Lourdement défait en 2015, le Parti socialiste souhaite faire des élections départementales une base de « reconquête » et affiche des objectifs ambitieux. Les sénateurs socialistes préfèrent rester mesurés dans un contexte « d’abstention chronique et désespérante ».
Sans trop s’avancer, gageons qu’ils ne pourront pas faire pire qu’en 2015. Lors des dernières élections départementales, alors qu’un président issu de leur rang dirigeait le pays en faisant face à des députés frondeurs, les socialistes avaient enregistré une sacrée déroute. La plus symbolique, peut-être : la perte de la Corrèze, département conquis en 2008 par François Hollande, fier d’avoir fait sien le fief chiraquien. Alors Premier ministre, Manuel Valls avait reconnu une victoire « incontestable » de la droite et un « net recul » de son camp. En tout, 29 départements étaient tombés dans l’escarcelle de la droite.
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