France Culture : Toute cette semaine Vincent Lemerre s'entretient avec Thomas Coutrot, économiste et statisticien, porte-parole d'Attac France et membre des Economistes atterrés. Il vient à occasion de la publication du "Nouveau Manifeste des économistes atterrés, 15 chantiers pour une autre économie", (Ed. Les liens qui libèrent)
Réflexions - Page 35
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Thomas Coutrot 1/4 : Le nouveau manifeste des atterrés
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Fondation Jean Jaures - La Deuxième gauche, une réponse aux nouvelles aspirations de la société des années 1970 ?
02 - La Deuxième gauche, une réponse aux... par fondationjeanjaures -
Non Fiction - Esclavagisme, racisme, massacres de masse : l'autre visage du libéralisme ?
Résumé : Domenico Losurdo signe un ouvrage accablant sur les liens entre le libéralisme et les théories de la suprématie occidentale portées par des penseurs ou acteurs politiques et économiques de premier plan, entre le XVIIe et le XIXe siècles.
« La race européenne a reçu du ciel ou a acquis par ses efforts une si incontestable supériorité sur toutes les autres races qui composent la grande famille humaine, que l'homme placé chez nous, par ses vices et son ignorance, au dernier échelon de l'échelle sociale est encore le premier chez les sauvages ».
L'auteur des lignes mises en exergue ci-dessus n'est pas un marginal et sanguinaire partisan de la colonisation occidentale ; c'est le doux et libéral A. de Tocqueville, auteur classique, inscrit aux programmes scolaires de certaines filières au lycée ou à l'université – pour des idées toutes autres que celles étudiées par Domenico Losurdo dans le présent ouvrage.Lire la suite
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Genèse et origines de la Deuxième gauche par Fondation Jean-Jaurès
01 - Genèse et origines de la Deuxième gauche par fondationjeanjaures -
Mona Ozouf : " La France des Lumières s'est réveillée le 11 janvier"
Mona Ozouf : " La France des Lumières s'est... par franceinter -
Mona Ozouf : "Quand l'école n'est plus capable de produire de l'égalité, cela devient très dangereux"
Mona Ozouf : "Quand l'école n'est plus capable... par franceinter -
OFCE - Les étudiants peuvent-ils objectivement évaluer la qualité d’un enseignement ?
par Anne Boring, OFCE-PRESAGE-Sciences Po et LEDa-DIAL, www.anneboring.com.
L’auteure présentera ses travaux au Symposium international – Les biais de Genre dans la gouvernance et l’évaluation de la Recherche organisé par EGERA, Effective Gender Equality in Research and the Academia, qui se déroulera le 23 février 2015 à Sciences Po, dans les locaux du CERI, Paris.
Les universités anglo-saxonnes s’appuient largement sur les évaluations des enseignements par les étudiants pour mesurer la qualité d’un enseignement. Elles font l’hypothèse que les étudiants seraient les mieux placés pour juger de la qualité d’un enseignement dans la mesure où ils observent les enseignants à longueur de cours. Les évaluations ont généralement deux finalités. D’une part, elles sont utilisées comme outil de pilotage pédagogique pour les enseignants eux-mêmes, en leur fournissant des suggestions pour améliorer leur enseignement ; d’autre part, ces évaluations sont aussi souvent utilisées par l’administration pour ses décisions de promotion ou de prolongation de contrats d’enseignements. Les évaluations ont alors un objectif incitatif : elles encourageraient les enseignants à donner le meilleur d’eux-mêmes afin d’être reconduits le semestre suivant ou d’obtenir des promotions.
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Philitt - Entretien avec Laurent Bouvet : « L’exacerbation des figures identitaires est d’abord une construction des élites. »
Laurent Bouvet est professeur de science politique à l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. Il revient pour PHILITT sur son dernier ouvrage, L’insécurité culturelle (Fayard, 2015), dans lequel il dresse l’état des lieux des malaises identitaires qui bouleversent la société française.
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Libé - Laurent Bouvet: «Nous sommes dans le déni de l’insécurité culturelle»
Pour Laurent Bouvet, professeur de sciences politiques à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, refuser de parler d'«insécurité culturelle» constitue un déni de réalité.
Le concept fait débat. Dans son dernier ouvrage, l’Insécurité culturelle (Fayard, paru en janvier), le politologue Laurent Bouvet explique que ce sentiment qui traverse la société française ne se résumerait pas seulement à un malaise opposant «petits Blancs déclassés» et nouvelles générations issues de l’immigration. Face à la mondialisation et à la crise économique, les uns comme les autres peuvent se sentir abandonnés, estime l’auteur. Mais pour certains intellectuels, parler d’«insécurité culturelle» revient à nourrir les peurs identitaires et, in fine, à faire le lit du FN. Déni de réalité, leur répond Laurent Bouvet.
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La Vie des Idées - La laïcité et son autre par François Dubet
La rhétorique laïque dissimulerait-elle un discours de l’ordre social et de l’exclusion du peuple et des anciens colonisés ? François Dubet souligne l’intérêt de prendre au sérieux le raidissement et le retournement conservateur dont la laïcité fait l’objet. Il invite également à nuancer cette thèse pour trouver les voies d’une alternative laïque
Recensé : Béatrice Mabilon-Bonfils, Geneviève Zoïa, La laïcité au risque de l’Autre, Éditions de l’Aube, 2014, 205 p.Les auteures de La laïcité au risque de l’Autre, publié quelques mois avant les attentats de janvier 2015, n’imaginaient probablement pas que leur livre entrerait si brutalement dans l’actualité au moment où la majorité des responsables politiques en appellent haut et fort à l’affirmation renouvelée de la laïcité et au rôle fondamental de l’école. Au lendemain des attentats et des incidents qui ont émaillé la minute de silence dans quelques établissements, le lien organique de l’école et de la laïcité apparaît de nouveau comme un problème et, surtout, comme une solution. Comme le disait Vincent Peillon en ouvrant les consultations pour la Refondation de l’École en 2012, il faut « refonder l’école de la République pour refonder la République par l’école ». En France, l’école est toujours chargée de sauver la République, la nation et la démocratie puisqu’il semble aller de soi que c’est l’école républicaine qui aurait installé dans la tête de chaque élève la citoyenneté, le sentiment national et le goût d’une liberté de conscience protégée par la laïcité.
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Observatoire des inégalités : Pauvreté : la France du périph’
13 février 2015 - Les deux tiers des personnes pauvres vivent au cœur des grands pôles urbains. Pas dans les campagnes ou la France pavillonnaire. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Extrait d’Alterecoplus.
Les deux tiers des personnes pauvres vivent au cœur des grands pôles urbains. Le tiers qui reste habite pour 17 % dans les communes périurbaines, 13,4 % dans les petites et moyennes agglomérations ou leurs communes proches et 5,4 % dans les communes rurales isolées. En livrant pour la première fois des données sur la répartition par type de territoire [1], l’Insee a définitivement tordu le coup à une thèse en vogue selon laquelle la France de la relégation serait celle des territoires ruraux, des petites villes et du périurbain. En masse, la France pauvre vit tout au bord du périphérique, elle n’a rien de périphérique. L’immense majorité des pauvres logent dans les grandes agglomérations et leur banlieue proche, où se concentrent les inégalités. Dans les villes-centres des grandes aires urbaines, le niveau de vie maximum annuel des 10 % les plus pauvres est de 4 400 euros, contre 8 000 dans la France périurbaine…
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