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La revue de presse du 28 mai au 3 juin

RWANDA

 
Alors qu’Emmanuel Macron s’apprête à se rendre au Rwanda ce jeudi, une vieille note de réflexion du socialiste Michel Rocard sur le rôle de la France dans ce pays resurgit et révèle une analyse lucide, pourtant volontairement censurée.
 
C’est un document inédit, ou du moins curieusement effacé, qu’a pu se procurer Libération à la veille d’une visite qualifiée d’«historique» d’Emmanuel Macron, jeudi, au Rwanda. Ce voyage présidentiel, censé acter le rapprochement entre Paris et Kigali, a été facilité par la publication fin mars du rapport d’une commission présidée par l’historien Vincent Duclert sur le rôle de la France au Rwanda. En officialisant pour la première fois la reconnaissance de «responsabilités lourdes et accablantes» pour la France, entre 1990 et 1994, aux côtés du régime qui va conduire au génocide des Tutsis du Rwanda, le travail des historiens chargés d’examiner les archives françaises a permis de briser un tabou.
 

L'ancien ministre des Affaires étrangères a accordé un entretien à la revue identitaire Éléments. Il y tient des propos très vifs sur ceux qui critiquent la position de la France de François Mitterrand au Rwanda.

« Le Rwanda est devenu le prétexte pour tous les gauchistes de la place de Paris de régler leur compte avec François Mitterrand, la Ve République, la France comme puissance... » Hubert Védrine est en colère. Dans un long entretien accordé à la livraison de juin/juillet de la revue identitaire Éléments, à l'occasion de la sortie de son Dictionnaire amoureux de la géopolitique (Plon/Fayard), l'ex-ministre des Affaires étrangères de François Mitterrand, figure reconnue du paysage politique français aujourd'hui âgé de 73 ans, ne tape pas que sur ces « gauchistes » mais aussi sur la presse qui les laisse s'exprimer. « Si les journaux étaient tenus comme autrefois, ça ne durerait pas une minute », balance-t-il.

REGIONALES
 

Pour faire barrière au Rassemblement national aux régionales, José Bové a décidé de soutenir Carole Delga, actuelle présidente socialiste de l’Occitanie. La candidate est pourtant favorable à deux projets destructeurs de l’environnement : l’agrandissement du port de Port-la-Nouvelle et le projet d’autoroute entre Toulouse et Castres.

Le paysan, militant anti-OGM et ex-député européen met son grain de sel dans les élections régionales. En Occitanie, José Bové a annoncé son soutien à la liste menée par l’actuelle présidente de la région, Carole Delga. Il est sur sa liste dans l’Aveyron, en dernière position, non éligible. La socialiste est pourtant favorable à la liaison autoroutière entre Toulouse et Castres, et porte avec la région l’agrandissement du port de Port-la-Nouvelle, dans l’Aude. Deux projets décriés par les associations écologistes et la Confédération paysanne, syndicat agricole que José Bové a contribué à créer.

LEGISLATIVES PARTIELLES

Le Figaro - Législatives partielles : LREM en tête dans le Pas-de-Calais, PS et LFI s'affronteront au second tour à Paris

Quatre élections législatives partielles se tenaient ce dimanche, dans l'Oise, le Pas-de-Calais, en Indre-et-Loire et à Paris.

En ce week-end printanier et premier jour de Roland Garros, le scrutin est presque passé inaperçu. Pourtant, les Français de quatre circonscriptions - 6e du Pas-de-Calais, 15e de Paris, 3e d'Indre-et-Loire, 1ère de l'Oise - étaient appelés à voter ce dimanche pour le premier tour des législatives partielles. Malgré une faible participation, entre 15 et 20%, ce vote a permis aux partis de jauger leur électorat et leur capacité de mobilisation. Toujours utile à moins d'un an de la présidentielle.

SONDAGES

CNews - Régionales en Auvergne-Rhône-Alpes : Laurent Wauquiez en tête des intentions de vote

Si les élections régionales avaient lieu dimanche prochain, le président sortant de la région Auvergne-Rhône-Alpes arriverait en tête, selon un sondage Opinion Way pour CNEWS dévoilé ce mercredi 2 juin.

Au premier tour, le candidat des Républicains (LR) et de l’UDI serait crédité de 34% des intentions de vote et devancerait largement le Rassemblement national (RN). En effet le conseiller régional Andréa Kotarac, ancien membre du Parti de gauche et de la France insoumise, recueillerait 22% des voix.

SONDAGE BFMTV - Régionales: Valérie Pécresse largement en tête des intentions de vote en Île-de-France

Le dernier sondage "L'Opinion en direct", élaboré et mené par l'institut Elabe pour BFMTV, que nous diffusons ce mercredi après-midi, met en évidence la domination de Valérie Pécresse dans la campagne des régionales en Île-de-France. Elle est très largement en tête des intentions de vote devant Jordan Bardella et le RN, l'équipe de la majorité puis les listes de gauche.

Les Echos - Régionales 2021 : Ce que disent les derniers sondages

Les élections régionales, qui sont couplées aux départementales, seront le dernier test électoral avant la présidentielle en 2022 . Des bastions historiques, de droite comme de gauche, pourraient-ils basculer à l'occasion du scrutin ? La République En marche et le Rassemblement national décrocheront-ils une région ? Pour faire le point à quelques semaines du premier tour, le 20 juin, « Les Echos » vous proposent une sélection des derniers sondages publiés.

A noter que les intentions de vote ne constituent pas une prévision de résultat, elles donnent une indication des rapports de force et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage.

COVID

Observatoire des inégalités - Covid-19 : pourquoi nous devons tous payer l’addition

Points de vue 21 mai 2021

Pour payer le coût de la crise, faire payer les ultra-riches ne suffira pas. La justice sociale commande un effort fiscal partagé par une majorité de la population, de manière progressive. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, extrait de Libération.

« Quoi qu’il en coûte », a dit le président de la République. Face à l’impact de la crise sanitaire, pour éviter une implosion économique, le gouvernement n’a pas regardé à la dépense. Le surcoût pour la collectivité sera d’au moins 200 milliards d’euros pour la période 2020-2022. Chaque année, la dépense totale de l’État est de l’ordre de 340 milliards d’euros : le choc est énorme, il faudra bien un jour payer la note.

MILA

France Info - Affaire Mila : "Jamais dans l'histoire de ce pays, une jeune fille n’a reçu 100 000 messages haineux", souligne son avocat Richard Malka

Treize personnes sont jugées jeudi à Paris pour avoir participé au harcèlement de l'adolescente Mila, parfois accompagné de menaces de mort, après sa publication d'une vidéo polémique sur l'islam.

Un procès du "lynchage numérique" de Mila s'ouvre jeudi 2 juin devant le tribunal correctionnel de Paris. Un lynchage à la fois "effrayant et glaçant", pour son avocat, Richard Malka, qui s'exprimé sur franceinfo avant le début de l'audience. Après la publication de vidéos critiques et polémiques sur l'islam en janvier et novembre 2020, cette jeune femme a été la cible de "raids numériques" : des déferlements de haine sur les réseaux sociaux.

UBER

Fondation Jean Jaurès - Travailleurs de plateforme : de l’action syndicale à l’action de groupe

La Fondation Jean-Jaurès poursuit sa réflexion amorcée il y a trois ans sur le travail à l’âge du numérique, en faisant débattre des experts autour des travailleurs de plateforme, un sujet au cœur de l’actualité.

Le sommet social européen de Porto des 7 et 8 mai dernier leur était en effet en partie consacré, tandis qu’en France une ordonnance est venue poser, le 21 avril, les bases d’un dialogue social entre ces derniers et les plateformes, et qu’une proposition de loi parlementaire est débattue au Sénat à partir du 27 mai pour leur reconnaître le droit à engager des actions de groupe devant les conseils de prud’hommes. Cette action judiciaire collective a été proposée dans le dernier rapport de Jérôme Giusti et Thomas Thévenoud publié en mars 2021 par la Fondation Jean Jaurès : « Travailler à l’âge du numérique : l’an II des coopératives ! ». Indépendants de fait, les travailleurs de plateforme aspirent toujours plus à être représentés collectivement et à exercer leurs droits en groupe.

EMPLOI GARANTI

LVSL - Pavlina Tcherneva : « Soit on garantit l’emploi, soit le chômage »

Pavlina Tcherneva est professeur d’économie à la Bard University de New York. Figure influente de la Théorie moderne de la monnaie (MMT), elle est l’autrice de La Garantie d’emploi – l’arme sociale du Green New Deal, traduit aux éditions La Découverte. Aux États-Unis, la Garantie d’emploi est une proposition particulièrement populaire, défendue par les partisans du New Deal vert et l’aile gauche démocrate. Elle consiste à mettre en place une offre d’emploi public à toute personne en faisant la demande, rémunéré à 15 dollars de l’heure – le salaire minimum fédéral défendu par le Parti démocrate – et permettant d’ouvrir les droits aux prestations sociales attachées à l’emploi conventionnel (cotisations pour la retraite, assurance maladie, congés payés, etc.). L’État agit ainsi comme employeur en dernier ressort afin de garantir le plein emploi, tout en établissant un seuil plancher en termes de salaire minimum et conditions de travail. Si la proposition a de quoi séduire, elle soulève de nombreuses questions, en particulier sur son financement et sa mise en œuvre concrète. En France, la sortie du livre a suscité du débat à gauche, relayé à travers de nombreux argumentaires publiés – entre autres – par Mediapart. Outre les aspects pratiques de la réforme, la question qui semble cliver est celle du dépassement du capitalisme. La Garantie à l’emploi est-elle un outil pour y parvenir, ou un leurre ? Nous avons interrogé Pavlina Tcherneva pour lui permettre de répondre aux principales critiques et nous éclairer sur l’applicabilité de sa proposition dans un pays comme la France. Entretien réalisé par Politicoboy.

TOTAL

Reporterre - Total et le climat : vers une assemblée générale mouvementée

Réunis en assemblée générale vendredi 28 mai, Total proposera à ses actionnaires une stratégie climat. Mais une trentaine d’entre eux ont déjà annoncé qu’ils voteraient contre ce plan permettant au géant pétrolier de laisser davantage de place aux énergies fossiles.

Total sera-t-il contraint de revoir sa copie en matière de lutte contre le changement climatique ? La réponse sera en partie donnée ce vendredi 28 mai lors de son assemblée générale. La major pétrolière y proposera notamment le renouvellement du mandat de son président-directeur général, Patrick Pouyanné, et sa nouvelle dénomination, TotalEnergies. Une stratégie climat sera soumise « pour vote consultatif » aux actionnaires, mais une trentaine d’entre eux ont déjà annoncé qu’ils voteraient contre.

ECONOMIE

OFCE - Le défi de l’instabilité par Jean-Luc Gaffard

Un grand désordre existe dans la pensée économique confrontée à la conjonction de crises financière, sanitaire et écologique. L’idée continue de dominer que ce ne sont là que de simples parenthèses que l’on devrait pouvoir refermer plus ou moins vite. Pourtant l’hypothèse d’une profonde transformation du modèle économique n’est pas dénuée de fondements. À tout le moins, il va falloir accepter que se profile une accélération des processus de destruction créatrice et de recomposition du tissu productif qui va se traduire par la formation et l’enchaînement de déséquilibres sur les différents marchés. Les économistes ne sont pas démunis de références face à cette réalité s’ils veulent bien retenir les enseignements tirés de l’observation et de l’analyse d’événements faisant suite à des ruptures importantes dans le passé, allant à l’encontre de bien d’idées reçues.

REVENU DE BASE

Libé - Revenu de base : des départements PS attendent toujours un feu vert

Avant la révolution, l’expérimentation. Depuis 2018, 19 départements socialistes se déclarent volontaires pour mettre en place, localement, un revenu de base. «L’expérimentation, à notre échelle, permet une approche pragmatique, qui évite de faire peur», rassure Jean-Luc Gleyze, président PS du conseil départemental de la Gironde, à l’initiative du projet. En 2016, l’élu s’est associé à la Fondation Jean-Jaurès, au Centre pour la recherche économique et ses applications et à l’Institut des politiques publiques pour réfléchir à plusieurs pistes.

Libé - Le revenu de base, une solution pour la jeunesse ?

Pour lutter contre les inégalités, le chercheur Tom Chevalier propose de diversifier l’action publique en proposant à la fois du soutien au revenu et des services publics de qualité, plutôt que de tout miser sur un seul revenu de remplacement. Ce sujet sera abordé vendredi 11 juin à l’occasion du forum live «Revenu de base, et si on essayait ?» organisé par «Libération» et Solutions solidaires.

 
A priori, le revenu de base, c’est-à-dire un revenu pour chacun sans condition, semble susceptible de combattre la pauvreté et l’injustice sociale en aidant ceux qui ont des difficultés à trouver un emploi suffisamment rémunéré pour vivre correctement. Grâce à lui, ils ne seraient plus aussi dépendants du marché du travail.
 
Mais cela n’implique-t-il pas un renoncement majeur sur le front du travail ? Cela ne risque-t-il pas d’entériner les règles du jeu qui instituent les employeurs comme seuls décideurs de l’organisation du travail, de la hiérarchisation des compétences et de leur rémunération ? Si l’on dissocie travail et moyens de subsistance, ne considèrera-t-on pas que les revendications, les mobilisations et les luttes dans le monde du travail et notamment du salariat (qui concerne 88% des personnes en emploi) sont déconnectées des enjeux fondamentaux ?

URBANISATION

À propos de : Stéphane Frioux (dir.), Une France en transition, urbanisation, risques environnementaux et horizon écologique dans le second XXe siècle, Champ Vallon

L’émergence, dans la seconde partie du XXe siècle, des politiques de protection de l’environnement, résulte d’une série de compromis entre mobilisations contestataires et soutien au développement économique et urbain : une transition par petites touches plus qu’une véritable transformation écologique des villes.

Deux espaces sociaux ont été principalement étudiés pour comprendre la construction, à partir des années 1960 et 1970, des préoccupations et politiques environnementales.

D’une part, celui de la contestation des « années 68 », dont une dimension est la constitution d’une « nébuleuse écologiste »

. Dans un moment de très forte politisation et syndicalisation, des militantes et militants investissent la cause de l’écologie, partent vivre autrement en communautés, s’appuient sur des théories en rupture avec le productivisme des grandes organisations de gauche pour faire valoir la nécessité d’une société nouvelle. Ces tentatives s’articulent avec des luttes pour résister aux projets du gouvernement et de l’industrie (contre les centrales nucléaires, contre le camp militaire du Larzac) et permettent de construire des organisations politiques qui prennent pied dans le jeu électoral.

PESTICIDES

Sésame - Pesticides : réduire ou interdire, et comment ?

Par Yves Guy1, Pierre Guy, 2, Anne Judas, 3

Notre premier article « Pourquoi l’usage de produits phytosanitaires augmente-t-il en France ?  » a ouvert un débat avec de nombreux lecteurs, plusieurs collègues, chercheurs ou anciens chercheurs Inrae, notamment sur des pistes de sortie des pesticides. Nouveaux éléments de réponse.

Il n’apparaît pas pour nous de réponse simple ni même principale à cette question. Un écheveau serré de nœuds, de blocages, freine la généralisation de pratiques à faible usage de phytosanitaires pourtant connues et mises en œuvre par des milliers d’agriculteurs. Mais, et c’est peut-être plus grave, nous n’avons pas su, lors des dernières décennies tout au moins, rendre compatibles des objectifs légitimes. Depuis quatre-vingts ans, la hausse des rendements est associée à la mécanisation et à la chimisation de l’agriculture, donc à une nette amélioration des conditions de travail et des revenus agricoles, en même temps qu’à l’exode rural et à l’effondrement de la biodiversité au champ. 

LANGUES REGIONALES

Le réseau créé en 1977, développe un enseignement gratuit uniquement en breton. Cette méthode immersive vient d’être jugée anticonstitutionnelle.
 
Solenn n’hésite pas un instant. Prenant la parole devant les autres, la petite fille de CE2 s’exprime dans un breton courant, voyelles nasales et consonnes gutturales à l’appui de son raisonnement. Dans la classe de Yann Varc’h ce matin, c’est cours de mathématiques. Sur le tableau blanc, soustractions et multiplications attendent d’être résolues. Comme dans toutes les écoles. A la seule exception près qu’ici, tous les échanges s’effectuent en breton. Nous sommes à quelques pas de la cité des Dervallières, à l’ouest de Nantes, dans une des plus importantes écoles Diwan de France.

EVASION FISCALE

Institut Rousseau - Réflexion pour la mise en place d’un impôt « anti-évasion » en France

par Arnaud Iss et Boris Bouzol-Broitman,

La série de Policy Briefs Agenda 2030 mobilise économistes et praticiens pour identifier un agenda de réformes économiques et financières permettant d’atteindre l’Agenda 2030, aux échelons territoriaux, nationaux et supranationaux.

I. Problème identifié : l’absence de lutte contre l’optimisation fiscale légale, mais abusive

Le terme optimisation fiscale peut parfois prêter à confusion. Il existe en effet deux types d’optimisation fiscale. L’une, illégale, consiste à contourner les règles des impôts en allant à l’encontre de la loi. Son coût pour les finances publiques françaises pourrait atteindre 100 milliards d’euros selon le syndicat Solidaires finances publiques[3]. L’autre, légale, consiste à jouer avec les règles fiscales en vigueur, tant en France qu’à l’étranger, afin de payer le moins d’impôt possible. Celle-ci est par nature difficile à chiffrer, puisque la frontière entre ce qui relève de l’optimisation ou non est subjective. Et ce notamment concernant les départs de contribuables à l’étranger. Comment définir si un départ à l’étranger s’est fait dans le but de payer moins d’impôt ou non ? Cela peut parfois relever d’une mosaïque de raisons, parmi lesquelles figure en bonne position le fait de pouvoir payer moins d’impôt.

BIDEN

Biden doit-il renoncer à sa politique budgétaire par peur de l’inflation ? Jonathan Marie, membre des Economistes atterrés

Les débats concernant la politique économique, en particulier aux États-Unis, se focalisent aujourd’hui sur un possible retour de l’inflation. L’annonce d’un taux d’inflation en avril 2021 de 4,2 % en glissement annuel aux États-Unis relance les discussions. Depuis février dernier, ils sont nombreux, comme Martin Wolf, le célèbre éditorialiste du Financial Times, à évoquer le spectre de l’inflation comme menace immédiate sur l’économie américaine. La figure du spectre ou du mort-vivant est souvent mobilisée tant l’inflation semble appartenir au passé, les économies développées évoluant dans des régimes de (très) basse inflation depuis les années 1980.

LA COMMUNE

Reporterre - La Commune de Paris fut la matrice d’une écologie révolutionnaire

Il y a 150 ans s’achevait le dernier jour de la Commune de Paris. On a souvent cantonné cet épisode révolutionnaire à une expérience urbaine et ouvrière. Pourtant, Louise Michel, Élisée Reclus et les autres communards avaient une « appréhension visionnaire de la nature anti-écologique du capitalisme ».

Le philosophe Walter Benjamin disait qu’il est des moments dans l’histoire où un événement ou un combat particuliers entrent avec force dans « la figurabilité du présent » [1]. Il semblerait que cela soit le cas aujourd’hui avec la Commune de Paris. Son héritage a traversé le siècle et malgré son intense répression, l’utopie qu’elle portait en germe est toujours vivante. Sa référence nous hante et nous habite. Cet épisode révolutionnaire a beau s’être épanoui seulement 72 jours — de mars à mai 1871 — 150 ans plus tard, il résonne encore.

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