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Actualités socialistes - Page 566

  • PS - D'ubérisés à salariés ? Les travailleurs des plateformes doivent être protégés

    Vincent Duchaussoy, secrétaire national au Travail et Dialogue social

    Olivier Jacquin, secrétaire national aux Mobilités et Transports

    Ce mercredi 4 mars, la Cour de cassation a validé la requalification a posteriori en contrat de travail de la collaboration nouée entre un chauffeur exerçant sous le statut d'autoentrepreneur et la société Uber.

    Début 2019, Uber s'était pourvu en cassation après un arrêt de la cour d'appel de Paris arguant du fait que le lien entre un ancien chauffeur indépendant et la plate-forme américaine était bien un « contrat de travail ». La Cour de cassation rejette ainsi le pourvoi d’Uber et confirme la décision de la cour d'appel de Paris.

    Cet arrêté est une première en France et il marque une étape importante dans la lutte contre le recours aux faux indépendants. La Cour de cassation considère que le travail indépendant nécessite d'être maître de sa clientèle, de ses tarifs et de la condition de l'exercice de ses missions. Elle assure ainsi que le statut d'indépendant n'est « que fictif », en raison du « lien de subordination » - caractéristique d'un contrat de travail - qui unit Uber à ses chauffeurs. 

    Le Parti socialiste se félicite de cette décision qui remet en cause le modèle économique façonné par le géant américain. Mais elle ne répond toutefois que très imparfaitement aux inquiétudes légitimes des nombreux travailleurs prétendument indépendants des applications numériques. En effet, les cas de requalification observés se limitent pour le moment à des travailleurs ayant cessé leur collaboration avec une plateforme et souhaitant cesser leur activité professionnelle dans ce secteur. Elles ne règlent donc pas le cas des nombreux travailleurs actuellement liés à Uber ou d'autres plateformes de ce type.

    Depuis 2018, le gouvernement a proposé par deux fois d'introduire dans la loi des chartes sociales facultatives qui revenaient à protéger davantage les plateformes que les travailleurs, et empêcher in fine les requalifications. Par deux fois, le Conseil constitutionnel a retoqué cette mesure sur deux saisines des parlementaires socialistes.

    Nous réaffirmons la nécessité de trouver des solutions pour d'une part, réguler les activités des plateformes numériques, et d'autre part, offrir à ces travailleurs la protection sociale et juridique à laquelle ils ont droit. En janvier dernier, le groupe socialiste au Sénat a proposé une solution à travers une proposition de loi préconisant le recours aux coopératives d'activité et d'emploi. Nous continuons en parallèle à plaider pour une régulation accrue du statut d'autoentrepreneur dont le sens initial a été dévoyé. 

  • France Culture - La lutte des classes : une question d’actualité ?

    A l'occasion du Forum France Culture "L'année vue par les savoirs" à la Sorbonne, Tiphaine de Rocquigny anime cette table ronde avec Dominique Meda, philosophe et sociologue, Olivier Dard, historien, professeur à Sorbonne-Université (qui a publié le Dictionnaire des populismes, éditions du Cerf, 2019), Nicolas Baverez, historien, économiste et Philippe Askenazy : économiste, directeur de recherche au CNRS.

  • On n'arrête pas l'éco avec Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé-Pierre

    A quelques jours des élections municipales, focus sur les problèmes de logement, de transport, d'alimentation auxquels sont confrontés les maires. Que les élus peuvent-ils faire ? Eléments de réponse avec Christophe Robert, le délégué général de la Fondation Abbé-Pierre, invité ce samedi d'Alexandra Bensaid.

  • Observatoire des inégalités - Activité des hommes et des femmes : le rapprochement interrompu

    Données 5 mars 2020

    Le taux d’activité des femmes stagne, tandis que celui des hommes tend à diminuer. Femmes et hommes auront-ils bientôt le même niveau d’activité professionnelle ? Extrait du Centre d’observation de la société.

    Le rapprochement des taux d’activité [1] des femmes et des hommes constitue l’une des grandes transformations sociales des 80 dernières années. Des années 1930 à la fin des années 1960, le taux masculin diminue. En 1931, presque tous les hommes qui ont entre 15 et 64 ans travaillent ou cherchent un emploi. Ils ne sont plus que 88 % en 1968. L’allongement des scolarités et la construction de régimes de retraite (encore très modestes) réduisent la part d’hommes actifs aux deux bouts de l’échelle des âges. Pendant cette période, le taux d’activité des femmes reste stable, autour de 50 %, même si on sait qu’à l’époque une partie de ces dernières ne sont pas officiellement comptabilisées comme actives mais travaillent sans être déclarées avec leur mari pour les travaux de la ferme ou dans un commerce par exemple.

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  • Le Point - Retraites : la demande de commission d'enquête du PS rejetée

    La demande de commission d'enquête du PS a été rejetée. Les socialistes se questionnaient sur l'étude d'impact accompagnant la réforme des retraites.

    En février, les députés socialistes confiaient leur doute au sujet de « la sincérité, l'exhaustivité et l'exactitude de l'étude d'impact » remise en complément des deux projets de loi sur la réforme des retraites voulue par le gouvernement. Le Parti socialiste, voulant se pencher sur l'authenticité de cette étude d'impact, avait utilisé leur droit de tirage pour créer une commission d'enquête à l'Assemblée nationale sur cette étude. Une demande rejetée mercredi par la majorité, malgré sa division.

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  • Rokhaya Diallo et Caroline Fourest en face-à-face sur les César et le féminisme

    Si les deux militantes féministes déplorent la récompense attribuée à Roman Polanski lors de la cérémonie des César, leurs divergences sur la manière de mener la lutte pour l’égalité ressurgissent rapidement. Quand l’une défend un féminisme « universaliste », l’autre plaide pour une approche prenant en compte la superposition des discriminations subies par les femmes issues des minorités.

  • Marianne, Natacha Polony - Virginie Despentes : "meuf", tu délires…

    Dimanche 1er mars, "Libération" publiait une tribune de Virginie Despentes saluant un coup d'éclat d'Adèle Haenel lors de la cérémonie des Césars. Un texte en forme de diatribe contre les riches, les puissants, les hommes. Un texte qui méritait une réponse.

    Au début, on se dit que c’est insignifiant. Qu’un texte publié dans Libération, même sur une page et demie, ça va intéresser quoi ? Dix mille personnes en France, en priorité chez les intellectuels urbains, qui communient déjà dans la détestation des mâles blancs "cisgenres". D’accord, Virginie Despentes est une icône branchée, des centaines de milliers de livres vendus, des interviews fleuve dans les Inrocks. Mais cette histoire de cérémonie des Césars, ce grand psychodrame du petit milieu, pendant qu’un satrape turc précipite dans des canots pneumatiques des dizaines de milliers de malheureux, pendant que les aberrations du système néolibéral sont mises à nu par un virus, c’est tellement dérisoire.

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  • Fondation Jean Jaurès - Comment répondre à la crise du commun ? Débat avec Salomé Berlioux, David Djaïz et Richard Ferrand

    La France souffre-t-elle d’une forme de mélancolie collective, version nationale d’une crise du commun et d’une démocratie fragilisée ? Mobilisation des citoyens, rôle des services publics, initiatives des territoires… État, collectivités locales et société civile doivent retrouver des moyens d’action – la liberté pour innover, la responsabilité pour assumer, la puissance pour transformer.

    Pour en débattre, la Fondation réunit :

    - Salomé Berlioux, présidente de l’association Chemins d’avenirs, co-auteure de "Les Invisibles de la République. Comment on sacrifie la jeunesse de la France périphérique" (Robert Laffont, 2019),

    - David Djaïz, enseignant à Sciences Po, auteur de "Slow démocratie. Comment maîtriser la mondialisation et reprendre notre destin en main" (Allary, octobre 2019),

    - Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale, auteur de "Nos lieux communs. Petit traité républicain à l’usage des démocrates" (Fondation Jean-Jaurès/L’Aube, février 2020), lors d'une rencontre animée par Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès.

  • Jean-Christophe Le Duigou - Conférence financière: une discussion mal partie

    La conférence de financement chargée d’identifier les solutions pour que les comptes du système de retraites trouvent l’équilibre en 2027, est, comme il fallait s’y attendre, mal partie. FO et la CGT viennent d'annoncer qu'elles quittaient la table de discussion.

    Dès le départ le gouvernement a voulu dramatiser la situation en choisissant une présentation taille XXL du besoin de financement. Le « déficit cumulé » serait de 113 milliards à horizon 2030. Curieuse présentation, jusque-là inédite, qui consiste à additionner sur une décennie 12 milliards annuels de besoin de financement, besoin estimé par le gouvernement. Si ce chiffre parait astronomique c’est parce qu’il s’agit d’un cumul sur dix ans. Il est à mettre en rapport avec celui du volume de richesses cumulées, créées pendant la même période, soit près de 25 000 milliards d’euros. Le besoin de financement relatif à la richesse produite sur 10 ans est bien de 0,45 % du PIB soit une valeur finalement modeste pour un système qui pèse 14% du PIB.

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  • Reportage LCP⎜Les Parlementaires socialistes contre la réforme des retraites

  • Gabriel Zucman : "Une majorité d’américains soutient une fiscalité plus redistributive"

    L'économiste Gabriel Zucman est l'invité du Grand Entretien : il publie avec Emmanuel Saez "Le Triomphe de l’injustice. Richesse, évasion fiscale et démocratie" (éd. du Seuil).