Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualités socialistes - Page 563

  • Observatoire des inégalités - Comment les maires peuvent réduire les inégalités

    Analyses 9 mars 2020

    Les marges de manœuvre des maires sont réduites en matière de redistribution des revenus. Pourtant, du logement à la petite enfance, leur action a un impact essentiel sur les inégalités. L’analyse de Noam Leandri et Louis Maurin de l’Observatoire des inégalités.

    Les communes fournissent un ensemble de services publics de base indispensables à leurs habitants : entretien des écoles, de la voirie, gestion de l’état civil, etc. Elles vont bien au-delà – parfois en agissant à un niveau intercommunal [1] – et disposent de nombreux instruments d’action pour améliorer la qualité de vie et réduire les inégalités dans des domaines essentiels. Les maires ont de quoi mener des politiques ambitieuses dans ce domaine. Encore faut-il qu’ils s’en saisissent.

    Lire la suite
    __________
    __________

  • Le Vent se lève - Municipales : le Pacte pour la Transition prépare-t-il l’union des gauches écologistes ?

    Quoiqu’on en pense du localisme et a fortiori dans le climat de décomposition politique actuel, les élections municipales à Paris ont toujours un parfum de national. Mais alors que la bataille fait rage dans la capitale, les principales listes écologistes et de gauche viennent de s’engager peu ou prou sur un texte d’engagements communs, le Pacte pour la Transition, ses trois principes et 32 mesures définis nationalement et portés localement par un collectif d’habitants et d’associations. Ce moment parisien est-il le signal d’un glissement politique ?

    Les élections municipales à Paris ont toujours un parfum de national. Bien entendu, cette majorité comme toutes les autres affirmera qu’il s’agit d’un scrutin local qui ne vient pas sanctionner une politique nationale et/ou que de toute façon, la majorité en place est toujours sanctionnée aux élections locales, ce qui n’est effectivement pas loin d’être vrai : l’effondrement du Parti Socialiste entre 2012 et 2017 à toutes les échelles et élections territoriales en est l’exemple le plus spectaculaire et significatif.

    Lire la suite
    _______________
    _______________

  • Non Fiction - Quels enjeux pour les élections municipales 2020 ?

    Trois synthèses de bonne facture pour mieux comprendre un scrutin incertain, dans un contexte qui pose la question de la survie de la démocratie locale.

    Les élections municipales de mars 2020 ont lieu dans un contexte à bien des égards inédit. Epreuve de vérité pour un gouvernement et un président de la République aux « antennes » locales très peu implantées, à quelques exceptions près (Le Havre pour le Premier Ministre Edouard Philippe, Tourcoing pour le Ministre des Comptes publics Gérald Darmanin…), enjeu de « relance » voire de « défense des acquis » pour les partis de « l’ancien monde » (LR et PS au premier chef) et scrutin « de conquête » tant pour les écologistes (qui ne comptent depuis 2014 que Grenoble dans les grandes villes qu’ils gouvernent, hors coalition avec les socialistes) que pour le Rassemblement national (RN), ce dernier espérant engranger d’autres villes plus importantes (Perpignan ? ) après celles gagnées il y a six ans (Fréjus, Béziers, Hénin-Beaumont, Hayange…).

    Lire la suite
    _________________
    _________________

  • France Culture - Coronavirus : mobilisation scientifique, leçons de l’histoire

    L’épidémie de coronavirus continue de se répandre. Le nombre de cas dépasse désormais les 110.000 dans le monde, avec plus de 4 000 morts. Hier le Président Emmanuel Macron déclarait que nous “n’étions qu’au début de l’épidémie”. Si 85% de contaminés présentent des signes bénins et que le taux de mortalité s'élève à 3,4%, la menace d’une pandémie du coronavirus, est devenue “très réelle” selon le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé. Comment la mobilisation scientifique peut-elle enrayer une telle crise ? Devant les épidémies, l’Histoire se répète t-elle ?

    Pour en parler, Guillaume Erner reçoit le Directeur scientifique de l'Institut Pasteur, Olivier Schwartz. Il sera rejoint par Patrick Zylberman, professeur émérite d’histoire de la santé à l’Ecole des hautes études en santé publique.

  • Michel Rocard : entretien avec Pierre-Emmanuel Guigo

    Pierre-Emmanuel Guigo, maître de conférences en histoire contemporaine, publie "Michel Rocard" (éditions Perrin, 2020), une biographie historique de celui qui – Premier ministre, plusieurs fois ministre, député, sénateur, emblématique maire de Conflans-Sainte-Honorine – compte parmi les personnalités les plus populaires et les plus notables de la Ve République. Il en débat avec Mathieu Fulla, chercheur au Centre d’histoire de Sciences Po.

  • La rénovation énergétique : c’est rentable, même dans le Sud de la France

    Changement du système de chauffage, des menuiseries, isolation par l’extérieur… Ces aménagements coûtent cher, ce qui peut freiner les ambitions de rénovation, surtout dans le secteur de la copropriété. Pourtant, c’est rentable. Reportage à Montpellier.

  • Actu Environnement - Pesticides : huit ONG déposent un recours contre les textes définissant les zones de non traitement

    Deux textes récemment publiés sont mis en cause par les associations : le décret pesticide et l'arrêté qui l’accompagne. Selon les ONG, ces textes ne protégeraient pas assez les travailleurs agricoles et les riverains, ainsi que la biodiversité, des effets néfastes de l’épandage de pesticides.

  • France Culture - Coronavirus : crise économique ou changement de modèle ?

    Tourisme, transport, événementiel… Plusieurs secteurs de l’économie sont très fortement touchés par l’épidémie de Covid-19. Lundi, les bourses mondiales ont connu des chutes comparables à celles enregistrées en 2008, accentuées par la baisse des cours du pétrole. Pour aider les membres de l’Union européenne à surmonter les conséquences de la pandémie, le Conseil européen a annoncé mardi la création d’un fonds de 25 milliards d’euros. Et alors que la France se prépare au passage au stade 3 de la crise sanitaire, Bruno Le Maire, Ministre de l'Économie, a dévoilé une série de mesures à destination des entreprises. Quel sera l’impact de cette pandémie sur l’économie mondiale mais aussi sur la croissance française ? Faut-il revoir les règles de la mondialisation ?

    Pour répondre à ces questions, nous recevons Jean-Hervé Lorenzi, président du Cercle des économistes, professeur émérite à l'université Paris-Dauphine, et Aurélie Trouvé, économiste, porte-parole d’ATTAC.

  • La IIe Internationale et les socialistes français, allemands et italiens (1889-1915)

    Elisa Marcobelli publie "L’internationalisme à l’épreuve des crises. La IIe Internationale et les socialistes français, allemands et italiens (1889-1915)" (Arbre Bleu éditions, décembre 2019), livre préfacé par Christophe Prochasson et reprenant sa thèse remarquée soutenue à l’EHESS. Pourquoi publier un nouvel ouvrage aujourd’hui sur les origines des partis socialistes européens ? Comment se vivait l’internationalisme ? Pourquoi ce choix de 1915, année de rupture ? Elle en débat avec Jean-Numa Ducange, maître de conférences à l’université de Rouen.

    Étudier les socialistes français, allemands et italiens face aux crises internationales au temps de la IIe Internationale (1889-1915), c’est en fait revenir au problème lancinant de la catastrophe initiale, la Grande Guerre, et de l’impossibilité de l’empêcher dans laquelle se sont trouvés peuples, gouvernements et partis. De grands historiens, comme Jacques Droz, Madeleine Rebérioux et Georges Haupt, ont déjà travaillé ces questions, mais les recherches d’Elisa Marcobelli permettent aujourd’hui d’aller plus loin. Non seulement elle dispose de leur acquis qu’elle connaît et maîtrise excellemment, mais elle renouvelle et rafraîchit connaissance et compréhension par une approche transnationale active. Au couple classique du socialisme français et de la social-démocratie allemande, décisif dans la perspective d’une stratégie pacifiste, du moins anti-belliciste, des socialistes, elle ajoute le cas original de l’Italie qui permet un élargissement et un décalage fructueux. Nous obtenons ainsi une étude belle et puissante, appuyée sur la connaissance directe des meilleures sources pour le socialisme de chaque pays. La réflexion, attentive et nuancée, aborde les difficultés de la période, et sait les mettre à profit pour mieux saisir la signification pour les hommes et les femmes d’alors du socialisme, de la nation et de l’Internationale. Les mots, les attentes, les sociétés ont évolué, mais les problèmes alors posés n’ont pas disparu de notre horizon.

  • Brut - Dans "Au nom de la terre", Edouard Bergeon raconte l'histoire de son père agriculteur

    « Il y a un agriculteur chaque jour qui se donne la mort en France. Là, en 2019. » Dans « Au nom de la terre », Guillaume Canet joue le rôle d’un agriculteur à bout, qui ira jusqu’au suicide. C’est l’histoire du père du réalisateur, Edouard Bergeon. Il raconte. L’agriculteur joué par Guillaume Canet, n’est autre que le père du réalisateur.

    Au coeur de la région Nouvelle-Aquitaine, la petite commune de Jazeneuil, où vivait Edouard Bergeon, lorsqu’il était enfant. Le père d’Edouard Bergeon était éleveur de chevreaux, il y avait jusqu’à 7000 bêtes dans son exploitation. Seize heures de travail par jour, six jours par semaine, le père du réalisateur travaillait souvent à perte, dépendant toujours des cours du marché lorsqu’il vendait ses bêtes.

    Alors, certains mois, les parents d’Edouard Bergeon ne parvenaient qu’à un faible salaire, quand d’autres mois encore, ils n’avaient rien. Un premier incendie en 1989 puis un second en 1997 frappent l’exploitation. Ces évènements achèvent de plonger le père d’Edouard Bergeon dans la dépression, jusqu’à son suicide, deux ans plus tard. « Il n’y a pas de pays sans paysan » pour le réalisateur.

    Avec son prochain film « Au nom de la terre », Edouard Bergeon renoue avec son enfance. Lui qui, enfant, rêvait de reprendre l’exploitation de son père, il veut aujourd’hui rendre hommage à celle qui nous donne tout, la terre.