Loïc Blondiaux, membre du Comité de gouvernance de la Convention Citoyenne pour le climat nous présente la plateforme pour contribuer aux débats de la convention.
Actualités socialistes - Page 604
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Loïc Blondiaux présente la plateforme de la convention citoyenne
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PS - Réforme de l’assurance-chômage : la guerre aux chômeurs !
Pourquoi ? Pourquoi le gouvernement a-t-il fait adopter cette réforme de l’assurance-chômage, qui entre en vigueur ce vendredi 1er novembre, alors que celle-ci va frapper de plein fouet les plus fragiles de nos concitoyens ? Est-ce parce qu’il constate que la politique de l’offre, poursuivie au prix d’un « pognon de dingue » investi dans la transformation du CICE en allègement de cotisations sociales, ne produit pas le choc espéré sur l’emploi ? Est-ce parce que, malgré la suppression de l’ISF et la mise en place d’une « flat-tax » sur le capital, le ruissellement promis n’opère pas ? Que l’ « argent magique » déversé dans les poches des plus riches n’a pas produit de sursaut en terme d’investissement et d’emploi ?
Toujours est-il qu’à la lumière de l’entrée en vigueur de cette réforme, l’acte 2 du quinquennat ressemble furieusement à l’acte 1. S’estimant probablement incapable d’offrir une solution politique au problème du chômage, voilà que le gouvernement a lâchement préféré s’en prendre directement aux chômeurs. Car c’est bien un matraquage en règle des demandeurs d’emploi qui s’annonce dès le 1er novembre, « une tuerie », pour reprendre les mots du secrétaire général de la CFDT Laurent Berger.
Rappelons en effet que, selon la note d’impact de l’Unedic dévoilée le 24 septembre dernier, un chômeur sur deux verra, avec l’entrée en vigueur des nouvelles règles de calcul des droits puis du nouveau barème d’indemnisation, son inscription refusée, ses droits rognés ou son indemnisation fortement diminuée. Une baisse de 27 % en moyenne qui pourra aller jusqu’à 50 % dans certains cas. Ce nouveau calcul des droits n’entrera toutefois en vigueur que le 1er avril, soit 10 jours après le second tour des élections municipales, ce qui tient probablement du plus parfait hasard !
Le Parti socialiste condamne une nouvelle fois la violence que cette réforme représente pour les travailleurs les plus fragiles et les plus précaires de notre pays, ceux qui peinent à se maintenir durablement dans l’emploi. Désignés à la vindicte populaire comme responsables de leur triste sort, ce sont eux qui paieront le plus lourd tribut à cette réforme, alors que de nombreuses études montrent, au contraire, qu’une bonne indemnisation permet de maintenir l’intégration dans la société des personnes concernées et donc de retrouver plus facilement un emploi.
Conscient des effets désastreux de sa réforme, le gouvernement a donc choisi de supprimer l’Observatoire national de la pauvreté ! Ne voulant traiter la fièvre, il a préféré casser le thermomètre. À l’heure où cette réforme va mécaniquement diminuer le nombre de chômeurs indemnisés, le Parti socialiste appelle enfin tous les observateurs à ne pas être dupes de cet artifice statistique et d’être extrêmement vigilants face aux chiffres qui ne manqueront pas d’être brandis par le gouvernement.
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La vie des idées - Pourquoi l’hôpital n’est pas une entreprise
À propos de : Pierre-André Juven, Frédéric Pierru, Fanny Vincent, La casse du siècle, Raisons d’agirComment appréhender la crise hospitalière ? Un livre écrit à trois mains examine les effets des contraintes organisationnelles et budgétaires au sein de l’hôpital, à travers les réformes qui, depuis les années 1980, visent à y rationnaliser l’activité.
Ce n’est pas d’un braquage qu’il s’agit dans ce livre sur « la casse du siècle » mais d’un grand gâchis : P. A. Juven, F. Pierru et F. Vincent utilisent un jeu de mot pour caractériser la situation de l’hôpital public français. Ils analysent les réformes de l’hôpital pour comprendre comment il pâtit aujourd’hui de deux crises bien différentes mais qui se recouvrent en partie. La première, organisationnelle et gestionnaire, prône le fameux « virage ambulatoire » et conduit à l’option « moins d’hôpital ». La seconde, budgétaire, dénoncée par les soignants, se penche sur les difficultés des professionnels de santé (débordements chroniques, accès aux soins qui n’est plus garanti pour les patients) et conduit à la revendication « plus de moyens ». L’objectif du livre est de « plaider simultanément pour une augmentation des moyens accordés à l’hôpital public et pour la nécessité de le délester de certaines tâches, à condition que le report vers la ville soit correctement financé et organisé, ce qui est aujourd’hui loin d’être le cas » (p. 15). Les enquêtes qualitatives menées par chacun des trois auteurs entremêlent l’analyse des deux crises évoquées, qui amènent l’hôpital à se centrer davantage sur des soins techniques et à perdre peu à peu sa dimension d’accueil historiquement universaliste.
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Réforme de l'assurance-chômage - Question de Guillaume Garot
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Eric Heyer : Assurance-chômage : les règles se durcissent dès aujourd'hui !
Durcissement des conditions d'accès, dégressivité : les premières mesures de la réforme de l'assurance-chômage entrent en vigueur. Une réforme qui doit surtout permettre au système de réaliser plus d'un milliard d'euros d'économies par an. Décryptage avec Eric Heyer, directeur du département analyse et prévision de l'OFCE. Ecorama du 1er novembre 2019, présenté par Audrey Maubert sur Boursorama.com
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Sciences Po, Le procès du siècle : La Planète accuse
L'Etat français condamné pour écocide lors du "Procès du siècle en 2050".
Découvrez la prestation magistrale par nos étudiants du campus de Nancy : la Présidente de la Cour Judith Heidebreck, la Procureure Rebecca Mathiot, l'avocate des parties civiles Lucile Brangé et l'avocat de la défense Thibault Michelin. Une audition éclairante du principal témoin, la paléoclimatologue et co-Présidente du GIEC Valérie Masson-Delmotte.
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Le tirage au sort est-il démocratique ? L'exemple de la Convention citoyenne pour le climat.
Au lendemain de la première réunion des 150 citoyens tirés au sort pour constituer la Convention citoyenne pour le climat, nous avons réunit Patrick Bernasconi, président du Conseil économique social et environnemental, Gil Delannoi, et Laurence Morel, chercheurs au CEVIPOF, tous deux spécialistes de la démocratie participative. Au delà de la question du caractère démocratique du tirage au sort, ont pu être abordés la question de ce que pourrait donner une telle convention et des autres moyens de mettre en place une démocratie participative.
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Local, régional, national : comment et à quel niveau participer ?
Les aspirations à insuffler davantage de délibérations et de participation dans les instances démocratiques se font de plus en plus pressantes. Le mouvement municipaliste en est un bon exemple, implanté dans plusieurs villes, comme à Madrid et à Barcelone. Mais le souhait d’impliquer davantage les citoyens dans le processus politique est-il applicable autrement que localement ? Peut-il être opérant à un niveau régional, national, voire transnational ? Tout le monde peut-il participer ?
Avec : Loïc Blondiaux, Elisabeth Dau, Jean-François Caron, Isabelle Falque-Pierrotin
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France 3 - Historique : pour la première fois, pas de liste PS aux municipales à Toulouse
C’est une première depuis quasiment 50 ans et la création du PS. Le Parti socialiste n’a pas de liste aux Municipales à Toulouse.
L’information est passée inaperçue. Mais elle est politiquement et symboliquement forte. En octobre dernier, le bureau national du PS a décidé de soutenir une liste pour les Municipales à Toulouse.
Autrement dit, pour la première fois depuis 1971, le PS ne va pas investir de candidat. Une vraie rupture dans la vie du Parti socialiste toulousain. Toulouse et le PS entretiennent une relation forte. La ville Rose a hébergé plusieurs congrès importants. Par tradition, les candidats socialistes tiennent leur dernier meeting dans la cité de Jaurès.
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PLFSS 2020 - Explication de vote de Gisèle Biémouret
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Coco, dessinatrice de presse à Charlie Hebdo, et le philosophe Raphaël Enthoven