtout, quand sa composition sera-t-elle annoncée? Le chef de l’Etat ne l’a pas indiqué.
France Info - Le PS rassuré par le nouveau cap de Hollande
REACTIONS | Le "gouvernement de combat" tel qu'il a été décidé par le chef de l'Etat devra appuyer sur trois leviers : l'économie relancée, la justice sociale renforcée et le pouvoir d'achat privilégié. Message clair, dit-on au PS. Les Verts laissent planer le doute sur leur présence dans la nouvelle équipe. A l'UMP, Jean-François Copé n'a pas entendu de "changement de cap". Marine Le Pen au FN voit Manuel Valls en "homme dangereux."
France Info - Manuel Valls : l'aile droite de la gauche entre à Matignon
Manuel Valls a été désigné par François Hollande pour succéder à Jean-Marc Ayrault. Le nouveau Premier ministre devrait rapidement prendre ses fonctions et composer son gouvernement. Itinéraire de l'ascension politique, de la faculté de Tolbiac à Matignon, de celui que l'on présente souvent comme le "Sarkozy de gauche"
Europe 1 - Le jour où Matignon a valsé
COULISSES - Jean-Marc Ayrault est remplacé par Manuel Valls à Matignon. Retour sur un lundi peu ordinaire.
Un dernier pied de nez. La nouvelle est tombée un communiqué de Matignon, peu avant 18h ce lundi. Fait inédit, Jean-Marc Ayrault a tenu à annoncer lui-même sa démission et celle de son gouvernement, court-circuitant l'Elysée qui avait prévu de le faire. Et dans un ultime défi, le Premier ministre a fait porter sa lettre de démission par son chef de cabinet sans la présenter directement à François Hollande, comme le veut pourtant l'usage de la Ve République. Quelques minutes plus tard, le nom de Manuel Valls bruissait dans tous les médias avant d'être annoncé officiellement par le président en personne, lors d'une allocution télévisée de quelques minutes, enregistrée à l'Elysée et diffusée lundi à 20h.
Le Nouvel Obs - Manuel Valls, l'évidence
Comme souvent, ce n’est pas le président de la République qui choisit le nouveau Premier ministre. C’est la situation politique qui le lui impose.
Le Monde - Manuel Valls, un ambitieux à Matignon
Ce sera donc Manuel Valls. Après des semaines de spéculations, qui avaient vu la liste des prétendants crédibles pour Matignon se réduire à son nom et à celui de Jean-Marc Ayrault, après plusieurs jours d'un intense rapport de force entre les deux hommes et quelques heures qui ont vu, dans la foulée de la sévère défaite reçue aux municipales, ministres et conseillers friser la crise de nerfs, la nomination de M. Valls au poste de premier ministre a été confirmée, lundi 31 mars.
Les Echos - DIRECT François Hollande s'adressera aux Français ce soir à 20H
+ VIDEOS - La vague bleue des municipales accélère le calendrier du remaniement. Le président de la République s'adressera ce soir à 20H aux Français lors d'une allocution télévisée. Ce lundi matin, le président s'est longuement entretenu avec son Premier ministre et leur déjeuner a ensuite été annulé.
La Croix - Limoges, symbole de la déroute du PS aux municipales
Bastion historique du PS depuis un siècle, la préfecture de Haute-Vienne a été remportée dimanche 30 mars par Emile-Roger Lombertie (UMP). L’une des plus belles victoires de la droite.
Le Monde - Nuit de défaite pour le « socialisme municipal »
Ce sont de grosses larmes, lourdes et chaudes, qui, dimanche soir, ont coulé dans les mairies socialistes de France. Des larmes que, comme la maire défaite de Reims, Adeline Hazan – une femme qui pourtant « ne pleure pas facilement » – l'on a séchées à l'écart, mais pas tout le temps. A Palaiseau (Essonne), Roubaix, Tourcoing (Nord), Toulouse, et dans tant d'autres salles de conseil municipal en France, des milliers de militants épuisés, de personnels administratifs sonnés et bientôt désoeuvrés, mais aussi d'édiles sidérés ont inauguré leur soirée du 30 mars en sanglotant. Un gros chagrin. Les larmes du « socialisme municipal ».
Le Point - Municipales 2014 : changement de cap ou de méthode ? Les socialistes se divisent.
La fronde monte dans les rangs socialistes, où percent les clivages entre partisans d'un coup de barre à gauche et ceux qui dénoncent un "problème de méthode"
Libé - Municipales : "Ce vote est un rejet du pouvoir socialiste"
Pour le politologue Gérard Grunberg, la défaite du PS marque l'usure du socialisme municipal et peut entraîner une crise politique majeure. Interview.
Libé - «La confiance au gouvernement, cela se mérite»
INTERVIEW Des parlementaires PS se réunissent ce soir pour plancher sur une politique alternative. Parmi eux, le le député Christian Paul, sévère sur les deux premières années du quinquennat
Libé - François, remanie-toi d’abord !
Allez, c’est reparti comme en 14 ! Ayrault contre Valls, Valls contre Ayrault. Voilà une bonne guerre, façon naguère, pas vrai ? Avec Hollande en Dieu le père à la ligne Maginot enfoncée, ou plutôt en sous-Kaiser à casque sans pointe, qui va finir par décider qui il mettra dans la tranchée, qui en bandes molletières et qui en tenue bleu horizon.
Le Monde - L'avertissement de l'aile gauche du PS à Hollande
L'aile gauche du Parti socialiste n'a pas tardé à réagir. Dès les résultats du second tour des élections municipales connus, le courant socialiste « Maintenant la gauche » dirigé par le conseiller régional d'Ile-de-France Emmanuel Maurel, la sénatrice de Paris Marie-Noëlle Lienemann et le député de l'Essonne Jérôme Guedj, a envoyé un coup de semonce à François Hollande. Dans une « adresse » au chef de l'Etat rendue publique près après 20 heures et que s'est procurée Le Monde, ils remettent directement en cause la politique économique suivie depuis bientôt deux ans. « Le sursaut, c'est maintenant! », lancent-ils.
La Vie - "La déroute du PS était prévisible"
Laurent Bouvet est professeur de sciences-politiques à l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, auteur de Le sens du peuple (Gallimard, 2012). Il décrypte pour nous les résultats des municipales, alors que ceux du deuxième tour viennent de tomber.
31 mars
Les Echos - Majorité : des députés PS envisagent de ne pas voter la confiance au gouvernement
Des députés socialistes se réunissent demain pour réclamer à François Hollande un changement de politique après des municipales mauvaises pour la gauche. Certains menacent de ne pas voter la confiance au gouvernement, issu du remaniement.
Le Figaro - Après les municipales, la révolte gronde au Parti socialiste
Menace sur la majorité de François Hollande. Au lendemain de la défaite historique du PS lors des élections municipales, le chef de l'État se trouve confronté à une fronde au sein de son propre camp pour qu'il engage un changement de politique. Faute de quoi, plusieurs députés socialistes menacent de ne pas voter la confiance lorsque le nouveau gouvernement que compte mettre en place François Hollande se présentera devant l'Assemblée nationale. «Sans réorientation réelle de la politique de la gauche au pouvoir, notre vote de confiance au futur gouvernement n'est pas aujourd'hui acquis», a assuré dès dimanche soir la gauche populaire, mouvement du PS qui compte suffisamment de députés pour pouvoir sérieusement remettre en cause la cohésion de la majorité.
Le Nouvel Obs - Vers un remaniement gouvernemental dès ce lundi ?
A l'heure des résultats des municipales, la question d'un remaniement se pose. François Hollande pourrait être au journal de 20h de TF1 lundi.
Le Figaro - Municipales 2014 : Collomb réélu pour un troisième mandat à Lyon
Gérard Collomb va entamer son troisième mandat à Lyon. Élu pour la première fois en 2001, le sénateur maire PS de la capitale des Gaules, dont les listes ont obtenu 50,65 % des voix au second tour, a remporté dimanche soir six des neuf arrondissements de la ville (IIIe, IVe, Ve, VIIe, VIIIe et IXe), alors que son adversaire UMP, Michel Havard, dont les listes UMP-UDI ont recueilli 34,23 % des suffrages, n'a pas réussi à prendre un seul arrondissement à la gauche, ce qui était la condition sine qua non pour tenter de faire basculer la ville à droite.
Le Nouvel Obs - Municipales : le PS coulé par la vague bleue
VIDEOS. Les appels au sursaut d'entre-deux tours n'auront eu que très peu d'impact. Les basculements annoncés ont eu lieu, touchant jusqu'aux fiefs historiques de gauche.
Le Monde - Municipales : le PS en déroute conserve Paris
Pau, Reims, Saint-Etienne, Limoges, Ajaccio, Roubaix, Belfort basculent à droite. Le FN remporte la mairie à Béziers, Fréjus, Hayange, Beaucaire, Villers-Cotterêts, Le Luc, Le Pontet et Cogolin.
Le Nouvel Obs - Municipales : ce qu'il faut retenir du second tour
VIDEO. Déroute pour la gauche, percée du FN et abstention record : "Le Nouvel Observateur" tire les enseignements du scrutin.
Libé - Municipales : la déroute se confirme pour le PS
Une abstention toujours forte, de nouvelles mairies Front national, de grandes villes perdues par les socialistes : le second tour des élections municipales semble confirmer les tendances du premier.
Une abstention toujours forte, de nouvelles mairies Front national, de grandes villes perdues par le PS : le second tour des élections municipales semble confirmer les tendances du premier. Libération synthétise ici les principaux enseignements du scrutin, et les mettra à jour tout au long de la soirée.
Le Monde - Grenoble : les écolos arrachent la ville au PS
Eric Piolle, candidat EELV allié au Parti de gauche et à un collectif citoyen, a remporté la mairie, dimanche 30 mars, dans une quadrangulaire avec 40,8 % des voix.
Le Monde - Municipales 2014 : Najat Vallaud-Belkacem reconnaît « l'impatience » des Français
Najat Vallaud-Belkacem a reconnu dimanche sur TF1 la « dimension nationale » des résultats « décevants » de la majorité au second tour des municipales. « Nous entendons le message des électeurs ce soir, a déclaré la porte-parole du gouvernement. Il nous faut plus de clarté, renouer le dialogue sur un certain nombre de points de notre politique. »
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Non Fiction - Paroles de ministres
Résumé : À l'heure du remaniement, deux livres d'entretiens avec des anciens ou actuels ministres proposent une vision intéressante de ce que représente la fonction ministérielle au sein du gouvernement.
À l'heure du remaniement ministériel et pendant que la presse se plaît à découvrir à qui échoient les portefeuilles ministériels, il est tout à fait recommandé de se pencher sur la lecture de deux ouvrages d'entretiens avec d'anciens (ou actuels) ministres, dont le but est de décrypter les coulisses de la répartition des postes de ministres au sein du gouvernement.
Le premier ouvrage, Ministre ou rien. Confidences et règlement de comptes au sommet de l'Etat de Jean-Michel Djian, est le fruit d'une série d'entretiens réalisés par l'auteur, producteur à France Culture et rédacteur en chef de la revue France Culture Papiers, avec 21 ministres, anciens ou actuels, au sujet de leur perception de cette responsabilité publique si particulière. Le second livre, Vu de l'Intérieur. Les ministres racontent les dessous de la Place Beauvau du journaliste Laurent Huberson, propose une démarche similaire, mais en centrant son propos sur un seul ministère, et non des moindres, celui de l'Intérieur, offrant au lecteur des entretiens plus denses avec la plupart des ministres qui se sont succédé Place Beauvau depuis 30 ans (Pierre Joxe, Charles Pasqua, Philippe Marchand, Paul Quilès, Jean-Louis Debré, Jean-Pierre Chevènement, Daniel Vaillant, Michèle Alliot-Marie, Brice Hortefeux, Claude Guéant et Manuel Valls). Il est intéressant de noter d'ailleurs que ces deux ouvrages accompagnent deux documentaires du même titre que les deux livres, l'un diffusé en 2014 par France Télévisions, et l'autre diffusé en 2013 par Public Sénat, permettant au téléspectateur de découvrir les interviews des ministres sous une forme plus vivante.
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Parlement des invisibles: Pierre Rosanvallon invité de la Cité des livres par Fondation Jean-Jaurès
Parlement des invisibles: Pierre Rosanvallon... par fondationjeanjaures -
Terra Nova - Union bancaire : le temps joue contre nous
L'accord trouvé in extremis au Parlement européen le 20 mars 2014 a marqué une avancée à la fois vitale et modeste de l'Union bancaire. Cet accord a minima sur le second pilier n'est toutefois pas suffisant pour finaliser ce projet ambitieux. Le mécanisme de résolution unique n'est absolument pas assuré et la transition entre les stress tests menés par la Banque centrale européenne d'ici la fin de l'année 2014 et le mécanisme dit de bail-in (renflouement interne), qui ne sera opérationnel qu'en 2016, s'annonce périlleuse.
La note de Terra Nova, rédigée par Laurence Scialom, Jézabel Couppey-Soubeyran et Adrien Béranger, formule des propositions audacieuses, notamment une règle de renflouement partagé (shared bail-out) ou encore une règle de séparabilité des filiales hors du pays d'origine, limitant ainsi les possibilités de contagion intra-groupe. La complémentarité de ce projet avec une réforme de la structure des banques et du shadow banking ne fait qu'en souligner l'importance.
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Manuel Valls à Matignon : "Un spécialiste de la communication politique", dit Alain Duhamel par rtl.fr
Manuel Valls à Matignon : "Un spécialiste de la... par rtl-fr -
Le Monde - Face à la débâcle des socialistes, les intellectuels doivent sortir de leur silence, Michel Wieviorka (Sociologue)
Après le désastre, la gauche peut-elle se reconstruire ? Il faudra pour cela qu’un ensemble massif de conditions soient réunies : le défi est colossal. Un premier élément tient à l’avenir du Front national. Avec une bonne douzaine de villes conquises, et quelque 1 300 conseillers municipaux, il s’enracine par le bas, et entend à partir de là monter en puissance, conquérir diverses positions, régionales, nationales, et se constituer, selon le vocabulaire de Marine Le Pen, en parti de gouvernement.
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Le Monde - Michel Winock : « L'autorité et la fermeté de Clemenceau, un modèle pour Valls "
Comment expliquez-vous la fascination de Manuel Valls pour Georges Clemenceau ?
Michel Winock : Je ne sais s’il existe une « fascination » de Manuel Valls pour George Clemenceau, mais celui-ci est pour lui une référence indiscutable. Clemenceau était un homme de gauche et, même avant l’arrivée des socialistes au Palais-Bourbon, d’extrême gauche. En même temps, il était opposé au collectivisme, la doctrine des socialistes. Il a eu le programme social le plus avancé des débuts de la IIIe République, ce qui ne l’a pas empêché de contester le programme révolutionnaire des socialistes, y compris Jaurès. Homme de gauche, profondément laïque et républicain, Clemenceau a été l’un des tout premiers dreyfusards.
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