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Revue de presse - Page 11

  • Revue de presse du 10 au 16 juillet

    Blog Mediapart - Pour refonder le service public hospitalier

    Au moment où le « Ségur de la santé » s’achève, cinq collectifs se sont associés pour lancer un appel à la tenue d’un « Atelier de travail et de réflexion démocratique et populaire » pour la refondation du service public hospitalier. Chercheurs en science sociale et soignants s'unissent pour réinvestir les collectifs de soin et inventer une « gouvernance » démocratique.

    Au moment où le « Ségur de la santé » s’achève sur une note amère et qu’il laisse sans réponses des questions essentielles sur le devenir du service public hospitalier, cinq collectifs se sont associés pour lancer un appel à la tenue d’un « Atelier de travail et de réflexion démocratique et populaire » pour la refondation du service public hospitalier. A l’origine de cet appel : le Collectif Inter-Hôpitaux, les Economistes Atterrés, le Collectif Inter-Urgences, le Printemps de la Psychiatrie et les Ateliers Travail et Démocratie  entendent s’atteler  à recueillir la parole de celles et ceux qui ont traversé la crise sanitaire, soignants comme soignés, et à travailler à la fois à concevoir et conforter des collectifs de soin plus autonomes et à œuvrer pour la mise en place d’une  autre gouvernance de l’hôpital public.
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    Alternatives Economiques - La planification écologique : une ardente obligation, Aurore Lalucq

    L'ampleur des mutations requises par la transition écologique suppose de mettre en oeuvre une nouvelle planification afin d'assurer la cohérence des différentes politiques à mener. Et de dégager un consensus sur les nouvelles finalités assignées à l'économie.

    Au lendemain de la Libération, Jean Monnet s’interrogeait : comment faire pour expliquer à une population usée, aspirant à un retour rapide de la prospérité, que l’énergie du pays devrait non pas se diriger vers la satisfaction des besoins immédiats, mais être canalisée vers la reconstruction d’équipements essentiels ? Comment faire en sorte que les conditions d’un effort durable soient réunies ? "Il faudra une volonté très ferme et beaucoup d’explications pour faire comprendre aux gens que le mal essentiel est dans l’archaïsme de notre équipement et dans nos méthodes de production (...) Je suis sûr d’une chose, c’est qu’on ne pourra pas transformer l’économie française sans que le peuple français participe à cette transformation. Quand je dis peuple, ce n’est pas une entité abstraite, ce sont les syndicats, les industriels, l’administration, tous les hommes qui seront associés à un plan d’équipement et de modernisation", expliquait-il. La planification à la française était née.
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    The Shift Project - Stratégie nationale bas carbone (SNBC) : vers un plan, un vrai ? La réponse du Shift à la consultation du gouvernement 'Mars 2020)

    The Shift Project partage avec vous son analyse du projet de décret relatif à la Stratégie nationale bas-carbone et aux budgets carbone (SNBC). Nous y mettons en évidence pour vous les grands défis et les points faibles de cette « SNBC », deuxième du nom. Nous avons principalement analysé sa cohérence interne. Par exemple : la SNBC est-elle résiliente à une absence de croissance économique, voire à une récession telle que celle qui semble se profiler en 2020 dans le contexte de l’épidémie de COVID-19 ?

    La Stratégie nationale bas carbone (SNBC), introduite par la loi en 2015, telle que décrite par le gouvernement français, est « la feuille de route de la France pour lutter contre le changement climatique. Elle donne des orientations pour mettre en œuvre, dans tous les secteurs d’activité, la transition vers une économie bas-carbone, circulaire et durable. Elle définit une trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre jusqu’à 2050 et fixe des objectifs à court-moyen termes : les budgets carbone. Elle a deux ambitions : atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 et réduire l’empreinte carbone de la consommation des Français. Les décideurs publics, à l’échelle nationale comme territoriale, doivent la prendre en compte. Adoptée pour la première fois en 2015, la SNBC a été révisée en 2018-2019, en visant d’atteindre la neutralité carbone en 2050 (ambition rehaussée par rapport à la première SNBC qui visait le facteur 4, soit une réduction de 75 % de ses émissions GES à l’horizon 2050 par rapport à 1990). »
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    Fondation Jean Jaurès - Municipales : décryptage d’une élection à rallonge

    Fondation, par la voix d’Émeric Bréhier et Sébastien Roy, fait le bilan et tire les grands enseignements de ce scrutin historiquement long, qui sera peut-être le dernier avant la prochaine élection présidentielle en cas de report des élections régionale et départementale. 

    Enfin terminées ! C’est bien ce que doivent se dire de nombreux acteurs de la vie politique française tant ces élections municipales ressemblèrent à un véritable chemin de croix pour certains d’entre eux. Mais ce sentiment a sans doute été également partagé par nos concitoyens si l’on en juge leur entrain à se déplacer aux urnes le dernier week-end de juin 2020. Même s’il convient de suivre avec attention les troisième et quatrième tours de ces élections (l’élection du maire et des adjoints, puis la mise en place des structures intercommunales ou métropolitaines), certaines conclusions peuvent bien être tirées de ce long cycle électoral, en lien avec ce que nous avions pu indiquer lors de nos notes précédentes à l’issue du premier tour du 15 mars dernier.
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    Observatoire des inégalités - Faut-il des « statistiques ethniques » ?

    Faut-il ou non des statistiques dites « ethniques » ? Le débat entre les « pour » et les « contre » est souvent très virulent. Essayons de comprendre les arguments qui s’opposent.

    Mais au fait, de quoi s’agit-il ? Avant de se demander si on a besoin de ce type de statistiques, il faut bien comprendre de quoi on parle. En fait, ces statistiques n’ont rien de réellement « ethnique » ! Il ne s’agit pas de mesurer les populations selon leur « ethnie » d’appartenance, le concept d’ethnie renvoyant à des groupes de populations partageant une culture commune (notamment une même langue). Ces statistiques cherchent en fait à mesurer les populations en fonction de facteurs de discriminations, notamment la couleur de la peau.
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    Alain Anziani (PS) devient président de Bordeaux Métropole, qui bascule à gauche

    Bordeaux Métropole a élu vendredi son nouveau président. Le maire de Mérignac Alain Anziani, allié aux Verts, a été élu à la tête de l'agglomération qui bascule ainsi à gauche.

    Bordeaux Métropole où vivent près de 800.000 habitants, a élu ce vendredi 17 juillet un président socialiste.

    Il s'agit du maire de Mérignac Alain Anziani. Le nouveau président fait basculer ce regroupement de 28 communes à gauche après quatre décennies de cogestion droite-gauche.

    France Bleu - Le duo Alain Anziani (PS) Pierre Hurmic (EELV) pour diriger la Métropole de Bordeaux

    Un accord a été passé entre les écologistes et le parti socialiste pour diriger la Métropole de Bordeaux. Le vote aura lieu vendredi. Le maire de Mérignac Alain Anziani devrait être désigné président et le maire de Bordeaux Pierre Hurmic vice-président. C'est la fin de la cogestion.
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    Libé - La faim pourrait tuer 12 000 personnes par jour à la fin de l'année

    Selon un rapport d'Oxfam publié ce jeudi, le ralentissement de l'économie et le confinement généralisé risque de pousser 121 millions de personnes vers un niveau critique de faim.

    Les effets collatéraux du Covid-19 finiront-ils par devenir plus meurtriers que le virus lui-même ? Pour Oxfam, nous prenons le chemin de ce scénario catastrophe en laissant croître l’insécurité alimentaire. Selon des données du programme alimentaire mondial (PAM) reprises par l’ONG, «121 millions de personnes supplémentaires pourraient être exposées à la famine à cause des répercussions sociales et économiques de la pandémie».

    Oxfam - Le virus de la faim : comment le coronavirus sème la faim dans un monde affamé

    Oxfam alerte sur le fait que 12 000 personnes pourraient mourir chaque jour de la faim dans le monde avant la fin de l’année 2020. La pandémie de Covid-19 s’ajoute à de nombreux conflits et crises existants, précipitant de nombreux pays en situation de crise alimentaire.

    Jusqu’à 12 000 personnes pourraient mourir de la faim chaque jour

    La faim n’a jamais été autant d’actualité dans le monde qu’aujourd’hui. La pandémie et la récession économique liée à l’arrêt des activités au niveau mondial ont un impact négatif très fort sur la faim dans le monde : Oxfam estime qu’entre 6 100 et 12 200 personnes pourraient mourir chaque jour de la faim avant la fin de 2020. La pandémie s’est superposée à des crises existantes (crise climatique, crise des inégalités), à des conflits et à la défaillance structurelle des système alimentaires, qui privilégient le profit d’un petit nombre d’acteurs au détriment des petits producteurs.
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    Fondation Jean Jaurès - Une République de l’intelligence territoriale, grâce à l’expérimentation locale

    La France des territoires semble balancer entre aboutissement ou rejet du modèle métropolitain. La crise du coronavirus a renforcé ces tensions, et les élections municipales ont dessiné une France coupée en deux. Mais elles ont aussi montré une aspiration au local. Il est urgent de concevoir une République de l’intelligence territoriale inscrite dans une véritable cohésion nationale. Pour Nicolas Bouillant, directeur de l’Observatoire de l’expérimentation et de l’innovation locales de la Fondation, et Thierry Germain, expert associé, ce nouveau modèle territorial pourrait s’appuyer sur une pratique porteuse de beaucoup d’innovation et de démocratie, l’expérimentation locale.
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    Libé - La Ch'tratégie du PS pour les régionales : faire d'une gauche deux coups

    Verts, roses, rouges… Chaque entité de la gauche plaide pour le rassemblement pour 2022, mais le sien. Patron du PS, Olivier Faure veut toujours être un des architectes de cette union et pense que les régionales pourront être un catalyseur. Surtout dans les Hauts-de-France.
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    Le Parisien - Seine-Saint-Denis : Patrice Bessac (PCF) renverse le PS et prend la tête d’Est-Ensemble

    Le maire communiste de Montreuil a battu le socialiste Gérard Cosme, qui dirigeait le territoire depuis sa création en 2012. Épilogue d’une bataille à couteaux tirés au sein de la gauche.

    Le PCF (re)gagne du terrain en Seine-Saint-Denis. Patrice Bessac, maire communiste de Montreuil, a été élu président du territoire Est Ensemble*, ce vendredi soir, à Romainville. Il était candidat face au président sortant, le socialiste Gérard Cosme, ex-maire du Pré-Saint-Gervais, qu'il a battu avec 45 voix contre 33 pour le socialiste (deux bulletins nuls).
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    Libé - Joe Biden et Bernie Sanders font un grand pas vers «l’unité» démocrate

    Rassemblés pour battre Donald Trump, les deux rivaux des primaires et leurs alliés ont élaboré ces derniers mois un agenda politique de compromis. Dévoilé cette semaine, il marque un net virage à gauche pour le Parti démocrate et l’ancien vice-président.

    Une campagne ? Quelle campagne ? Bouleversée par la pandémie de coronavirus, ses barrières sanitaires et ses conséquences économiques, éclipsée par la vague de protestation née du meurtre de George Floyd, la course à la présidentielle américaine de novembre a largement disparu des radars.
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    Libé - Le Goulag en version chinoise Par Manon Pignot , maîtresse de conférences en histoire contemporaine (université de Picardie-Jules-Verne)

    Sous couvert de lutte contre le terrorisme islamiste, la Chine se livre à une répression implacable de la minorité ouïghoure en s’en prenant notamment aux jeunes générations. Cette politique de persécution porte un nom, «la purification ethnique».

    Depuis une dizaine d’années, ONG et reporters dénoncent sans relâche la persécution que subit la communauté ouïghoure de Chine, dans la province du Xinjiang. Sous couvert de lutte contre le terrorisme islamiste, les autorités chinoises se livrent à une répression implacable de cette minorité turcophone et à majorité musulmane, estimée entre 10 millions et 15 millions d’habitants et vivant en Asie centrale, à l’ouest du pays, dans ce qui était autrefois appelé le «Turkestan oriental».
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    Le Point - 150 intellectuels dénoncent une montée de la censure culturelle

    Publiée le 7 juillet dans le mensuel américain « Harper's Magazine », une tribune plaide pour la pluralité des opinions et contre la tentation de la « cancel culture ».

    « Notre résistance à Donald Trump ne doit pas conduire au dogmatisme ou à la coercition… » Tout est dit dans l'accroche de cette importante tribune publiée, le mardi 7 juillet, sur le site du vénérable magazine d'idées Harper's Magazine – et reproduite en intégralité par nos confrères du Monde. Intitulé « Lettre sur la justice et un débat ouvert », signé par plus de 150 personnalités internationales issues du monde des arts, des lettres et de l'université, le texte appelle à une prise de conscience face aux menaces que font peser (entre autres) les réseaux sociaux contre la liberté d'expression. Particulièrement aux États-Unis, nation piégée entre les dérives inquiétantes de la présidence ultradroitière de Trump et, en face, la radicalisation fulgurante d'un progressisme devenu fou à force d'obsessions identitaires et d'intolérance viscérale au débat contradictoire. Parmi les signataires de la missive : Margaret Atwood, Salman Rushdie, Kamel Daoud, Francis Fukuyama, Bill T. Jones, Noam Chomsky, l'autrice féministe Gloria Steinem, le trompettiste de jazz Wynton Marsalis ou encore J. K. Rowling. Objet de leur mobilisation : s'opposer à tyrannie de la contrition qui, depuis quelque temps, pousse de nombreuses personnalités à des excuses publiques pour des prises de position jugées insupportables par une partie de la « twittosphère ».
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    Libé - Plaidoyer pour des conventions citoyennes locales

    Par Vincent Josso, Fanny Rahmouni et Flore Trautmann, urbanistes, associés au sein de la coopérative le Sens de la ville (société de conseils en stratégie urbaine et ingénierie de projets urbains) et Cyrille Poy, président de LesCityZens (société spéciali
     
    Sur le modèle de la Convention citoyenne pour le climat, l'aménagement des territoires doit se penser en collaboration avec les populations concernées, pour répondre aux besoins réels des citoyens.

    Tribune. La France vient d’expérimenter une Convention citoyenne pour le climat. Les propositions élaborées par le panel représentatif de la population tiré au sort ont été plutôt bien acceptées, tant par les partis politiques que par les associations. Bien sûr, des critiques existent. Mais globalement, personne ne remet fondamentalement en cause la validité du processus même de l’élaboration de ces propositions. Un panel de simples citoyens, formés aux questions traitées, peut émettre, après délibération, des préconisations pertinentes.

  • Revue de presse du 3 au 9 juillet

    « Cachez cette étiquette que je ne saurais voir ». Tel semble être le mot d’ordre des élections municipales de cette année, marquées par la multiplication des listes « citoyennes ». Les partis continuent néanmoins à jouer un rôle crucial dans la structuration de l’offre politique.

    Le fait partisan fait l’objet d’une disqualification marquée lors des élections municipales de 2020. Au niveau local, l’apolitisme n’est pas un phénomène nouveau mais il est particulièrement prégnant lors de ce scrutin. Tout ce qui connote un registre partisan semble banni. Les élus sortants, quelle que soit leur appartenance partisane, mettent peu en avant leur affiliation comme s’il était un stigmate. Mais on observe la même tendance du côté de leurs challengers et de l’ensemble des candidats. Les listes citoyennes font florès. Ce « citoyennisme » généralisé, qui va bien au-delà des seules listes participatives, est d’abord une manière d’occulter tout ce qui relève de la grammaire partisane.
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    Libé - La démocratie territoriale sort affaiblie des élections Par Rémi Lefebvre, professeur de science politique, université de Lille

    La décision d’organiser à toute force le second tour des municipales avant l’été a été une manière de piétiner la démocratie locale. La légitimité des maires en sort fragilisée alors qu’ils seront confrontés à des enjeux sensibles liés à la transition écologique.

    Une bataille interprétative des municipales est lancée depuis dimanche qui nuance la vision urbano-centrée d’une vague verte ayant submergé le pays. Le sens prêté aux élections compte souvent plus que leurs résultats, surtout quand approche le scrutin qui matrice toute notre vie politique (l’élection présidentielle). Les élections municipales sont par excellence un scrutin difficile à déchiffrer tant elles additionnent des milliers de consultations locales obéissant à des logiques propres et correspondant à des strates démographiques difficiles à comparer. Mais l’exégèse électorale est cette fois-ci encore plus complexe qu’à l’accoutumée tant le scrutin apparaît hors du commun et échappe au modèle classique des élections «intermédiaires».
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    Libé Marseille - A Marseille, le Printemps se fixe quatre chantiers pour l'été
     
    Michèle Rubirola, nouvelle maire de Marseille, a présenté samedi les quatre dossiers prioritaires de l'été: un grand audit, le financement des écoles, l'accès aux espaces verts et aux transports, et enfin le logement.
     
    «Je vous l’accorde, on est un peu fatigués. Dix minutes, ça vous va ? Parce qu’après on aura besoin d’aller voir les gens. Et de fêter ça», prévient, sourire aux lèvres, la nouvelle maire de Marseille Michèle Rubirola. Samedi, au terme d’une longue journée d’un conseil municipal riche en émotions, tractations et suspensions, dix minutes seulement étaient données aux médias pour qu’ils posent leurs questions dans l’hémicycle du conseil. A la droite de «madame la maire» – elle tient à la féminisation du titre – Benoît Payan, celui qui lui a cédé la place de candidate du Printemps Marseillais en janvier dernier, fraîchement élu premier adjoint. A la gauche de l’édile, sa 4e adjointe, Olivia Fortin, celle qui, le 28 juin, a ravi le 6-8, fief de droite, à la candidate LR, Martine Vassal. Michèle Rubirola ne s’en est jamais cachée, elle n’est pas à l’aise avec la presse et a besoin de se sentir entourée.
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    The Conversation - Débat : La Convention citoyenne pour le climat… et après ?  

    Par certains aspects, la toute récente Convention citoyenne pour le climat rappelle le Grenelle de l’environnement, cet ensemble de rencontres organisées fin 2007 pour débattre et élaborer un agenda du développement durable en France.

    Avec le Grenelle, le pays s’engageait pour la première fois dans un débat organisé autour de parties prenantes censées refléter la diversité de la société civile. Avec la Convention citoyenne, l’idée est de se passer des corps intermédiaires, en faisant directement dialoguer des citoyens tirés au sort, les plus représentatifs possible de la population française.
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    La pandémie a mis l’expertise scientifique en demeure de réagir très vite à une crise qui a surpris par son ampleur. D. Benamouzig, membre du Comité scientifique Covid-19, revient sur le rôle de cet organe consultatif dans l’épidémie et sur l’aide qu’il a apportée à la décision publique.
     
    Daniel Benamouzig, directeur de recherche au CNRS (Centre de sociologie des organisations) et directeur de la chaire santé de Sciences Po. Il est membre du Conseil Scientifique Covid-19 institué le 11 mars 2020 par le Ministre de la Santé et destiné à éclairer la décision publique dans la gestion de la crise sanitaire.
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    Peut-on revenir sur la seule proposition que les citoyens conventionnalistes sur le climat ont finalement rejetée : diminuer la durée légale du travail à 28 heures hebdomadaires sans perte de salaire d'ici 2030 ? Appelons cette proposition : la 150e.

    Si l’on en croit les informations sur le déroulé de la Convention, la 150ea suivi un long processus de discussion et ce n’est qu’à la toute fin du parcours qu’elle a été écartée. Je pense que le fait qu’elle ait été, semble-t-il, discutée longuement est positif. Le temps de travail est un élément du débat sur la construction d’un mode de développement soutenable, tant sur le plan social qu’écologique.
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    Fondation Jean Jaurès -Michel Rocard : quatre ans plus tard, comme le sel dans la mer…

    Michel Rocard est décédé le 2 juillet 2016. Jules Fournier, qui collabora avec lui à son ouvrage Suicide de l’Occident, suicide de l’humanité (Flammarion, 2015), lance dans cette tribune un appel pour que les écrits et la pensée de Michel Rocard restent présents et qu’ils continuent à nous inspirer dans le contexte de crises sanitaire, économique et sociale qui secouent la planète.

    «  Tous rocardiens ! ». Au moment de sa disparition il y a tout juste quatre ans, la presse soulignait à quel point la mémoire de Michel Rocard était unanimement saluée : responsables politiques – de gauche comme de droite –, intellectuels et syndicalistes pleuraient l’ancien Premier ministre qui, pendant plus d’un demi-siècle, a mené de front combats politiques et idéologiques, action et réflexion. Le tout sans se départir d’un parler certes compliqué, mais vrai : Michel Rocard avait trop d’estime intellectuelle pour ses interlocuteurs, quels qu’ils soient, pour se laisser aller aux facilités des raccourcis ou des à-peu-près. «  Dans un pays qui vit au rythme d’échéances électorales nombreuses, peut-on lire écrit de sa main dans l’éditorial du premier numéro Convaincre, le débat politique de fond est trop souvent édulcoré : chacun s’attache à séduire plus qu’il ne cherche à convaincre  ».
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    Fondation Jean Jaurès - États-Unis : la réélection de Trump compromise ?

    Le contexte général aux États-Unis, à quelques mois des élections présidentielle et législatives, est très fortement bouleversé. La situation sanitaire très critique et ses conséquences économiques et sociales inquiétantes, mais aussi le mouvement « Floyd » et ses différentes mobilisations, et enfin les réactions du président Trump rendent très incertain le résultat du scrutin de novembre prochain. Célia Belin, docteure en science politique et visiting fellow à la Brookings Institution, spécialiste des États-Unis et des relations transatlantiques, livre son analyse. 

    Célia Belin est également auteure de l’essai Des démocrates en Amérique : l’heure des choix face à Trump (Fayard, Fondation Jean-Jaurès, février 2020).

    Elle répond à trois questions :

    • Quelle est la situation sanitaire aux États-Unis et ses conséquences économiques, sociales et politiques ?
    • Où en est le mouvement « Floyd » et quel est, et pourrait être, sa traduction politique ?
    • Dans ce climat apparemment peu favorable au candidat Trump, où en sont la campagne et les pronostics ? Et notamment ceux concernant le postulant démocrate, Joe Biden ?
  • L'actualité politique du 26 juin au 2 juillet

    DERNIERE HEURE

    France Info - Municipales : la folle journée qui a permis à Michèle Rubirola de devenir maire de Marseille

    Bains de foule, esclandres, conciliabules et suspensions de séance ont rythmé cette séance, samedi, qui a vu la gauche reprendre la deuxième ville de France, après 25 ans de règne de Jean-Claude Gaudin.

    Le suspense aura été total jusqu'au bout. Après des élections municipales au verdict incertain et une intense semaine de tractations, la candidate de la gauche, Michèle Rubirola, est devenue la première femme maire de Marseille, samedi 4 juillet. Emue et soulagée au terme d'une séance du conseil municipal tendue, la nouvelle édile a commencé son discours par une citation lourde de sens : "Marseille appartient à qui vient du large", écrivait Blaise Cendrars. "Je ne sais pas si le Printemps marseillais vient du large, mais je sais qu'il vient de loin", a poursuivi Michèle Rubirola.
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    L'arrière-cour - « Lyon peut devenir un modèle de la transition écologique »

    Au soir d’un scrutin historique qui aura vu les écologistes prendre les rênes de la Ville de Lyon et de sa Métropole, Grégory Doucet et Bruno Bernard ont paru avant tout prendre conscience de l’ampleur de la tâche et des difficultés qui les attendent. Avec déjà une priorité : rassurer la société civile et le monde économique local sur lesquels ils comptent bien s’appuyer. Un événement doublement illustré par le très inspiré Guillaume Long.

    « Rien ne peut se faire à Lyon sans les Lyonnaises et les Lyonnais. » Après l’annonce de sa victoire historique, Grégory Doucet, futur maire de Lyon, a répété toute la soirée son appel très « keynésien » lancé aux « forces vives » de l’agglomération pour les rejoindre, lui et le futur président de la Métropole, Bruno Bernard, afin d’« engager cette ville dans la transition écologique, le renouvellement démocratique et la justice sociale », et d’« être fiers demain d’avoir fait leur part ».
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    Lyon Mag - Métropole de Lyon : Bruno Bernard veut devenir un super-président, l’opposition inquiète

    Moins importante que son collègue maire de Lyon Grégory Doucet, mais suffisante pour passer un mandat tranquille, à condition de contenter ses partenaires de gauche. Ce qu'il a commencé à faire dès le jour de son élection ce jeudi, en confiant des postes de vice-présidents et les indemnités qui vont avec à Renaud Payre, Michèle Picard, Hélène Geoffroy, Cédric Van Styvendael et Jean-Michel Longueval.
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    Rue 89 Lyon - Bruno Bernard, première rupture avec le système Collomb à la Métropole de Lyon

    Sans surprise, Bruno Bernard a été élu président de la Métropole de Lyon ce jeudi 2 juillet, après le doublé réalisé par les écologistes le 28 juin. Sa large majorité à la Métropole a permis une première rupture avec le système de gouvernance mis en place par Gérard Collomb.
    Au Centre des congrès où la nouvelle assemblée de la Métropole avait pris siège pour cause de distanciation sociale -due à la Covid-19, Bruno Bernard affichait sa décontraction. Le chef de file des écologistes n’avait aucun souci à se faire : sa confortable majorité – 84 élu·es sur 150 – lui assurait un vote tranquille.
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    Lyon Capitale - Métropole de Lyon : Bernard s'offre des pouvoirs étendus, premières crispations
     
    Le conseil de la métropole a adopté ce jeudi un texte accordant des pouvoirs accrus au président de la collectivité en matière de marchés publics. Si la majorité explique vouloir être réactive dans le cadre de la crise sanitaire, l'opposition critique la durée de ces pouvoirs exceptionnels.
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    Lyon Capitale - Grand Lyon : la commission permanente pour la 1re fois ouverte à l'opposition
     
    Soixante-cinq membres de la commission permanente ont été désignés ce jeudi par le conseil de la métropole. Fait nouveau, l'opposition siège désormais dans cet organe politique du Grand Lyon.

    Le conseil de la métropole fraîchement élu vient de désigner les membres de la commission permanente. Cet organe politique du Grand Lyon exerce les attributions qui lui sont déléguées par le conseil de la métropole. Elle adopte notamment des délibérations qui n'ont pas par leur ampleur ou leur montant vocation à être présentées devant le conseil de la métropole, l'assemblée délibérante du Grand Lyon.
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    Europe 1 -  Le candidat de gauche en 2022 ? "Rien n'est dû ni aux socialistes, ni aux écolos", élude Olivier Faure

    Le Parti socialiste aura-t-il un candidat en 2022 ? Jeudi, sur Europe 1, le premier secrétaire du PS Olivier Faure ne s'y est pas engagé, continuant de défendre un rassemblement avec les écologistes. 

    INTERVIEW

    Le Parti socialiste s'effacera-t-il derrière un candidat vert en 2022 ? Lundi, au lendemain d'élections municipales marquées par le très bon score des Verts, le premier secrétaire du "parti à la rose" Olivier Faure s'était dit prêt" à se ranger derrière le candidat qui "incarnera le bloc social-écologiste", quelle que soit son "origine" politique. De quoi faire grincer des dents au sein de son propre parti. Jeudi, sur Europe 1, le député de Seine-et-Marne est revenu sur ses propos, affirmant ne pas exclure une candidature socialiste, mais en défendant d'abord un rassemblement social-écologiste. Et dans ce cadre, explique-t-il, "rien n'est dû ni aux socialistes, ni aux écologistes".
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    Fondation Jean Jaurès - Les yeux vers l’horizon

    Dans sa contribution d’une série réalisée en partenariat avec L’Hétairie, le constitutionnaliste Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l’université de Lille et auteur du blog La Constitution décodée, tire les leçons du deuxième tour des élections municipales qui s’est tenu le 28 juin dernier.

    La Constitution décodée le soulignait il y a quelques jours : le premier tour des élections municipales symbolisait l’entrée dans la crise et le second tour pourrait en symboliser la sortie.

    Pour mieux entrer dans, au moins, une nouvelle crise encore, aurait-il fallu ajouter.

    L’abstention record du 28 juin dernier (58,4 %), lors d’un scrutin généralement plébiscité par les Français, confirme leur défiance croissante envers les institutions et envers la politique. D’autant plus qu’elle ne paraît pas s’expliquer seulement par la crainte du virus : s’il s’agit d’une cause majeure, elle ne fait pas l’unanimité et d’autres sont fortement avancées (l’élection ne changera rien à la vie quotidienne, aucune liste ne plaît, d’autres préoccupations, mécontentement général, etc.).
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    Boursorama - Présidentielle 2022 : le PS veut "un alliage politique fort" avec EELV, au lendemain de la poussée verte dans les grandes villes

    "L'alternance" désormais "possible" en 2022, estime le Parti socialiste, qui veut un "alliage politique fort" avec EELV, alors que les municipales marquées par les nombreuses victoires de "la gauche rassemblée" et la percée historique des Verts.

    Il faut "une alliage politique fort" avec les Verts, qui doit être "la première étape en vue de l'alternance à gauche en 2022" , lors de la présidentielle, a affirmé lundi Pierre Jouvet, porte-parole du PS, au cours d'une conférence de presse. Selon lui, "l'alternance est possible.
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    Telos - L'écologie est-elle l'avenir de la gauche? Daniel Boy

    La vague verte qui s'est manifestée lors du second tour des municipales a soudainement actualisé la poussée de l'écologie politique en permettant l'accès au pouvoir des Verts dans une série de villes de première importance : Lyon (ville et métropole) Bordeaux, Strasbourg, Poitiers, Tours etc. Bien des évènements survenus depuis le début de l'année 2019 avaient annoncé cette mutation : la multiplication des alertes scientifiques à propos du changement climatique et de ses conséquences délétères, l'émergence d'un nouvel activisme environnemental avec les actions spectaculaires d'Extinction Rebellion, les succès des listes écologistes, lors des élections Européennes, et pour finir les annonces solennelles de la Convention Citoyenne pour le Climat semblent annoncer que le temps de l'écologie est enfin advenu.
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    Slate -Dans les grandes villes, l'écologie doit mieux comprendre les besoins des quartiers populaires

    Les habitant·es des zones urbaines défavorisées souffrent plus de la pollution et leur empreinte carbone est plus basse que celle des classes aisées, mais l'écologie politique les culpabilise encore trop.

    C'est une scène qui est presque passée inaperçue dans la campagne pour les élections municipales à Lyon. Le 11 mars, quelques jours avant le premier tour du scrutin, le tête de liste d'Europe-Écologie-Les-Verts, Grégory Doucet, élu ce 28 juin maire de Lyon, recevait un accueil hostile lors d'un déplacement dans le quartier de la Guillotière.

    Selon le magazine Lyon Mag qui avait assisté à la scène, une quinzaine de personnes avait encerclé le candidat écologiste et chantait: «On est là pour l'honneur de la Guillotière, pour un quartier populaire, même si les Verts ne le veulent pas, nous on est là.» Avant d'ajouter: «Vous venez ici pour virer les pauvres.» Tout proche du centre-ville, la Guillotière est un quartier populaire en cours de gentrification où vivent de nombreuses populations immigrées.
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    France Culture - Le fameux "Tous keynésiens" est-il encore d'actualité ? Par Brice Couturier

    Le Tour du monde des idées | En 1971, Richard Nixon déclarait dans une formule restée célèbre la victoire totale de ses théories. John Maynard Keynes a révolutionné la science économique en la réinsérant dans un système de pensée plus vaste. Mais 75 ans après la mort de son créateur, que reste-t-il du keynésianisme triomphant ?

    En plein mois d’août 1971, et à la surprise générale, Richard Nixon annonçait que son pays abandonnait l’étalon-or. A un journaliste qui l'interrogeait, le président américain répondit : We are all Keynesians now !

    Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, afin de stabiliser le cours des monnaies, il avait été décidé, à Bretton Woods, que toutes les devises du monde seraient évaluées en fonction de leur valeur en dollars. La monnaie américaine elle-même était censée être garantie par les énormes stocks d’or accumulées à Fort Knox, dans le Kentucky. Mais la guerre du Vietnam avait appauvri l'Amérique et Washington devait abandonner la convertibilité du dollar en or. On allait bientôt entrer - officiellement en mars 1973 - dans le système de changes flottants. 
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    Mediapart - Pourquoi la zone euro n’est pas, et pourrait n’être jamais viable, Par Fabien Escalona

    Dès 1971, l’économiste postkeynésien Nicholas Kaldor prévenait qu’une union monétaire sans intégration fiscale et politique accentuerait les divergences entre ses membres, au point d’empêcher son parachèvement.
     
    Une petite révolution qui ressemble à une grosse rustine. Ce lundi 18 mai, Angela Merkel et Emmanuel Macron ont présenté un dispositif pour venir en aide aux États, territoires et secteurs d’activité les plus affectés par la pandémie. En résumé : dans le cadre du budget pluriannuel de l’Union, 500 milliards seraient empruntés par l’UE sur les marchés financiers, puis redistribués comme des aides directes à dépenser. Les remboursements de l’emprunt seraient bien effectués solidairement par les 27 États-membres, et non pas seulement par les consommateurs de ces crédits.
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    L’exercice est inédit à cette échelle en France. Cent cinquante citoyens tirés au sort, représentatifs de la population française, ont élaboré pendant neuf mois, après avoir auditionné de nombreux experts et acteurs de terrain, des propositions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre dans un esprit de justice sociale. Ils ont construit ensemble, avec leurs différences, un lot cohérent de propositions qui, si elles sont mises en œuvre, nous feront changer de braquet. Ils ont démontré la capacité d’une assemblée de citoyens dans plusieurs domaines. Interrompue par la crise du Covid, la Convention citoyenne pour le climat a remis dimanches ses propositions au gouvernement. Que peut-on en retenir ?
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    La Convention citoyenne pour le climat a publié dimanche 21 juin ses recommandations destinées à « réduire les émissions de gaz à effet de serre françaises d’au moins 40 % par rapport à 1990, dans un esprit de justice sociale ». Exercice inédit de démocratie délibérative, cette Assemblée citoyenne tirée au sort apporte de nombreux enseignements politiques et sociaux. D’où vient-elle ? Qu’a-t-elle décidé et comment ? Quelles perspectives ouvre-t-elle ? À quelles mobilisations appelle-t-elle ? Tentative d’état des lieux.
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    Dans la nuit de lundi 29 juin, le deuxième réacteur de la centrale nucléaire de Fessenheim sera définitivement arrêté. Quelles sont les conséquences sociales de cette fermeture ? Comment se déroulera le démantèlement ? Quel avenir pour le site ? Reporterre fait le point.
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    Points de vue 25 juin 2020

    Les quotas sont efficaces pour atteindre la parité numérique entre femmes et hommes. Mais ils n’ont d’effet miracle ni sur les comportements, ni sur la condition des femmes situées en bas des hiérarchies de pouvoir. Le point de vue d’Anne Revillard, sociologue à Sciences Po, extrait de la revue Cogito.

    Dans les dernières décennies, les politiques d’égalité des sexes ont eu de plus en plus recours aux quotas pour favoriser l’accès des femmes à des postes de pouvoir, notamment dans la sphère politique (quotas électoraux), mais aussi dans les sphères économique et sociale. En France, ce dispositif a été inauguré avec les lois sur la parité en politique de 1999-2000, puis il s’est diffusé dans les domaines économique et administratif : des conseils d’administration des grandes entreprises aux nominations aux emplois d’encadrement supérieur de la fonction publique, en passant par les comités qui sélectionnent les enseignants de l’université [1].
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    Non Fiction - Nouvelles censures identitaires sous prétexte d’émancipation

    Dans sa présentation de l’ensemble du dossier, « Nouvelles censures et vieux réflexes totalitaires », la sociologue Nathalie Heinich fait observer que la censure et les tentatives de censure, aujourd’hui et en France, dans les domaines académiques et culturels, n’émanent guère de l’État ou du Rassemblement National, mais de groupes de pression militants qui se réclament de l’extrême gauche. C’est une véritable « chronique de la trouille en milieu intellectuel » que tient la sociologue au fil d’exemples qu’elle a récemment rencontrés : peur de la présidence de l’Université de Bordeaux-Montaigne devant la pression du lobby LGBT visant à empêcher une conférence de Sylviane Agacinski en raison de ses positions sur Procréation Médicalement Assistée et Gestation Pour Autrui ; peur de collègues allemands renonçant à aborder la question des réfugiés devenue taboue ; peur d’un journaliste français rappelé à l’ordre par sa direction pour avoir osé parler de Polanski sans obéir à des féministes radicalisées désireuses de le boycotter ; peur chez des universitaires français de passer pour réactionnaires s’ils refusent de soutenir une grève votée par une assemble générale d’étudiants et d’enseignants. Autant de cas symptomatiques, relevant de l’intimidation ou de la censure : ils viennent allonger une liste d’affaires comportant des accusations de blackface (contre la mise en scène des Suppliantes d’Eschyle par Philippe Brunet) ou d’appropriation culturelle (contre le metteur en scène Robert Lepage pour n’avoir pas fait jouer des acteurs autochtones canadiens dans un spectacle consacré à la défense des peuples autochtones canadiens).

     
  • L'actualité des municipales et du Monde d'après du 29 avril au 4 juin

    Society - Raphaël Glucksmann: “Soit on assume une rupture avec le dogme libéral, soit l’UE finira par mourir”

    L'Union européenne a été accusée de tous les maux ces dernières semaines. À raison, selon Raphaël Glucksmann, député européen cofondateur du mouvement Place publique. Qui n'abandonne pourtant pas le rêve d'une réforme des institutions continentales.

    Vous avez parlé de la crise du coronavirus comme d’un ‘fait social total’. C’est-à-dire?

    La crise sanitaire se double d’une crise économique, sociale et politique… En soi, une telle mise en pause de l’économie mondiale est un phénomène inouï. Il s’agit d’un bouleversement global, d’un événement extrêmement rare: dans notre génération, on n’a aucune expérience de faits sociaux impliquant à ce point tant la collectivité que chacun d’entre nous, dans sa propre intimité. Pour les autres crises que l’on a pu connaître, telles que le terrorisme ou la crise financière, il y avait toujours plus ou moins la possibilité de faire le refus de l’expérience et de s’en tenir à distance, pour laisser ça aux victimes directes – celles qui perdent un proche ou leur emploi, par exemple.
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    Libé - Monde d'après : les gauches le conjuguent au présent, les marcheurs au futur

    Il est pour quand, le monde d’après ? L’expression a surgi dès le début de la crise, prenant au mot la tonitruante déclaration présidentielle sur l’avènement d’un «jour d’après» qui «ne sera pas un retour au jour d’avant». Seulement entre la menace épidémique, pas encore dissipée, et les premiers effets du choc économique, les tenants d’un changement de modèle pressentent le risque du contretemps. Les Français sont-ils prêts à entendre parler d’un «après», fut-il plus écologique et solidaire, à l’heure des plans sociaux qui se profilent et des fins de mois encore plus difficiles ?
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    L'Obs - Entre LREM et la droite, cascade d’alliances au second tour pour battre la gauche et les écolos

    Lyon, Strasbourg, Bordeaux... Les alliances conclues par le parti majoritaire penchent invariablement à droite, malgré l’évolution du discours d’Emmanuel Macron.

    Un « moment de clarification » : voici le diagnostic posé ce mercredi 3 juin d’Olivier Faure, appelé à commenter sur France-Info les multiples alliances de La République en marche avec la droite, conclues ces derniers jours à trois semaines du second tour des élections municipales. « Partout La République en marche fait alliance avec Les Républicains », constate le premier secrétaire du PS. « C’est d’ailleurs logique car le Premier ministre en est issu. Et ceux qui dominent la scène du côté de La République en marche, ce sont M. Darmanin [ministre du Budget, NDLR], M. Le Maire [ministre de l’Economie, NDLR], qui portent des propositions que portait autrefois la droite. »
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    20 minutes - Olivier Faure déplore le « splendide isolement » de Jean-Luc Mélenchon

    ULTRA MODERNE SOLITUDE Le premier secrétaire du PS a ouvert la porte à ce qu’un candidat ou une candidate unique de la gauche en 2022 ne soit pas socialiste

    Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a déploré mercredi le « splendide isolement » du chef de file des Insoumis Jean-Luc Mélenchon et plaidé pour « un candidat unique pour l’ensemble de la gauche et des écologistes » à la présidentielle de 2022. Sur franceinfo, il a aussi laissé la porte ouverte à ce que ce candidat ou cette candidate ne soit pas socialiste. « Il faudra choisir celui ou celle qui peut nous rassembler sur un projet que l’on aura défini ensemble et qui sera en mesure de nous emmener à la victoire. Sera-t-il issu des rangs écologistes, socialistes, d’autres partis de gauche ? Je n’en sais rien », a-t-il poursuivi.
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    Libé - Olivier Faure «Si nous formons un bloc commun, il n’est plus interdit de rêver»
     
    Chacun son combat. Depuis son arrivée à la tête du Parti socialiste, Olivier Faure pousse des deux mains pour la (re)naissance d’une union des gauches et des écologistes. Un rêve comme un autre. Une lutte qui ne fait pas toujours rêver. Des moqueries, des doutes et des portes qui se ferment. Le député de Seine-et-Marne répète son refrain tous les matins : «La victoire est impossible sans union.» Petit à petit, «ça avance», dit-il. Quelques portes s’ouvrent lentement. D’autres à gauche se retroussent les manches afin de proposer une alternative commune à Emmanuel Macron. La crise sanitaire est un accélérateur : elle facilite le dialogue et les initiatives. Mais l’affaire reste complexe. On n’efface pas les nombreuses résistances du jour au lendemain.
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    Le Monde - La crise existentielle du parti présidentiel
     
    Editorial. L’échec annoncé de La République en marche au second tour des élections municipales, le 28 juin, et le départ de plusieurs députés du groupe parlementaire de la majorité sont le signe d’un profond malaise.
     
    Editorial du « Monde ». Contraint de redéfinir son projet pour faire face à la récession, Emmanuel Macron doit compter avec un handicap de taille. La République en marche (LRM), qu’il avait lancée en avril 2016, pour appuyer sa conquête de l’Elysée, est en mauvaise posture. Sans attendre la tenue du second tour des élections municipales, prévu dimanche 28 juin, le parti présidentiel sait qu’il va encaisser une lourde déconvenue. Ses espoirs de conquête, concentrés sur quelques grandes métropoles comme Paris ou Marseille, se sont réduits comme peau de chagrin. Si Strasbourg semble encore à portée de main grâce aux divisions de la gauche et à une alliance de dernière minute avec la droite, Stanislas Guerini, son délégué général, met surtout en avant les 10 000 conseillers municipaux qu’il espère faire élire. Le chiffre est faible, comparé aux plus de 500 000 qui seront désignés à l’occasion de ce scrutin.
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    Libé - Yannick Jadot : «Quand une partie de la gauche vient à l'écologie, je m'en réjouis»
     
    La politique évolue toujours au fil des saisons et de l’actualité. Le Covid-19 remet tout à plat. Il apaise les tensions et ouvre des portes. Yannick Jadot, par exemple. L’an passé, le leader médiatique des écolos enchaînait les mots durs contre la «vieille gauche». Aujourd’hui, il se dit prêt à travailler avec le plus grand nombre.
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    Institut Rousseau - L’économie circulaire, un élément d’une politique de reconstruction écologique – Le point de vue des conditions de travail et des risques professionnels

    À la lecture de l’article Comment financer une politique ambitieuse de reconstruction écologique publié par Gaël Giraud, Nicolas Dufrêne et Pierre Gilbert sur le site de l’Institut Rousseau[1], ce ne sont pas tant ses aspects économiques que nous avons retenus (ils ne sont pas dans notre domaine de compétences) que l’utilisation du terme reconstruction. Il y a là en effet un écho aux réflexions que nous avait inspirées la réalisation récente d’un exercice de prospective consacré à l’économie circulaire (EC). Cette EC qui à coup sûr serait un des éléments importants dans la reconstruction écologique appelée de leurs vœux par les auteurs de l’Institut Rousseau.

    Nous nous proposons dans cet article, après un bref aperçu de ce que cette notion d’EC recouvre, de décrire les principaux bouleversements qui résulteraient de ce changement dans les modes et méthodes de production. La prévention des risques professionnels étant notre métier, nous insisterons également sur les évolutions des conditions de travail et leurs conséquences en termes d’accidents et de maladies professionnelles.
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    Libé - De la CGT à Greenpeace, un «plan de sortie de crise» sociale et écologique

    Que sera le «monde d’après» la pandémie de Covid-19 ? Bien malin qui pourrait déjà le dire, mais gageons qu’à gauche, on ne perdra pas de sitôt l’habitude de produire à la chaîne des «tribunes» et autres «appels unitaires» pour faire advenir «un autre monde». Fait notable : ce mardi, l’une de ces multiples démarches franchit une étape supplémentaire avec la mise sur la table d’un «plan de sortie de crise» comprenant 34 propositions. Autre fait notable : l’initiative réunit une vingtaine d’organisations dont le spectre s’étend de la CGT à Alternatiba en passant par Solidaires, la FSU, Greenpeace France, Oxfam France, les Amis de la Terre, l’Unef ou encore Attac, soit quelque chose qui commence à ressembler à une convergence concrète entre le social et l’écologie, ce doux rêve de gauche que synthétise le slogan «fin du monde, fin du mois, même combat» né dans le sillage des gilets jaunes.
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    Greenpeace - Plus Jamais ça : 34 mesures pour un plan de sortie de crise

    Mardi 26 mai, 20 organisations associatives et syndicales publient un plan de sortie de crise. Dans un document détaillé de 24 pages, les organisations signataires défendent 34 mesures pour répondre de concert aux enjeux sanitaires, sociaux, économiques et écologiques auxquels font face nos sociétés.

    Depuis janvier, les différentes organisations ont multiplié les rencontres et collaborations, convaincues qu’il n’est pas de réponse à l’urgence écologique sans une réelle justice sociale. Ce collectif qui a lancé le 27 mars une pétition appelée Plus jamais ça, n’a eu de cesse de souligner l’impérieuse nécessité d’une rupture avec les politiques menées jusqu’à présent, nécessité dramatiquement rappelée par la crise actuelle. Poursuivant cette démarche, il publie ce 26 mai, une série de mesures concrètes pour répondre à la crise sanitaire et la crise économique qui suit, tout en posant les jalons d’un nouveau projet de société.
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    Le Vent se lève - L’OMS sous perfusion des philanthropes

    Depuis sa création, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) est sujette à des critiques quant à sa gestion des crises. Ses réactions sont souvent jugées trop précipitées, ou trop laxistes. Ces décalages décisionnels résultent du poids des États membres ou de celui de riches fondations dans le fonctionnement de l’institution. Depuis les années 1980, l’OMS s’est adaptée aux idéologies dominantes et a dû peu à peu, par la contrainte financière, intégrer le secteur privé dans ses prises de décisions. Un choix lourd de conséquences. Par Rodrigue Blot et Jules Brion. 
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    BFM TV - Le Grand Oral de Gilles Raveaud, économiste - 21/05

    Aujourd'hui, c'est au tour de Gilles Raveaud, économiste, de passer le Grand Oral des GG. - Avec : Maxime Lledo, étudiant. Marie-Anne Soubré, avocate. Et David Dickens, directeur marketing. - Les Grandes Gueules, du jeudi 21 mai 2020, présenté par Alain Marschall et Olivier Truchot, sur RMC et en simultané sur Numéro 23.

    Les « Grandes Gueules », le show animé par Alain Marschall et Olivier Truchot qui vous parle et qui parle de vous ! Agriculteur, avocat, cheminot… Les 16 «Grandes Gueules », toutes représentatives de la diversité de la société française, n’ont jamais peur de défendre leurs idées. Entre débats animés, accrochages et éclats de rires : trois heures de talk-show pour parler, décrypter et débattre de l’actualité et des véritables préoccupations des Français. De 9h à 12h sur RMC et en simultané sur RMC Story.
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    Marianne, Nathalie Bianco  - Camélia Jordana : ras-le-brushing de la posture victimaire

    Réponse à Camélia Jordana, chanteuse, spécialiste du "marketing des origines" et nouvelle égérie de la France "anti-flics".

    Camélia, on ne se connait pas, mais je tenais à te dire que par certains côtés, nous sommes un peu sœurs. Moi aussi j’ai les cheveux frisés. Moi aussi, mon père est d’origine algérienne. Moi aussi, j’ai chanté pour la victoire de François Hollande (mais moi, j’ai une excuse, je picole toujours les soirs d’élections, même pour les Miss France).

    Par certains côtés donc, du moins « ethniques » et « capillaires », nous sommes un peu sœurs. Sœurs de souffrance en ce qui concerne les cheveux, parce que, je te l’accorde, c’est chiant quand il pleut. Toi, il paraît que « quand tu portes tes cheveux frisés, tu ne te sens pas en sécurité face à un flic en France ». C’est ton ressenti, il t’appartient et tu as tout à fait le droit de l’exprimer. Personnellement, jamais un policier n’a émis le moindre jugement sur ma coiffure, et même quand j’ai un brushing impeccable, je ne peux pas exclure tout à fait l’hypothèse que les forces de l’ordre s’en foutent royalement.

     

  • L'actualite Spéciale Covid et Jour d'après du 22 au 28 mai

    Observatoire des inégalités - Face à la crise, arrêtons la démagogie. Un effort collectif est nécessaire

    Points de vue15 mai 2020

    À gauche comme à droite, personne ne veut payer l’addition de crise sanitaire. La manière la plus juste consiste à mettre en place un impôt progressif très large. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Face à l’impact de la crise sanitaire sur l’économie, l’État a décidé d’amortir le choc. Par différents moyens : en continuant à payer les fonctionnaires à l’arrêt, en finançant le chômage partiel des salariés du privé et par diverses mesures prises pour les non-salariés et les plus modestes. Demain, l’économie va repartir. Il faudra alors faire les comptes et régler l’addition. L’argent de la collectivité, c’est l’argent commun. Quand l’État paie les salaires, c’est chaque citoyen qui met la main à la poche.
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    Terra Nova - Coronavirus : regards sur une crise

    La série de contributions "Coronavirus : regards sur une crise" de Terra Nova s'efforce de mettre en partage des réflexions, témoignages et questionnements suscités par la pandémie de Covid-19 et ses multiples conséquences. Nous avons souhaité à cette occasion ouvrir nos pages à de nombreux partenaires extérieurs d'horizons variés, témoins, acteurs, experts et constituer ainsi un laboratoire intellectuel à ciel ouvert. Les idées qui y sont exposées ne reflètent pas toutes les positions collectives de Terra Nova. Le dossier de presse donnant un aperçu de la cinquantaine de contributions parues depuis le 23 mars dernier, avec plus de soixante experts mobilisés, et des multiples thèmes abordés (santé, économie, action publique, écologie, société...) est à télécharger ci-dessous. Ce cycle se poursuit, et sera enrichi dans les prochaines semaines de nouvelles publications.
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    France Inter - Alain Caillé : "La crise du Coronavirus est celle du néolibéralisme"

    Pour le sociologue, la crise du Covid-19 est l’ultime mutation d’un virus autrement plus dangereux : celle des idéologies néolibérales dominantes, qui n’ont pas su contenir l’hubris, le désir humain de toute puissance. Alain Caillé était l’invité de l’émission Grand bien vous fasse, d’Ali Rebeihi.

    Ce professeur de sociologie émérite à l’université Paris Ouest Nanterre, anime le Mauss (Mouvement utilitariste dans les sciences sociales), en référence à l’anthropologue Marcel Mauss. Il vient de publier le Second manifeste convivialiste pour un monde post-néolibéral. Il a donné sa vision de la crise que nous traversons.

    Alain Caillé : "Pour moi, cette crise du coronavirus est le résultat d’une crise beaucoup plus ancienne : l’épidémie de néolibéralisme, véritable virus mutant.
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    Novethic - Plus de cinq millions de vues pour l’appel de Vincent Lindon à prendre aux riches pour donner aux pauvres

    Les inégalités sociales ont explosé avec la pandémie du Covid-19. La Seine Saint Denis, département le plus pauvre de France, est celui qui a payé le tribut le plus lourd à la maladie. C’est aussi la que les files d’attente aux distributions alimentaires s’allongent. Le comédien Vincent Lindon a lancé une initiative pour traduire son indignation : établir une contribution exceptionnelle de solidarité des riches envers les pauvres. Son appel a largement dépassé les cinq millions de vues.
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    Reporterre - Appel des soignants : la plus grande menace sur notre santé est le réchauffement climatique

    La dégradation des conditions de vie sur Terre, à cause de la pollution et du réchauffement climatique, aura des conséquences délétères sur la santé, expliquent les autrices et auteurs de cette tribune. En tant que soignantes et soignants, ils soutiennent le plan de sortie de crise proposée par la Convention citoyenne pour climat.

    Nous traversons une crise sanitaire d’une ampleur extraordinaire. Cette crise du Covid-19 met nos vies en péril, et vient nous rappeler que la santé est notre bien le plus précieux. Elle nous invite à admettre avec humilité notre vulnérabilité, mais aussi à reconnaître avec courage et honnêteté nos responsabilités. Par-dessus tout, ces temps étranges et suspendus nous donnent l’occasion de prendre du recul sur nos choix individuels et collectifs. Et cette confrontation collective à la mort vient nous questionner sur le sens profond de nos vies et de notre Histoire.
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    La Montagne - La démocratie participative, un nouveau souffle pour une Ve République vieillissante

    L’état d’urgence sanitaire et les tensions sociales, par leurs excès contraires, questionnent une démocratie dans laquelle nombre de citoyens ne se retrouvent plus. La démocratie dite participative est une réponse à ce divorce entre les Français et leurs institutions, selon le politologue Loïc Blondiaux. 

    Des Gilets jaunes aux opposants à la réforme des retraites, la longue parenthèse sanitaire a fait taire la rue et occupé les réseaux sociaux. Corsetée par l’état l'urgence, la démocratie reprend ses droits. Et le cortège de critiques qui, depuis bien des années, accompagne son fonctionnement a repris sa marche.
    La démocratie participative est une réponse. Loïc Blondiaux, professeur de science politique à l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne, en est convaincu.
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    Fondation Jean Jaurès - Proposition pour la création d’un revenu républicain

    La crise née du coronavirus a bouleversé nos vies et nos sociétés. Elle a précarisé l’existence de nombre d’entre nous. Elle nous a aussi fait redécouvrir des valeurs essentielles et la conscience d’un destin commun. Pour tout cela, la Fondation Jean-Jaurès, sur la base de ses travaux réalisés depuis 2016, propose que soit engagée l’expérimentation d’un revenu républicain, d’un montant situé entre 750 et 1 000 euros, et que le débat sur le revenu républicain soit porté, de façon démocratique et avec détermination, dans le cadre d’une convention citoyenne comparable à celle mise en place sur la transition écologique.

    I - État d’urgence social

    Il importe de bien mesurer que l’épreuve que nous traversons n’est pas passagère. Ce virus va d’abord peser longtemps dans les réalités et les comportements de nos sociétés, soit par la difficulté qu’il y aura à véritablement passer à la phase post-pandémie, soit par les résurgences de ce type d’attaques virales ; nous vivrons désormais en situation de risque sanitaire permanent, ce qui va impliquer de nombreuses conséquences pour chacun de nous : précaution, usages, mentalités, rapports aux autres…
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    La Vie des idées - Du virus au climat

    Crise pandémique et crise écologique ont plusieurs points communs, à commencer par le risque létal auquel elles exposent des millions de gens. Comment expliquer que le politique se mobilise face au virus, alors qu’il ignore les recommandations des scientifiques face au climat ?

    Plusieurs perdront des êtres chers. Plusieurs souffriront d’anxiété. Travailleurs salariés et autonomes, petits commerçants et grandes entreprises, subiront une perte de revenus. Certains perdront leur travail, voire leur logement. La crise sanitaire engendrée par la pandémie de Covid-19 aura de tragiques conséquences pour de nombreuses personnes, en particulier les plus vulnérables de nos sociétés.
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    Observatoire des inégalités - Les inégalités sont-elles dans nos têtes ?

    Questions clés 14 mai 2020

    Les inégalités sont constituées de handicaps et de discriminations bien réels. Mais aussi de barrières intérieures que l’on construit soi-même, ou de tout un ensemble de mécanismes qui nous assignent une place dans la société. L’analyse de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Pour faire accepter les inégalités, rien de tel que de faire en sorte que ceux qui en sont victimes pensent être destinés à la place que la société leur assigne. Ceux qui les subissent « collaborent » inconsciemment au processus. On le sait depuis bien longtemps : c’est en gros l’objet du Discours sur la servitude volontaire, écrit par Étienne de la Boétie en… 1574. S’en tenir à leur rôle de fille pour les filles, rester à la même position sociale que leurs parents pour les enfants de milieu modeste, etc. On s’en remet de moins en moins à la religion pour accepter son destin, mais d’autres mécanismes se chargent de vous forger un futur.
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    Institut Rousseau - Ce qui doit échapper à la logique de la mondialisation : quelle méthode pour identifier les secteurs stratégiques de l’économie ?

    Non Fiction - Entretien avec Vanessa Wisnia-Weill sur "Les nouveaux pouvoirs d'agir"

    A l'heure de la transition écologique, comment penser l'action publique ? Vanessa Wisnia-Weill propose de l'envisager à partir de la capacité d'agir de l'individu dans ses multiples sphères d'activité

    Vanessa Wisnia-Weill vient de publier Les nouveaux pouvoirs d’agir (Seuil/La République des Idées). Elle y distingue cinq sphères : travail, consommation et biens essentiels, liens intimes, connaissance et citoyenneté, pour lesquelles elle examine à chaque fois les mesures de politiques publiques qui permettraient de renforcer la capacité d’agir de tous et en particulier des moins favorisés. Le format de la collection en fait un petit livre très dense, qui appellera certainement de la part de l’autrice d’autres développements. En attendant, celle-ci a aimablement accepté de répondre à quelques questions pour présenter son livre pour nos lecteurs.
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    Politis - La gauche au grand complet engage un travail commun sur le « monde d'après »

    Une visioconférence rassemblait le 20 mai les principaux partis et mouvements politiques de gauche, la CGT, Greenpeace, Attac et une quinzaine d'organisations écologiques et sociales. Une discussion « historique » qui révèle une volonté de travailler ensemble.

    Toutes les formations de gauche étaient là, ou presque. Mercredi 20 mai, à l'invitation d’une large palette de syndicats et organisations de la société civile (1) qui avaient initié le 27 mars l'appel commun « Plus jamais ça », EELV, France insoumise, NPA, PS, PCF et Place publique ont accepté de se mettre autour de la même table (virtuelle) pour envisager une initiative commune.
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    Libé - Le revenu universel, panacée du monde d’après ?

    Pour accompagner les changements de société en cours, la Fondation Jean-Jaurès propose de créer un revenu «républicain», proche de la proposition phare de Benoît Hamon en 2017. Plus qu’une simple réponse à la crise du Covid-19, cet outil aurait vocation à durer et ainsi renforcer la protection sociale.
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    Novethic - Créer une sécurité sociale de l'alimentation alors qu'un Français sur cinq souffre d'insécurité alimentaire

    Plusieurs organisations dont Ingénieurs sans frontière et la Confédération paysanne militent pour étendre la sécurité sociale à l'alimentation. Cela permettrait à des millions de Français de se nourrir correctement et aux agriculteurs, conventionnés par cette Sécurité sociale selon des critères environnementaux, de s'assurer une clientèle. Un vrai levier de transition écologique et sociale...."En France, après la seconde guerre mondiale, la santé est devenue un droit avec un accès universel, c’est assez extraordinaire", constate Emmanuel Marie membre du comité national de la Confédération paysanne qui espère étendre ce principe à l’alimentation. "Il faut retrouver notre droit à l’alimentation", martèle-t-il. Le mécanisme étudié depuis plusieurs années par les associations, consiste à mettre en place une cotisation qui permettrait de distribuer à chaque personne 150 euros par mois. Ce budget serait matérialisé par une carte d’assurance alimentaire, calqué sur le modèle de la carte Vitale.
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    Café pédagogique - Tribune : Des hauts fonctionnaires du ministère dénoncent le projet réactionnaire de JM Blanquer 

    "Nous observons, consternés, un système éducatif détourné de ses fondements républicains et de ses valeurs et ne pouvons nous taire". C'est un groupe d'une quinzaine de hauts fonctionnaires de ce même ministère (Dasen, inspecteurs généraux, cadres du ministère) qui nous a fait parvenir cette tribune. Les mentions de deux rapports internes non publiés de l'Inspection générale montre l'origine du texte. Ils dénoncent une "mise au pas" du ministère qui va des cadres aux enseignants de terrain astreints à suivre des guides pédagogiques. Plus que "l'aveuglement scientiste " de ce dernier, ils démontent les politiques menées par JM Blanquer depuis 2017. D'abord sur l'enseignement professionnel, officiellement "réévalué", alors que s'applique en fait un véritable hold up sur l'avenir des jeunes des lycées professionnels à qui on ferme toute perspective de poursuite d'études. Même logique pour les autres lycéens, engagés avec les E3C dans une course perpétuelle à la performance qui élimine les faibles. La "priorité au primaire", proclamée par JM Blanquer, est en fait la "priorité aux maternelles privées", favorisées par la loi Blanquer. Ainsi dénoncent-ils le "double discours permanent" de JM Blanquer "nourrissant une rhétorique d'une duplicité chronique". Pour les auteurs, attachés aux valeurs républicaines de l’École, la politique menée par JM Blanquer est profondément réactionnaire. Quelques jours après la tribune d'un haut fonctionnaire du ministère de l’Éducation nationale, ce nouveau texte témoigne du climat insupportable qui règne rue de Grenelle.
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    France 3 - Inès Léraud attaquée en justice pour avoir enquêté sur l’agroalimentaire breton : l'affaire devient politique

    Inès Léraud a enquêté sur l’agroalimentaire en Bretagne, ses impacts sociaux et environnementaux, mais aussi sur les méthodes de certaines entreprises. L'une d'elles l'attaque en diffamation. Un collectif lance une pétition pour soutenir la journaliste et défendre la liberté d'informer.
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    Le Figaro - Municipales à Marseille : le candidat EELV se retire et rejoint le Printemps marseillais

    Le cartel de gauche, qui rassemble des socialistes, des communistes et des Insoumis derrière l'écologiste Michèle Rubirola, était arrivé en tête du premier tour le 15 mars dernier.

    La campagne reprend peu à peu ses droits... Et elle réserve son lot de surprises et de rebondissements. Alors que les municipales ont été suspendues au lendemain du premier tour face à l'ampleur de la crise du coronavirus, l'hypothèse d'un second tour au mois de juin circule de nouveau avec insistance. En attendant le rapport du Conseil scientifique - qui dévoilera cette semaine ses recommandations sur l'organisation du scrutin -, l'exécutif observe avec attention l'évolution de la situation sanitaire, qui semble continuer de s'améliorer jour après jour.
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    Marianne - Jérôme Fourquet : "Les Français ont vu l’Etat en voie de clochardisation"

    "Marianne" s'intéresse cette semaine aux Français qui, dans la période, de gré ou de force, pour le meilleur ou pour le pire, se débrouillent sans l’Etat, l’administration, les chefs, les intermédiaires... Jérôme Fourquet, directeur du pôle Opinion de l’Ifop et auteur de "L’Archipel français" (Seuil), nous en dit plus sur ces "sécessionnistes".

    Marianne : Dans la période, les responsables politiques nationaux, l’Etat, l’administration sont apparus défaillants à beaucoup de Français. Ces derniers ont donc fait sans eux. Dans le monde de l’entreprise aussi, ils ont parfois fait sans leurs chefs et ces intermédiaires que sont par exemple les consultants ou les chargés de mission. Qui sont-ils ces Français qui ont pris leur autonomie ?
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    20 minutes - Municipales à Lyon : Le rapprochement entre Collomb et la droite, «la pire image qu'un homme politique puisse donner»

    ELECTIONS Le soutien apporté par le maire sortant de Lyon, candidat à la métropole, à la liste LR ne passe pas chez ses anciens alliés

    « La pire image qu’un homme politique puisse donner », un « effondrement », « il se perd lui-même » : de Paris à Lyon, les anciens partenaires politiques de Gérard Collomb n’ont pas de mots assez durs pour dénoncer son alliance avec la droite pour le deuxième tour des municipales. Pour ponctuer le tout, La République en marche a retiré son investiture à Gérard Collomb, coupable d’avoir « franchi une ligne rouge » en renonçant à briguer la présidence de la métropole de Lyon au profit de François-Noël Buffet (LR). En échange, le candidat de droite à la mairie Étienne Blanc s’effacera derrière Yann Cucherat, poulain de Collomb investi par LREM.
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    Ouest France - Présidentielle. François Ruffin n’exclut pas d’être candidat à la place de Mélenchon en 2022

    Jean-Luc Mélenchon a un nouveau concurrent pour prendre la tête de la gauche radicale en 2022. Dans une interview mardi, le député de la Somme n’exclut pas d’être candidat à la présidentielle.

    Le député François Ruffin (LFI) n’a pas exclu mardi 26 mai 2020 d’être candidat à la présidentielle de 2022 s’il y a nécessité, affirmant se situer entre l’extrême droite et l’extrême argent.

    INTERNATIONAL

    Le Figaro - David Djaïz: «L’Europe et ses nations doivent reconquérir une autonomie stratégique»

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - Cette crise représente un désaveu majeur de l’hypermondialisation, estime David Djaïz. Elle nous oblige selon lui à bâtir un ordre international plus équilibré, dans lequel les nations joueraient à nouveau un rôle de premier plan.

    Normalien et énarque, David Djaïz, 30 ans, est aujourd’hui enseignant à Sciences Po. Il vient de publier un essai remarqué - Slow Démocratie (Allary Éditions, 2019) - sur la nécessité de reprendre le contrôle d’une mondialisation débridée.


    FIGAROVOX.- Cette pandémie suscite des commentaires tous azimuts. Il y en a pour tous les goûts. Pour certains, elle condamne la mondialisation ; pour d’autres, elle justifie le retour des frontières et des nations ; pour d’autres encore, elle est le signe qu’il faut plus d’Europe ou d’écologie. Et pour vous?

    Le vent se lève - Métaux rares : l’empire global de la Chine

    De l’âge de l’or noir, entrons-nous dans celui des métaux rares, fers de lance de la transition numérique et énergétique ? L’essor du recours aux technologies numériques, ou dans une moindre mesure aux énergies renouvelables, repose sur ces métaux devenus essentiels ; ils suscitent un intérêt croissant pour la plupart des acteurs de la scène internationale. Néanmoins, dans cette nouvelle course aux ressources, un seul État semble tirer son épingle du jeu : la Chine. A l’échelle globale, l’essentiel de ces ressources est possédé par Pékin qui dispose donc d’un quasi-monopole de production et de distribution sur le marché des métaux rares. Comment la Chine a-t-elle obtenu cette mainmise sur ces métaux ? Loin de n’être qu’un hasard, cette concentration de la production des métaux rares entre les mains de la Chine est le résultat d’une stratégie minutieuse qui est orchestrée par Pékin depuis des années.

    Telos - Coronavirus: le Tchernobyl de la République islamique? Michel Taubmann

    « Maudit soit le Chah ! », hurlaient des survivants dans les décombres du très meurtrier tremblement de terre qui fit au moins 25 000 victimes dans le nord-ouest de l’Iran le 16 septembre 1978. Mohammad Reza Pahlavi n’était bien évidemment aucunement responsable de cette catastrophe naturelle. Mais son rejet avait atteint un tel paroxysme que les Iraniens étaient prêts à lui imputer tous les malheurs du monde. L’Histoire va-t-elle bégayer, mais cette fois au détriment des mollahs au pouvoir depuis 1979 ? La question se pose en Iran où l’on a souvent entendu ces derniers mois crier « Mort à Khamenei ! »

  • Le second tour des municipales : où en sommes nous ?

    POLITIQUE Après l’échec des négociations avec la liste menée par l’écologiste Antoine Maurice (Archipel citoyen), elle a annoncé ce lundi le retrait de sa candidature ne voulant pas être « un obstacle » au rassemblement

    France 3 - Municipales à Nancy: le socialiste Mathieu Klein et l'écologiste Laurent Watrin s'unissent pour le second tour

    En tête à Nancy à l'issue du 1er tour (37,89%), le candidat socialiste Mathieu Klein a annoncé ce jeudi 28 mai la fusion de sa liste avec celle de l'écologiste Laurent Watrin (10,24%) pour le deuxième tour de l'élection municipale le 28 juin. Au coeur de leur projet: la transition écologique.

    BFM- Municipales à Lille: LFI ne choisit pas entre les Verts et le PS

    Le candidat tête de liste de La France Insoumise (LFI) à Lille, Julien Poix, a annoncé ce dimanche qu'il refuserait de choisir entre le PS de Martine Aubry et EELV pour le second tour des élections municipales le 28 juin.

    Libé - A Grenoble, le PS ne désarme pas face à Piolle

    Arrivé en quatrième position lors du premier tour des municipales, Olivier Noblecourt a annoncé qu'il se maintenait pour le second. Appelant la liste menée par le maire EE-LV sortant à l'union

    Le Point - Municipales à Nantes : accord PS-EELV pour le second tour

    La maire sortante Johanna Rolland et l'écologiste Julie Laernoes ont annoncé avoir passé un accord dans la course à la mairie de Nantes.

    20 minutes - Municipales 2020 à Rennes : Nathalie Appéré, ultra-favorite pour être réélue après son alliance avec les Verts

    POLITIQUE La maire sortante PS Nathalie Appéré et le candidat écologiste Matthieu Theurier ont fusionné leurs listes en vue du second tour des municipales à Rennes. Ils étaient arrivés en première et deuxième positions au premier tour

    France 3 - Municipales à Bordeaux : comment les quatre candidats voient le monde de demain

    Du jamais vu depuis 1947 sur l’échiquier bordelais : Nicolas Florian, les Républicains, Pierre Hurmic l’écologiste, le marcheur Thomas Cazenave et l’anticapitaliste Philippe Poutou iront au second tour. Décryptage de leur crédo post-Covid19.

    20 minutes - Municipales à Strasbourg: dernier round dans les négociations entre Catherine Trautmann (PS) et Jeanne Barseghian (EELV)

    Plus que quelques heures avant de savoir si les deux prétendantes à la mairie de Strasbourg, Jeanne Barseghian et Catherine Trautmann, fusionneront leur liste pour le second tour des élections municipales. Une réunion entre les deux camps doit avoir lieu ce dimanche 31 mai 2020

  • L'actualité spécial covid et "jour d'après" du 8 au 14 mai

    France Inter -  "Au cœur de la crise, construisons l’avenir" : la grande tribune de personnalités de gauche

    Une revenante : la gauche. Paradoxalement ressuscitée par le coronavirus, elle redonne de la voix, quasi unie. Une Tribune qui paraît simultanément dans sept grands médias dont France Inter propose des solutions pour l’après-crise.

    Parmi les signataires, le communiste Ian Brossat, Raphaël Glucksmann du mouvement Place publique, l’écologiste Yannick Jadot, le patron du Parti socialiste Olivier Faure ou l’ancien chef des frondeurs Christian Paul. À l’exception du NPA et de France Insoumise, c’est tout l’éventail de la gauche sociale et écologiste qui est représenté. Si l’idée est bien à terme de construire les conditions d’une victoire de gauche en 2022, il n’est pas question de refaire à ce stade le programme commun mais plutôt de poser des principes forts pour l’après crise. Une première salve contre "l’impasse des politiques dominantes depuis 40 ans et le capitalisme financier."
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    Libé - «Nous ne pouvons pas penser la défense de la culture sans inclure ceux qui ont été passés sous silence»

    Par Christophe Honoré , Catherine Deneuve , Pascale Ferran , Omar Sy , Mati Diop , Marion Cotillard , Jeanne Balibar , Virginie Efira , Lomepal et plus de 800 personnalités du monde de la culture (mis à jour le )

    Après avoir interpellé Emmanuel Macron sur le sort des intermittents, le collectif de plus de 800 personnalités du monde de la culture repart à l'attaque en soutien aux intérimaires et autres «extras» du secteur, massivement hors des radars des politiques de soutien mises en œuvre par le gouvernement et qui vont basculer au RSA.
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    Fondation Jean Jaurès - Confinement : comment le monde de la musique se réinvente-t-il ?
     
    Événements de dimension mondiale, sessions live, prime aux réseaux sociaux : en dépit du contexte, l’industrie musicale tente de continuer à divertir. Mais comment donc les artistes gardent-ils le contact avec leur public en temps de confinement ? Laurent-David Samama livre une deuxième analyse pour la série de la Fondation Jean-Jaurès consacrée à la place des artistes et de la culture durant le confinement
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    France Inter - Covid-19 : pourquoi le laboratoire français Sanofi servira en premier les Américains s'il trouve un vaccin
     
    C’est une information de l’agence Bloomberg : si Sanofi parvient à mettre au point un vaccin contre le Covid, les Américains seront les premiers à en bénéficier. Pourquoi les Américains, alors que Sanofi est un laboratoire français?
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    Libé - «Non, le protocole sanitaire ne pourra pas être respecté à la lettre dans les écoles»

    Thomas Watanabe-Vermorel, candidat aux municipales sur une liste écolo dans le Xe, est directeur d’une école maternelle classée REP, dans le XIXe arrondissement à Paris.

    Thomas Watanabe-Vermorel est directeur d’une école maternelle classée REP, dans le XIXe arrondissement à Paris. Il est également candidat aux municipales sur la liste Ecologie Paris 10. C’est sous cette casquette qu’il s’exprime aujourd’hui, avec un message : que les représentants de l’Etat arrêtent de faire croire que le protocole sanitaire est applicable à la lettre.
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    L'Huma - Tribune. Ne faisons pas semblant de découvrir les inégalités scolaires

    "La maladie a rendu visible la longue casse de l’hôpital public. Les élèves devenus invisibles ont rendu visible la longue casse du service public d’éducation."

    Une tribune de Sarah P. universitaire, Isabelle S. inspectrice retraitée, Marie-Jeanne S. professeure et Christophe E. professeur, membres du groupe de travail éducation de Place publique.
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    L'Obs - Partager les connaissances scientifiques, une clé de la sortie de crise...

    TRIBUNE. Pour accepter les restrictions, les citoyens doivent les comprendre. En appeler à la peur ne suffit pas, expliquent Annabel Desgrées du Loû, directrice de recherche, Institut de recherche pour le développement (IRD) et Olivier Nay, professeur de science politique, Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne.

    Pendant la sortie de crise, les restrictions vont continuer. Pour les accepter, les citoyens devront les comprendre. Alors que la parole gouvernementale ne cesse de générer de l’anxiété, il est impératif de construire l’adhésion en partageant largement les informations scientifiques. Cela s’appelle « le transfert des connaissances ». C’est l’une des clés pour responsabiliser les individus et donner à la société les capacités de son auto-organisation.
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    The Conversation - Débat : N’oublions pas l’importance sanitaire et sociale des cantines scolaires !

    La préoccupation sanitaire quasi exclusive accordée à la lutte contre la contamination virale du Covid-19 avait conduit initialement les rédacteurs du projet de protocole pour la réouverture des écoles à recommander que la restauration scolaire se fasse dans chaque classe. Les regroupements dans les cantines étaient en effet considérés comme des facteurs de risques importants, dans la lignée même des avis du Conseil scientifique.

    Cette recommandation n’a finalement pas été retenue dans la version officielle définitive, publiée le 3 mai. Et on peut le comprendre si l’on a bien en tête que les cantines scolaires jouent un rôle à la fois sanitaire et social qui a d’ailleurs été au fondement même de la politique nationale menée pour leur développement.
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    Terra Nova Par Frédéric Keck - Les formes de l’expertise expriment des rapports différents à la nature

    Si l’on veut réfléchir aux modalités d’articulation de la crise sanitaire du Covid-19 avec la catastrophe écologique en cours depuis une quarantaine d’années, on peut faire travailler ensemble spécialistes de la santé publique et spécialistes des sciences sociales et environnementales ; mais on peut aussi décrire comment les différents savoirs mobilisés dans la gestion d’une crise sanitaire engagent des rapports différents à la nature et aux événements qui l’affectent.
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    Basta - De la production à la distribution et à la vente de masques : pourquoi ça coince encore

    A partir du 11 mai, les masques seront obligatoires dans les transports ou à l’école. Les masques en tissu sont-ils assez efficaces ? Y en aura t-il suffisamment et à quel prix ? Les enseignes ont-elles le droit de les réserver en priorité aux titulaires de cartes de fidélité ? Le coût des masques jetables ne risque t-il pas de gréver les budgets des familles ? État des lieux.

    Il aura fallu attendre plus de 130 000 contaminations confirmées et 25 000 morts en France pour que le masque s’impose, lentement, dans les recommandations du gouvernement. Dans son discours le 28 avril devant les députés, Édouard Philippe reconnaît avoir dû gérer « le risque d’une pénurie » et opté durant plusieurs semaines pour la mise à disposition en priorité pour le personnel soignant. A partir du 11 mai, date de levée progressive du confinement, les masques vont être obligatoires dans les transports et fortement recommandés dans l’espace public.
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    Terra Nova - Un balcon en forêt 2020 : Essai comparatif sur l’épidémie de Covid

    Depuis le début de l’épidémie, des nombreuses comparaisons sont faites d’un pays à l’autre, le plus souvent à partir d’un indicateur de mortalité. La présente étude propose un classement plus sophistiqué en expliquant quelle comparaison est possible entre des pays très différents. Il faut tenir compte notamment des écarts de densité et de concentration de la population, de la structure d'âge des populations et de l'intensité des flux de circulation sur le territoire. Un pays ouvert sur le monde, dense, dont la population est plutôt plus âgée et concentrée dans quelques métropoles, est à l'évidence plus exposé aux ravages du virus qu'un pays moins connecté aux échanges, peu dense, plus jeune et sans grande métropole. L’examen minutieux des données à partir de ces critères pour 24 pays (dont la France) par l'historien des populations Paul-André Rosental pour Terra Nova permet de les placer sur un pied de comparaison stable. La hiérarchie des résultats présente plusieurs surprises. Sur la base d'un indicateur de mortalité ainsi corrigé, l'étude tente ensuite d'évaluer les politiques publiques mises en place pour faire face à la crise dans ces différents pays.
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    The Conversation - Débat : le savant et le politique en 2020, un attelage de fortune ?

    Les images montrant M. Philippe ou M. Véran au côté de M. Delfraissy, le président du conseil scientifique français dédié au Covid-19, se sont multipliées ces dernières semaines. Elles avaient évidemment pour but de rassurer les Français sur la place que tient l’expertise scientifique dans les choix politiques et de crédibiliser la parole du politique dans une situation où les inconnues qui entourent le virus sont nombreuses. Pour autant qu’elle se conçoive naturellement, cette relation du politique au scientifique n’est pas sans dangers ni écueils. Cent ans après la parution de l’ouvrage Le Savant et le politique de Max Weber, il convient de s’interroger notre rapport à la science et au savoir et, plus profondément, sur leur statut dans nos sociétés.
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    20 Minutes - Coronavirus : Un virage écologiste pour Macron ? Il réfléchit à un « green deal français », selon Cambadélis

    POLITIQUE L’ancien premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, annonce ce « green deal français » pour « des raisons politiques évidentes, [car] le libéralisme économique ne va pas être de saison »

    Pas un tournant à gauche mais un virage écologiste pour Emmanuel Macron. C’est ce que pense  Jean-Christophe Cambadélis, ancien patron du PS, dans un entretien au Point samedi. « Emmanuel Macron n’a pas en tête un tournant à gauche. Mais il réfléchit à un nouveau cours rooseveltien écologiste. Ceci pour des raisons politiques évidentes, le libéralisme économique ne va pas être de saison. Il pense ainsi recapitaliser son "progressisme" dissous dans le centre droit », souligne l’ancien premier secrétaire du Parti socialiste.
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    Libé - A Clermont-Ferrand, l'espoir des Luxfer

    A Clermont-Ferrand, les anciens salariés de Luxfer, seule usine d’Europe fabriquant des bouteilles d’oxygène médical et des appareils respiratoires pour les pompiers, se tiennent prêts. Leur espoir? Relancer leur outil de production et participer à leur façon à l’effort de guerre contre l’épidémie de coronavirus. Leur avenir est suspendu à la décision que prendra Bercy. «Il n’y a que l’Etat qui peut faire sauter ce verrou», tempête Axel Peronczyk, représentant CGT des salariés qui ont occupé leur usine en février et en mars. «Si Luxfer refuse de vendre, il faut nationaliser», abonde la députée socialiste du Puy-de-Dôme, Christine Pires Beaune.
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    Huffington Post - Malgré le sexisme de leur parti, ces femmes de gauche veulent gagner "la bataille culturelle"

    Après avoir participé à un meeting contre le "coronaviril", certaines élues ont été critiquées en interne ou tout simplement ignorées.

    Le sexisme en politique et à gauche en particulier a encore de beaux restes. Pour preuve, le meeting qui s’est tenu en ligne mercredi 6 mai entre des élues de gauche et des femmes de la société civile pour dénoncer les reculs des droits et de la visibilité des femmes observés pendant ce confinement, rebaptisé “Coronaviril”.
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    France Culture - Montebourg, l'anti-Macron

    Arnaud Montebourg multiplie les apparitions médiatiques depuis quelques semaines. Il y dénonce les ravages de la mondialisation et le fait qu'Emmanuel Macron a été l'un des artisans de la délocalisation d'une partie de l'appareil productif français.

    Arnaud Montebourg et Emmanuel Macron ont quelques points communs.

    Ils ont tous deux été ministre de l’économie, tous deux sous l’autorité du même président, François Hollande, et ils l’ont également tous deux trahis. Emmanuel Macron en se présentant à sa place à l’élection présidentielle, en 2017. Arnaud Montebourg en essayant, trois ans plus tôt, de lui faire avaler l’amer breuvage de la "cuvée du redressement". C’est d’ailleurs ce qui lui a coûté sa place à Bercy.

  • L'actualité du Covid du 1er au 7 mai

    The Conversation, Luc Rouban - Le macronisme peut-il encore se réinventer ?

    Dans son discours du 13 avril 2020, Emmanuel Macron a mentionné la nécessité de réinventer son action politique dans le cadre du prochain « nouveau monde » qui devrait émerger après l’épidémie de Covid-19.

    Les conditions historiques d’apparition du macronisme font qu’il est contraint à la réinvention permanente dans la perspective d’une adaptation pragmatique aux réalités économiques et sociales afin de se différencier des forces politiques traditionnelles qui sont riches, mais aussi prisonnières, de valeurs et de cultures bien établies.

    Le macronisme reste toujours une formule managériale appliquée au politique où seul le résultat compte. C’est dans un contexte de fortes turbulences économiques et sociales qu’il va devoir se réinventer et on peut tenter d’en mesurer la possibilité.
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    France Info - TRIBUNE. #NousLesPremiers : élus, personnalités publiques ou citoyens, ils s'adressent à Emmanuel Macron pour dessiner le "monde d’après"

    Dans un texte sous forme de lettre ouverte à Emmanuel Macron, des signataires aussi divers qu'Anne Hidalgo, Bernard Stiegler, Cyril Dion ou Priscillia Ludosky appellent à "une démarche démocratique en trois étapes". Ils sont prêts à prendre leur part pour "dessiner ensemble un chemin" pour sortir de la crise du coronavirus.

    Plusieurs maires de grandes villes, des présidents d'exécutifs locaux et des personnalités publiques envoient une lettre ouverte à Emmanuel Macron, intitulée "Un scénario démocratique pour le 'monde d’après'", dans cette tribune pour franceinfo. Ils proposent trois étapes pour un plan de relance "juste et durable" après la crise due au coronavirus : une phase de consultation citoyenne, puis la création d'un Conseil national de la Transition et enfin la création d'une Assemblée citoyenne du futur.
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    Construire la France d’Après : #JeParticipe

    PAS DE GRANDS PLANS POUR LE PAYS (AVEC NOS IMPÔTS) SANS NOUS

    Plan de sauvetage, plan de relance, plan de transformation, plan de sortie de crise, plan qui ne dit pas son nom… On le sait déjà, chacun et chacune d’entre nous financera les centaines de milliards d’euros dédiés à ce “chemin” pour sortir de la crise. Ce sont nos milliards, nos impôts et nos vies qui seront impactées pour des dizaines d’années..... Nous refusons des règles du jeu où ce sont toujours les mêmes qui paient les pots cassés. Cette fois nous ne voulons pas que notre argent finance le monde d’avant, nous voulons un plan de transformation vers le monde d’après, qui prenne en compte l’urgence climatique et l’impératif de justice sociale.
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    Libé - Nathalie Appéré : «La démocratie locale doit être au cœur de la relance»

    A la tête de la ville de Rennes, Nathalie Appéré se félicite que le rôle des maires soit enfin reconnu et réclame un conseil national de la transition.

    Maire PS de Rennes depuis 2014, Nathalie Appéré, en première ligne comme tous les élus locaux, considère que «ce qui doit nous guider, c’est faire ce que l’on peut faire et pas d’instruire le procès en incurie de tel ou tel».
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    Démocratie Ouverte - Covid-19 et monde d’après : des réponses démocratiques à la crise sanitaire

    Alors que le monde entier traverse une crise sanitaire inédite, la société civile, les élus, et des collectifs citoyens se mobilisent pour proposer des initiatives qui permettent l’entraide durant la période difficile et des outils pour co-construire le monde d’après. En voici une liste non-exhaustive.
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    Libé - Le spectre d'un démantellement de notre modèle social 

    Pandémie mondiale, le coronavirus est à l'origine d'une crise systémique qui risque de démanteler définitivement notre modèle social.

    Par Romain Jehanin, avocat au Barreau de Paris (spécialisé en droit du travail) et membre du collectif Chronik.

    Pandémie mondiale, à l’origine d’un tsunami sanitaire tragique, le coronavirus mute peu à peu en crise systémique. Car si elle est sanitaire, la crise est aussi économique, et sera malheureusement sociale. Au-delà, elle est également une crise de la pensée dominante autant qu’un désaveu, en à peine quelques jours, des choix politiques ayant conduit à deux décennies d’appauvrissement des services publics, au premier rang desquels l’hôpital, et de démantèlement de notre modèle social.
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    Le Vent se lève - À l’assaut du ciel Par Lenny Benbara

    L’heure est venue. L’occasion présente est trop importante pour manquer de la saisir. Il faut en effet tenter de mettre au jour ce qui se joue dans l’extraordinaire crise devant nous. Malgré le temps que le confinement offre à chacun, il reste difficile de lire les conséquences de la multiplication des crises qui feraient passer la tempête de 2008 pour une vulgaire bourrasque. Ce qu’on sait, tout simplement, c’est qu’un grand changement culturel a commencé et qu’une nouvelle étape de décomposition de l’hégémonie néolibérale s’est enclenchée. Ce basculement reste indécis, car il peut déboucher sur deux modèles de société antagoniques : le néolibéralisme autoritaire, dépecé de la nécessité d’un consentement élargi, ou un compromis keynésien écologique.
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    Ouest France - ENTRETIEN. Coronavirus : « Il faut des relocalisations massives », estime Arnaud Montebourg

    Ancien ministre de l’Économie de 2012 à 2014, Arnaud Montebourg est aujourd’hui reconverti dans la production d’amandes, de miel et de glaces bios et locaux. Partisan de l’indépendance de la France dans de nombreux secteurs économiques, il estime qu’avec la crise du coronavirus, les États payent le prix de leurs choix politiques passés.

    L’ancien ministre de l’Économie Arnaud Montebourg, prédécesseur d’Emmanuel Macron à Bercy, livre son regard sur la crise économique liée à l’épidémie de Covid-19 qui frappe la France. Et parle relocalisations, indépendance économique et plans industriels abandonnés. Entretien.
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    Le Vent se lève - L’après-coronavirus : tendance « jours heureux » ou « business as usual » ?

    Patrick Artus, chef économiste de la banque d’investissement Natixis, a prédit le 30 mars dernier « la fin du capitalisme néolibéral ». Les perturbations engendrées par la crise du Covid-19 ont en effet suscité de nombreux espoirs et constituent une opportunité unique de changer en profondeur le monde que nous connaissons. Du renoncement temporaire au principe de zéro déficit en Allemagne au financement exceptionnel du trésor britannique par sa banque centrale, de nombreux signaux peuvent nous faire espérer un changement du statu quo économique. Il est sain et nécessaire de penser que les pratiques du pouvoir peuvent être ébranlées. Cependant, les élites nous montrent tous les jours qu’elles comptent conserver leurs avantages après la crise.
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    Libé - Hôpitaux de province : la deuxième lame de crise ne sera pas le Covid, Par Bertrand Soto, chef du service pédiatrie et néonatalogie au centre hospitalier d’Auxerre

    Tribune. Médecin hospitalier depuis vingt-sept ans, mes services, habituellement pleins, sont actuellement vides. Depuis le début du confinement, au sein de mon service de pédiatrie, nous avons en effet réalisé à peine 10% des consultations programmées, une majorité de celles-ci par téléconsultation, et nous n’avons traité que 216 urgences pédiatriques sur les 1 240 que nous aurions dû faire. Dans le même temps, les services en première ligne face à la crise sanitaire (réanimation, infectiologie, pneumologie) sont débordés. Actuellement concentrés sur la réponse immédiate au Covid-19, nos dirigeants devraient cependant se soucier de ce vide en trompe-l’œil car il est le signe avant-coureur d’une seconde crise sanitaire en devenir.
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    France Culture - L'intenable calendrier des municipales

    La tenue d'un second tour des élections municipales au mois de juin, comme il l'était initialement imaginé, paraît assez peu probable. Mais un report après la période estivale pourrait générer d'importantes difficultés dans l'organisation du scrutin.

    Alors que l’on s’achemine lentement et d’un pas incertain vers le début du déconfinement, la question de l’organisation du second tour des élections municipales a resurgit dans le foisonnement d’une actualité dominée par le comptage des masques de protection et des tests de dépistage dont nous disposerons à partir du 11 mai.

    Serons-nous en mesure d’organiser le second tour avant l’été, après l’été, à l’automne, au début de l’hiver, en 2021 ?

     

  • L'actualité du Covid du 24 au 30 avril

    Libé - Et le virus réinventa la goguette Par Daniel Schneidermann

    Les salles de spectacles sont fermées mais une parodie de «Vesoul» a fait plusieurs millions de vues sur Internet. Car la vie a toujours des choses à dire. Même sous contrainte, surtout sous contrainte. Samizdats des pays totalitaires, graffiti des cachots ou vidéos sur YouTube.

    De tous côtés, en l’espace de quelques heures, la France confinée s’est likée, retweetée, forwardé une vidéo des Goguettes, un groupe de jeunes chansonniers qui poste sur YouTube des parodies de standards de la variété française. La chanson s’appelle T’as voulu voir le salon, sur l’air du Vesoul de Jacques Brel. En trois minutes, elle nous promène de la chambre au placard, de la fenêtre aux chiottes, d’un appartement confiné. Et le balcon ? «J’ai voulu voir le balcon /On n’avait pas de balcon /Ouais, c’est con.»
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    L'Obs - Johann Chapoutot : « Cette pandémie est le crash-test du néolibéralisme »

    TRACT DE CRISE #8. Les éditions Gallimard ont proposé à leurs auteurs de réfléchir aux questions que soulève l’épidémie. Extrait.

    « Il y aura un après, nous dit-on. Voire : après la crise de 2008, l’après a consisté à aggraver l’avant. L’État, qui avait sauvé les spéculateurs voyous, a été stigmatisé pour ses déficits !

    L’aveuglement odieux de ceux qui détruisent l’État, qui méprisent ses fonctionnaires, tous ceux qui dénonçaient la “gestion” et le “management” du “nouveau monde”, tous ceux qui, comme les infirmières et les médecins gazés en manifestations disaient “Vous comptez les sous, on comptera les morts”, se paye au prix fort.
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    Egora - "Gestion de crise : comme si rien n'existait"

    Rapports de force - Amazon perd son procès en appel, les syndicats victorieux

    La cour d’appel de Versailles vient de juger, ce 24 avril, l’appel d’Amazon France concernant la restriction de son activité. La décision de limiter l’activité d’Amazon France est confirmée.

    Après une plainte déposée par le syndicat SUD-Commerce, le tribunal de Nanterre avait ordonné, le 14 avril, aux 6 entrepôts français de l’entreprise de cesser la livraison de produits non-essentiels.

    La cour précise et élargit cependant la liste des produits qui pourront être livrés par Amazon. Ainsi, l’entreprise peut maintenir le traitement des commandes passées dans les catégories et rubriques « High-tech, Informatique Bureau », « Tout pour les animaux », « Santé et soins du corps », « Homme », « Nutrition », « Parapharmacie », et « Épicerie, Boissons et Entretien ». Pour chaque préparation, expédition et réception de produit non-autorisé, l’entreprise s’expose à une amende de 100 000 euros par produit.
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    Que nous apprend l’histoire récente sur le financement d’une crise longue et impréparée ? L’exemple de la première guerre mondiale, qui ouvre un demi-siècle d’intervention de l’État dans les économies et sociétés européennes, peut aider à envisager les défis ouverts par la crise sanitaire.

    Si l’on suit la métaphore guerrière, les économies et les sociétés sont actuellement mobilisées pour lutter contre un ennemi commun, le coronavirus. Les énormes moyens financiers et monétaires mis en œuvre en France et en Europe inquiètent sur la capacité des États à faire face, à terme, à des déficits publics qui dépassent déjà allègrement la règle des 3 % du PIB. Cet article se propose de remettre en perspective les questions cruciales de financement de la crise sanitaire et de ses retombées économiques, au regard des expériences menées pendant et après la Première guerre mondiale chez les trois principaux pays belligérants : en France, en Angleterre et en Allemagne.
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    Basta - Des centaines de millions de travailleurs pourraient sombrer dans une profonde pauvreté

    L’Organisation internationale du travail appelle à des mesures politiques au niveau mondial. La Confédération syndicale internationale demande la création d’un fonds mondial de protection sociale universelle pour les pays les plus pauvres.

    En France, 5,8 millions de salariés sont au chômage partiel pour cause d’épidémie de coronavirus, a annoncé la ministre du Travail le 7 avril [1]. L’Organisation internationale du travail a de son côté décompté que les mesures de confinement total ou partiel touchent actuellement près de 2,7 milliards de travailleurs à travers le monde, soit environ 80 % de la population active de la planète [2].
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    Non Fiction - Thomas Porcher au chevet de l'économie

    Une relecture, au regard de la crise actuelle, de la critique du discours économique dominant et des propositions pour en sortir de l’économiste Thomas Porcher.

    La crise sanitaire et la crise économique qu’elle induit, dont on commence seulement à entrevoir l’ampleur, conduiront-elles à un changement radical d’orientations en matière de politique économique ? 

    Tout d’abord au plan des idées, la crise financière de 2008 avait (au moins un temps) sérieusement mis à mal la théorie de l’efficience des marchés financiers. La crise actuelle est en train de procéder de même avec un certain nombre d’autres idées bien ancrées chez les économistes et les responsables politiques. Thomas Porcher en listait toute une série dans son Traité d’économie hérétique de 2018 (Fayard), que les économistes mainstream et la plupart des gouvernements ressassent depuis des années, qu’il s’employait alors à contredire.
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    Europe 1 - En Île-de-France, 17 maires de gauche se coordonnent pour "réussir le déconfinement"

    Dix-sept maires de gauche d'Ile-de-France ont formé une coordination pour "réussir le déconfinement du 11 mai", pour lequel ils comptent rapidement élaborer un Livre blanc des bonnes pratiques, a-t-on après samedi auprès du maire PS d'Alfortville Luc Carvounas. Cette coordination "Bouclier anti-Covid" souhaite que la région puisse "lutter contre les effets sanitaires, sociaux et économiques du virus" et "mutualiser les bonnes pratiques locales d'accompagnement des habitants durant le confinement".

  • Les actualités du COVID du 17 au 23 avril

    A LA UNE

    Switch - L’anti-virus intellectuel

    Face à la pandémie du coronavirus, une contre-fièvre s’est propagée de manière virale dans le monde de la pensée, pour en faire le diagnostic, traiter ses symptômes et imaginer un remède possible. Depuis le début de la crise, des centaines de textes et d’interventions, issus de tous les champs intellectuels, sont sortis de tous côtés, comme le signe d’un moment décisif de nos sociétés mondialisées, en péril et en quête de nouveaux modèles d’existence.

    C’est à l’aune d’un événement qui sidère, écrase, agite ou terrifie les consciences – un procès inique, un scandale d’Etat, une révolution, un attentat… - que résonnent le plus souvent les voies des intellectuels. L’épidémie du coronavirus est venue cruellement confirmer cette loi d’airain de la vie intellectuelle. Généralement discrètes, silencieuses, ou confinées à l’intérieur de frontières délimitées par les mondes académiques et médiatiques, ces voies souffrent d’un manque d’attention et d’égards de la société dans son ensemble jusqu’à ce que, suite au surgissement de l’improbable dans nos vies, l’urgence de leurs échos s’impose à tous. Comme si nous avions besoin des intellectuels pour, sinon donner du sens à ce qui nous arrive, essayer de penser le présent qui bascule et d’esquisser les contours du monde à venir. Les blessures des sociétés convoquent toujours des pensées, à défaut de pansements.
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    Le blog de Emmanuel Dockès «Le jour d’après», 18 mars 2020

    Fissurée par des années de luttes, frappée par le drame du Covid 19, l’idéologie qui nous gouverne s’effondre jusqu’à être reniée par son porte-parole le plus officiel, M. Macron. La terrible crise qui commence, va nous faire changer d'époque. Les luttes pour ralentir la chute sont du passé. Lorsque nous sortirons du drame actuel, les temps seront à la construction d'un autre monde.
     
    La brutalité de la crise que nous vivons et allons vivre ces prochaines semaines, ces prochains mois, produit déjà une accélération de l'histoire.

    Les discours présidentiels du 12 mars et du 16 mars derniers sont des indices du retournement en cours. Ils ont immédiatement renié l'idéologie gouvernementale opiniâtre de ces dernières années. Idéologie à laquelle d'ailleurs plus personne ne croit depuis longtemps, y compris donc, comme cela vient d'apparaître, dans les plus hautes sphères du pouvoir.
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    Ouest France - Coronavirus : Laurent Berger prône un "impôt exceptionnel" pour sortir de la crise

    "Il faut redistribuer les richesses", estime le secrétaire général de la CFDT. 

    Pour sortir de la crise provoquée par l'épidémie de coronavirus, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger suggère "plusieurs pistes pour dégager des marges de manœuvre" dans un entretien publié mardi 21 avril par Ouest-France. "Je pense, notamment, à la création d'un impôt exceptionnel sur des entreprises liées à des secteurs qui n'ont pas été impactés par la crise, voire qui ont réalisé des bénéfices", explique le syndicaliste.
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    France Info - Coronavirus : la Commission européenne appelée à déclencher des procédures "en urgence pour maintenir et stabiliser l'économie du secteur agricole"

     L'eurodéputé Éric Andrieu demande notamment la possibilité de stocker le lait et les produits laitiers et regrette que l'Union européenne, par idéologie, n'ait déclenché que certains outils, surtout juridiques, de la PAC.

    Didier Guillaume, le ministre de l'Agriculture, s’entretient mardi 14 avril avec le commissaire européen à l'Agriculture, Phil Hogan, pour demander à l’Union européenne d’autoriser le stockage du lait et des produits laitiers face aux excédents de production. "C'est urgent", explique Éric Andrieu, député européen socialiste pour la circonscription Grand Sud-Ouest, membre de la commission Agriculture du Parlement européen, interviewé mardi sur franceinfo. Il faudrait selon lui que la Commission européenne mette en oeuvre rapidement "des moyens pour aider les producteurs ou les industriels à stocker ces produits qui sont en trop en attendant que le marché se stabilise".
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    Mediapart,Le blog de Henri Sterdyniak Pour en finir avec la monnaie hélicoptère, 9 avr. 2020,

    Selon la théorie de la monnaie hélicoptère, en période de dépression, la Banque Centrale doit relancer l’économie en versant directement de l’argent à tous les ménages. Nous montrons ici que la monnaie hélicoptère est un leurre.
     
    En fait, selon la macroéconomie keynésienne, en période de dépression, la politique économique doit relancer l’activité soit par la politique monétaire, soit par la politique budgétaire. La politique monétaire consiste à baisser au maximum les taux d’intérêt et à garantir aux banques qu’elles pourront se refinancer pendant longtemps à des taux très faibles. Elle a l’avantage de ne pas creuser la dette publique, de relancer spécifiquement l’investissement, mais elle peut être inefficace si le taux d’intérêt se heurte au plancher de zéro, si les perspectives de croissance et d’inflation sont médiocres (de sorte que la différence - taux d’intérêt moins taux de croissance – n’est pas assez négatif pas assez), si les banques se refusent à prêter compte tenu des risques de faillite des entreprises. La politique budgétaire consiste à augmenter les dépenses publiques, les prestations sociales ou à baisser les impôts. L’impact sur la demande est donc en principe plus direct. Il peut être ciblé sur les ménages précaires (tant parce qu’ils sont particulièrement frappés par la crise que parce que leur propension à consommer est la plus forte) ou sur les investissements verts.
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    Deuxième épisode de votre rendez-vous du vendredi qui donne la parole à une grande figure de l’économie pour tenter d’éclairer cette crise sans précédent. Tiphaine de Rocquigny, productrice de l'émission "Entendez-vous l'éco ?", s'entretient avec Julia Cagé, professeure d’économie à Sciences Po.
     
    La France est en récession, le PIB s’est contracté d’environ 6% au premier trimestre selon la Banque de France, et le plan de sauvetage prévu par le gouvernement est passé de 45 à 110 milliards d’euros. Parmi les mesures annoncées mercredi : une prime pour les soignants et les fonctionnaires mobilisés ainsi qu'une aide financière pour les foyers les plus précaires. Comment financer ces dépenses ? Seront-elles suffisantes pour pallier les inégalités exacerbées par cette crise ? Et quels risques y aurait-il à creuser davantage notre niveau d'endettement ? Réponses avec Julia Cagé, professeure d’économie à Sciences Po et membre du Center for Policy and Economic Research, interrogée par Tiphaine de Rocquigny.
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    Ainsi que les implications de la pandémie de coronavirus deviennent évidentes, de nouveaux appels ont été lancés en faveur d’un revenu de base universel : par des politiciens de droite comme de gauche, des academiques, le pape et même le comité de rédaction du Financial Times. Cette politique garantirait aux individus des paiements réguliers de la part de l’État, quelle que soit leur activité économique.

    Nous avons récemment analysé la faisabilité de la mise en place d’un tel revenu dans les pays de l’Union européenne. Nos conclusions montrent que, bien que des mesures importantes aient été prises, pour que ces politiques soient mises en œuvre avec succès, des changements seraient nécessaires en termes de soutien public, d’alignement institutionnel, de preuve des effets et de clarté de l’objectif politique. La pandémie de Covid-19 pourrait-elle déclencher un tel changement ?
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    Fondation Jean Jaurès - Covid-19 : en qu(o)i les Français ont-ils confiance ? Yann Algan, Bruno Cautrès, Daniel Cohen, Luc Rouban

    En qui et en quoi les Français ont-ils confiance aujourd’hui ? Afin de mesurer l’impact sur l’opinion de la crise actuelle liée au coronavirus, une vague spéciale du Baromètre de la confiance politique réalisé chaque année par OpinionWay et le Cevipof et auquel la Fondation Jean-Jaurès est associée. Yann Algan, Bruno Cautrès, Daniel Cohen et Luc Rouban analysent les grands enseignements de cette enquête, qui permet notamment de comparer la confiance des Français avec celle des Britanniques et des Allemands.
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    Dans son allocution du 13 avril, Emmanuel Macron a abordé le sujet du déconfinement. Mais il a également parlé d’économie, en réclamant l’annulation massive des dettes des pays d’Afrique. En a-t-il le pouvoir ?

    Emmanuel Macron s’est adressé aux Français, lundi 13 avril. Dans ce discours très attendu, le chef de l’État a posé les bases d’un déconfinement futur, en avançant la date du 11 mai si les conditions sanitaires se sont améliorées d’ici là. Il a aussi été question du manque de préparation de la France face au nouveau coronavirus et des risques économiques liés à la crise.
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     France Info - "Internet peut redevenir un bien commun si nous nous emparons des outils alternatifs aux Gafam" : entretien avec Maxime Guedj, co-auteur de "Déclic"

    Les Gafam, ces géants d'internet, n'ont jamais eu autant de pouvoir. Comment résister à leur emprise ? Une profusion d'outils alternatifs et de solutions respectueuses existent. Le confinement est le bon moment pour les découvrir.

    Le pouvoir des géants américains Amazon, Facebook, Google, Instagram ou Netflix ne cesse de s'étendre sur nos vies et nos démocraties. Non contents de nous rendre accros et d'exploiter nos données privées en permanence, les Gafam contribuent à la disparition de pans entiers de l'économie.

  • Les actualités du Covid du 10 au 16 avril

    La Vie des idées - Dossier : Les visages de la pandémie Sortie de confinement, ou la somme de tous les dangers Covid-19 : chronique d’une émergence annoncée, 2

    Expliquant les raisons du confinement par l’insuffisance de la seule distanciation sociale, Ph. Sansonetti pose les conditions nécessaires pour un futur déconfinement – qui ne mettra pas fin aux mesures de distanciation.

    La stratégie initiale « d’écrasement du pic » afin d’étaler la période de progression de l’épidémie de Covid-19 et préserver les systèmes de santé, a initialement reposé sur la mise en place d’une distanciation sociale. Fondée sur le respect des gestes barrières (distances, pas d’embrassade ni de serrage de main) et sur une hygiène stricte préconisant essentiellement le lavage fréquent des mains, elle s’est avérée insuffisante.
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    Le Figaro - Gaël Giraud: «Il est temps de relocaliser et de lancer une réindustrialisation verte de l’économie française»

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - L’économiste et directeur de recherche au CNRS nous donne ses pistes pour sortir après le confinement de la plus grave crise économique depuis 1945. Il plaide pour un retour massif de l’Etat dans l’économie et l’annulation d’une partie de notre dette.

    Gaël Giraud est économiste. Ex-économiste en chef de l’Agence Française de Développement (AFD), professeur à l’Ecole nationale des Ponts Paris Tech, directeur de recherche au CNRS, il est également prêtre jésuite.
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    Le Vent se lève - L’audace de commencer : stratégie pour un autre monde

    « Le jour d’après ne sera pas comme le jour d’avant » a promis Emmanuel Macron, dans son discours aux Français, le 16 mars dernier. On voudrait y croire. À condition qu’il ne soit pas le jour que nous préparent ceux qui ont démontré leur goût pour la morale des indifférents : il faut que tout change pour que rien ne change. À condition qu’il soit le véritable commencement d’un nouveau siècle, libéré de la force d’inertie vertigineuse provoquée par la soumission de l’avenir à la répétition du présent. À condition qu’il débute « dès maintenant » et que dans le vacarme du moment, nous parvenions à distinguer les paroles salutaires des lieux communs. Stratégie alors pour temps de détresse : 1. Se prémunir contre ceux qui prédisent, un peu trop vite, l’effondrement du capitalisme. 2. Comprendre ce qui nous arrive. 3. Agir pour faire naître l’autre monde.
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    OFCE - L’essentiel, l’inutile et le nuisible,  , Éloi Laurent

    La crise du Covid-19 n’en est qu’à ses débuts, mais il paraît difficile d’imaginer qu’elle conduise à un « retour à la normale » sur le plan économique. De fait, confinement aidant, les réflexions se multiplient déjà sur le nouveau monde qui pourrait émerger de la conjonction inédite d’une pandémie globale, de la mise aux arrêts de la moitié de l’humanité et du tarissement brutal des flux mondiaux et de l’activité économique. Parmi ces réflexions, dont beaucoup ont été entamées bien avant cette crise, s’impose la nécessité de définir ce qui est vraiment essentiel au bien-être humain : de quoi avons-nous véritablement besoin ? De quoi pouvons-nous dans les faits nous passer ?

    Raisonnons d’abord par l’absurde comme nous invitait à le faire Saint-Simon en 1819. « Supposons que la France perde subitement les Français les plus essentiellement producteurs, ceux qui donnent les produits les plus importants, ceux qui dirigent les travaux les plus utiles à la nation, et qui la rendent productive dans les sciences, dans les arts et métiers, ils sont réellement la fleur de la société française : ils sont de tous les Français les plus utiles à leur pays, ceux qui lui procurent le plus de gloire, qui hâtent le plus sa civilisation ainsi que sa prospérité : la nation deviendrait un corps sans âme à l’instant où elle les perdrait… Il faudrait à la France au moins une génération entière pour réparer ce malheur… ». C’est sur le mode de la parabole, que Saint-Simon tentait ainsi d’expliquer le renversement hiérarchique que le nouveau monde de la révolution industrielle impliquait pour la prospérité du pays, qui pouvait désormais selon lui se passer des classes monarchiques, alors que « les sciences, les arts et métiers » lui étaient devenus essentiels.
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    OFCE - L’essentiel, l’inutile et le nuisible (suite), par Eloi Laurent

    Comment savoir de quoi nous pouvons nous passer tout en continuant à bien vivre ? Pour éclairer cette question délicate l’analyse économique offre un critère central, celui de l’utile, qui renvoie lui-même à deux notions voisines : l’usage et l’utilité.

    Est utile, d’abord et fidèlement à l’étymologie, ce dont les personnes se servent effectivement pour satisfaire leurs besoins. Est donc inutile ce qui, du point de vue humain, ne sert à rien. Amazon a ainsi annoncé le 17 mars que ses entrepôts ne stockeraient désormais plus que des « biens essentiels » jusqu’au 5 avril et les définit de la manière suivante dans le contexte de la crise du Covid-19 : « articles ménagers, produits médicaux et autres denrées très demandées ». L’ambiguïté du critère de l’utile est tangible dans cette définition qui mêle ce qui tient de la première nécessité et ce qui relève du jeu de l’offre et de la demande. Tout en semblant adopter un comportement civique, Amazon s’inscrit également résolument dans une perspective commerciale.
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    Fondation Jean Jaurès - Immersion dans la France confinée : épisode 4, 15/04/2020 Jérôme Fourquet, Marie Gariazzo

    La Fondation a lancé depuis le début du confinement avec Le Point et l’Ifop un dispositif inédit pour suivre un groupe de trente Français – hommes et femmes, âgés de 20 à 75 ans, répartis sur l’ensemble du territoire national – dans leur vie quotidienne, les faire réagir à l’actualité et à l’évolution de la pandémie, et voir comment ils s’organisent dans les multiples aspects de leur vie. Jérôme Fourquet et Marie Gariazzo livrent ici le quatrième épisode de ce journal de confinement.

    I - « Ce soleil magnifique, c’est une vraie torture »

    Ces derniers jours, les températures montent. Elles sont au-dessus des moyennes saisonnières, pour reprendre les termes consacrés, avec des valeurs dignes d’un mois de juillet. On pourrait voir là un nouveau signe inquiétant du dérèglement climatique mais cela ne fait pas débat. Ce n’est pas le sujet du moment. Dans la France confinée d’avril 2020, le soleil frappe en même temps qu’il accentue les inégalités. Il y a d’un côté tous les « chanceux », avec balcon, terrasse ou jardin, profitant pleinement de ces rayons printaniers qui mettent « du baume au cœur » et « apaisent les tensions ».
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    Marianne - Ambiguïté gouvernementale, liens d'intérêts au sommet de l'Etat : enquête sur la guerre secrète de la chloroquine

    Le Président a rencontré Didier Raoult ce 9 avril, rendant encore un peu plus ambiguë la position de l'Etat à l'égard de la chloroquine. Celle-ci a longtemps oscillé et est toujours déterminée par l'avis d'une commission du Haut Conseil de la Santé publique, dont les liens d’intérêts de son président avec des laboratoires interpellent. Enquête.

    "Une visite surprise et à l'abri des regards", nous dit La Provence. A "l'abri des regards", certes, mais une visite évoquée par tous les médias. Et lourde de sens aussi. Emmanuel Macron s'est rendu à Marseille ce jeudi 9 avril pour rencontrer le professeur Didier Raoult. Celui-ci lui aurait dévoilé une nouvelle étude validant ses intuitions et son protocole de soin. Cette entrevue intervient après des semaines d’atermoiement au sommet de l'Etat. C'est que la position du gouvernement sur la chloroquine, dont l’efficacité médicale n’est pas encore établie selon les méthodes ordinaires des essais cliniques, a fortement évolué avec le temps.
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    France Info - Les Français incités à travailler plus après le coronavirus : Olivier Faure dénonce le "cynisme du Medef"

    Le premier secrétaire du Parti socialiste était l'invité de franceinfo dimanche. Il réagit notamment aux propos du président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux, qui dans un entretien à la presse estime qu'il faudra "travailler un peu plus (...) pour accompagner la reprise économique" du pays.

    Faudra-t-il travailler plus après le confinement ? "Il faudra bien se poser tôt ou tard la question du temps de travail, des jours fériés et des congés payés pour accompagner la reprise économique et faciliter, en travaillant un peu plus, la création de croissance supplémentaire", a estimé Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef, dans une interview publiée samedi dans Le Figaro.

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    Entretien avec Auriane Guilbaud
     
    Au moment où la crise du coronavirus conduit à exacerber les concurrences interétatiques et à encourager le repli sur eux-mêmes des États-Nations, quel rôle peuvent jouer les Nations unies, à travers l’Organisation mondiale de la santé ?
     
    Auriane Guilbaud est Maîtresse de conférences en science politique à l’Institut d’Études Européennes de l’Université Paris 8 et chercheuse au Cresppa-LabToP (CNRS, UMR 7217). Ses recherches portent principalement sur la gouvernance mondiale de la santé, les organisations internationales et les négociations multilatérales. Elle a notamment publié Le retour des épidémies (La vie des idées/Puf, avec Philippe Sansonetti) et Business Partners. Firmes privées et gouvernance mondiale de la santé (Presses de Sciences po).
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    Si la crise actuelle est avant tout une crise sanitaire, les décisions politiques prises par le gouvernement français, nécessaires et légitimes pour limiter la hausse du taux de mortalité, vont engendrer une crise économique sans précédent. L’impact du confinement a fait l’objet d’un premier chiffrage par différents organismes (INSEE, OFCE, OCDE), chiffrages qui seront actualisés au fur et à mesure de la publication de nouvelles statistiques, notamment de l’INSEE.

    La publication de l’Indice de Production Industrielle (IPI) donnera une première indication de l’ampleur des conséquences de cette pandémie et des mesures sanitaires sur l’industrie française. Néanmoins, les premières informations portant sur le mois datent du début du confinement ; elles ne seront disponibles que le 10 mai. En attendant cette date, des données en temps réel peuvent être mobilisées afin de calibrer et d’anticiper le choc sur l’industrie.
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    Télérama - Journal d’une confinée, par Cynthia Fleury : “Se saisir du principe de réalité, là se joue la résilience possible”

    Cynthia Fleury, professeure titulaire de la chaire Humanités et santé au Conservatoire national des arts et métiers, tient pour nous son journal du confinement. Jour 23. La philosophe passe en revue les outils et ressources dont dispose la société civile pour ne pas abandonner l’après-crise aux seuls technocrates.

    7-4-20. L’après inspire, ce qui n’est pas étonnant. Nous (la société civile) sommes relativement bons sur la vision, le pourquoi, la dynamique utopique. Le siècle actuel, avec l’intelligence collective, va devoir prouver que le « comment » est également possible, que nous sommes bons également là, et que nous n’avons pas toujours besoin de confier la partie « mécano » aux seuls technocrates.
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    Usbek et Rica - 7 signes de transformation du monde pendant le Covid-19

    Kevin Pujol, auteur pour la newsletter Planet, régulièrement relayée sur Usbek & Rica, revient sur les sept signes de transformations du mois écoulé, tous en lien avec la crise du Covid-19.

    1/ La bataille contre le coronavirus se transforme en lutte de pouvoir géopolitique

    Alors que les États-Unis se retrouvent en première ligne en devenant le nouveau foyer mondial de la pandémie, la Chine a laissé passer l'orage et est en train de récupérer le leadership mondial.

    Elle multiplie l'envoi d'équipements et de staffs médicaux dans les régions les plus touchées (en Italie, en Espagne, etc.) et mène une campagne de relations publiques pour soigner son image. Le bloc européen, lui, se divise et semble incapable d'organiser une réponse collective.
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    France Culture - Boris Cyrulnik : "On est dans la résistance, pas encore dans la résilience"

    JOUR 24 | Neuropsychiatre, conférencier, et auteur, notamment de "La nuit, j'écrirai des soleils", il a étudié les processus de création littéraire à travers les épreuves de vie. Boris Cyrulnik s'inquiète d'une exacerbation des inégalités de résistance psychologique aggravées par les inégalités sociales et culturelles. Pour traverser le confinement, il prône l'entretien des liens avec les proches devenant des "tuteurs de résilience".