Les Associations familiales catholiques (AFC) sont des lobbies cathos aussi actifs que méconnus. Financées en partie par de l'argent public, elles siègent dans plusieurs organismes d'État, où elles prônent un catholicisme très tradi. Récemment, elles se sont mobilisées contre la loi sur l'euthanasie. Leur force, c'est de pratiquer l'« entrisme » dans beaucoup de structures, d'être élues là où personne ne se présente.
Actualités socialistes - Page 385
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Charlie Hebdo - Inconnues mais très influentes : les Associations familiales catholiques
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Le blog de Le Réseau de Recherche sur l’Innovation La transition agroécologique : verdissement ou transformation radicale des systèmes alimentaires ?
Même si cette tendance n’est pas nouvelle, la crise de la COVID-19 a encouragé le développement des achats de produits alimentaires plus responsables (locaux, bio, équitables, sans emballage, etc.). Les produits biologiques sont parmi les grands gagnants de cette évolution de la consommation (+15% de nouveaux consommateurs bio en 1 an), notamment chez les jeunes qui évoquent la protection de l’environnement comme clé d’entrée au bio. Le mode de production bio est en effet souvent cité en exemple lorsqu’il s’agit de production durable ou agroécologique.
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OFCE - Six mesures d’urgence pour l’emploi et contre la pauvreté par Bruno Ducoudré, Eric Heyer et Pierre Madec
Le quatrième trimestre 2020 a été marqué par un recul de l’activité économique moins marqué qu’attendu (-1,4% par rapport au troisième trimestre 2020). En conséquence l’ajustement de l’emploi a été largement atténué par rapport aux destructions d’emplois attendues : 400 000 emplois ont été détruits entre le quatrième trimestre 2019 et le quatrième trimestre 2020. Dans son dernier exercice de prévision, l’OFCE anticipe une croissance du PIB de 5% en 2021 en moyenne annuelle[1]. Une partie de ce rebond s’explique par la prise en compte des effets du plan de relance et notamment des mesures pour l’emploi (contrats aidés, insertion par l’activité, prime à l’embauche d’un jeune de moins de 25 ans, mesures pour l’alternance, Garantie Jeune, service civique, formations). Hors activité partielle, ces mesures auraient contribué à la sauvegarde ou à la création de 75 000 emplois en 2020 et près de 70 000 emplois en 2021[2] pour un coût de 6,7 milliards d’euros. L’activité partielle a permis la préservation de 1,4 million d’emplois ETP en 2020 pour un coût budgétaire de 26,5 milliards d’euros. En 2021, 950 000 emplois ETP seraient encore préservés en moyenne sur l’année pour un coût de 13,4 milliards d’euros, dans l’hypothèse d’une baisse des taux de prise en charge à partir du troisième trimestre 2021.
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Replay #LiveDuProjet : Rencontre avec Camille Étienne
Aujourd'hui, retrouvez notre rencontre avec Camille Étienne, porte-parole de « On est prêt » !
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Charlie Hebdo - Bataille politique sur les ruines de l’Observatoire de la laïcité
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Le Monde - Présidentielle de 2022 : Anne Hidalgo n’est « pas favorable à une primaire » de gauche
Alors qu’elle plafonne aujourd’hui à 10 % dans les intentions de vote, la maire de Paris rappelle, dans « Le JDD », qu’elle prendra sa décision à l’automne, quant à une éventuelle candidature.
Anne Hidalgo aime rappeler qu’« il faut se donner le temps ». Alors que sa candidature à la présidentielle française de 2022 fait l’objet de nombreuses spéculations, la maire de Paris (Parti socialiste) écarte, dans un entretien au Journal du dimanche du 2 mai, la méthode de la primaire pour désigner un candidat à gauche.
« Je ne suis pas favorable à une primaire. Une primaire à l’américaine s’adresse à tout le corps électoral. En France, ce n’est pas la même logique : elle mobilise surtout les militants ou les sympathisants », fait valoir Mme Hidalgo.
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La Vie des idées - L’histoire multiple de la représentation
À propos de : Samuel Hayat, Corinne Péneau, Yves Sintomer (dir.), La représentation avant le gouvernement représentatif, P.U.RLa représentation politique est née bien avant le gouvernement représentatif et on aurait tort de la réduire au seul espace européen. Son invention est multiple, elle a existé au sein de cultures et de traditions différentes.
L’ouvrage collectif dirigé par S. Hayat, C. Péneau et Y. Sintomer s’intéresse à un objet rarement étudié par les sciences sociales, la représentation politique sous ses formes anciennes. Sans doute pourrait-on s’interroger sur la notion d’un « avant le gouvernement représentatif », dans la mesure où l’expérience anglaise de la représentation, dont on sait le rôle primordial qu’elle a joué dans la fixation des principes du gouvernement représentatif, est celle d’une tradition augmentée continûment au fil des siècles, qui déjoue les tentatives de discerner des césures franches – peut-être est-ce précisément la raison pour laquelle aucune contribution ne s’y rapporte ? Quoi qu’il en soit, on comprend que le « gouvernement représentatif » dont il est ici question désigne l’époque ouverte par les révolutions démocratiques du XVIIIe siècle. L’ouvrage collectif mobilise principalement des historiens, dont les terrains extrêmement variés constituent ensemble un volume d’une grande richesse, et une somme impressionnante d’érudition. Sa singularité, du point de vue des sciences sociales dont se réclament les directeurs et directrice, tient à ce qu’il ne s’agit pas ici d’une théorie générale de la représentation avant le gouvernement représentatif, telle que pourrait par exemple la dessiner une histoire juridique des formes de mandat avant les révolutions modernes, ou bien encore une histoire des idées politiques de la représentation, mais d’une esquisse de cartographie des pratiques extrêmement variées qui peuvent à un titre ou à un autre être rapportées à cette notion très plastique.
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Le bouleversant hommage de la mère de Charb - C à Vous - 27/04/2021
L’intégralité de l’interview sur la plateforme france·tv
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Replay #LiveDuProjet : Une planète, un environnement, une humanité : du local au global
Retrouvez la troisième partie de notre émission intitulée : « Une planète, un environnement, une humanité » avec Christophe Bouillon et Jean-François Riffaud.
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Les chantiers de la transition écologique : vecteurs de la lutte contre la pauvreté ?
La transition écologique pourrait être un formidable vivier d’emplois. C’est en tout cas ce que laisse penser le WWF qui estime, en effet, à plus d’un million le nombre d’« emplois verts » qui pourraient être créés d’ici 2022 dans son rapport « Monde d’après : l’emploi au cœur d’une relance verte » publié l’été dernier. Si la transition écologique figurerait parmi les réponses à apporter au chômage de masse, comment peut-on l’articuler aux politiques de lutte de contre la pauvreté ? Pour répondre à cette question, il convient de faire un bilan sur les chantiers de la transition écologique en cours, ou programmés à court et moyen termes, et de voir très précisément quelle place y est accordée pour les personnes peu ou pas qualifiées.
Il s’agit également d’identifier les plans et les actions de formation aux « métiers de la transition », ainsi leur articulation avec les dispositifs actuels d’insertion économique. Enfin, dans certaines localités, acteurs publics et acteurs associatifs semblent s’associer pour mener des expériences inédites à l’image du « Revenu de Transition Écologique » (RTE) soutenu par la fondation ZOEIN.
Quel bilan peut-on tirer de ces projets qui commencent tout juste à se concrétiser ? Avec la participation de : Véronique Andrieux, directrice générale du WWF France. L’association a publié cet été un rapport intitulé « Monde d’après : l’emploi au cœur d’une relance verte », Frédéric Bosqué, initiateur du projet Tera dans le Lot-et-Garonne, soutenu par la Fondation Zoein, Emmanuel Combet, économiste, auteur avec l’économiste Jean-Charles Hourcades de Fiscalité carbone et finance climat. Un contrat social pour notre temps (Les petits matins, 2017) et travaille à l’Ademe, Danyel Dubreuil, coordinateur de l’initiative Rénovons, alliance de la société civile pour la rénovation des logements, particulièrement les moins performants sur le plan énergétique, afin de résorber structurellement la précarité énergétique. Animé par Martin Monti-Lalaubie, journaliste à la Revue Projet.
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Sciences et recherche : de l’expertise à la sphère publique
Depuis l’apparition du coronavirus, la recherche scientifique a réalisé des avancées spectaculaires en développant des vaccins en quelques mois, mais elle a aussi été le théâtre de disputes entre experts, révélant les allers-retours et les incertitudes propres à la méthode scientifique. Autant d’événements sur-médiatisés qui se sont accompagnés d'une certaine méfiance à l’égard des institutions scientifiques et des experts. Une défiance que l’on peut relativiser à travers les chiffres même si elle se cristallise particulièrement aujourd’hui contre le vaccin Astra Zeneca.
La crise sanitaire a-t-elle changé les relations entre le peuple et la science ? Comment rétablir la confiance des Français dans les institutions scientifiques, tout en les aidant à développer un esprit critique ? La recherche scientifique peut-elle faire l’objet d’un débat démocratique ?
Etienne Klein est directeur de recherche au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), docteur en philosophie des sciences, auteur de "La physique selon Etienne Klein" et "Idées de génies" (Flammarion, 2021). Producteur de La conversation scientifique.
Bernadette Bensaude-Vincent est professeure émérite de philosophie des sciences et techniques à l’université Paris1 Panthéon-Sorbonne. Auteure de “L'opinion publique et la science. A chacun son ignorance” (2000, La découverte) et “Temps-paysage. Pour une écologie des crises" paru en janvier 2021, ed du Pommier.