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Marianne, Natacha Polony - Virginie Despentes : "meuf", tu délires…

Dimanche 1er mars, "Libération" publiait une tribune de Virginie Despentes saluant un coup d'éclat d'Adèle Haenel lors de la cérémonie des Césars. Un texte en forme de diatribe contre les riches, les puissants, les hommes. Un texte qui méritait une réponse.

Au début, on se dit que c’est insignifiant. Qu’un texte publié dans Libération, même sur une page et demie, ça va intéresser quoi ? Dix mille personnes en France, en priorité chez les intellectuels urbains, qui communient déjà dans la détestation des mâles blancs "cisgenres". D’accord, Virginie Despentes est une icône branchée, des centaines de milliers de livres vendus, des interviews fleuve dans les Inrocks. Mais cette histoire de cérémonie des Césars, ce grand psychodrame du petit milieu, pendant qu’un satrape turc précipite dans des canots pneumatiques des dizaines de milliers de malheureux, pendant que les aberrations du système néolibéral sont mises à nu par un virus, c’est tellement dérisoire.

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