La transition écologique pourrait être un formidable vivier d’emplois. C’est en tout cas ce que laisse penser le WWF qui estime, en effet, à plus d’un million le nombre d’« emplois verts » qui pourraient être créés d’ici 2022 dans son rapport « Monde d’après : l’emploi au cœur d’une relance verte » publié l’été dernier. Si la transition écologique figurerait parmi les réponses à apporter au chômage de masse, comment peut-on l’articuler aux politiques de lutte de contre la pauvreté ? Pour répondre à cette question, il convient de faire un bilan sur les chantiers de la transition écologique en cours, ou programmés à court et moyen termes, et de voir très précisément quelle place y est accordée pour les personnes peu ou pas qualifiées.
Il s’agit également d’identifier les plans et les actions de formation aux « métiers de la transition », ainsi leur articulation avec les dispositifs actuels d’insertion économique. Enfin, dans certaines localités, acteurs publics et acteurs associatifs semblent s’associer pour mener des expériences inédites à l’image du « Revenu de Transition Écologique » (RTE) soutenu par la fondation ZOEIN.
Quel bilan peut-on tirer de ces projets qui commencent tout juste à se concrétiser ? Avec la participation de : Véronique Andrieux, directrice générale du WWF France. L’association a publié cet été un rapport intitulé « Monde d’après : l’emploi au cœur d’une relance verte », Frédéric Bosqué, initiateur du projet Tera dans le Lot-et-Garonne, soutenu par la Fondation Zoein, Emmanuel Combet, économiste, auteur avec l’économiste Jean-Charles Hourcades de Fiscalité carbone et finance climat. Un contrat social pour notre temps (Les petits matins, 2017) et travaille à l’Ademe, Danyel Dubreuil, coordinateur de l’initiative Rénovons, alliance de la société civile pour la rénovation des logements, particulièrement les moins performants sur le plan énergétique, afin de résorber structurellement la précarité énergétique. Animé par Martin Monti-Lalaubie, journaliste à la Revue Projet.