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brexit - Page 2

  • OFCE - Brexit : l’accord du 25 novembre par Catherine Mathieu et Henri Sterdyniak

    Le Royaume-Uni quittera l’UE le 29 mars 2019 à minuit, deux ans après la notification officielle du gouvernement britannique de son souhait de quitter l’UE. Les négociations avec l’UE-27 ont officiellement commencé en avril 2017.

    Le 8 décembre 2017, les négociateurs de la Commission européenne et le gouvernement britannique avaient signé un rapport conjoint sur les trois points de l’accord de retrait que la Commission considérait comme prioritaire[1] : les droits des citoyens, le règlement financier de la séparation et l’absence de frontière entre l’Irlande et l’Irlande du Nord. Le Conseil européen des 14-15 décembre avait accepté la demande britannique d’une période de transition, en fixant sa fin au 31 décembre 2020 (de façon à coïncider avec la fin de la programmation du budget européen actuel). Ainsi, de mars 2019 à fin 2020, le Royaume-Uni devra respecter toutes les obligations du marché unique (dont les quatre libertés et la compétence de la CJUE), sans plus avoir voix au chapitre à Bruxelles. Cet accord a permis l’ouverture de la deuxième phase des négociations.

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  • Le Vent se lève - Jon Trickett (Labour) : « La classe politique essaie de persuader les gens de rester dans l’Union européenne en usant de la peur »

    Jon Trickett est député travailliste de la circonscription de Hemsworth, qui regroupe d’anciennes villes minières du Nord de l’Angleterre, depuis 1996. Son profil détonne face aux autres députés travaillistes issus de la classe moyenne : ayant arrêté l’école à 15 ans puis repris des études dans le supérieur, il deviendra, entres autres, plombier et arrivera en bleu de travail au conseil de la ville de Leeds après sa première élection en 1984. Opposé à la guerre d’Irak et au renouvellement de l’arsenal nucléaire, Trickett s’impose en une vingtaine d’années comme une des figures de l’aile gauche du Labour, à contre-courant du blairisme.

    Membre du cercle proche de Jeremy Corbyn, il fait partie du shadow cabinet [NDLR, gouvernement fantôme] depuis l’élection de ce dernier à la tête du parti en 2015 et s’occupe notamment des questions de stratégie électorale et de réforme constitutionnelle. Se présentant dans un très bon français, il nous a reçus en septembre 2018 à Liverpool, en marge du congrès annuel du Labour.

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  • Le Vent se lève - A Liverpool, le Labour est déchiré par le Brexit

    “Love Corbyn, Hate Brexit”, “Demand a People’s Vote”, “Bollocks to Brexit”, crient-ils devant chacune des entrées des différents évènements qui ont lieu dans le cadre du congrès annuel du Labour Party à Liverpool. Ces militants en faveur d’un second référendum, bien que parfois contredits par certains des participants, ont réussi l’objectif qu’ils s’étaient fixé: leur demande a désormais sa place dans le programme officiel du parti d’opposition. À une écrasante majorité, les délégués de la convention travailliste ont en effet approuvé le principe d’une campagne pour un nouveau vote, dont les termes ne sont cependant pas définis, si le plan de Theresa May est rejeté au parlement et si une nouvelle General Election n’a pas lieu.

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  • Fondation Jean Jaurès - Brexit: vers un "no deal"?

    Si la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne est prévue le 29 mars 2019, la question reste posée de savoir si Londres et Bruxelles conviendront d’un accord. Plusieurs points dans les négociations – la frontière irlandaise ou encore le rôle de la Cour de justice européenne – restent en suspens. Theresa May arrivera-t-elle à maintenir le cap de son gouvernement ? L’Union européenne sortira-t-elle gagnante de ce bras de fer ? Pour en débattre, la Fondation Jean-Jaurès et la Fondation européenne d’études progressistes (FEPS) reçoivent Denis MacShane, ancien ministre des Affaires européennes, ancien député du Labour Party et auteur de "Brexit, No Exit : Why (in the end) Britain won’t leave Europe" (I.B Tauris, 2017). La rencontre est animée par Renaud Thillaye, expert associé à la Fondation Jean-Jaurès et à Policy Network, spécialiste du Royaume-Uni.

  • Terra Nova - Quelle architecture financière pour l'Europe post-Brexit ? Droit financier et géographie de la monnaie Par Vincent Bignon

    Cette note plaide pour que le Brexit soit l’occasion de modifier l’architecture financière de l’Union européenne en alignant les frontières de l'espace financier européen (celui où s'échangent des contrats financiers) sur les frontières de la zone euro (celui où circule la monnaie commune).

  • LVSL - Comment le Brexit a sauvé le travaillisme anglais

    Le 8 juin dernier, lors des élections au Parlement britannique, les travaillistes ont remporté 40% des suffrages et près de treize millions de voix. Bien qu’insuffisants pour prendre le pouvoir, de tels résultats n’avaient pas été vus pour le Labour depuis la victoire de Tony Blair en 1997. Quels sont les clefs d’un succès qui pourrait déboucher sur un gouvernement travailliste en Grande-Bretagne dans les prochaines années ? Assurément, la refondation du Labour effectuée par Jeremy Corbyn depuis deux ans commence à porter ses fruits. Nul doute, cependant, que le vote du Brexit l’année dernière (suivi par la dissolution de l’extrême-droite anglaise) a permis aux travaillisme de dépasser ses hésitations sur la question de la souveraineté et de porter un discours social dénué d’ambiguïté europhile à l’attention des classes populaires du pays. 

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  • Fondation Jean Jaurès - Le Brexit et l’élection de Donald Trump : quelles conséquences pour la zone euro ?

    Entrerions-nous dans une nouvelle ère au niveau international ? Le Brexit et l’élection de Donald Trump semblent le préfigurer. Ces deux éléments auront des conséquences pour l’Union européenne en matière de politique commerciale extérieure. À l’occasion de la troisième session du cycle de séminaires Think Tank Tandem organisée par la Fondation Jean-Jaurès, Jörg Haas, chercheur à l’Institut Jacques Delors-Berlin, spécialiste des questions sur l’avenir de la zone euro, nous livre son analyse : ce serait plutôt l’occasion pour l’Union européenne de faire plus que jamais preuve d’unité.

  • OFCE - L’économie européenne 2017, ou l’UE après le Brexit

    2 février 2017

    par Jérôme Creel

    L’économie européenne 2017 permet de faire un large tour d’horizon des questions que pose aujourd’hui le projet d’Union européenne. Brexit, migrations, déséquilibres, inégalités, règles économiques rigides et souples à la fois : l’UE reste une énigme. Elle donne aujourd’hui l’impression d’avoir perdu le fil de sa propre histoire et d’aller à rebours de l’Histoire. Celle, récente, de la crise financière internationale. Celle, plus ancienne, de la Grande Dépression.

    Quelques mois après la faillite de la banque Lehman Brothers, les chefs d’Etat et de gouvernement réunis à Londres pour le sommet du G-20 en avril 2009 avaient établi une liste de recommandations pour relancer l’économie mondiale. Parmi celles-ci figuraient la mise en œuvre de politiques budgétaires et monétaires actives, le soutien aux banques assorti d’une meilleure réglementation bancaire, le refus de la tentation protectionniste, la lutte contre les inégalités et la pauvreté et le soutien au développement durable.

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  • Jean Gadrey - Trump, Brexit : les naufragés du « libre-échange »

    La victoire de Trump annonce un futur recul des droits humains, des droits des femmes, des droits des minorités, des droits environnementaux et de la protection sociale dans un pays où cette dernière est déjà d’une grande faiblesse et où l’ère Obama n’a pas vu de recul des inégalités en dépit d’une croissance plus ou moins retrouvée. Mais à la question de savoir comment une majorité de votants a choisi ce candidat, il ne suffit pas de répondre en mettant en avant un réflexe « populiste » ou « anti establishment ». Il faut aussi se demander quels facteurs ont pu l’encourager.

    Or l’un de ces facteurs, même s’il en existe évidemment d’autres, se trouve également présent dans le Brexit et dans la montée en Europe du vote d’extrême droite. C’est le fait que l’establishment de droite ou de gauche s’est fait presque partout et depuis longtemps l’avocat du soit disant libre-échange, c’est-à-dire d’une mondialisation néolibérale au service des multinationales et de la finance. Est-ce un hasard si des élections ont signé des défaites de ces avocats dans les deux pays qui sont allés le plus loin dans la célébration du « libre-échange » ? Malheureusement des défaites dont une droite socialement dure ou extrême a bénéficié, mais des défaites quand même.

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  • Brexit : et maintenant ? Entretien avec Pervenche Berès, 30 juin 2016

    Alors que les Britanniques ont voté pour le Brexit, Pervenche Berès, présidente de la Délégation socialiste française au Parlement européen, revient sur la procédure de retrait du Royaume-Uni qui va s’engager, la nouvelle relation avec l’Union européenne qui reste à définir et la réponse que les sociaux-démocrates doivent apporter.

  • L'actualité des socialistes du 24 juin au 30 juin (revue de presse bi-mensuelle...en été)

    ANALYSES

    Laurent Bouvet - Les trois paradoxes de la gauche française

    La gauche française vit, alors même qu’elle exerce pour la quatrième fois depuis 1981 le pouvoir d’Etat, un de ces moments de crise aiguë dont elle est coutumière. Nouvel épisode, banal au fond, de la longue et insoluble crise identitaire qui la caractérise diront certains ; ultime soubresaut avant son indispensable refondation diront d’autres. Sans doute un peu des deux risquera-t-on, tant les tensions actuelles qui se manifestent en son sein témoignent d’une accumulation de paradoxes qu’il lui faudra résoudre si elle veut prétendre continuer de jouer un rôle historique dans le devenir du pays. On peut en identifier, au moins, trois

    Libé - Dominique Méda et Pierre Larrouturou: «Une véritable machinerie idéologique a été mise en place autour des 35 heures»

    A rebours de la philosophie de la loi travail, la sociologue et l’économiste appellent à passer à la semaine de 32 heures afin de créer de l’emploi. Etats-Unis, Allemagne, Belgique… le débat est de nouveau sur la table.

    Le Figaro, Laurent Bouvet - Fracture des gauches : le pari à haut risque de Manuel Valls

    La loi Travail et le maintien des mouvements sociaux mettent en lumière des divergences au sommet de l'Etat. Pour Laurent Bouvet, si Hollande conserve la croyance d'une unité de la gauche, son Premier ministre est prêt à la rupture. Un pari à haut risque ...

    MICHEL ROCARD

    Le Monde - L’ancien premier ministre Michel Rocard est mort

    Michel Rocard, mort le samedi 2 juillet à l’âge de 85 ans, avait rêvé d’un destin présidentiel. Il n’y sera jamais parvenu. Mais il y a aujourd’hui, au sein du Parti socialiste, dans les ministères, dans les think tank de la gauche qui rêvent de la refonder, quantité de ses disciples, nourris par cette « deuxième gauche » sociale-démocrate, réaliste et redistributrice qu’il avait fini par incarner.....
     
    YLP : J'ai connu Rocard quand il se faisait appeler Georges Servet et je me souviens d'un café bu avec lui lors de ce meeting de Grenoble dont parle Le Monde :

    Le Monde : "C’est là qu’il participe à l’organisation d’un parti de gauche, le Parti socialiste autonome (PSA), dont le titre de gloire principal est d’avoir refusé d’accueillir dans ses rangs… François Mitterrand. Le petit parti deviendra le PSU en 1960. L’histoire de Michel Rocard se confond alors avec celle de toute une génération qui, transitant au PSU, à l’UNEF ou ailleurs, lutte contre la guerre d’Algérie. Après la fin du conflit, Michel Rocard, qui a pris un pseudonyme, Georges Servet, pour que ses activités militantes soient compatibles avec son statut de haut fonctionnaire, commence, déjà, à se ranger dans une gauche « moderniste ».

    Dès 1966 lors d’un meeting à Grenoble, « Georges Servet » affirme à la tribune, que « la visée à long terme du socialisme n’est pas nécessairement la nationalisation ». La déclaration rompt avec la culture dominante dans la gauche de l’époque. Pour la première fois, le « pseudo » de Michel Rocard apparaît dans un titre du Monde…"

    Libé - Michel Rocard, le président empêché

    On ne l’entendra plus bougonner de son phrasé saccadé contre le court-termisme et l’inconséquence de ses contemporains. Hospitalisé à la Pitié-Salpétrière, Michel Rocard, qui restera notamment comme le père du RMI et des accords de Nouméa, est mort ce samedi à l’âge de 85 ans, des suites d’un cancer qu’il combattait depuis plusieurs années. Marié trois fois, il était le père de quatre enfants. Depuis juin 2007 et une hémorragie cérébrale lors d’un voyage en Inde, puis un malaise au printemps 2012 lors d’un congrès à Stockholm, il était apparu de plus en plus éprouvé physiquement, mais nullement émoussé intellectuellement. Sa récente interview fleuve à la une du Point l’a encore démontré, lui que François Hollande a fait il y a peu Grand croix dans l’ordre de la légion d’honneur.

    Le Lab - La grosse avoinée "socialiste" de Michel Rocard à Manuel Valls et Emmanuel Macron

    Les relations père-fils, c'est compliqué. Il y a des hauts et des bas. En ce moment, entre Michel Rocard et Manuel Valls par exemple, on est plutôt dans le bas. Alors que l'ancien Premier ministre de François Mitterrand reconnaît volontiers en celui de François Hollande "l'un de ses enfants", tout n'est pas si facile quand même.

    Car la figure tutélaire de l'aile "social-démocrate" et "réformatrice" du PS adresse de temps en temps ses critiques à l'encontre de son ancien collaborateur, aujourd'hui tenant de ce même courant solférinien. Il lui est ainsi arrivé de conseiller, à mots à peine voilés, une "cure de gauchisme" à son poulain, coupable selon lui de vouloir "déclarer la désuétude [du PS] et programmer sa disparition". Nouvel exemple dans une interview du même Rocard, dans Le Point en kiosque jeudi 23 juin.

    PRIMAIRE

    Le Point - Primaire PS : Christophe Borgel annonce un comité avant le 14 juillet

    Le député devrait présider ce conseil qui rassemblera une partie des tendances socialistes regroupées sous le terme de "Belle Alliance populaire".

    FRONDEURS

    France Info - Les Français priés de donner leur avis sur l’Europe

    Pendant que les chefs de partis et le gouvernement proposent des traités et des référendums pour refonder l’Union Européenne, Emmanuel Maurel veut faire du concret. "Je crains les débats théoriques sans fond, explique l’euro député socialiste, je veux montrer que l’Europe peut être utile aux gens".

    LCP - Primaire: la gauche du PS défendra la candidature d'une "autre gauche de gouvernement"

    La gauche du PS entend défendre "à l'occasion de la primaire, la candidature d'une autre gauche de gouvernement", affirme-t-elle mardi dans une "déclaration" à la presse.

    Le Point - Primaire à gauche : "À la fin, l'idée, c'est de battre Hollande"

    Les frondeurs se sont réunis lundi pour acter leur stratégie en vue de la primaire, avec un seul objectif : se débarrasser du chef de l'État

    France Info - Brexit : "On a continué à laisser l'Europe se déliter" (B. Hamon, député PS des Yvelines)

    Après le vote des Britanniques en faveur du Brexit, François Hollande a déclaré que l'Europe ne pouvait "plus faire comme avant". Cette déclaration n'émeut pas Benoît Hamon, député socialiste des Yvelines. "C'est exactement ce qu'on avait entendu au moment du référendum français en 2005 [Le référendum français sur le traité établissant une constitution pour l'Europe, Ndlr], on ne pouvait plus faire comme avant. Non seulement on a fait comme avant, mais on a fait pire qu'avant. On a continué à laisser l'Europe se déliter.

    Europe 1 - PS : Montebourg veut une primaire "loyale" avec 10.000 bureaux de vote

    Dans une interview au Monde, M. Montebourg se dit satisfait de cette primaire "à la condition qu'elle soit loyale. Qu'elle soit une primaire citoyenne et ouverte à tous les Français qui voudront y participer. Qu'elle soit l'occasion d'un vrai débat. Bref, qu'elle ait lieu dans les conditions de 2011: avec 10.000 bureaux de vote, le même système de parrainage et les listes électorales de la République".

    Public Sénat - Pour Montebourg, l'Europe s'est "construite contre les peuples"

    L'ancien ministre socialiste Arnaud Montebourg estime mardi que l'Europe s'est "construite contre les peuples", qu'on "fait voter" et qu'"on piétine quand ils votent mal", appelant à "redéfinir le projet européen" y compris en "redistribuant" une partie des pouvoirs aux Etats.

    Emmanuel Maurel - L’objectif d’#EdP : l’Europe qui passe à l’action

    En ce mois de juin, qui plus est après le référendum sur le Brexit, l’Union Européenne n’est pas vraiment à la fête : à tort (parfois) ou à raison (souvent), les citoyens ont le sentiment que l’Europe se construit à côté des peuples, quand ce n’est pas carrément  contre eux.

    « La réponse c’est l’Europe », « la solution c’est l’Europe », « notre choix c’est l’Europe », notre avenir c’est l’Europe ». On peut le déplorer, mais aujourd’hui ces formules sonnent creux, désespérément creux. Pour convaincre celles et ceux qui se détournent progressivement de l’idée européenne, il faut passer de la parole aux actes.

     
    Trappy Blog - Benoit Hamon : Portrait de jeunesse
     
    Benoît Hamon, aux origines d'un frondeur...
     
    Ancien Ministre de l'Education Nationale, premier président du mouvement des jeunes socialistes, actuellement député de la 11ème circonscription des Yvelines. Mais qui était-il et d'où vient-il ? Portrait d'une jeunesse active et ambitieuse Bébé Benoit Hamon est né en 1967 (le 26 juin précisément. C'est bientôt son anniversaire, préparez vos roses), à Saint-Renan, en Bretagne, à deux pas de la pointe extrême de la gauche de la France, et de l'Europe. Tout un programme.

    BREXIT

    OFCE - Brexit : quelles leçons pour l’Europe ?  Par Catherine Mathieu et Henri Sterdyniak

    Le vote britannique pour une sortie de l’UE accentue la crise politique tant en Europe que dans beaucoup de pays européens. La sortie de l’Europe devient une alternative possible pour les peuples européens, ce qui peut encourager les partis souverainistes. Mécaniquement, le départ du Royaume-Uni augmente le poids du couple franco-allemand, ce qui peut déstabiliser l’Europe. Si l’Ecosse quitte le Royaume-Uni pour adhérer à l’UE, des mouvements indépendantistes d’autres régions (Catalogne, Corse, ..) pourraient demander une évolution similaire. Mais la fragilité de l’Europe provient aussi de l’échec de la stratégie « discipline budgétaire/réformes structurelles ».

    Europe 1 - Brexit : "la Grande-Bretagne ne peut plus fixer l'agenda de l'Europe", estime Jean-Christophe Cambadélis

    Reçu par François Hollande samedi, le Premier secrétaire du PS veut reconstruire l'Europe.

    Le chef de file du Parti Socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, estime samedi qu'après le Brexit, "la Grande-Bretagne n'était plus en position de fixer l'agenda de l'Europe". Il appelle "à faire des propositions pour reconstruire l'Union européenne, après une entrevue avec François Hollande.

    Slate, Eric Dupin - Brexit: la réaction identitaire percutera aussi la France

    Le vote britannique n'exprime pas seulement la réaction souverainiste d'un vieux pays insulaire, mais aussi une affirmation identitaire qui se diffuse dans tout le Vieux Continent.

    HOLLANDE

     
    Maintien du projet de loi Travail, baisse d’impôts, Europe... Retrouvez les temps forts de la longue interview accordée par le chef de l’Etat aux « Echos ».

    Situation internationale, politique économique et sociale, présidentielle 2017... François Hollande a accordé une longue interview aux « Echos ». Retrouvez ci-dessous ses principales déclarations.

    BAP

    Elle est supposée devenir une machine à transcender les partis et rassembler autour de François Hollande en vue de 2017. Pour l'instant, le résultat est mitigé. Lancée en avril dernier par Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du PS, la Belle Alliance Populaire (BAP) vient de prendre une claque. Le Parti radical de gauche (PRG) a annoncé sa suspension de sa participation, à l'issue de son dernier conseil national. « Cela fait un moment qu'on disait au PS notre désaccord sur un fonctionnement qui ne nous satisfait pas », déclare aux « Echos » Sylvia Pinel, présidente du PRG.
     
    LANCEURS D'ALERTE
     

    Sale temps pour les lanceurs d’alerte. Antoine Deltour, héros malheureux de l’affaire LuxLeaks a été condamné le 29 juin par le tribunal d’arrondissement de Luxembourg à douze mois de prison avec sursis et 1 500 euros d’amende pour violation du secret professionnel et du secret des affaires. Dans le match liberté d’expression contre les secrets pénalement protégés, ces derniers sont le plus souvent vainqueurs, au risque de décourager ceux qui dénoncent la délinquance financière, des atteintes au droit de l’environnement, à la santé publique...

    Enfin une bonne nouvelle

    Mais la surprise vient de la chambre sociale de la Cour de cassation qui, sans prévenir, surgit dans le débat. Le 30 juin, à 14 heures, elle a dévoilé sur son site internet un arrêt qu’elle destine à son prochain rapport, ce qui signifie que c’est une décision très importante, qui plus est, la première sur cette thématique.

    TAFTA

    Le Monde - Tafta : « Il ne peut pas y avoir d’accord de traité transatlantique », déclare Manuel Valls
     
    Manuel Valls a estimé dimanche 26 juin à Belleville-sur-Mer (Seine-Maritime) qu’« il ne peut pas y avoir d’accord de traité transatlantique » de libre-échange entre l’UE et les Etats-Unis. Cet accord, appelé Tafta, « ne va pas dans le bon sens », a annoncé le premier ministre devant des militants PS
     
    CONTROLES D'IDENTITES
     
     
    Par 55 voix contre 18, et six abstentions, l'Assemblée nationale a rejeté mercredi soir une expérimentation sur l'instauration de récépissés de contrôles d'identité dans le projet de loi «égalité et citoyenneté». Pendant deux heures, le débat tendu qui a précédé le vote a été le point d'orgue d'une discussion qui fracture la gauche depuis le début du quinquennat. Une nouvelle fois, la gauche du Parti socialiste, menée sur cet amendement par Benoît Hamon, s'est opposée au gouvernement.
     
    HUILE DE PALME
     
     
    La surtaxation de l'huile de palme a finalement été abandonnée par l'Assemblée nationale. Pour des raisons diplomatiques délicates...
     
    PS (communiqués)
     
     

    Antoine Deltour et Raphaël Halet, les deux lanceurs d’alerte qui ont révélé l’affaire « LuxLeaks » ont été condamnés, hier, au Luxembourg à des peines de prison avec sursis.

    Le Parti socialiste regrette profondément ce jugement scandaleux qui condamne ceux qui mettent au jour une évasion fiscale de grande ampleur, alors même que les multinationales en cause ne sont pas inquiétées. Les informations révélées par Antoine Deltour et Raphaël Halet sur des activités illégales de la part de gouvernements ou d’entreprises relèvent de l’intérêt général.

    Accueil des réfugiés : le Parti socialiste condamne le blocage d’un gymnase à Paris XVème

    Ce jour, le maire du XVème arrondissement de Paris, Philippe Goujon, et le député de Paris, Jean-François Lamour, ont bloqué un gymnase prévu pour accueillir des réfugiés, allant ainsi à l’encontre d’une décision préfectorale.

    Le Parti socialiste condamne fermement ce comportement irresponsable et inacceptable car contraire aux valeurs républicaines et aux principes de l’État de droit. A l’impératif de dignité que notre devoir d’un accueil solidaire doit remplir, ces élus ont répondu par l’indignité de leur comportement. Il semble même que des violences soient à déplorer.