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Actualités socialistes - Page 291

  • PS - École : Jean-Michel Blanquer doit démissionner

     

    – Mardi 11 janvier 2022

    Communiqué du Bureau national du Parti socialiste

    Le Parti socialiste soutient le mouvement de grève annoncé le 13 janvier prochain à l’initiative des principaux syndicats d’enseignants et d’un large front des acteurs de l’éducation. Cette action exprime la fatigue et l’exaspération de toute une profession face à la gestion de la crise sanitaire dans les écoles et à l’absence de réponses du gouvernement à ses revendications.

    Depuis la rentrée de janvier et le protocole sanitaire imposé à la dernière minute par le ministre Blanquer, les élèves et leurs parents courent de test en test pendant que les ruptures répétées d’apprentissage pénalisent les élèves les plus fragiles, et que les personnels sont de plus en plus en souffrance face aux injonctions contradictoires de protocoles irréalistes. Depuis la rentrée de janvier, on compte trois nouveaux protocoles, depuis la rentrée de septembre cinq, et depuis le début de la crise près de cinquante sans toutefois garantir de bonnes conditions de protection et d’apprentissage pour les enseignants, les personnels et les élèves. Ce n’est pas un ajustement, c’est du pilotage à vue. C’est pourquoi nous demandons un protocole clair, discuté et adapté à la réalité des écoles et établissements, et communiqué aux acteurs concernés dans des délais raisonnables de mise en œuvre.

    Quand la situation est inédite et complexe, quand elle appelle des décisions exceptionnelles, il est contre-productif et même méprisant de continuer à vouloir décider de tout, toujours tout seul, depuis son bureau de la rue de Grenelle. C’est dans ces moments que l’écoute et la concertation sont plus nécessaires que jamais. On ne peut pas demander aux enseignants et personnels d’être présents pour assurer le bon déroulement de l’année scolaire et rester sourd à leurs alertes. C’est pourquoi nous demandons la prise en compte des propositions des représentants des enseignants et professeurs, des élus et des parents d’élèves.

    Quand tout le pays connaît une forte reprise épidémique, et que les enfants et les adolescents sont particulièrement touchés par les contaminations, il n’est pas possible de faire croire que l’école serait une enclave protégée. Il se confirme a contrario que, depuis l’automne, elle est même un lieu de circulation élevée du virus. Début janvier, en quatre jours, le nombre total d'enseignants contaminés s’est avéré trois fois plus élevé que lors de la dernière semaine de classe de décembre, selon les chiffres du ministère. C’est pourquoi nous demandons le renforcement du protocole sanitaire en étudiant son passage au niveau 3 dans les collèges et lycées pour limiter les brassages.

    Il nous faut garantir le meilleur fonctionnement possible de nos écoles, c’est pourquoi nous demandons que le protocole sanitaire prévoie la fermeture d’une classe en fonction d’un taux d’élèves positifs ou absents et que le remplacement des enseignants absents soit assuré. De même, nous insistons pour que les enseignants bénéficient de masques FFP2 – qui assurent une meilleure protection face à un variant aussi contagieux qu’Omicron – et pour qu’une véritable politique publique de tests soit engagée dans les écoles – sur le modèle de ce qui se met en place dans l’académie de Paris – au niveau exigé par le conseil scientifique, à savoir un dépistage systématique et hebdomadaire.

    L’aération et la ventilation des classes et des locaux scolaires étant une donnée importante dans la lutte contre la propagation du virus, le Parti socialiste demande au ministre de communiquer un point précis sur la mise en œuvre de capteurs de CO2 et de purificateurs d’air dans les établissements. Cet investissement doit être déployé à grande échelle comme le recommande l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), mais il ne saurait incomber aux seules collectivités locales qui font déjà beaucoup depuis deux ans pour s’adapter à la situation. Le Parti socialiste demande au gouvernement d’abonder l’enveloppe actuellement débloquée de 20 millions d’euros, très insuffisante, pour aider les mairies, départements et régions qui n’en ont pas les moyens à s’équiper, et de doubler le plafond d’aide maximum prévu par capteur – aujourd’hui de 50 euros seulement.

    Il ne suffit pas de se gargariser que les écoles restent ouvertes, ce que, par ailleurs, nous n’avons eu de cesse de plaider depuis le premier confinement pour ne pas aggraver le décrochage scolaire, encore faut-il s’en donner les moyens, ce qui n’a pas été fait depuis bientôt 24 mois.

    Avec la crise sanitaire, la gouvernance solitaire du ministre Blanquer touche à ses limites. Qu’a fait le ministre pour aider l’école à vivre par temps de Covid ? Rien, ou si peu. Manque de personnels, équipements informatiques défaillants, décrochages scolaires plus nombreux, protocoles à répétition : les mêmes questions se posaient déjà en 2020 lors du déconfinement. Depuis deux ans, le ministre Blanquer n’a pas réussi à installer l’école de la confiance, à concilier protection et scolarisation. Il semble d’ailleurs aujourd’hui plus préoccupé par la promotion de son club de réflexion.

    C’est pourquoi nous invitons aujourd’hui le ministre Blanquer à démissionner plutôt que de continuer à mettre l’école aux bords de la crise de nerfs.

  • Ouest France - Présidentielle. « La gauche est inaudible », déplore la maire socialiste de Rennes Nathalie Appéré

    Nathalie Appéré, maire socialiste de Rennes et membre de l’équipe de campagne d’Anne Hidalgo, dénonce une campagne présidentielle tournée vers l’outrance. Elle qui a réussi l’unité avec les écologistes dans sa ville ne comprend pas la division à gauche à l’échelle du pays.

    ..... Nathalie Appéré défend elle aussi l’idée d’une primaire : « Anne Hidalgo a pris son risque en la proposant avec tous ceux qui ont envie de gouverner ensemble. Cette proposition n’est pas saisie aujourd’hui. La primaire populaire aura lieu fin janvier, même s’il est évident qu’elle n’a de sens que si les candidats de la gauche sociale et écologique y participent tous. Pour moi, ce n’est jamais trop tard. Parce que se résoudre à arbitrer un match outrancier entre la droite et l’extrême droite, ce n’est pas ce qui motive. »

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  • LVSL - Comment les sondages sont devenus nos maîtres à penser

    Omniprésents dans nos sociétés, les sondages semblent faire la pluie et le beau temps dans notre monde politique. À tel point qu’il paraît aujourd’hui indispensable de s’interroger sur leur dangerosité pour nos démocraties représentatives.

    En période électorale, les sondages sont partout. Les journaux, les radios, les chaînes d’informations nous abreuvent à longueur de journée de chiffres. « Les élections présidentielles de 2002, 2007 et 2012 avaient donné lieu respectivement à 193, 293 et 409 sondages » indiquait un rapport de la commission des sondages il y a cinq ans. En 2017, on avait une nouvelle fois pulvérisé le record avec 560 études en rapport avec le scrutin. Et tout porte à croire, qu’une fois encore, 2022 pourrait repousser ce seuil.

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  • Bruno Latour : "Les écologistes ne peuvent pas espérer mobiliser sans faire le travail idéologique"

    Bruno Latour, sociologue, ethnologue et philosophe des sciences, auteur de "Mémo sur la nouvelle classe écologique" (La découverte), est l'invité du Grand entretien de France Inter. Le livre tire un constat de faiblesse de l'écologie politique.

  • Telos - États-Unis: un coup d'État légal… au ralenti, Mark Kesselman

    Bien qu'elle soit organisée au vu et au su de tous, il est difficile de reconnaître la campagne visant à subvertir la démocratie américaine car elle est moins spectaculaire et moins violente que le soulèvement du 6 janvier. Cependant, elle représente un danger potentiellement plus grand. Plutôt qu'un chaos écrasé en quelques heures, le coup d'État au ralenti est pacifique et apparemment légal. Certains éléments du plan ont déjà été mis en œuvre ; les caractéristiques les plus extrêmes pourront être utilisées en cas de défaite des candidats républicains, notamment lors des élections présidentielles. 

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  • LCI - Présidentielle 2022 : découvrez les premiers résultats de notre nouveau sondage quotidien

    Tous les jours jusqu'à l'élection présidentielle, l'Ifop-Fiducial mesure en exclusivité et en temps réel pour LCI, Paris-Match et Sud Radio, le score que recueilleraient les candidats au premier et second tours du scrutin. Voici les résultats de ce lundi 10 janvier.

    Qui est en tête ? Qui prend l'avantage à gauche ? Qui perd des points ? Tous les jours jusqu'au scrutin grâce à son partenaire Ifop-Fidicual, LCI propose une photographie en temps réel des rapports de force entre les candidats à l'élection présidentielle. Les résultats de ce "rolling", publiés tous les jours à 17 heures, permettent tout au long de la campagne d'avoir une idée plus précise des évolutions des scores des candidats. Voici la première vague de résultats, ce lundi 10 janvier, à quatre-vingt dix jours du 1er tour. 

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    Paris Match - Présidentielle en temps réel : Macron en pole position

    Le président sortant Emmanuel Macron est en tête du premier tour de notre première consultation réalisée à trois mois du premier tour avec 27% des intentions de vote. Avant l'élection présidentielle de 2022, chaque jour à 17 heures, du lundi au vendredi, découvrez les résultats de notre sondage quotidien Ifop-Fiducial pour Paris Match, LCI et Sud Radio sur les intentions de vote. 

  • Le Monde - Anne Hidalgo dévoile ses propositions sur la santé et promet des infirmières et des médecins plus nombreux et mieux formés

    La candidate socialiste à l’élection présidentielle défend notamment, dans un entretien au « Parisien » publié lundi 10 janvier, la création d’un statut de « médecin assistant » pour pallier la désertification médicale de certains territoires ruraux.

    Anne Hidalgo présentera son programme complet jeudi 13 janvier, mais a déjà dévoilé lundi ses propositions concernant la santé. La candidate du Parti socialiste a détaillé son projet dans un entretien au Parisien, lundi matin, qui contient notamment de nouveaux objectifs de formation

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  • Huffington Post - Présidentielle: Taubira en quête de légitimité à la primaire populaire

    L'ancienne garde des Sceaux de François Hollande indique qu'elle sera candidate à la présidentielle uniquement si elle remporte le vote de la Primaire populaire.

    Un pari sans rien à perdre. Christiane Taubira, candidate “envisagée” à l’élection présidentielle a indiqué ce dimanche 9 janvier lors d’un déplacement à Bondy, en Seine-Saint-Denis, qu’elle se soumettrait au résultat de la Primaire populaire fin janvier.

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    France Inter, Thomas Legrand - Du nouveau à gauche : Christiane Taubira dit qu’elle respectera le résultat de la primaire populaire.

     Une partie de la gauche en est encore à se poser des questions de procédure à 3 mois du scrutin. Rappelons que la primaire populaire est une initiative d’un collectif de citoyens qui organise une consultation pour sélectionner le candidat de la gauche. L’originalité (l’incongruité ou l’innovation), c’est le vote préférentiel.  L’électeur ne choisit pas un candidat mais les place dans un ordre de préférence.
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    Le Monde - Christiane Taubira annonce qu’elle sera candidate à l’élection présidentielle si elle remporte la Primaire populaire à la fin de janvier

    A la date du 10 janvier, 300 000 personnes ont soutenu cette initiative citoyenne et 110 000 d’entre elles ont confirmé leur inscription au vote qui aura lieu du 27 au 30 janvier.
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  • Reporterre« La peur de l’inactif, c’est la peur de l’incontrôlé »

    Le productivisme nous presse de produire et de travailler toujours plus, sans souci du gaspillage écologique ni du mal-être. Et il semble indétrônable : la valorisation du travail et le contrôle social remontent à loin, explique la philosophe Céline Marty.

    Céline Marty est enseignante-chercheuse en philosophie, spécialiste de l’œuvre d’André Gorz. Son premier livre, paru en octobre 2021 chez Dunod, s’intitule Travailler moins pour vivre mieux.

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  • Observatoire des inégalités - Taxons davantage les grosses successions pour éviter une société de rentiers

    Propositions 23 décembre 2021

    L’impôt sur les successions est inefficace et injuste. Pour réduire les inégalités, il faut mettre en place un abattement unique de 300 000 euros par héritier et élever les taux sur les transmissions les plus élevées. Les propositions de l’économiste Nicolas Frémeaux.

    L’héritage est de retour et les conséquences pour la société française sont nombreuses, que ce soit en termes de justice sociale ou de fiscalité. Au niveau macroéconomique tout d’abord, ce retour de l’héritage est rapide. Le montant total des héritages reçus représente près des deux tiers du patrimoine des ménages contre un tiers dans les années 1970. Chaque année, plus de 250 milliards d’euros sont transmis sous forme d’héritages ou de donations. Or, ce phénomène passe sous les radars : ce flux représente à lui seul le double de la sur-épargne des Français pendant la crise sanitaire qui a, elle, beaucoup fait parler.

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  • Nathalie Heinich, sociologue : "Nous sommes en guerre pour l’autonomie de la science"

    Nathalie Heinich, sociologue au CNRS, spécialiste de la sociologie de l’art, de l’identité et des valeurs, autrice de "Ce que le militantisme fait à la recherche" (Tracts-Gallimard), est l'invitée du Grand entretien de France Inter.