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Arendt et le temps de l'action

Résumé : Marc Le Ny propose de relire les écrits d'Arendt, considérés dans leur intégralité, en démontrant de manière très convaincante que la question du temps en constitue l'un des fils directeurs privilégiés.

Dans l’excellente préface que Paul Ricœur avait signée en 1981 pour l’édition française de Condition de l’homme moderne d’Hannah Arendt, celui-ci faisait remarquer avec une remarquable clairvoyance que "la constitution temporelle des activités" qu’Arendt distingue tout au long de l’ouvrage "fournit la ligne directrice" de son anthropologie philosophique  . Plus précisément, l’originalité ne réside pas tant dans l’intégration du temps dans la compréhension de l’existence humaine (puisque, après tout, un tel trait n’est-il pas l’une des principales caractéristiques des philosophies existentielles et, au premier chef, de la philosophie heideggérienne ?), que dans le fait que cette description des temporalités de la condition humaine commande l’analyse des phénomènes politiques. Il ne suffit pas de dire qu’Arendt fait du temps une dimension des phénomènes politiques s’ajoutant aux autres dimensions qui leur sont constitutives, mais que la richesse des analyses qu’elle propose des phénomènes politiques tient dans une large mesure à la façon dont elle prend en compte de manière inédite leur temporalité, au point de promouvoir le temps au rang de catégorie centrale d’intelligibilité du politique.   

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