Olivier Faure, député de Seine-et-Marne, Premier secrétaire du Parti socialiste, est l'invité du Grand entretien de France Inter.
Actualités socialistes - Page 436
-
Olivier Faure veut changer le nom du Parti socialiste qui "ne dit plus ce que nous sommes devenus"
-
Evacuation violente d’un camp de migrants à Paris : « Profondément choquant » dénonce Anne Hidalgo
La maire PS de Paris s'exprime, lors d'une conférence de presse de l'Association des maires de France, sur l'évacuation par la police d'un camp de migrants, Place de la République, à Paris, le 23 novembre.
-
Paul Alliès - Choses vues
Arnaud Montebourg vient de publier un « récit intime et édifiant du pouvoir » qu’il a exercé comme Ministre de l’Economie, du redressement productif et du numérique, durant un peu plus de deux ans.
Deux ans (du 16 mai 2012 au 25 août 2014), c’est à la fois court et suffisant pour passer au scanner, à la fois l’administration des choses et les institutions de la République. Surtout quand ce regard se porte depuis Bercy, un des ministères réputés parmi les plus puissants des gouvernements de la V° République. Un régime sur lequel Montebourg a établi, il y a déjà vingt ans, un diagnostic de fin de vie démocratique (La machine à trahir : Rapport sur le délabrement de nos institutions. Denoël, 2000).Ce faisant, on dispose là d’un document précieux, un peu et toutes choses égales par ailleurs, comme ces « souvenirs, journaux, cahiers » de Victor Hugo rassemblés sous le titre de Choses vues (1830-1885. Quarto, Gallimard, 2001). Dans les deux cas, c’est l’écriture, précise et alerte, d’un double mouvement par lequel on échappe au secret et on y pénètre.
Lire la suite
__________________
__________________ -
Observatoire des inégalités - Éducation : il faut donner priorité aux vaincus
Points de vue 19 novembre 2020
L’accès à l’enseignement supérieur s’est massifié, mais l’emprise des diplômes s’est renforcée. L’élitisme social du système scolaire humilie les élèves en difficulté et crée un fossé culturel et politique entre classes sociales. Le point de vue de François Dubet et Marie Duru-Bellat, sociologues.
Comme la plupart des pays comparables, la France a connu soixante années de massification scolaire. Le changement est considérable : le nombre de lycéens et d’étudiants a été multiplié par huit et le bilan est largement positif si l’on considère l’accroissement de l’accès aux études. Même si nous sommes loin d’une égalité parfaite, les enfants des classes populaires accèdent désormais aux études longues dont ils étaient très largement exclus encore au milieu du XXe siècle.
Lire la suite
_________________
_________________ -
Discours du Premier secrétaire - Conseil National le 24.11.20 à 18h30
Retrouvez en direct le discours du Premier secrétaire Olivier Faure à l'occasion du Conseil National du Parti socialiste du 24 novembre 2020
-
La sénatrice PS Isabelle Briquet défend la baisse de la TVA pour le train de 10 à 5,5%
-
La Vie des idées - Une lutte sans classes
À propos de Frédéric Viguier, La cause des pauvres en France, Presses de Sciences PoComment la cause des pauvres s’est-elle substituée à la cause du peuple ? Ancrée dans le catholicisme social, la critique de la Sécurité sociale a abouti, à la faveur de la crise économique, à la création d’un ensemble d’institutions (RMI-RSA) gérant la pauvreté.
Depuis le début des années 2000, les discours politiques envers les « assistés », tout comme l’injonction à leur responsabilisation par les dispositifs d’insertion, n’ont fait que se durcir. Pourtant, dans le même temps, les politiques sociales continuent à afficher l’aide aux « exclus » comme une priorité. Ce contexte paradoxal constitue le point de départ de l’ouvrage de Frédéric Viguier. L’auteur cherche à expliquer cette ambivalence par la transformation des représentations des classes populaires et de leur encadrement depuis quatre décennies.
Lire la suite
__________________
__________________ -
Le vent se lève - La lutte contre l’islamisme et ses obstacles
Le meurtre brutal d’un professeur à Conflans-Sainte-Honorine puis l’attaque d’une basilique à Nice ont recentré l’actualité autour de la question du djihadisme et du terrorisme islamiste. De manière prévisible, ministres et éditorialistes se relaient pour pointer du doigt des coupables et des complices imaginaires, passant sous silence leur propre responsabilité — pourtant non négligeable — dans la progression de ce phénomène. L’extrême droite souffle comme à son habitude sur les braises de la guerre civile, tandis qu’à gauche, certains choisissent la voie inverse et se solidarisent avec des forces religieuses réactionnaires sous couvert de lutte contre les discriminations. Les voix critiques de ces impasses mortifères deviennent inaudibles.
Lire la suite
__________________
__________________ -
Non Fiction - Quel modèle économique pour l'après Covid ?
La crise sanitaire sera-t-elle l’occasion de changer de modèle et d’effectuer le tournant écologique et social qui s’impose ?
La récession qui s’annonce met en évidence les déséquilibres d’une croissance économique qui s’est caractérisée par toutes sortes d’excès au cours des dernières décennies. Les inégalités sociales ont explosé, la finance est devenue toute puissante et en même temps terriblement instable et les dégâts écologiques menacent les conditions de vie sur notre planète.
Henri Sterdyniak et Stéphanie Villers développent ensemble puis séparément - en fin de chapitres et en conclusion - une analyse de la situation économique et sociale actuelle. Ils tentent d’évaluer les réponses apportées par les gouvernements à la crise sanitaire. Les deux auteurs poursuivent le décryptage des menaces qui pèsent sur nos économies mais s’attachent également à proposer des pistes et des solutions à explorer. Les réponses sont parfois différentes car les auteurs ne sont pas issus des mêmes courants de pensée. C’est tout l’intérêt que d’avoir essayé de conduire ces réflexions croisées, même si l’exposé de leurs différences laisse parfois le lecteur un peu perdu.
Lire la suite
_________________
_________________ -
Le budget alternatif pour 2021 des sénateurs socialistes
Notre budget alternatif pour 2021
Édito
Malgré la crise et en dépit de quelques mesures d’affichage, le Gouvernement reste fidèle à sa vision libérale. Comme pour les précédents budgets, ses choix macroéconomiques se font au bénéfice des plus aisés, en sacrifiant les plus modestes de nos concitoyens. Trois mécanismes illustrent cette orientation.
En premier lieu, il ne demande pas d’effort fiscal aux ménages les plus aisés. En deuxième lieu, ce choix accroît encore le poids de la dette, qui se retournera inéluctablement contre les plus fragiles en cas de hausse des taux d’intérêt par le biais de mesures de réduction des dépenses publiques. Enfin, le Gouvernement favorise une politique de l’offre au bénéfice des entreprises, et notamment des plus grandes, sans soutenir le pouvoir d’achat et donc la demande autant qu’il serait nécessaire.
C’est ainsi que, depuis plusieurs mois, alors même que la crise sanitaire s’est transformée en crise économique et sociale, le Gouvernement rejette toute réflexion sur la création d’un nouvel impôt de solidarité sur le capital pour remplacer l’ISF abrogé, sur la suppression de la flat tax, sur le principe d’un prélèvement exceptionnel sur les assurances-vie, ou encore sur toute contribution exceptionnelle des acteurs économiques ayant perçus durant la crise des bénéfices accrus. Il s’engage à contrario dans une baisse d’un tiers de la taxe d’habitation pour les 20% de foyers les plus aisés, ceci pour la somme de 2,4 milliards d’euros et diminue les impôts versés par les entreprises pour un total de 13,7 milliards.
Nous ne pouvons que dénoncer une nouvelle fois la faiblesse des réponses apportées aux plus précaires de nos concitoyens, a fortiori dans un contexte d’explosion du chômage. La crise sanitaire a déjà fait basculer dans la pauvreté un million de Français, qui s’ajoutent ainsi aux 9,3 millions de personnes vivant déjà au-dessous du seuil de pauvreté monétaire en 2018, selon l’Insee. Les jeunes les plus précaires et les nouveaux précaires sont sortis du radar du Gouvernement actuel.
La prise en charge du chômage partiel par l’État ou l’attribution de primes exceptionnelles et ponctuelles sont, à cet égard, une réponse nécessaire mais qui reste nettement insuffisante quand la deuxième vague nous confirme qu’un grand nombre de français risquent de s’installer dans la précarité sur un temps long.
Avec ce PLF 2021, le Gouvernement aurait pu adopter une démarche volontariste, en soutenant le pouvoir d’achat des Français sans nécessairement accroître le niveau du déficit. Mais ce PLF 2021 s’inscrit parfaitement dans la continuité des précédents, avec une politique budgétaire centrée sur l’offre et ne proposant aucune mesure de lutte contre l’accroissement des inégalités dans notre pays. Le sort réservé au groupe Action Logement, acteur fondamental du logement en France, à nouveau ponctionné d’un milliard d’euros dans la deuxième partie du texte, en est une parfaite illustration.
Fort de ces constats, le groupe Socialiste, Écologiste et Républicain a souhaité être une nouvelle fois force de propositions en mettant sur la table une série de mesures qui permettraient de prendre réellement en compte la crise sociale et économique que nous vivons.
Patrick Kanner
Président du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain au Sénat
Rémi Féraud
Chef de file du groupe pour la Commission des finances
-
Basta - 840 000 euros de subventions publiques à Lactalis pour « seulement deux emplois » créés
Le géant laitier Lactalis, récemment épinglé pour non-respect du code de l’environnement dans sept usines des Pays de la Loire, vient pourtant de se voir attribuer une grosse subvention publique par les élus de droite de cette même région.
C’est le « chèque-cadeau » de trop, à quelques mois des élections régionales. Le 13 novembre, la commission permanente du conseil régional des Pays de la Loire a voté une subvention de plus de 840 000 euros au géant de l’agroalimentaire Lactalis. « Une subvention attribuée par la majorité LR-UDI, alors que le groupe laitier mayennais a récemment été épinglé pour non-respect du code de l’environnement dans sept usines de la région [quatre en Mayenne, deux en Loire-Atlantique et une en Maine-et-Loire] », dénonce le Groupe écologiste et citoyen du conseil régional [1]. Selon une enquête diffusée par Envoyé spécial le 22 octobre en partenariat avec le média indépendant Disclose, 38 des 70 usines du groupe Lactalis en France ont été ou sont toujours en violation du code de l’environnement.
Lire la suite
___________________
___________________