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Réflexions - Page 38

  • Observatoire des inégalités - Le mal-logement en 2015

    3 février 2015 - 3,5 millions de personnes sont jugées mal logées par la Fondation Abbé Pierre. 700 000 n’ont pas de domicile personnel, 85 000 vivent dans une habitation de fortune - cabane, camping ou mobil-home - toute l’année. Beaucoup reste à faire pour que chacun dispose de conditions d’habitat dignes de ce nom.


     

    3,5 millions de personnes sont considérées comme mal logées en France en 2015 selon le rapport 2015 sur le mal-logement en France de la Fondation Abbé Pierre [1]. 700 000 sont privées de logement personnel et 2,8 millions vivent dans des conditions de logement très difficiles (privation de confort et surpeuplement accentué). Beaucoup reste à faire pour que chacun dispose de conditions d’habitat dignes de ce nom comme le rappelle chaque année la Fondation.

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  • L'édito du « Monde des livres » : l'islam est en guerre avec lui-même


    L'édito du « Monde des livres » : l'islam est... par lemondefr

  • La Vie des Idées - Syrie, l’État barbare par Leïla Vignal

    La révolution de la société syrienne est orpheline : le régime de Bachar al-Assad, répressif et autoritaire, tous les jours un peu plus cruel, est encore en place. L’absence de réaction de la communauté internationale, explique Ziad Majed, y est pour beaucoup.

    Recensé : Ziad Majed, Syrie, la révolution orpheline, Sindbad/Actes Sud, collection L’Orient des livres, 2014, 171 p., 20 €.

    La révolution orpheline est, disons-le d’emblée, un document très précieux, un ouvrage indispensable à toute personne qui souhaite mieux comprendre la révolution syrienne et la longue descente de ce pays vers l’enfer actuel. Il s’agit donc d’un ouvrage dont la parution au printemps dernier est à saluer à plus d’un titre.

    Il est fondé sur la connaissance très précise et personnelle qu’a son auteur, le politologue Ziad Majed, de chaque étape de ce qui est devenu la tragédie syrienne aujourd’hui. Il permet de comprendre les origines de la révolution et de la réaction répressive du régime assadien en opérant un retour sur ses fondements et son histoire récente, et en éclairant, en cinq chapitres, les grands éléments de ce qui se joue en Syrie aujourd’hui. Cet ouvrage court, très bien écrit, clairement construit, met à la disposition du public une information et une analyse construite à partir de sources premières et issues d’une grande proximité avec des acteurs clefs de la scène intérieure syrienne.

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  • La Provence - Laurent Bouvet : "La gauche doit s'emparer des sujets qui fâchent"

    Laurent Bouvet, professeur des universités et politologue, est l'un des inspirateurs du courant de la gauche populaire au PS

    Un livre sur "l'insécurité culturelle", n'est-ce pas reprendre le débat sur l'identité nationale lancé par Nicolas Sarkozy en 2009 ?
    Laurent Bouvet : Nicolas Sarkozy voulait garder les électeurs qui avaient voté pour lui en 2007 et qui menaçaient de s'évader pour le FN, comme le sable au travers d'un tamis. En parlant, comme lui, des sujets qui fâchent, je souhaite pour ma part, faire comprendre à la gauche qu'elle doit s'en emparer si elle veut reprendre les électeurs qui ont fui, pas seulement pour des raisons économiques.

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  • Telos - Juncker: un plan pour quoi faire? Elie Cohen

    Trop pingre, trop flou, trop artificiel… C’est en ces termes que l’on critique le Plan Juncker de relance par l’investissement.

    315 milliards d’euros, c’est une enveloppe qui n’est pas à la hauteur des besoins et des urgences. La transition énergétique, la diffusion du numérique, les infrastructures transfrontières, l’investissement dans le capital humain requièrent des investissements d’un montant bien supérieur et dont l’utilité est incontestable. De plus nul ne sait ce qui sera financé, infrastructures traditionnelles intenses en BTP ou immatérielles, intenses en intelligence. Des catalogues de projets existent certes, mais rien qui puisse constituer une liste prête à l’emploi. Enfin les 315 milliards ne seraient que la vision très grossie d’un programme d’investissement qui ne mobiliserait que 21 milliards d’argent communautaire (6 milliards en capital et 15 milliards en garanties), le reste venant de la dette contractée par la BEI (63 milliards) et par d’autres concours publics ou privés ! La relance européenne serait donc une tromperie.

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  • La Vie dees Idées : E. P. Thompson, une vie de combat

    Grand historien de la classe ouvrière anglaise, figure intellectuelle majeure des débats sur le marxisme dans les années 1960-1970, militant antinucléaire à l’origine d’une critique écologiste du capitalisme : tels furent les visages multiples d’Edward Palmer Thompson, dont l’œuvre continue d’imprégner en profondeur l’ensemble des sciences sociales.

    Longtemps peu connue en France, l’œuvre de l’historien anglais Edward P. Thompson fait désormais l’objet d’une importante reconnaissance dont témoignent des traductions et publications récentes [1]. Figure majeure de l’historiographie britannique et activiste insatiable, Thompson mena de front l’élaboration d’une œuvre originale et de virulents combats politiques. Son écho a d’ailleurs rapidement dépassé le seul monde des historiens : en renouvelant l’étude des classes sociales et du droit, en plaçant les acteurs et leur expérience au cœur de sa réflexion, en explorant de façon inédite les racines du capitalisme et les résistances populaires, il marqua de son empreinte les sciences sociales de la seconde moitié du XXe siècle. Même s’il fut l’objet de vives critiques de son vivant, il n’a cessé d’être canonisé depuis son décès en 1993. Un retour sur la trajectoire et les engagements de l’une des grandes figures intellectuelles du XXe siècle s’impose donc.

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  • Non Fiction : L’économiste et le romancier

    Résumé : Un ouvrage qui, à travers l’œuvre de Houellebecq, dénonce les théories économiques, responsables d’une société devenue invivable pour l’homme.

    En hommage à Bernard Maris, tué le 7 janvier dans les bureaux de Charlie Hebdo, nous vous proposons le compte rendu de son dernier essai.

    Rares sont les écrivains qui, de leur vivant, suscitent autant de passion et de curiosité que Michel Houellebecq. Son influence dépasse le champ strictement littéraire. Il suffit de considérer son actualité l’année dernière alors qu’il n’avait même pas sorti de nouveau roman. L’écrivain a eu le rôle principal dans deux films français : L’Enlèvement de Michel Houellebecq du réalisateur Guillaume Nicloux, Near Death Experience de Gustave Kervern et Benoît Delépine. Le chanteur Jean-Louis Aubert lui a consacré un album tiré d’un de ses recueils : Les parages du vide. Son roman Les particules élémentaires a été adapté au théâtre par le metteur en scène Julien Gosselin et a séduit la critique au festival d’Avignon. En ce début d’année, la parution de Soumission agite la sphère médiatique, parce que Houellebecq y invente une présidence de la République française qui émanerait d’un parti musulman.  

    Une autre transformation de Michel Houellebecq nous est proposée par l’économiste Bernard Maris. Le titre de son essai Houellebecq économiste est une référence au tableau du personnage de La Carte et le Territoire (2010) intitulé Michel Houellebecq, écrivain

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  • OFCE - Flexibilités contre nouvel effort budgétaire, la messe n’est pas encore dite

    29 janvier 2015

    par Raul Sampognaro

    Le 13 janvier dernier, la Commission Juncker a clarifié sa position concernant les flexibilités mobilisables par les Etats dans l’application du Pacte de Stabilité et de Croissance (PSC). La nouvelle lecture du PSC devrait se traduire par une atténuation de la consolidation budgétaire nécessaire pour certains pays[1]. Dorénavant, la Commission pourra appliquer la « clause de réformes structurelles » à un pays soumis au volet correctif[2] du Pacte alors qu’auparavant, ceci n’était possible que pour les pays soumis au volet préventif du Pacte[3]. Cette clause permettra à l’Etat membre de dévier temporairement de ses engagements préalables pour les reporter à un moment où les fruits des réformes devraient faciliter l’ajustement. Pour que la Commission accepte de déclencher la clause, certaines conditions devront être réunies

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  • La Vie des Idées - L’émancipation dans la précarité par Cyprien Tasset

    La précarité peut-elle être émancipatrice ? Pour le sociologue Patrick Cingolani, elle ne consiste pas seulement en une forme d’emploi dégradée, mais dessine des possibilités libératrices pour tous les travailleurs. Reste à mesurer ce potentiel révolutionnaire.

    Recensé : Patrick Cingolani, Révolutions précaires. Essai sur l’avenir de l’émancipation. Paris, La Découverte, 2014, 150 p, 13 €.

    Plusieurs décennies après que le terme de « précarité » s’est imposé comme le symbole de maux que la critique sociale ne peut faire que dénoncer sans en enrayer la progression, il y a de l’audace à soutenir, comme Patrick Cingolani le fait dans Révolutions précaires, que l’avenir de l’émancipation doit être recherché du côté des « formes de liberté des précaires » (p. 87). On pourrait objecter, comme P. Cingolani l’a écrit lui-même, qu’« il n’y a pas de précarité qui soit une liberté » et que « ceux qui le disent, à droite ou à gauche, se bercent et bercent d’illusion » [1] Sans renier cet avertissement, Révolutions précaires se penche sur les pratiques et les expériences de travailleurs précaires, pour montrer qu’elles sont ambivalentes plutôt qu’unilatéralement dominées, et que cette ambivalence recèle des pistes de réponse à plusieurs des impasses dans lesquelles sont actuellement enlisés les efforts d’émancipation. Cette proposition est l’aboutissement d’un parcours de recherche de long cours, qui s’est caractérisé dès l’origine par un investissement du lexique de la précarité en tension avec ses usages dominants.

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  • La Vie des Idées - Piketty hors classe par Erik Olin Wright & traduit par Kate McNaughton

    En dépit de sa référence à Marx, le livre de Thomas Piketty fait l’impasse sur l’exploitation du travail par les classes dominantes. Point de vue nord-américain sur un best seller mondial, publié en partenariat avec la revue Public Books.

    À première vue, le livre de Thomas Piketty, Le Capital au XXIe siècle, s’inscrit dans la lignée de Marx. Après tout, le titre fait délibérément référence au Capital de Marx, et une bonne partie du livre parle du « capital » et du « travail » comme les deux éléments fondamentaux du système capitaliste. Mais en dépit de tous ses clins d’œil au marxisme, l’analyse de Piketty néglige et dissimule une réalité essentielle propre aux classes sociales : la longue histoire de l’exploitation et de la domination des travailleurs par le capital.

    Piketty n’ignore pas cette histoire : dès le premier chapitre de son livre, il raconte l’histoire sanglante de la lutte de classe entre les mineurs et les propriétaires de la mine de platine de Marikana en août 2012, lors de laquelle trente-quatre mineurs furent tués par la police.

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  • Non Fiction : Le genre, mise au point

    Résumé : Une introduction accessible aux théories du genre.
     
    Publié dans la nouvelle collection « La Vie des Idées » aux PUF, qui reprend des articles publiés sur la revue en ligne du même nom, l’ouvrage proposé par L. Bereni et M. Trachman, Le genre, théories et controverses, se présente avec l’objectif de « résister [aux] effets de méconnaissance produits par le discours hégémonique sur le genre » . Cette ambition implique un double mouvement : d’une part une analyse de ces discours, et d’autre part un effort de présentation de ce que recouvre le domaine des études de genre. Si les auteur-e-s n’affichent clairement aucune prétention à l’exhaustivité, il semble que toute l’originalité et l’efficacité de l’ouvrage résident précisément dans l’articulation de ces deux axes de travail. Le fait de ne pas dissocier les présentations théoriques les plus rigoureuses (des travaux de Joan Scott, d’Ann Fausto-Sterling, de Raewyn Connell, en particulier) d’une présentation analytique des discours publics d’opposition à l’idée même d’usage du concept de genre, traduit presque en actes l’héritage militant et politique des études sur le genre. Loin de l’idée d’un concept académique et hors du monde, il s’agit ici au contraire de démontrer l’intrication qui existe entre des perspectives très théoriques et les effets sociaux qu’elles produisent. Ce qui donne également l’occasion d’approcher en retour l’idée que les discours hégémoniques de contestation du genre participent à informer le champ de recherche des études de genre. Dans ces conditions, l’ouvrage participe à attester du fait que l’institutionnalisation du genre dans la sphère académique n’implique pas automatiquement sa dépolitisation.
     
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