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ps - Page 24

  • #EDF #DirectAN « Je ne peux que constater la forte opacité autour de cette opération d'OPA sur EDF »

    Philippe Brun, député socialiste de l'Eure, a été chargé par la commission des finances d'être le rapporteur spécial sur les participations de l'État. Il est le député référent qui informe ses collègues sur le budget des participations de l'État dans les entreprises.

    Parmi les opérations de l'année, il y a cette OPA de l'État sur EDF. Aujourd'hui, nous n'avons aucune information sur cette opération, il s'est donc rendu à Bercy pour consulter des documents sur la situation d'EDF et sur les intentions du gouvernement. Nous l'avons suivi !

  • Olivier Faure - « Le 49.3 est un échec, votre échec, celui du gouvernement »

    Lundi 31 octobre, Olivier Faure intervenait à la tribune de l'Assemblée nationale au nom du groupe socialiste suite à l'utilisation du 49.3 par le gouvernement sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Il y explique pourquoi les socialistes n'ont pas signé de #MotionDeCensure.

  • Motion de censure Nupes votée par le RN : "Je l’ai ressentie comme un coup de poing dans le ventre"

  • La revue de presse du 21 octobre

    A LA UNE

    TRIBUNE. 1 500 cadres socialistes appellent à réélire Olivier Faure à la tête du PS

    Les signataires, dont une centaine de maires, 21 sénateurs, 16 députés et 60 patrons de fédérations socialistes, demandent à protéger l'unité de la gauche, leur "talisman" écrivent-ils.

    Les grandes manoeuvres ont commencé au PS, en vue de son 80e congrès qui se tiendra à Marseille en Janvier. Alors que ses opposants internes, dont une bonne partie de proches d'Anne Hidalgo, s'organisent pour le faire tomber, Olivier Faure compte bien repartir pour un tour à la tête d'un PS, allié de la Nupes et de Mélenchon, qui rêve tant bien que mal de ressusciter la vieille maison rose. Dans une tribune à L'Express, 1500 cadres du PS, dont une centaine de maires, 40 parlementaires et 60 premiers secrétaires fédéraux le soutiennent

    Libé - Après le 49.3, le texte de la motion de censure de la Nupes

    Elisabeth Borne vient d’utiliser l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter, sans vote, le projet de loi de finances pour 2023, mercredi 19 octobre. La Nouvelle Union populaire écologique et sociale dépose de ce fait une motion de censure, que «Libé» s’est fait communiquer. Document.
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    Fondation Jean Jaurès - Les Français et le président : le temps de l’indifférence ?

    À partir des résultats de la dixième vague de l’enquête « Fractures françaises », que la Fondation Jean-Jaurès mène tous les ans en partenariat avec Ipsos, Sopra Steria, Le Monde et le Cevipof, Milo Lévy-Bruhl, doctorant en philosophie politique, analyse le rapport des Français au président de la République, Emmanuel Macron, alors que celui-ci entame son second mandat.

    Le Conseil national de la refondation (CNR) voulu par le président de la République a été snobé. Snobé par l’opposition. Snobé aussi par des figures de la majorité. Certains journalistes politiques à la recherche des premières traces de la lutte acharnée pour succéder à Emmanuel Macron l’ont relevé. Mais qui dit succession dit héritage. Et c’est là que le lancement du Conseil national de la refondation interroge. Lancement ou plutôt double lancement. La première tentative de susciter un élan populaire autour de ce nouvel outil de « démocratisation » voulu par le président a été percutée par le décès de la reine d’Angleterre. Le contraste était troublant entre l’écho suscité par la mort de la souveraine britannique et le silence assourdissant qui accueillit le surcroît d’activité manifesté par le lancement de ce Conseil. Ni la référence acronymique à l’un des épisodes les plus glorieux et les plus consensuels du siècle passé, ni la nouvelle invite faite aux Français, début octobre, de se saisir de cet outil n’a semblé en mesure d’inverser la tendance.

    Algues Vertes. La Région Bretagne va apporter son aide financière au film adapté de la BD d'Inès Léraud

    Dans un communiqué, la Région Bretagne annonce, ce 15 septembre, qu'elle soutiendra financièrement le film adapté de la BD d'Inès Léraud, "Algues Vertes, l'histoire interdite". Le montant de la subvention qui sera versée au long métrage réalisé par Pierre Jolivet sera fixé dans les prochaines semaines.

    C'est par une mise au point que la Région Bretagne entame le communiqué dans lequel elle annonce son soutien financier au film tiré de la BD d'Inès Léraud, Algues Vertes, l'histoire interdite. "Ce n'est pas la Région qui, sur le fond, se prononce pour les aides allouées à la réalisation des films tournés, tout ou partie, en Bretagne, est-il écrit,  mais un comité d'experts indépendants où siègent des professionnels de la filière cinéma".

    Reporterre - Climat : la lutte contre l’inaction de l’État renaît des cendres de la forêt

    Un an après la condamnation de l’État pour inaction climatique, les organisations de L’Affaire du siècle se sont réunies, le 13 octobre, dans une forêt de Gironde ravagée par les incendies de cet été. « L’État n’est pas au rendez-vous », ont-elles dénoncé.

    Cécile Duflot se baisse, et saisit sur le sol calciné une pomme de pin. « C’est pour mon bureau ; j’aime bien rapporter des petits objets récupérés lors de mes déplacements, en général, ça intéresse et intrigue les gens. » Ce sera sans doute l’occasion de rappeler à ses visiteurs comment, cet été, des incendies alimentés par le réchauffement climatique ont ravagé plus 62 000 hectares de massifs forestiers. Nous sommes le jeudi 13 octobre à Louchats, il est environ 10 h 30, et la directrice générale d’Oxfam France répond aux questions de journalistes devant un paysage de désolation : une forêt de pins brûlée par le feu de Landiras, en juillet dernier. De pins, il n’y en a d’ailleurs plus guère sur cette parcelle de 5 hectares, jonchée de souches incendiées, de branches d’arbres et de traces de cendre.

    Basta - « Les loyers explosent » : dans les zones touristiques, nouvelles mobilisations pour le droit au logement

    Une nouvelle crise du logement touche la Bretagne, les Alpes, le Pays basque… Face aux touristes et aux résidences secondaires, précaires et classes moyennes ne trouvent plus de toit. « Il y a des solutions », affirment les citoyen·ne·s mobilisé·e·s.

    Nous, on n’est pas une région riche. Les Côtes-d’Armor, c’est le département avec les plus bas salaires de Bretagne. Alors, une hausse des prix sur le marché locatif, ce sont des travailleurs qui ne peuvent pas se loger. » Gaël Roblin, 49 ans, travaille dans le milieu associatif et est élu d’opposition de la gauche indépendantiste à Guingamp. L’accès de plus en plus difficile au logement agite la Bretagne, du nord au sud, depuis cet été. Le 10 septembre, des manifestations ont rassemblé des milliers de personnes à travers la région, à Douarnenez ou Concarneau dans le Finistère, à Vannes dans le Morbihan, à Lannion dans les Côtes-d’Armor. De nouveaux rassemblements sont prévus à Morlaix et Lorient le 29 octobre.

    Institut Rousseau - L’inflation par les profits, la dernière nouvelle béquille d’un capitalisme actionnarial écocidaire et moribond

    Une lecture conjoncturelle de l’inflation qui permet d’occulter un problème structurel

    Sous l’effet du retour de l’inflation à l’échelle mondiale depuis ces derniers mois, la question de la défense du pouvoir d’achat redevient centrale dans les préoccupations des Français et le débat public. Pour l’heure, la communication des autorités officielles politiques et monétaires, ainsi que des services publics de statistiques, est très bien rodée, à l’image des derniers points conjoncturels de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee)1, qui fait état d’une hausse des prix à la consommation de 6,1 % sur un an en juillet dernier et prévoit une inflation à l’horizon de la fin de l’année à un niveau proche de 7 % en glissement annuel (5,5 % en moyenne annuelle en 2022 contre 1,6 % en 2021). Le discours officiel se limite en effet à une simple analyse descriptive des faits, à savoir qu’après une longue période de 35 ans de très grande « sagesse » des prix, l’inflation a fait son retour en 2021, déclenchée par une reprise économique synchrone sur tous les continents au sortir de la crise du Covid-19 face à une offre productive déstabilisée par la crise sanitaire ; et qu’elle connaît une nouvelle aggravation en 2022 du fait des conséquences de la guerre en Ukraine et des confinements répétés en Chine, décidés par les autorités chinoises dans le cadre de leur politique sanitaire « zéro Covid ».

    Reporterre - Homonuclearus, le média qui décortique le nucléaire français

    Alors que le gouvernement prévoit de construire de nouveaux réacteurs nucléaires, Reporterre est allé à la rencontre d’Homonuclearus, le site qui veut faire comprendre le nucléaire civil aux citoyens.

    Paris, 3ᵉ arrondissement. Dans cette galerie d’art vide en plein Marais, deux fauteuils en cuir noir se font face ; braquées sur l’un d’eux, trois caméras et deux projecteurs. À l’extérieur, de l’autre côté des vitres de l’ancienne boutique prêtée pour l’occasion, l’équipe d’Homonuclearus a une heure d’avance et prend l’air en attendant l’ancienne ministre de l’Écologie Barbara Pompili. David Lurinas, l’intervieweur, ainsi que Mickaël, Hugo et Alain, les trois chefs opérateurs, avalent leurs expressos.

    Le Vent se lève - Les contradictions de l’électorat Le Pen – Par Bruno Amable et Stefano Palombarini

    Le vote pour le RN est-il motivé par le racisme ou par le rejet de « l’assistanat » ? Alors que l’électorat de Marine Le Pen s’élargit à chaque élection et que le parti d’extrême-droite a abandonné toute remise en cause du système néolibéral (fin du projet de sortie de l’euro, opposition à la hausse du SMIC, abandon de la défense de la retraite à 60 ans…) pour séduire l’ancien électorat LR, on peut se demander ce qui réunit les électeurs frontistes… et ce qui serait susceptible de les diviser. Pour les économistes Bruno Amable et Stefano Palombarini, l’explication par le seul racisme est trop simpliste et néglige d’autres facteurs. D’après eux, il est possible pour la gauche de faire éclater la coalition électorale du RN en pointant l’imposture du discours social de Marine Le Pen, mais arrimer les couches populaires de la France périphérique à la NUPES sera néanmoins compliqué. Dans Où va le bloc bourgeois ? (Editions la Dispute), ils analysent la séquence électorale de 2022 et les évolutions par rapport à 2017 et esquissent des hypothèses sur les recompositions à venir. Extraits.

    Observatoire des inégalités - Inégalités : « de quoi » ? Et « entre qui et qui » ?

    Questions clés 7 octobre 2022

    Pour décrire les inégalités dans leur ensemble, l’Observatoire des inégalités les analyse dans chaque domaine (revenus, éducation, emploi, etc.) et compare différentes catégories de population (selon la catégorie sociale, le genre, l’âge, etc.). Notre grille de lecture expliquée en quelques mots.

    Pour décrire les inégalités, on peut les séparer en deux grands ensemble : « des inégalités de quoi ? » et « des inégalités entre qui et qui ? ». Premièrement, on se pose donc la question « des inégalités de quoi ? ». Souvent réduit aux revenus, le champ des inégalités est bien plus large. Il s’étend de l’éducation à l’emploi, en passant par la santé et les loisirs, etc. On parle en fait de « domaines » d’inégalités. Pour présenter nos données sur www.inegalites.fr, nous sommes contraints de ne retenir qu’un nombre limité de domaines. Nous en avons gardé quatre principaux : « revenus », « éducation », « emploi » et « conditions de vie ».

    Entretien avec Hakeem Jefferson
     
    Les États-Unis connaissent un recul de la démocratie, affirme Hakeem Jefferson qui appelle à de profondes réformes institutionnelles comme l’augmentation du nombre de juges à la Cour suprême ou la répartition du Sénat américain en fonction de la population des États.

    La Vie des idées : Que nous apprend la recherche empirique sur l’état de la démocratie américaine aujourd’hui ? Y a-t-il de bonnes raisons de s’inquiéter de son avenir ?

    Hakeem Jefferson : Les politologues réfléchissent depuis longtemps à l’état de la démocratie dans les différentes régions du monde. Les spécialistes de la politique comparée, en particulier, se sont intéressés à l’état de la démocratie dans le monde. Il est peut-être, malheureusement, nouveau que ces mêmes chercheurs aient jugé nécessaire de réfléchir à l’état de la démocratie américaine.

    Hakeem Jefferson est professeur adjoint de sciences politiques à l’université de Stanford, où il est également affilié au Center for Comparative Studies in Race and Ethnicity et au Stanford Center for American Democracy. Hakeem Jefferson a été boursier du CASBS en 2021-2022.

    LVSL - « Un livre est un lieu d’ancrage auquel il faut toujours revenir » – Entretien avec Yann Gomez

    Les éditions La Tempête empruntent leur nom à une pièce célèbre de Shakespeare et soufflent sur l’époque avec des vents résolument contraires. Lancées par un groupe d’amis, initialement bouquinistes sur les marchés et devenus éditeurs grâce au pari du possible, elles contribuent à exhumer des textes qui discréditent l’un des puissants motifs de la pensée réactionnaire : tout est fini, il n’y a plus rien à faire. Contre ce défaitisme historique, les alliés intellectuels sont en effet plus nombreux qu’il est d’usage de le croire. À la faveur d’une redécouverte de certains courants hétérodoxes du marxisme, ou encore d’un éventuel « moment » Lukács dont la republication de ses ouvrages constitue l’un des premiers signes, les éditions La Tempête se distinguent dans le paysage éditorial par une démarche privilégiant la rareté des titres publiés. Si les lectures sont parfois difficiles, l’objet-livre est quant à lui fabriqué pour durer – gage est donné qu’il n’est plus un « consommable » parmi d’autres, mais qu’il faudra l’éprouver en annotant patiemment ses marges. Entretien réalisé par Laëtitia Riss.

    20 minutes Deux ans de prison avec sursis requis contre l’ex-ministre socialiste Kader Arif

    Justice Il était jugé devant la Cour de justice de la République pour un contrat passé en 2014 par son ministère à une société gérée par son frère

    « Malentendu » ou petit arrangement en famille ? Deux ans de prison avec sursis ont été requis ce jeudi devant la Cour de justice de République à l’encontre de l’ancien ministre socialiste Kader Arif. Il comparaît depuis mercredi pour « prise illégale d’intérêt » après que son ministère des Anciens combattant a passé, en 2014, un contrat de média training avec une société gérée pas son frère, sans respecter les modalités d’attribution des marchés publics.

  • Boris Vallaud - « Tout nous sépare de l'extrême droite »

    Lundi 24 octobre, Boris Vallaud prononçait à la tribune de l'Assemblée nationale un discours pour défendre la #MotionDeCensure sur le budget 2023 déposée par la #NUPES. « Les majorités sont à construire, au cas par cas, mais nous n'en construirons jamais avec le Rassemblement national et nous ne voterons jamais de motion de censure d’extrême droite. Si nous devons être les derniers à vous combattre, nous le serons ! » « Aujourd’hui, nous vous disons notre désaccord politique. Votre budget ne répond à aucune des urgences de notre temps. Ni à l’urgence démocratique, ni à l’urgence sociale, ni à l’urgence environnementale. » « Derrière cette posture, il y a ce que chacun finit par comprendre : vous ferez payer aux classes moyennes et aux classes populaires le "quoi qu’il en coûte", en réformant les retraites, l’assurance chômage, le RSA… »

  • PS - Résolution du Bureau national du Parti socialiste | Coupe du monde au Qatar : plus jamais ça !

    Résolution du Bureau national du Parti socialiste | Coupe du monde au Qatar : plus jamais ça !

    – Mardi 18 octobre 2022

    La 22e édition de la Coupe du monde masculine de football se tiendra au Qatar dans quelques semaines, du 20 novembre au 18 décembre 2022, et réunira trente-deux équipes, dont l’équipe de France tenante du titre. Si l’attribution de ce type de compétition d’envergure mondiale à des pays ou des aires géographiques n’en ayant jamais accueilli est à encourager, le choix du Qatar est problématique à plusieurs titres.

    Premièrement, le Qatar est un pays qui dispose d’une législation qui discrimine les femmes et qui criminalise l’homosexualité, qui reste toujours passible de peine de mort.

    Deuxièmement, les conditions d’attribution de l’événement au Qatar font l’objet de forts soupçons de corruption, ayant donné lieu à des enquêtes judiciaires dans plusieurs pays, dont la France et les États-Unis.

    Troisièmement, la préparation de cette Coupe du monde a donné lieu à l’application de conditions de travail indignes et de violations des droits humains infligées aux ouvriers ayant participé à la construction ou à la rénovation des infrastructures servant pour la compétition. Selon différents médias et ONG, le nombre d’ouvriers décédés sur les chantiers atteindrait plusieurs milliers.

    Quatrièmement, l’organisation de cette compétition constitue une aberration écologique. Six des huit stades ont été construits pour la Coupe du monde et sept seront dotés d’une climatisation. Pour acheminer les spectateurs dans les différents stades, plus de 160 vols seront spécifiquement affrétés chaque jour de la compétition. Selon l’ONG Carbon Market Watch, le Mondial devrait ainsi émettre 18 millions de tonnes d’équivalent CO2.

    Face à cette « Coupe du monde de la honte », où chaque stade est un cimetière, le Parti socialiste :

    • Appelle au boycott de la cérémonie d’ouverture par les responsables publics, les sponsors, les chaînes de télévision et les citoyens et au boycott diplomatique de la compétition par nos représentants nationaux ;

    • Soutient la demande de plusieurs ONG à la FIFA de mettre en place un fonds d’indemnisation doté d’au moins 420 millions d’euros au bénéfice des ouvriers qui ont participé à la préparation de la compétition et de leurs familles ;

    • Demande à la Fédération française de football et aux sponsors de prendre la mesure du scandale que représente cette Coupe du monde et de s’associer à toute initiative visant à réparer ses dégâts sociaux et environnementaux ;

    • S’associe aux demandes d’enquête pour connaître le nombre de morts précis sur les chantiers ;

    • Salue la décision de nombreuses villes de ne pas installer d’écran géant pour la diffusion des matchs, comme à Brest, Clermont-Ferrand, Lille, Marseille, Nancy, Nantes, Paris ou encore Rennes ;

    • Souhaite que le cynisme et la cupidité, au sein de la FIFA et de la FFF et plus largement au sein de toutes les organisations sportives internationales, ne prévalent plus lors de l’attribution d’un tel événement et qu’un cahier des charges exigeant sur le plan social, écologique et des droits humains soit systématiquement instauré à l’avenir pour l’accueil de toute compétition sportive d’ampleur internationale. La Charte sociale et le plan Héritage et Durabilité des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 constituent en cela un modèle à reproduire.

  • L'Express - TRIBUNE. 1 500 cadres socialistes appellent à réélire Olivier Faure à la tête du PS

    Les signataires, dont une centaine de maires, 21 sénateurs, 16 députés et 60 patrons de fédérations socialistes, demandent à protéger l'unité de la gauche, leur "talisman" écrivent-ils.

    Les grandes manoeuvres ont commencé au PS, en vue de son 80e congrès qui se tiendra à Marseille en Janvier. Alors que ses opposants internes, dont une bonne partie de proches d'Anne Hidalgo, s'organisent pour le faire tomber, Olivier Faure compte bien repartir pour un tour à la tête d'un PS, allié de la Nupes et de Mélenchon, qui rêve tant bien que mal de ressusciter la vieille maison rose. Dans une tribune à L'Express, 1500 cadres du PS, dont une centaine de maires, 40 parlementaires et 60 premiers secrétaires fédéraux le soutiennent

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  • PS - Préservons notre police judiciaire

    Préservons notre police judiciaire

    – Mardi 18 octobre 2022

    Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste

    Gulsen Yildirim, secrétaire nationale à la Justice

    Sous couvert d’une simple réorganisation, le Gouvernement s’apprête à départementaliser la police judiciaire (PJ) en unifiant le commandement des différents services de police sous l’autorité d’un directeur départemental de la police nationale, unique interlocuteur du préfet sur les questions relatives à la sécurité intérieure.

    Ce projet de réforme, porté sans concertation et d’abord dans un souci de pure rationalisation budgétaire, risque de porter gravement atteinte à l’efficacité des enquêtes. En effet, en l’état de sa formulation, cette réforme ne préserve aucunement les missions de la police judiciaire qui sont indispensables à la conduite et la résolution des affaires de criminalité organisée de plus en plus complexes. Elle conduit au contraire à l’absorption de la PJ par la sécurité publique et au sacrifice d’une filière hautement spécialisée sur l’autel du traitement de masse de la délinquance du quotidien. Or la lutte contre la grande criminalité organisée ne se joue pas à l’échelon d’un simple ressort judiciaire départemental. Elle exige des moyens et des enjeux de coordination majeurs pour combattre des organisations qui, pour beaucoup, s’affranchissent totalement des frontières.

    De plus, la police judiciaire garantit les capacités d’action de l’autorité judiciaire. Son affaiblissement porte donc atteinte à l’indépendance de la justice et, derrière elle, à la séparation des pouvoirs. L’enjeu est aussi celui de la protection du secret des affaires puisque les enquêtes sensibles risquent d’être suivies en temps réel par l’autorité préfectorale et, par conséquent, par le ministère de l’intérieur. Or le Conseil constitutionnel a déjà rappelé que la police judiciaire doit être placée sous la direction et le contrôle de l’autorité judiciaire. On ne peut que regretter le silence du garde des Sceaux sur ce sujet alors qu’il est le garant de l’indépendance et du bon fonctionnement de la justice.

    Les premiers retours sur l’expérimentation en cours dans plusieurs départements confirment ces inquiétudes. Une concertation sur un sujet aussi fondamental pour l’Etat de droit, confronté à une criminalité organisée de plus en plus menaçante, apparaît indispensable.

    C’est pourquoi, le Parti socialiste apporte son soutien aux milliers de policiers mobilisés depuis plusieurs semaines et aux rassemblements organisés partout en France pour défendre la police judiciaire. Il demande au gouvernement d’attendre les résultats des missions d’information qui ont été lancées au Parlement. Il exige que les moyens de lutte contre la grande criminalité et la délinquance économique et financière soient préservés et que l’indépendance des enquêtes judiciaires soit assurée

  • PS - Lutte contre la pollution : le gouvernement condamné à agir !

    Lutte contre la pollution : le gouvernement condamné à agir !

    – Mardi 18 octobre 2022

    Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste

    Tristan Foveau, secrétaire national à l’Écologie, au Dérèglement climatique et à la Biodiversité

    Dans une décision rendue hier, le Conseil d’État a sanctionné le gouvernement pour son incapacité à ramener les niveaux de pollution de l’air en dessous des seuils réglementaires dans les principales agglomérations. Il l’a condamné à payer une amende record de 20 millions d’euros pour la période comprise entre le 1er juillet 2021 et le 1er juillet 2022. 

    Ce n’est pas la première fois que le gouvernement est ainsi condamné par la plus haute juridiction administrative. En août 2021, il avait déjà dû s’acquitter d’une amende de 10 millions d’euros pour la période couvrant le premier semestre de 2021. Entre les deux décisions, la situation ne s’est pas suffisamment améliorée selon le Conseil d’État, et la facture s’élève désormais à 30 millions d’euros.

    La pollution de l’air est devenue une urgence de santé publique. Ses effets délétères sont à l’origine de près de 100 000 morts prématurées par an en France, dont 48 000 décès prématurés chaque année à cause des particules fines de type PM2,5, ainsi que de multiples pathologies qui frappent en priorité les publics fragiles et les populations les plus précaires. Mais pour faire face à cette situation, l’action du gouvernement n’est pas jugée à la hauteur. Cette nouvelle condamnation vise l’action insuffisante, pas assez probante et trop lente du gouvernement – la première décision du Conseil d’État sur le sujet remonte à juillet 2017.

    C’est pourquoi nous demandons au gouvernement de mettre la question de la santé au cœur des politiques publiques : sortie progressive du véhicule thermique, généralisation de la vignette Crit’Air dans toutes les villes de plus de 100 000 habitants, développement des zones à faible émission (ZFE), généralisation des évaluations d’impact en santé (EIS) avant l’adoption des projets d’urbanisme ou la fin des zones d’habitation aux bords des grands axes pollués…

    La directive européenne de 2008 sur la qualité de l’air qui s’applique aujourd’hui est actuellement en révision et la Commission doit remettre son nouveau texte à la fin du mois. Nous demandons à ce sujet que l’Europe retienne les exigences de l’OMS, lesquelles ont récemment été durcies.

    Sans action résolue de la part du gouvernement, ces normes seront très probablement dépassées dans plusieurs agglomérations françaises et donc à nouveau sanctionnées en 2023 au regard du second semestre 2022. Nous n’avons plus le temps ni le droit de jouer avec la santé des Français.

     

  • La revue de presse du 14 octobre

    A LA UNE

    Fondation Jean Jaurès - Fractures françaises 2022 : l’environnement, un enjeu majeur dans les préoccupations des Français

    Un été d’événements climatiques extrêmes et un automne de tension sur l’énergie ont-ils un impact sur l’état de l’opinion et modifient-ils les préférences politiques ? Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, tire les enseignements en la matière de la dixième vague du baromètre « Fractures françaises » réalisé par Ipsos, Sopra-Steria, Le Monde, le Cevipof et la Fondation.

    Premier enseignement : l’environnement est la priorité de tous et plus de quelques-uns.

    Confirmation de toutes les enquêtes réalisées cette année, il s’agit de la deuxième priorité – citée par 34% des panélistes. L’environnement est loin derrière le pouvoir d’achat (54%), mais clairement devant l’avenir des retraites et du système de santé (26%), de l’immigration (18%) ou de la sécurité (18%). Confirmation là encore, cette priorité est largement partagée que l’on soit femme ou homme, riche ou pauvre, rural ou urbain et même jeune ou vieux – les 18-24 ans sont certes plus nombreux que les plus de 70 ans à citer l’environnement comme une priorité (avec un écart de près de 20 points) mais, quel que soit l’âge, l’environnement est la deuxième priorité.
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    Observatoire des inégalités - Quelles sont les inégalités d’espérance de vie en fonction du revenu ?

    Données 6 octobre 2022

    Treize années d’espérance de vie à la naissance séparent les hommes les plus pauvres des plus riches en France. L’espérance de vie des hommes les plus modestes est de 71 ans, contre 84,4 pour les plus aisés.

    Chez les hommes, treize années d’espérance de vie à la naissance séparent les 5 % les plus pauvres, qui vivent en moyenne avec 470 euros mensuels pour une personne, et les 5 % les plus riches qui disposent de 5 800 euros, selon les données de l’Insee (période 2012-2016) [1]. Les hommes les plus modestes peuvent compter sur 71,7 années de vie, contre 84,4 pour les plus aisés. Quant aux femmes, les plus pauvres ont une espérance de vie de 80 ans, contre 88,3 années pour les plus riches.

    Fondation Jean Jaurès - L’automne sera chaud

    Dans sa contribution d’une série réalisée en partenariat avec L’Hétairie, le constitutionnaliste Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l’université de Lille et auteur du blog La Constitution décodée, expose les sujets clivants qui seront à l’ordre du jour de l’Assemblée ces prochaines semaines et s’interroge sur la manière dont l’exécutif va les traiter.

    L’automne sera chaud. Ce n’est pas un effet – direct – du dérèglement climatique, qui emporte des conséquences dramatiques sur l’environnement et les espaces naturels, comme les incendies qui ont ravagé l’Europe et la France cet été. Il est toujours plus urgent, cependant, de prendre conscience de la nécessité impérative de changer nos comportements, non seulement individuels mais surtout collectifs, à l’échelle de la planète. Le sujet s’invitera au Parlement, tant lors des débats budgétaires, puisque la loi de finances devrait traduire en chiffres la politique environnementale du gouvernement, que lors de l’examen d’un projet de loi d’accélération des énergies renouvelables, présenté le 26 septembre en Conseil des ministres

    Observatoire des inégalités - L’Insee masque la situation des communes où il y a le moins de pauvres

    Points de vue 29 septembre 2022

    L’Insee considère qu’il ne faut pas publier le taux de pauvreté des communes quand celui-ci est inférieur à 5 %. Résultat, l’institut masque la situation des villes les plus favorisées et l’ampleur des inégalités territoriales. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, extrait de La Gazette.

    Il est impossible de savoir dans quelle commune, en France, les taux de pauvreté sont les plus faibles. L’explication est simple : quand le taux est inférieur à 5 %, l’Insee le remplace par 5 %. Le classement des villes où il y a le moins de pauvres n’a donc aucun sens : toutes les communes affichent un minimum de 5 %, alors que le taux est peut-être de 1 %, 3 % ou 4 %, sans qu’on le sache. L’Observatoire des inégalités ne publie les données locales que pour les communes de plus de 20 000 habitants. Résultat : pour deux d’entre elles, Le Chesnay-Rocquencourt (78) et Gif-sur-Yvette (91), où le taux affiché par l’Insee est de 5 %, il peut être en réalité de 2 %, voire de 1 %. Nul ne le

    20 Minutes - Congrès PS : Qui est sur la ligne de départ pour diriger le parti ?

    Les socialistes ont fixé leur rendez-vous : à Marseille, du 27 au 29 janvier 2023. C’est là que se tiendra le prochain congrès du Parti socialiste. Olivier Faure, le premier secrétaire depuis 2018, tentera de décrocher un nouveau mandat à la tête du parti. Mais ça sera peut-être un peu moins facile que lors du dernier congrès, à Villeurbanne, en 2021. A l’époque, le député de Seine-et-Marne avait été réélu avec 72 % des voix face à la maire de Vaulx-en-Velin, Hélène Geoffroy. « Si c’est comme en 2021, avec deux motions, il n’y aura aucun problème pour Olivier Faure, s’il y en a trois, ça sera différent », exposait, mi-septembre, un député pro-Faure. Le congrès est encore loin, mais c’est bien vers un scénario avec trois grands courants qu’on pourrait se diriger

    France Info - Nupes : Jean-Luc Mélenchon de plus en plus contesté, même dans son propre camp

    La gauche réunie s’interroge sur le leadership de Jean-Luc Mélenchon. Au sein de la Nupes, des partis socialiste et communiste, d’Europe Écologie-Les Verts, les sujets de rupture se multiplient. Dernier épisode en date : l’intervention du leader de La France insoumise dimanche 9 octobre sur France 3 concernant l’avenir d’Adrien Quatennens

    Jean-Luc Mélenchon a été la locomotive de la gauche, mais serait-il devenu un poids pour elle ? Depuis plusieurs semaines, les critiques fusent au sein de la Nupes. Dimanche 9 octobre encore, l’ancien candidat à la présidentielle fait bondir une partie de la gauche en souhaitant le retour à l’Assemblée d’Adrien Quatennens, qui a avoué avoir giflé sa femme. "Il n’a pas tout à fait compris ce qui se passait dans le pays", se désole un cadre socialiste.