Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualités socialistes - Page 641

  • Non Fiction - L'action de la Banque centrale expliquée

    Une présentation de l'action de la BCE depuis la crise de 2007-2008, par une éminente spécialiste des banques centrales.

    Invitée sur la chaire européenne du Collège de France pour l’année académique 2018-2019, Lucrezia Reichlin a fait son cours sur la Banque centrale européenne (BCE). Sa leçon inaugurale, qui vient d’être publiée par Fayard et le Collège de France, constitue une introduction remarquable, qui reste relativement accessible, pour comprendre l’action de la BCE depuis la crise financière, mais aussi les critiques que celle-ci a dû essuyer.

    Si la réaction de la BCE à la crise de liquidité de 2007-2009 a pu être considérée comme un succès, les mesures qu’elle a prises ensuite pour faire face aux problèmes de solvabilité qui ont affecté de nombreuses institutions financières (et par contrecoup les Etats les plus faibles de la zone euro) ont rencontré un succès beaucoup plus mitigé. C’est le problème qu’a cherché à adresser l'« union bancaire », soit le nouveau système de réglementation bancaire à l’échelle de la zone euro mis en place en 2014 sous les auspices de la Banque centrale.

    Lire la suite
    ____________________
    ____________________

  • L'actualité des socialistes du 1er au 7 novembre

    PAC

    France Culture - PAC 2020 : aides à l'emploi contre aides à l’hectare

    Un rapport de France Stratégie vient irriguer un débat riche autour de la future PAC, premier budget européen, dont la France est le premier bénéficiaire. Idée maîtresse : des subventions à l'Unité de Travail Agricole et non plus à l'hectare.

    La PAC, Politique Agricole Commune, de 2020 se négocie en ce moment à Bruxelles et les propositions pour la réorienter fleurissent. Dernière en date, celle de France Stratégie, organisme de prospectives et d'évaluation des politiques publiques sous l'autorité de Matignon, mais indépendante. Le groupe d'expert réunis par France Stratégie, parmi lesquels Pierre Dupraz, Charlotte Emlinger, Samuel Féret, Alexandre Gohin, Hervé Guyomard, Sébastien Jean et Jean-Luc Pujol,  (INRA, CEPII) a tenté d'imaginer une "PAC idéale" qui pourrait faire passer l'agriculture européenne du statut de coupable et victime du réchauffement climatique, à celui de solution et d'outil de lutte contre ce même réchauffement. 

    PS

    Huffington Post - Le PS ne sera pas à la marche contre l'islamophobie

    Le parti socialiste dit ne pas se reconnaître dans les mots d'ordre de la manifestation, "qui présentent les lois laïques en vigueur comme ‘liberticides’".

    “Nous ne voulons pas nous associer à certains des initiateurs de l’appel”. Lors de la réunion de son bureau national ce mardi 5 novembre, le parti socialiste a décidé de ne pas se joindre à la marche contre l’islamophobie prévue dimanche à Paris. 

    Dans un communiqué diffusé mercredi 6 novembre, le PS explique cette décision. “Nous ne voulons pas nous associer à certains des initiateurs de l’appel. Nous ne nous reconnaissons pas dans ses mots d’ordre qui présentent les lois laïques en vigueur comme ‘liberticides’”, écrit le parti dirigé par Olivier Faure, sans mentionner le terme “islamophobie”. 

    France 3 - Historique : pour la première fois, pas de liste PS aux municipales à Toulouse

    C’est une première depuis quasiment 50 ans et la création du PS. Le Parti socialiste n’a pas de liste aux Municipales à Toulouse.

    L’information est passée inaperçue. Mais elle est politiquement et symboliquement forte. En octobre dernier, le bureau national du PS a décidé de soutenir une liste pour les Municipales à Toulouse.

    Autrement dit, pour la première fois depuis 1971, le PS ne va pas investir de candidat. Une vraie rupture dans la vie du Parti socialiste toulousain. Toulouse et le PS entretiennent une relation forte. La ville Rose a hébergé plusieurs congrès importants. Par tradition, les candidats socialistes tiennent leur dernier meeting dans la cité de Jaurès.

    CONVENTION CITOYENNE

    L'Obs - Nucléaire, énergies fossiles... On débriefe la convention climat avec quatre participants

    DEUXIEME SESSION. Ils sont médecin, tapissier, auxiliaire de vie… Ils vivent en Bretagne, dans le Var ou dans la Sarthe… « L’Obs » vous propose de suivre quatre des 150 Français tirés au sort pour participer à la convention citoyenne pour le climat.

    « Il faut faire attention à ce qu’on ne fasse pas du speed dating entre pélos sur des sujets ultra-importants. » Il est 13 heures, le dimanche 27 octobre. La deuxième session de la convention citoyenne pour le climat approche de sa fin et l’un des participants exprime son (léger) agacement. Tout au long du week-end, les 150 citoyens tirés au sort ont gambergé sur la notion de « justice sociale », mais aussi sur les thématiques qui leur ont été attribuées : logement, agriculture, transports, etc. Il y a eu des post-it, des tours de parole, des cartons de couleur levés en l’air pour signifier l’assentiment. Et, au final, beaucoup se demandent si l’objectif fixé − trouver des moyens de réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40 % d’ici à 2030 par rapport à 1990 − est atteignable, surtout en seulement six sessions.

    Les Echos - Climat, retraites, pauvreté : les citoyens s'impliquent

    La Convention citoyenne sur le climat s'est réunie ce week-end. Ce n'est pas la seule politique publique sur laquelle le gouvernement en appelle à la participation des Français. Pour un exécutif désireux de renouer le fil avec la population, l'intérêt est évident. Mais pour les participants ? Récit.

    « Qu'est-ce que vous vendez ? » Quand Valérie, une infirmière de nuit de cinquante-quatre ans, est réveillée en septembre par un appel matinal, elle croit d'abord à du démarchage téléphonique. Lorsque son interlocuteur commence à lui parler de  la Convention climat , elle pense à « une grosse blague ». Elle vérifie sur Internet : il est bien prévu que 150 citoyens soient tirés au sort pour plancher sur le sujet. Après un délai de réflexion, elle accepte, comme on tente une « expérience humaine », par « curiosité », mais est décidée à débusquer « ce qui se cache derrière ».

    HOPITAL

    À propos de : Pierre-André Juven, Frédéric Pierru, Fanny Vincent, La casse du siècle, Raisons d’agir

    Comment appréhender la crise hospitalière ? Un livre écrit à trois mains examine les effets des contraintes organisationnelles et budgétaires au sein de l’hôpital, à travers les réformes qui, depuis les années 1980, visent à y rationnaliser l’activité.

    Ce n’est pas d’un braquage qu’il s’agit dans ce livre sur « la casse du siècle » mais d’un grand gâchis : P. A. Juven, F. Pierru et F. Vincent utilisent un jeu de mot pour caractériser la situation de l’hôpital public français. Ils analysent les réformes de l’hôpital pour comprendre comment il pâtit aujourd’hui de deux crises bien différentes mais qui se recouvrent en partie. La première, organisationnelle et gestionnaire, prône le fameux « virage ambulatoire » et conduit à l’option « moins d’hôpital ». La seconde, budgétaire, dénoncée par les soignants, se penche sur les difficultés des professionnels de santé (débordements chroniques, accès aux soins qui n’est plus garanti pour les patients) et conduit à la revendication « plus de moyens ». L’objectif du livre est de « plaider simultanément pour une augmentation des moyens accordés à l’hôpital public et pour la nécessité de le délester de certaines tâches, à condition que le report vers la ville soit correctement financé et organisé, ce qui est aujourd’hui loin d’être le cas » (p. 15). Les enquêtes qualitatives menées par chacun des trois auteurs entremêlent l’analyse des deux crises évoquées, qui amènent l’hôpital à se centrer davantage sur des soins techniques et à perdre peu à peu sa dimension d’accueil historiquement universaliste.

    LA NATION

    Le vent se lève - David Djaiz : « La nation est la seule forme politique qui permette de réunir la liberté civile, la démocratie et la solidarité sociale »

    David Djaiz est haut-fonctionnaire. Il vient de publier Slow Démocratie, un essai dans lequel il essaie de réhabiliter le cadre national comme cadre essentiel de la démocratie et levier fondamental pour maîtriser la mondialisation. Il y décrit avec minutie les effets de la mondialisation sur la cohésion territoriale, l’urgence climatique et les processus démocratiques. Entretien par Lenny Benbara. Retranscription par Brigitte Ago et Dany Meyniel.

  • Le vent se lève - David Djaiz : « La nation est la seule forme politique qui permette de réunir la liberté civile, la démocratie et la solidarité sociale »

    David Djaiz est haut-fonctionnaire. Il vient de publier Slow Démocratie, un essai dans lequel il essaie de réhabiliter le cadre national comme cadre essentiel de la démocratie et levier fondamental pour maîtriser la mondialisation. Il y décrit avec minutie les effets de la mondialisation sur la cohésion territoriale, l’urgence climatique et les processus démocratiques. Entretien par Lenny Benbara. Retranscription par Brigitte Ago et Dany Meyniel.

    LVSL – Votre ouvrage explique comment la mondialisation a fracturé les nations et mis en péril le fondement des démocraties. Pouvez-vous revenir sur les logiques qui conduisent à l’affaiblissement du cadre national ?

    David Djaiz – Ce que l’on appelle un peu improprement mondialisation est en réalité un mot-valise qui sert à désigner tout un faisceau de transformations économiques et sociales qui depuis 40 ans ont fracturé les nations en plusieurs étapes. Cela a été un processus continu, que les nations elles-mêmes ont enclenché.

    Lire la suite
    _________________
    _________________

  • PS - Trois questions à Denis Quinqueton, ancien président de HES

    Cette année, le PACS a vingt ans ! Le bon moment pour nous de poser trois questions à Denis Quinqueton, ancien président de HES, militant LGBT et co-auteur de « L'incroyable histoire du PACS » :

    1️⃣ Comment est né le PACS ?
    2️⃣ Quelles ont été les résistances ?
    3️⃣ Quels défis pour l'égalité aujourd'hui ?

  • Mathilde Imer revient sur les Sessions 1 et 2 - Convention citoyenne climat

    Mathilde IMER, membre du Comité de gouvernance revient sur les deux premières sessions de la Convention Citoyenne pour le climat.

  • Julien BLANCHET revient sur la Session#2 - Convention citoyenne pour le climat

    Julien Blanchet, Rapporteur général du Comité de gouvernance revient en détail sur le programme de cette Session #2 de la Convention Citoyenne pour le climat.

  • Huffington Post - Le PS ne sera pas à la marche contre l'islamophobie

    Le parti socialiste dit ne pas se reconnaître dans les mots d'ordre de la manifestation, "qui présentent les lois laïques en vigueur comme ‘liberticides’".

    “Nous ne voulons pas nous associer à certains des initiateurs de l’appel”. Lors de la réunion de son bureau national ce mardi 5 novembre, le parti socialiste a décidé de ne pas se joindre à la marche contre l’islamophobie prévue dimanche à Paris. 

    Dans un communiqué diffusé mercredi 6 novembre, le PS explique cette décision. “Nous ne voulons pas nous associer à certains des initiateurs de l’appel. Nous ne nous reconnaissons pas dans ses mots d’ordre qui présentent les lois laïques en vigueur comme ‘liberticides’”, écrit le parti dirigé par Olivier Faure, sans mentionner le terme “islamophobie”. 

    Lire la suite
    __________________
    __________________

  • PS - République, démocratie, droits et devoirs Résolution adoptée au Bureau National du 5 novembre 2019

    06 novembre 2019

    L’attentat perpétré il y a quelques jours à la mosquée de Bayonne est un acte odieux contre nos concitoyennes et concitoyens de confession musulmane et donc contre la République.

    La parole raciste à l’encontre des Françaises et Français de confession musulmane s’est libérée, facilitant les passages à l’acte. Des insultes quotidiennes à l’attentat de Bayonne, nos compatriotes sont la cible de l’extrême droite identitaire. Nous condamnons toutes celles et tous ceux qui arment par leurs discours la haine à leur encontre.

    Il appartient à la République toute entière de se dresser contre les paroles, les actes et les promoteurs de haine à l’encontre des musulmans.

    Pour autant, le Parti socialiste ne participera pas à la manifestation du 10 novembre.

    Nous ne voulons pas nous associer à certains des initiateurs de l’appel. Nous ne nous reconnaissons pas dans ses mots d’ordre qui présentent les lois laïques en vigueur comme «liberticides».

    Nous nous reconnaissons au contraire dans la France républicaine où la laïcité garantit la liberté de conscience et la liberté religieuse à chacune et chacun, comme le droit de critiquer les religions.

    Le combat contre la haine des musulmans doit être celui de la République toute entière, nous appelons l’ensemble des organisations républicaines à se retrouver pour porter ensemble ce combat.

  • Hôpital et l’autonomie : un plan d’urgence

    Ce mardi, les député.e.s socialistes présentaient leur plan d’urgence pour l’hôpital et l’autonomie dans le cadre de l’examen du PLFSS.

    Après une agora consacrée au sujet lors de CamPuS19, un bureau national consacré à la grève des urgentistes en présence de Hugo Huon, le président du collectif Inter-Urgences, la visite d’Olivier Faure à l’hôpital Lariboisière, plusieurs rencontre de travail, ce plan est l’aboutissement d’un travail de long terme.

    Depuis 2002, les efforts demandés à l’hôpital public, à ses agents, et aux Françaises et aux Français eux-mêmes ont été considérables.

    De 2012 à 2017, le déficit annuel de la Sécurité sociale est passé de plus de vingt milliards d’euros à moins de deux. Elle aurait dû être excédentaire dès cette année et désendettée dans cinq ans. Il ne s’agit donc plus de résorber un déficit mais d’investir dans nos hôpitaux et dans la prise en charge de la dépendance car nos services de santé brûlent et le gouvernement regarde ailleurs !

    Aujourd’hui, un point de rupture est franchi. ​Le mouvement social dans les services d’urgence et le malaise grandissant des personnels hospitaliers et des EHPAD nous alertent sur la dégradation des conditions de travail et de prise en charge des ​patients et patientes.

    Répondre à la crise, c’est l’objet de ce ​plan d’urgence pour l’hôpital public et l’autonomie​. Il s’agit de mesures immédiates pour desserrer la contrainte pesant sur l’hôpital public car les professionnels de santé l’assurent avec gravité : « la sécurité n’est plus assurée ».

    Demain : pour des états généraux de l’hôpital

    Ce plan d’urgence est l’acte premier, préalable à des états généraux de l’hôpital, que nous appelons de nos vœux, avec d’autres. L’hôpital public est notre patrimoine et notre bien commun. Aujourd’hui, c’est son fonctionnement global qui doit être interrogé pour apporter des solutions durables à la crise qu’il traverse. Nous souhaitons que ces états généraux associent de façon pluraliste les organisations syndicales, les personnels soignants, les parlementaires et les usagers autour de la ministre en charge de la Santé.

    Dès aujourd’hui : investir pour remettre l’hôpital debout et accompagner la perte d’autonomie

    Sans attendre, le présent plan propose les conditions pour restaurer des capacités d’investissement, en augmentant le budget de l’hôpital et de la dépendance et en prenant en compte la qualité de vie au travail. Plus que jamais, ce sont les personnels soignants et non-soignants des établissements hospitaliers et des EHPAD qui assurent à chacun d’entre nous santé et égale dignité face à la maladie comme au vieillissement. ​Ce plan, intégralement financé, assure l’équilibre des comptes de la Sécurité sociale dès 2020 sans hausse des prélèvements.

    https://www.parti-socialiste.fr/wp-content/uploads/2019/10/Livret-plan-urgence.pdf