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brexit - Page 2

  • L'actualité des socialistes du 16 au 22 novembre

    GILETS JAUNES

    Libé - Gilets jaunes : insurrection des beaufs ou juste colère du peuple ? Par Laurent Joffrin

    Depuis le début du mouvement des «gilets jaunes», les commentateurs si souvent bardés de certitudes sont comme une poule qui a trouvé un couteau (sans que l’auteur de cette lettre s’exclue du lot). Deux tendances se dessinent, à gros traits. Pour les uns, parmi les gouvernants notamment, et plus généralement dans les couches plus prospères ou diplômées, l’affaire est pliée : les gilets jaunes forment une bande de beaufs pollueurs accros à la bagnole, qui bloquent les routes illégalement, qu’on doit traiter par un mélange de bonnes paroles et d’interventions policières. Pour les autres, partis d’opposition, militants du social, ou intellos radicaux, c’est la juste colère d’un peuple oublié.

    PS - Taxe carburant : le gouvernement n’a pas compris les raisons de la colère des Français

    Le Premier ministre a annoncé, ce matin, qu’il n’était pas question de suspendre les hausses annoncées sur les prix des carburants.
    Geste ultime, il accepte de concéder 500 millions là où les Français lui parlent de 55 milliards de prélèvements supplémentaires !

    PS

    BFM - Législative partielle en Essonne: le PS soutient implicitement la candidate de la France insoumise

    Dans un communiqué émis ce jeudi, le Parti socialiste appelle implicitement à soutenir Farida Amrani, candidate de la France insoumise, contre Francis Chouat, ancien membre du PS.

    France Culture - Qui a cassé le PS ?

    Un an et demi après sa déroute à la présidentielle, le Parti socialiste s'apprête à dresser le bilan du quinquennat Hollande. Mais pour de nombreux socialistes l'éclatement et l'érosion du parti date d'avant la période 2012-2017.

    Le Parti socialiste fait son introspection. Le nouveau Premier secrétaire Olivier Faure rendra dans la deuxième semaine de décembre les conclusions du travail sur le bilan du quinquennat. Cela suffira-t-il à comprendre la déroute du PS ? Ne faudrait-il pas regarder plus en arrière dans le temps ? Réponse avec les acteurs passés et présents du parti.

    Le Vent se lève - Arnaud Montebourg : « Les sociaux-démocrates ne servent à rien »

    Nous avons retrouvé Arnaud Montebourg rue de l’Opéra, dans les locaux parisiens de son entreprise Bleu Blanc Ruche. D’abord réticent à l’idée de parler politique, nous avons finalement passé en revue avec lui les principaux thèmes qui ont structuré son engagement, du Made in France à la démondialisation, jusqu’au sujet lourd qu’est la politique industrielle. Ministre de l’économie et du redressement productif de 2012 à 2014, nous avons pu aborder le poids de la haute administration et les contraintes de l’exercice du pouvoir. « L’Union européenne s’est retournée contre les peuples » déplore-t-il en constatant la fin de l’utopie fédéraliste et le déclin accéléré de la social-démocratie partout sur le continent. Entretien réalisé par Antoine Cargoet, Marion Beauvalet et Matis Brasca.

    Libé - Qu'a vraiment dit Olivier Faure sur l'immigration ?

    Lors d'une interview à la radio, le premier secrétaire du parti socialiste a évoqué une «colonisation à l'envers»... en assurant qu'il relayait la parole d'une concitoyenne.

    ROCARD

    Fondation Jean Jaurès - Avec Rocard. Mémoires d’un rocardien de province

    Dans ces Mémoires, Gérard Lindeperg fait revivre l’engagement des rocardiens dans une fédération départementale – celle du Rhône – qui leur était hostile et la manière dont ils ont réussi à se faire une place dans le parti créé par François Mitterrand. Il y décrit également la vie interne du courant et les rapports complexes entre le parti et Matignon. C’est ainsi toute la trajectoire d’une génération entrée en politique au moment de la guerre d’Algérie qui est ici retracée.

    Proche collaborateur de Michel Rocard, Gérard Lindeperg s’était notamment vu confier la coordination nationale de son courant et des clubs Convaincre avant d’être nommé numéro deux du Parti socialiste.

    PEAGES

    Le vent se lève - Après le diesel, le prix des péages va exploser à partir de janvier

    À partir du premier janvier 2019, le prix des péages devrait augmenter d’au moins 2%, et chaque année désormais, alors que les salaires stagnent ! C’est une conséquence directe de la privatisation du système autoroutier français, mais pas seulement. Essayons de décrypter ici les causes d’un énième coup de massue fiscale sur les automobilistes, déjà largement frappés par la hausse des taxes sur le diesel. La voiture, qui se voulait l’objet de la liberté individuelle par excellence du capitalisme, est de plus en plus un outil d’asservissement et de racket. Le premier coupable : l’État, instrumentalisé par et pour les grandes entreprises dans le but d’opérer un transfert de fonds, un « ruissellement inversé » du peuple vers le bloc élitaire. Il pourrait néanmoins, s’il était bien géré, prendre le pas inverse et faciliter la vie des automobilistes.

    POPULISME

    Fondation Jean Jaurès - Brève introduction au populisme, Cas Mudde, Cristobal Rovira Kaltwasser, Préface de Jean-Yves Camus

    Avec cette traduction de l’ouvrage, paru en anglais aux Presses universitaires d’Oxford, de Cas Mudde, professeur à l’université de Géorgie (États-Unis), et Cristóbal Rovira Kaltwasser, professeur à l’université Diego Portales (Chili), la Fondation Jean-Jaurès, la Fondation européenne d’études progressistes et les éditions de L’Aube ont souhaité rendre accessible au public francophone cette analyse du populisme qui combine – fait rare – les perspectives européenne, nord-américaine et latino-américaine.

    Ce livre est accompagné d’une préface de Jean-Yves Camus, directeur de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès. Pour lui, cet ouvrage permet, à travers la définition académique aussi précise que possible du terme « populisme » que livrent les auteurs, d’acquérir une connaissance fine du phénomène grâce à laquelle nous pourrons « argumenter de manière raisonnable sur chacun des problèmes soulevés par les populistes ».

    BAVIERE

    La défaite historique de la CSU en Bavière signe l’échec incontestable du tournant identitaire pris par ce parti dont l’assise électorale était incontestée depuis 1945. Preuve que la récupération des thèses anti-immigration n’est pas la solution pour endiguer l’extrême droite.

    La Christlich-Soziale Union (CSU) a subi le 14 octobre 2018 une défaite historique en Bavière, Land dans lequel elle était hégémonique depuis 1945. C’est le signe d’un échec manifeste de sa politique de réappropriation du discours radical de droite. En juin dernier, le ministre de l’Intérieur, Horst Seehofer, ancien ministre-président de la Bavière et président de la CSU, sommait la chancelière Angela Merkel d’adopter des positions plus droitières dans le domaine de l’asile. En défendant un programme hostile à l’immigration et un discours proche de celui de l’Alternative für Deutschland (AfD), le ministre de l’Intérieur s’était fixé pour objectif de récupérer, lors des élections de son Land, l’électorat perdu au profit du parti radical de droite aux élections fédérales de 2017.

    BREXIT

    Le Vent se lève - Jon Trickett (Labour) : « La classe politique essaie de persuader les gens de rester dans l’Union européenne en usant de la peur »

    Jon Trickett est député travailliste de la circonscription de Hemsworth, qui regroupe d’anciennes villes minières du Nord de l’Angleterre, depuis 1996. Son profil détonne face aux autres députés travaillistes issus de la classe moyenne : ayant arrêté l’école à 15 ans puis repris des études dans le supérieur, il deviendra, entres autres, plombier et arrivera en bleu de travail au conseil de la ville de Leeds après sa première élection en 1984. Opposé à la guerre d’Irak et au renouvellement de l’arsenal nucléaire, Trickett s’impose en une vingtaine d’années comme une des figures de l’aile gauche du Labour, à contre-courant du blairisme.

    Membre du cercle proche de Jeremy Corbyn, il fait partie du shadow cabinet [NDLR, gouvernement fantôme] depuis l’élection de ce dernier à la tête du parti en 2015 et s’occupe notamment des questions de stratégie électorale et de réforme constitutionnelle. Se présentant dans un très bon français, il nous a reçus en septembre 2018 à Liverpool, en marge du congrès annuel du Labour.

    DEMOCRATIE

    Le Figaro - La sécession des « élites » ou comment la démocratie est en train d'être abolie, par Coralie Delaume

    Coralie Delaume analyse les raisons de la fracture qu'elle observe entre les «élites», une classe minoritaire de privilégiés, et la masse qui n'a pas accès aux études prestigieuses ou qui n'a pas son mot à dire dans les orientations économiques de l'Union européenne.


    Coralie Delaume est essayiste, co-auteur de La fin de l'Union européenne(Michalon, 2017) et animatrice du site L'arène nue.


    La Révolte des élites et la trahison de la démocratie est le titre d'un livre du sociologue américain Christopher Lasch, publié à titre posthume en 1995. Bien sûr, l'ouvrage analysait l'Amérique de son temps. Pourtant, il s'applique parfaitement à la France et à l'Europe d'aujourd'hui, dont il semble avoir anticipé l'évolution des classes favorisées avec une acuité visionnaire.

    ECOLOGIE

    Le Vent se lève - Théorie de l’effondrement : « Le système actuel de représentation démocratique opère un rétrécissement de la pensée » – Entretien avec Corinne Morel Darleux

    Corinne Morel Darleux est conseillère régionale d’Auvergne-Rhône-Alpes pour le Parti de gauche. Elle écrit tous les mois pour Reporterre, divers blogs et tient une chronique mensuelle à Là-bas si j’y suis. Elle est notamment l’auteur de L’écologie, un combat pour l’émancipation (Bruno Leprince, 2009) et a coordonné la rédaction du manifeste des 18 thèses pour l’écosocialisme qui marque l’apparition du terme écosocialisme en France. Elle fait partie de ces nouveaux penseurs de l’écologie politique et c’est à ce titre que nous avons voulu l’interroger.

    LVSL – On voulait revenir sur l’article que vous avez écrit pour Reporterre, qui a été publié le 19 juillet et qui est intitulé « face à l’effondrement formons des alliances terrestres » où vous évoquiez votre rapprochement avec la collapsologie. C’est une théorie qui avait plutôt le vent en poupe, notamment dans les milieux libertaires et les milieux écologistes.

    ECONOMIE

    L’économie comportementale (ou nudge) est à la mode. Comment expliquer son succès ? Peut-on attendre qu’elle révolutionne aussi bien la recherche en économie que les politiques publiques ? Ses premiers usages par les gouvernements tendent à tempérer l’optimisme.

    L’économie comportementale a le vent en poupe. Ses promoteurs la présentent d’abord comme une « révolution scientifique » visant à substituer à la figure de l’homo oeconomicus animé par une rationalité parfaite, celle, plus réaliste, de l’homme de la rue dont les nombreux « biais de rationalité » pourraient être mis au jour grâce à des expériences de laboratoire. Cinq des quinze derniers Prix Nobel d’économie se reconnaissent dans ce courant de recherche (Daniel Kahneman en 2002, Peter A. Diamond en 2010, Alvin E. Roth en 2012, Robert J. Shiller en 2013 et Richard Thaler en 2017). La part des articles d’économie comportementale dans les quatre principales revues généralistes d’économie (American Economic Review, Quarterly Journal of Economics, Journal of Political Economy et Review of Economic Studies) a crû de 8,5 % dans les années 1990 à 15 % au début des années 2010.

  • OFCE - Brexit : l’accord du 25 novembre par Catherine Mathieu et Henri Sterdyniak

    Le Royaume-Uni quittera l’UE le 29 mars 2019 à minuit, deux ans après la notification officielle du gouvernement britannique de son souhait de quitter l’UE. Les négociations avec l’UE-27 ont officiellement commencé en avril 2017.

    Le 8 décembre 2017, les négociateurs de la Commission européenne et le gouvernement britannique avaient signé un rapport conjoint sur les trois points de l’accord de retrait que la Commission considérait comme prioritaire[1] : les droits des citoyens, le règlement financier de la séparation et l’absence de frontière entre l’Irlande et l’Irlande du Nord. Le Conseil européen des 14-15 décembre avait accepté la demande britannique d’une période de transition, en fixant sa fin au 31 décembre 2020 (de façon à coïncider avec la fin de la programmation du budget européen actuel). Ainsi, de mars 2019 à fin 2020, le Royaume-Uni devra respecter toutes les obligations du marché unique (dont les quatre libertés et la compétence de la CJUE), sans plus avoir voix au chapitre à Bruxelles. Cet accord a permis l’ouverture de la deuxième phase des négociations.

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  • Le Vent se lève - Jon Trickett (Labour) : « La classe politique essaie de persuader les gens de rester dans l’Union européenne en usant de la peur »

    Jon Trickett est député travailliste de la circonscription de Hemsworth, qui regroupe d’anciennes villes minières du Nord de l’Angleterre, depuis 1996. Son profil détonne face aux autres députés travaillistes issus de la classe moyenne : ayant arrêté l’école à 15 ans puis repris des études dans le supérieur, il deviendra, entres autres, plombier et arrivera en bleu de travail au conseil de la ville de Leeds après sa première élection en 1984. Opposé à la guerre d’Irak et au renouvellement de l’arsenal nucléaire, Trickett s’impose en une vingtaine d’années comme une des figures de l’aile gauche du Labour, à contre-courant du blairisme.

    Membre du cercle proche de Jeremy Corbyn, il fait partie du shadow cabinet [NDLR, gouvernement fantôme] depuis l’élection de ce dernier à la tête du parti en 2015 et s’occupe notamment des questions de stratégie électorale et de réforme constitutionnelle. Se présentant dans un très bon français, il nous a reçus en septembre 2018 à Liverpool, en marge du congrès annuel du Labour.

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  • Le Vent se lève - A Liverpool, le Labour est déchiré par le Brexit

    “Love Corbyn, Hate Brexit”, “Demand a People’s Vote”, “Bollocks to Brexit”, crient-ils devant chacune des entrées des différents évènements qui ont lieu dans le cadre du congrès annuel du Labour Party à Liverpool. Ces militants en faveur d’un second référendum, bien que parfois contredits par certains des participants, ont réussi l’objectif qu’ils s’étaient fixé: leur demande a désormais sa place dans le programme officiel du parti d’opposition. À une écrasante majorité, les délégués de la convention travailliste ont en effet approuvé le principe d’une campagne pour un nouveau vote, dont les termes ne sont cependant pas définis, si le plan de Theresa May est rejeté au parlement et si une nouvelle General Election n’a pas lieu.

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  • Fondation Jean Jaurès - Brexit: vers un "no deal"?

    Si la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne est prévue le 29 mars 2019, la question reste posée de savoir si Londres et Bruxelles conviendront d’un accord. Plusieurs points dans les négociations – la frontière irlandaise ou encore le rôle de la Cour de justice européenne – restent en suspens. Theresa May arrivera-t-elle à maintenir le cap de son gouvernement ? L’Union européenne sortira-t-elle gagnante de ce bras de fer ? Pour en débattre, la Fondation Jean-Jaurès et la Fondation européenne d’études progressistes (FEPS) reçoivent Denis MacShane, ancien ministre des Affaires européennes, ancien député du Labour Party et auteur de "Brexit, No Exit : Why (in the end) Britain won’t leave Europe" (I.B Tauris, 2017). La rencontre est animée par Renaud Thillaye, expert associé à la Fondation Jean-Jaurès et à Policy Network, spécialiste du Royaume-Uni.

  • Terra Nova - Quelle architecture financière pour l'Europe post-Brexit ? Droit financier et géographie de la monnaie Par Vincent Bignon

    Cette note plaide pour que le Brexit soit l’occasion de modifier l’architecture financière de l’Union européenne en alignant les frontières de l'espace financier européen (celui où s'échangent des contrats financiers) sur les frontières de la zone euro (celui où circule la monnaie commune).

  • LVSL - Comment le Brexit a sauvé le travaillisme anglais

    Le 8 juin dernier, lors des élections au Parlement britannique, les travaillistes ont remporté 40% des suffrages et près de treize millions de voix. Bien qu’insuffisants pour prendre le pouvoir, de tels résultats n’avaient pas été vus pour le Labour depuis la victoire de Tony Blair en 1997. Quels sont les clefs d’un succès qui pourrait déboucher sur un gouvernement travailliste en Grande-Bretagne dans les prochaines années ? Assurément, la refondation du Labour effectuée par Jeremy Corbyn depuis deux ans commence à porter ses fruits. Nul doute, cependant, que le vote du Brexit l’année dernière (suivi par la dissolution de l’extrême-droite anglaise) a permis aux travaillisme de dépasser ses hésitations sur la question de la souveraineté et de porter un discours social dénué d’ambiguïté europhile à l’attention des classes populaires du pays. 

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  • Fondation Jean Jaurès - Le Brexit et l’élection de Donald Trump : quelles conséquences pour la zone euro ?

    Entrerions-nous dans une nouvelle ère au niveau international ? Le Brexit et l’élection de Donald Trump semblent le préfigurer. Ces deux éléments auront des conséquences pour l’Union européenne en matière de politique commerciale extérieure. À l’occasion de la troisième session du cycle de séminaires Think Tank Tandem organisée par la Fondation Jean-Jaurès, Jörg Haas, chercheur à l’Institut Jacques Delors-Berlin, spécialiste des questions sur l’avenir de la zone euro, nous livre son analyse : ce serait plutôt l’occasion pour l’Union européenne de faire plus que jamais preuve d’unité.

  • OFCE - L’économie européenne 2017, ou l’UE après le Brexit

    2 février 2017

    par Jérôme Creel

    L’économie européenne 2017 permet de faire un large tour d’horizon des questions que pose aujourd’hui le projet d’Union européenne. Brexit, migrations, déséquilibres, inégalités, règles économiques rigides et souples à la fois : l’UE reste une énigme. Elle donne aujourd’hui l’impression d’avoir perdu le fil de sa propre histoire et d’aller à rebours de l’Histoire. Celle, récente, de la crise financière internationale. Celle, plus ancienne, de la Grande Dépression.

    Quelques mois après la faillite de la banque Lehman Brothers, les chefs d’Etat et de gouvernement réunis à Londres pour le sommet du G-20 en avril 2009 avaient établi une liste de recommandations pour relancer l’économie mondiale. Parmi celles-ci figuraient la mise en œuvre de politiques budgétaires et monétaires actives, le soutien aux banques assorti d’une meilleure réglementation bancaire, le refus de la tentation protectionniste, la lutte contre les inégalités et la pauvreté et le soutien au développement durable.

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  • Jean Gadrey - Trump, Brexit : les naufragés du « libre-échange »

    La victoire de Trump annonce un futur recul des droits humains, des droits des femmes, des droits des minorités, des droits environnementaux et de la protection sociale dans un pays où cette dernière est déjà d’une grande faiblesse et où l’ère Obama n’a pas vu de recul des inégalités en dépit d’une croissance plus ou moins retrouvée. Mais à la question de savoir comment une majorité de votants a choisi ce candidat, il ne suffit pas de répondre en mettant en avant un réflexe « populiste » ou « anti establishment ». Il faut aussi se demander quels facteurs ont pu l’encourager.

    Or l’un de ces facteurs, même s’il en existe évidemment d’autres, se trouve également présent dans le Brexit et dans la montée en Europe du vote d’extrême droite. C’est le fait que l’establishment de droite ou de gauche s’est fait presque partout et depuis longtemps l’avocat du soit disant libre-échange, c’est-à-dire d’une mondialisation néolibérale au service des multinationales et de la finance. Est-ce un hasard si des élections ont signé des défaites de ces avocats dans les deux pays qui sont allés le plus loin dans la célébration du « libre-échange » ? Malheureusement des défaites dont une droite socialement dure ou extrême a bénéficié, mais des défaites quand même.

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  • Brexit : et maintenant ? Entretien avec Pervenche Berès, 30 juin 2016

    Alors que les Britanniques ont voté pour le Brexit, Pervenche Berès, présidente de la Délégation socialiste française au Parlement européen, revient sur la procédure de retrait du Royaume-Uni qui va s’engager, la nouvelle relation avec l’Union européenne qui reste à définir et la réponse que les sociaux-démocrates doivent apporter.