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Jean-Marc Ligny est romancier, spécialisé dans le roman d’anticipation et la science-fiction. Il a écrit plus d’une quarantaine d’ouvrages traitant notamment de la raréfaction de l’eau causée par le changement climatique, des migrations climatiques, de la question des semences ou encore de la réalité virtuelle. Il a été sollicité par le GIEC, la Mairie de Paris et le ministère des Armées pour évoquer des scénarios futurs potentiels.
Jean-Marc Ligny nous éclaire ici sur le rôle du romancier dans la sensibilisation écologique des citoyens et des décideurs. Dans cette série de grands entretiens, nous avons choisi de poser les mêmes questions à des personnalités du monde de l'écologie ayant chacune une approche, un métier, différents. Un tel projet est inédit, et son but est de donner à voir comment chacun se complète pour esquisser les grandes lignes de l'urgente transition écologique. Chacun détient une partie de la solution, une partie des armes de la transition. La transdisciplinarité doit devenir une norme de travail, pas une exception.
Disponible jusqu'au 7 août 2019] En faisant revivre pas à pas la, ou plutôt les révolutions de 1917, de février à octobre, ce documentaire tissé d'archives exceptionnelles montre un Lénine ballotté par la puissance des événements, bien loin de sa légende. Le 23 février 1917 (8 mars dans le calendrier grégorien), à Petrograd, capitale de l'Empire russe, c'est une manifestation féminine qui amorce la chute du régime. Au lendemain de grandes grèves ouvrières, l'annonce de rationnements supplémentaires dus à la guerre, mais aussi à l'incurie des autorités, jette dans la rue les femmes des faubourgs, qui, au terme d'une marche de six kilomètres, fusionnent avec un convoi de suffragettes réclamant le droit de vote dans une atmosphère de "jour de fête". Le lendemain, 24 février, des masses d'ouvriers en grève chantant "la Marseillaise" envahissent le centre-ville en passant sur la Neva gelée. C'est le début d'une insurrection populaire qui prend de court tous les militants révolutionnaires russes et qui, en quelques jours, la garnison de la capitale se joignant aux insurgés, fait tomber la dynastie tricentenaire des Romanov.
Le 2 mars 1917, à la demande de son état-major, Nicolas II abdique en faveur de son frère Michel, qui refuse le trône. Avec à sa tête le prince Gueorgui Lvov et le très populaire député socialiste Alexandre Kerenski, un gouvernement provisoire est chargé de gérer, en concertation avec le Soviet de Petrograd, les incertitudes d'une révolution qui se répand comme une traînée de poudre et la guerre qui se poursuit contre l'Allemagne. À Zurich, Vladimir Ilitch Oulianov, alias Lénine, le dirigeant exilé des Bolcheviks, un groupuscule marginal au sein du Parti ouvrier social-démocrate, ne prend pas la mesure de ce qui se passe dans son pays… Déchaînement Des prémices de la révolution de février à l'insurrection d'octobre, décidée et menée avec succès par un Lénine qui, à rebours de sa légende, a longtemps été ballotté, comme tout le monde, par la puissance des événements, Cédric Tourbe, avec l'historien Marc Ferro et le politologue Michel Dobry, restitue pas à pas l'extraordinaire enchaînement des faits, ou plutôt leur déchaînement.
Remarquablement limpide, leur récit commente de formidables archives, qui permettent au sens propre de voir vivre la Russie de 1917 et advenir la révolution. Porté également par les voix de deux témoins éloquents, le socialiste révolutionnaire Nicolas Soukhanov et la journaliste française Marilye Markovitch, le film montre ainsi en détail comment Lénine parvient in extremis à remporter la mise. Il réussit aussi à faire partager l'énergie bouillonnante, euphorique, explosive, de ce moment où le peuple le plus nombreux et le plus opprimé du monde occidental ne remet pas seulement en cause l'autocratie, mais toute forme d'autorité. Documentaire de Cédric Tourbe (France, 2015, 1h35mn)
Il y a trente ans, les étudiants chinois se soulevaient pour exiger la démocratie et furent victimes d’une sanglante répression. Nourrie par les "Tiananmen Papers", une captivante plongée au cœur des événements du printemps 1989.
Le 15 avril 1989, Hu Yaobang, ancien secrétaire général du Parti communiste chinois, limogé de ses fonctions deux ans auparavant, suite aux manifestations étudiantes de 1986 qu’il avait soutenues dans leurs revendications démocratiques, meurt d’une crise cardiaque. Voulant lui rendre hommage, des milliers d’étudiants convergent vers Tian'anmen, la plus grande place du monde, symbole du pouvoir communiste, confronté, depuis une décennie, au vent de liberté qui souffle sur la Chine et fragilise la dictature du parti unique. Les slogans revendiquent la liberté d’expression et la transparence du gouvernement. Ce premier épisode retrace le début du plus grand mouvement pour la démocratisation de l’histoire de la Chine et l’épreuve de force engagée entre quelque 200 000 manifestants – bientôt soutenus par les ouvriers, les Pékinois et les grandes villes – et le gouvernement dirigé d’une main de fer par Deng Xiaoping, le secrétaire général du parti Zhao Ziyang et le Premier ministre Li Peng.
Le 20 mai, après une mascarade de dialogue avec les leaders étudiants, la loi martiale est proclamée. Poignantes images d'archives Comment, il y a trente ans, le Parti communiste chinois en est-il arrivé à commettre un crime de masse dont on ignore toujours le nombre exact de victimes ? Douze ans après les événements, en 2001, la fuite de milliers de documents secrets retraçant les luttes internes du pouvoir chinois, les "Tiananmen Papers", révélèrent l’enchaînement des faits. S’appuyant sur ces documents exceptionnels, le film retisse le fil des journées d’avril à juin 1989 grâce à de poignantes images d’archives commentées par des spécialistes de la Chine et par les anciens leaders du mouvement eux-mêmes, pour la majorité en exil. Les fantômes du "printemps de Pékin" continuent de les hanter, alors qu’un régime totalitaire gouverne toujours le pays. Documentaire de Ian MacMillan (France/Etats-Unis, 2019, 52mn)
Logement, espérance de vie, pratiques culturelles : quels sont les chiffres-clés des inégalités de conditions de vie ? Quelles sont les inégalités entre femmes et hommes ou entre catégories sociales en termes de représentation dans les médias et dans les lieux de pouvoir politique ? L’essentiel du chapitre « Mode de vie » du Rapport sur les inégalités édition 2019, de l’Observatoire des inégalités.
Le mal-logement persiste de manière choquante dans notre pays. Parmi toutes les difficultés graves de logement, rappelons que 800 000 personnes n’ont pas de domicile personnel. La majorité d’entre elles (643 000) sont hébergées dans des conditions de confort plus ou moins acceptables, mais sans accéder à l’autonomie. 143 000 personnes n’ont aucun domicile et doivent recourir à l’hébergement social, à l’hôtel et, pour au minimum 11 000 d’entre elles, dorment à la rue (Fondation Abbé Pierre 2019 selon Insee, données 2013).
Hervé Kempf est essayiste et un des pionniers du journalisme environnemental en France. Il est désormais rédacteur en chef du média Reporterre, spécialisé dans le reportage et le traitement de l'actualité de l'écologie. Hervé Kempf nous éclaire donc sur le rôle du journalisme dans le cadre de la transition écologique.
Dans cette série de grands entretiens, nous avons choisi de poser les mêmes questions à des personnalités du monde de l'écologie ayant chacune une approche, un métier, différent. Un tel projet est inédit, et son but est de donner à voir comment chacun se complète pour esquisser les grandes lignes de l'urgente transition écologique. Chacun détient une partie de la solution, une partie des "armes" de la transition. La transdisciplinarité doit devenir une norme de travail, pas une exception.
Les États-Unis tirent-ils ou siphonnent-ils la croissance mondiale aujourd’hui ? La question est légitime, tant l’Amérique de Trump semble jouer sa partition de croissance au détriment des autres. [...]
Stéphane Labranche est sociologue, membre du GIEC, chercheur indépendant et enseignant à Sciences Po Grenoble. Il est un des pionniers de la sociologie du climat en France. À ce titre, il s’intéresse tout particulièrement aux mécanismes d’acceptation sociale qui conditionnent la réussite de politiques publiques écologiques. Stéphane Labranche nous éclaire sur le rôle de la sociologie dans le cadre de la transition.
Dans cette série de grands entretiens, nous avons choisi de poser les mêmes questions à des personnalités du monde de l'écologie ayant chacune une approche, un métier, différent. Un tel projet est inédit, et son but est de donner à voir comment chacun se complète pour esquisser les grandes lignes de l'urgente transition écologique. Chacun détient une partie de la solution, une partie des "armes" de la transition. La transdisciplinarité doit devenir une norme de travail, pas une exception.
A la veille des élections locales, chacun fourbit ses armes. Et il n’aura échappé à personne que l’argument environnemental et écologique est devenu central. Pourquoi pas dans le but de séduire du côté du parti qui a le vent en poupe, EELV -en vue de possibles rapprochements, autrement appelés « rassemblement ».
« Ce qui pèse aujourd’hui lourdement sur la qualité de vie des habitants de Lyon, ce n’est pas la saturation ferroviaire, mais la saturation automobile. Pour y répondre, il faut commencer par ne pas développer le trafic automobile. Pour ces raisons, je me réjouis de l’abandon de l’A45, et je demande l’abandon de l’Anneau des sciences. »
Les milieux favorisés, de droite comme de gauche, tentent de détourner l’attention sur les inégalités sociales pour maintenir leurs privilèges. Ce mépris social soulève contre lui une vague de populisme qui menace notre démocratie. L’opinion de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.
La France qui subit les inégalités est d’abord celle des flexibles au travail. Celle des huit millions de salariés à l’horizon de vie grignoté par la précarité ou le chômage. Des non-salariés qui vivent au gré de petits contrats. De ceux qui usent leur corps au travail à la chaîne, en oeuvrant dans la poussière ou en portant des charges lourdes. Cette France de l’insécurité sociale [1] a un visage : celui des employés et des ouvriers peu ou non qualifiés, des « uberisés », des indépendants (du bas de l’échelle). Pour une grande part, cette France a animé les manifestations des « gilets jaunes ».
Le déclassement de l’A6-A7 met fin à un réseau routier mal configuré et source de pollutions, faisant converger sur les mêmes voiries circulations locales et transits internationaux vers le cœur de Lyon. L’Anneau des sciences, projet de contournement routier par l’ouest est prévu en partie pour absorber les flux. Une aberration pour la Coalition-Climat Rhône au regard des enjeux environnementaux d’aujourd’hui. Entretien avec l’un de ses porte-parole, Fabien Bagnon.
Comment est-il possible de déclasser l’autoroute A6-A7 sans créer d’infrastructure routière supplémentaire ? Ça risque de coincer ?