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Actualités socialistes - Page 433

  • PS - Publication du rapport de la Fondation Abbé-Pierre : L’urgence d’un grand plan en faveur du logement et du logement social

     

    Cédric Van Styvandael, secrétaire national au Logement, Politique de la ville et Rénovation urbaine

    Nathalie Appéré, secrétaire nationale au Logement, Politique de la ville et Rénovation urbaine

    Camille Vielhescaz, secrétaire national adjoint à la Politique de la ville 

    Thomas Chevandier, secrétaire national adjoint au Logement

    La fondation Abbé-Pierre vient de publier son rapport annuel sur le mal-logement et caractérise une situation sociale dramatique : 300 000 personnes sans domicile ; 4 millions de personnes en situation de mal-logement ; 12 millions de personnes fragilisées par rapport au logement (en suroccupation, avec charges qui augmentent ou taux d’effort insoutenable) ; 12 millions de personnes souffrant de précarité énergétique. 

    Pendant ce temps, le nombre de logements sociaux attribués en 2020 a chuté de 100 000 (20 %) par rapport à 2019, le nombre de logements sociaux produits en 2020 s’est effondré pour tomber à 90 000 unités et le nombre de projets d’accession à la propriété devrait plonger de 25 % d’ici fin 2021. La chaîne de production du logement s’enraye dramatiquement.

    Si la crise du logement n'est pas neuve, elle s'accélère par l'effet cumulé de la crise sociale et des choix (ou l'absence de choix) politiques du gouvernement. La FAP a raison d'alerter sur la bombe à retardement que constituent les impayés de loyer et les expulsions retardées.

    Le part du logement dans le budget des Français devient insupportable à mesure que les ressources des ménages diminuent avec les conséquences de la crise sanitaire. En parallèle, les confinements successifs rendent d’autant plus invivables les situations de mal-logement, renforçant l’effet et le vécu des inégalités face au logement. 

    Les choix du gouvernement et l’État ces dernières années ont aggravé la situation, les chiffres présentés ci-dessus n’étant que la conclusion de 4 années d’attaques systématiques du logement social : depuis la réforme des APL (4 milliards de coupes budgétaires encore en 2021) et ses conséquences sur les bailleurs sociaux jusqu’au manque de volonté dans l’application de la loi SRU ou encore l’oubli de dispositions de soutien au logement et au logement social dans le plan de relance.  

    Pourtant, la situation appelle plus que jamais un grand plan d’urgence en faveur du logement, et singulièrement du logement social, pour construire massivement, rénover et combattre la précarité énergétique. Bâti avec les acteurs du logement et contractualisé avec les collectivités locales, cet indispensable volet logement d’un véritable plan de relance doit notamment s’appuyer sur :

    • l’abaissement temporaire du taux de TVA applicable à la construction, reconstruction ou rénovation de logements locatifs sociaux à 5,5 % (quelle que soit la catégorie de logement social ou sa localisation) ;

    • l’annulation de la réduction de loyer de solidarité (RLS) par le biais d’une convention entre l’État et les bailleurs sociaux leur imposant d’investir la totalité des sommes ainsi libérées dans la construction de nouveaux logements ou la rénovation de leur parc de logements.

     

  • Fondation Jean Jaurès - Michel Rocard et la dimension territoriale de l’action publique

    Durant tout son parcours politique, Michel Rocard a porté une attention extrême à la dimension territoriale de l'action publique, dans une approche qui conjugue des raisons d'efficacité et des impératifs de démocratie, les uns n'allant pas sans les autres, ce qui en fait une démarche assez singulière parmi les responsables de sa génération. Un colloque proposé par l'association MichelRocard.org en partenariat avec la Caisse des dépôts et consignations et la Fondation Jean-Jaurès reviendra sur cette question dans tout le parcours de Michel Rocard

    Programme :

    Accueil Pierre Pringuet, président de l'association MichelRocard.org
    Henri Nallet, président de la Fondation Jean-Jaurès

    « Décoloniser la province » et former les élus
    Communication de Thibault Tellier, professeur des universités à l'IEP de Rennes
    Témoignage de Georges Gontcharoff, ancien responsable de l'Adels

    Discussion avec : Catherine Trautmann, ancienne maire de Strasbourg, ancienne ministre
    Olivier Bianchi, maire de Clermont-Ferrand
    Pierre Zemor, ancien responsable de l'Adels, conseiller d'État honoraire

    L'élu local
    Communication de Pierre-Emmanuel Guigo, maître de conférences à l'université Paris Est-Créteil
    Discussion avec : Jean-Paul Huchon, ancien maire de Conflans-Sainte-Honorine, ancien président de la région Île-de-France Isabelle Massin, ancienne directrice de cabinet à Conflans-Sainte-Honorine, ancienne maire de Cergy

    Aux responsabilités : ministre et Premier ministre

    Communications de François Dubasque, maître de conférences à l'Université de Poitiers, et Jacques Levy, directeur de la chaire Intelligence spatiale, Université polytechnique Hauts-de-France

    Discussion avec : Jean-Paul Planchou, ancien député, rapporteur de la loi de réforme de la planification
    Jean-Pierre Duport, ancien délégué à la Datar, ancien préfet de la région Île-de-France
    Isabelle Massin, ancienne conseillère technique au cabinet de Michel Rocard au ministère du Plan et de l'Aménagement du territoire

    Conclusion : la dimension territoriale de l'action publique
    Message de Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales Christian Blanc, ancien secrétaire d'État chargé du Grand Paris, ancien président de la RATP
    Éric Lombard, directeur général de la Caisse des dépôts et consignations
    Jean-Pierre Sueur, ancien secrétaire d'État aux collectivités locales, questeur du Sénat, ancien maire d'Orléans

  • Le Point - Scrutin proportionnel : il est « trop tard » selon Olivier Faure

    Le premier secrétaire du PS estime qu’on ne peut pas « tripatouiller » un mode de scrutin à un an d’une élection comme le souhaite François Bayrou.

    Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a estimé dimanche qu'il était « trop tard » pour introduire la proportionnelle aux législatives de 2022, se montrant réservé face à l'offensive engagée par François Bayrou et plusieurs autres présidents de partis. « Un mode de scrutin, on ne le tripatouille pas à un an d'une échéance électorale » et « si on faisait simplement cette réforme-là on aurait un Jupiter encore plus puissant et un Parlement plus affaibli », car « on aurait un seul personnage en France directement élu par les Français : le président de la République », a argumenté le patron du PS dans l'émission Dimanche en politique sur France 3.

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  • Capital - Les comptes du PS dans le rouge, la campagne pour la présidentielle de 2022 en danger

    Une “désorganisation financière” du parti, remontant à plusieurs années, est pointée du doigt dans un rapport confidentiel.

    “Nous aurons les moyens financiers de tenir une campagne présidentielle dans de bonnes conditions avec un budget qui correspond à un candidat de premier plan.” C’est ce qu’a assuré Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, sur France 3 dimanche 8 février. Mais à en croire Le Point, rien ne serait moins sûr. Selon un document confidentiel de la direction du parti, les comptes seraient dans le rouge. Ces difficultés financières pourraient mettre en danger une candidature socialiste en vue de la présidentielle 2022.

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  • Print - Face à la précarité étudiante, les députés PS proposent un « minimum jeunesse »

    Un RSA ouvert aux jeunes et un capital de 5000€, à 18ans, pour démarrer dans la vie, telle est la proposition du député Boris Vallaud (PS). Mais à quoi cela correspond ?

    Depuis 2018, et suite à la consultation citoyenne, les députés PS réfléchissent à l’élargissement du RSA aux 18-25ans et à mettre à disposition 5000€ de capital pour un jeune démarrant dans la vie active. La proposition de loi AILES sera discuté à partir de cette semaine à l’Assemblée Nationale. Mais les refus précédents des députés de la majorité ainsi que la possibilité du financement d’une telle mesure reste en suspens.

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  • Le vent se lève - Pandémies : responsabilité anthropique, réponse écologique ?

    Alors que la crise du Covid-19 frappe durement notre société, la responsabilité anthropique dans la multiplication des pandémies à travers le monde est maintenant avérée. La destruction de la biodiversité et des écosystèmes, la déforestation ou le trafic de la vie sauvage favorisent l’apparition de nouveaux virus. Pour lutter contre cela, une approche préventive fondée sur l’écologie et la préservation des écosystèmes est nécessaire.

    Pandémies, un temps de retard

    Déjà plus de deux millions de morts [1], l’économie de la planète à terre, les populations assignées à résidence, les libertés souvent bafouées : les dégâts enregistrés à cause du Covid-19 sont tels que la tentation est forte d’identifier très vite le coupable qui en est la cause. Très sérieusement, aux yeux des scientifiques chinois, le pangolin a failli tenir ce rôle de coupable universel.

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  • Libé - Forum Solutions Solidaires: Tribune - L’idée d’un revenu universel de base fait son chemin

    A l'occasion des journées Solutions Solidaires dont Libération est partenaire, l'Ifop a mené une enquête sur le besoin de protection des Français en période de crise. La création d’un revenu de base minimum qui serait versé à tout le monde arrive en tête des citations. Une analyse de Jérôme Fourquet.
     
    L'enquête réalisée par l'Ifop pour Solutions solidaires permet de disposer d'un diagnostic actualisé sur les attentes des Français en matière sociale. Premier enseignement et non des moindres, quand les sondés sont appelés à choisir parmi différentes solutions qui aideraient les gens dans leur vie quotidienne, la création d'un revenu de base minimum qui serait versé à tout le monde arrive en tête des citations. 
     
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  • Fondation Jean Jaurès - La gauche et la Nation, un divorce à rebours du sens de l’Histoire ?

    « Qu’est-ce qu’une nation ? » est la question posée au XIXe siècle par Ernest Renan que l’historien Pascal Ory reprend dans un ouvrage récemment paru en se plaçant dans une perspective résolument planétaire ; une autre manière de faire de l’histoire globale. Milan Sen l’a lu pour la Fondation en s’interrogeant plus spécifiquement sur ce que cet ouvrage nous apprend sur le lien entre gauche et Nation.

    Qu’est-ce qu’une Nation ? Voilà une question récurrente dans les débats politico-philosophiques, à laquelle l’on répond souvent par les expressions restées célèbres d’Ernest Renan[1] : « Possession en commun d’un riche legs de souvenirs », « désir de vivre ensemble », « plébiscite de tous les jours », etc. Les formules marquantes ne manquent pas. Pascal Ory n’entend pas dans son ouvrage contredire le magnifique exposé de l’auteur de la Vie de Jésus, mais y apporter une approche critique d’historien. Ce livre peut, par ses enseignements, nous apporter des éléments de réflexion sur les liens entre la gauche et la Nation.

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  • Découvrez le premier webinaire de la campagne Un emploi vert pour tous, samedi 13 février à 18h !

    Découvrez le premier webinaire de la campagne Un emploi vert pour tous, en direct depuis le compte du Vent Se Lève, samedi 13 février à 18h ! 

    Depuis 2016, la France est le théâtre d’une expérience concrète de la garantie à l’emploi, à travers l’expérimentation Territoires zéro chômeurs de longue durée. Bien que restreint, le projet a fait ses preuves. Il est moins coûteux que d’autres politiques de lutte contre le chômage, revitalise les territoires et permet aux bénéficiaires de retrouver une utilité sociale. Comment peut-on envisager de généraliser ce dispositif ? Quels sont ses impacts ? 

  • Annuler la dette... c'est vraiment possible ? -Reportage #cdanslair​ 08.02.2021

    Alors que certaines voix appellent à une annulation pure et simple des dettes souveraines engendrées par la crise du Covid-19, cette solution a été balayée par les instances européennes. Elle est “inenvisageable” et serait “une violation du traité européen qui interdit strictement le financement monétaire des États”, a déclaré dans le JDD la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) Christine Lagarde.

    Le débat est pourtant loin d’être clos en France. À gauche, la France Insoumise, entre autres, pousse pour cette solution. Mais des voix se font également entendre à droite en ce sens, comme celle de Guillaume Peltier, député et vice-président des Républicains. De nombreux économistes, dont Thomas Piketty, jugent eux aussi qu’il faut annuler ces dettes. Près de 150 d’entre eux ont d’ailleurs lancé un appel dans une tribune parue dans neuf publications européennes, dont le Monde. Ils estiment qu’en annulant ses créances, l’institution pourrait “offrir aux États européens les moyens de leur reconstruction par la transition écologique, mais aussi de réparer la casse sociale, économique et culturelle”.

    Au gouvernement, la question se pose et divise. Les patrons de Bercy expliquent régulièrement qu'un non remboursement mettrait en danger la solidité de la marque France sur les marchés, et rendrait tout emprunt futur plus délicat. “La dette se rembourse, c'est un principe”, a ainsi déclaré mi-décembre le ministre délégué chargé des Comptes publics, Olivier Dussopt. D’autres jugent au contraire que le “quoi qu’il en coûte” doit rester d’actualité, et que l’arrêt de la perfusion de l’économie ne peut être envisagée que de manière très progressive. Au Sud du continent la situation est catastrophique. En Espagne, au Portugal et en Italie, les mesures de restrictions pour contenir la pandémie ont entrainé une crise économique, qui laisse ces pays exsangues.

    La situation est telle que l’Espagne, incapable de pouvoir à nouveau mettre le pays à l’arrêt comme lors de la première vague, a dû se résoudre à choisir l’économie au détriment de la santé. En Italie, la crise est devenue politique. Alors que le président du Conseil Giuseppe Conte a présenté sa démission 25 janvier dernier, le chef de l’État Sergio Mattarella a chargé Mario Draghi, ancien président de la BCE, favorable au soutien de l’économie par les institutions européennes, de former un nouveau gouvernement. En France, l’état de l’économie est également critique. Les tribunaux de commerces voient se succéder les chefs d’entreprise qui tentent de sauver ce qui peut l’être, quand ils ne viennent pas pour la pure et simple liquidation de leur affaire.

    Est-il vraiment soutenable de rembourser la dette massive due à la pandémie de Covid-19 ? Quelles solutions sont sur la table pour des relances française et européenne ? Comment les pays du Sud vont-ils pouvoir faire face aux crises qu’ils affrontent ? Est-il encore envisageable d’éviter les faillites de nombreuses entreprises françaises ?   Invités :   - Françoise Fressoz, éditorialiste - Le Monde - Dominique Seux, directeur délégué de la rédaction Les Échos - Mathieu Plane, économiste OFCE - SciencesPo - Florence Autret, correspondante à Bruxelles - Télégramme

  • Libé - Revenu universel : les partis prennent la mesure

    De gauche à droite, toutes les formations politiques reprennent le concept, qui revient en force avec la crise sociale due au Covid. Mais les modalités d’application divergent fortement, et les syndicats y restent hostiles.

    «Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage.» L’adage de Boileau vaut ces temps-ci pour le revenu universel, dont l’idée revient s’installer dans le débat politique à la faveur de la crise économique et sociale, engendrée par la pandémie de Covid-19. Marginalisé depuis l’élection présidentielle de 2017 et la sévère défaite de Benoît Hamon (6,36 %), dont la mesure était bien placée dans le programme, le concept est désormais présenté par certains comme remède possible à l’explosion de la pauvreté et de la précarité.

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