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Réflexions - Page 32

  • OFCE - Chômage et emploi des femmes: de moindres inégalités? par Françoise Milewski

    2 mars 2015

    La dégradation du marché du travail a touché différemment les femmes et les hommes depuis le début de la crise. Les évolutions récentes montrent que les formes des ajustements diffèrent. Les inégalités de sexe produisent des évolutions différenciées de l’emploi et du chômage, qui conduisent en retour à des formes spécifiques d’inégalités.

    Depuis le printemps 2008, les demandes d’emploi de catégorie A[1] se sont accrues pour les hommes et les femmes, mais bien davantage pour les premiers (93% contre 60%). L’évolution a été plus heurtée pour les hommes, au fil des cycles de l’activité industrielle et des politiques publiques, en particulier des mesures de chômage partiel.

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  • Le Monde - Internet, ou l’inversion du capitalisme, Pierre Desjardins (professeur de philosophie émérite du « collège universitaire » Montmorency, université de Laval, Québec, Canada)

    Gratuit ! Tel est le mot-clé qui inspire tous ceux et celles qui, par milliards, naviguent sur le Web. Selon de nombreux experts, cette manne d’informations représente la plus grande révolution de ce siècle, et elle ne fait que commencer. Un capitalisme mieux adapté et plus « cool » se mettrait en place.

    « Big Brother » a perdu son air d’autorité. Il a pris l’allure d’un copain sympathique et convivial sur qui nous pouvons compter pour tout savoir. Certains voient même dans ce partage d’informations l’avènement d’une nouvelle forme de socialisme planétaire. Les « hippies » de la Silicon Valley auraient-ils donc réussi à travers la naissance d’Internet à mettre en place un nouvel ordre social ? Beaucoup en sont persuadés !
     
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  • Peuple émancipé, Laurent Etre - Comment répondre en progressiste à l’insécurité culturelle ?

    Dans son dernier livre, L’insécurité culturelle (Fayard, 2015), le politologue Laurent Bouvet plaide pour la prise en compte de l’impact de la mondialisation sur les perceptions, le ressenti des classes populaires. Frappées de plein fouet par l’insécurité économique et sociale, celles-ci seraient aussi affectées culturellement, plongées dans un «malaise identitaire». Pour remédier à cette situation, Laurent Bouvet en appelle à un «républicanisme du «commun» ; à la fois au sens de bien commun et au sens d’habituel, de quotidien sinon de banal».

    La perspective peut sembler abstraite ; sa convocation n’en est pas moins nécessaire dans un contexte de fragmentation accélérée de la société sous les effets des multiples revendications identitaires, instrumentalisées par diverses forces politiques (Laurent Bouvet évoque bien sûr d’abord le FN, mais aussi «différentes composantes de la droite et de la gauche «classiques»»).

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  • France Culture - L’esprit de François Mitterrand anime-t-il encore la gauche française ?

    On célébrera l’an prochain les 100 ans de la naissance de François Mitterrand, mais aussi les 20 ans de sa mort. Celui qu’on surnommait Tonton, mais aussi Dieu, avait l’art du verbe et le sens de la formule. Il disait par exemple en 1991, « Gouverner, ce n’est pas plaire ». Cette saillie plairait sans doute, elle, au président François Hollande qui observe sa cote de popularité redescendre en flèche après le sursaut connu au moment des attentats de janvier.

    Si gouverner n’était pas plaire, gouverner était en revanche une ambition claire pour cet homme d’Etat qui, sa vie durant, a mené quasiment en solitaire une traversée de la Ve

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    Les matins - L’esprit de François Mitterrand... par franceculture

  • Slate - «L’insécurité culturelle», l’expression qui met la gauche intellectuelle en panique, Jean-Laurent Cassely

    Plusieurs chercheurs et intellectuels affirment qu’il faut regarder les tensions culturelles et identitaires en face pour sortir du malaise français. Une controverse qui n’en finit plus de diviser à gauche.

    Les enquêtes et sondages réalisés ces dernières années montrent que les opinions négatives vis à vis de l’immigration et de l’islam touchent en gros deux tiers des personnes interrogées –voir par exemple cette enquête du Cevipof, ce sondage Ipsos ou cette autre enquête du même institut. C’est beaucoup, même si sur le long terme la société française est plutôt plus tolérante qu’avant et si un sondage réalisé après les attentats de janvier donnait des chiffres plus nuancés que les années précédentes. Sur le plan des moeurs et des modes de vie familiaux, là aussi, la France est à la fois plus libre et tolérante en même temps que crispée sur des débats de société, ce qu'a révélé le mouvement né de la contestation du «mariage pour tous».

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  • Telos - Les ressorts de la défiance, Philippe Guibert

    Défiance partout, confiance nulle part. Experts et dirigeants s’en inquiètent à longueur de discours : la confiance serait introuvable chez les Français. Ceux-ci se défieraient de tout, des politiques comme de leurs voisins, de l’Etat comme du capitalisme, de l’islam comme de la mondialisation économique. D’où l’ambition de « restaurer la confiance » – ambition si souvent réaffirmée qu’elle finit par signer son propre échec. Pourquoi la défiance l’emporte-t-elle dans notre vie collective, comme le montre encore une fois le baromètre du Cevipof publié jeudi dernier ?

    La confiance n’est pas seulement une disposition mentale : elle est d’abord une relation aux autres, une action et un pari, travaillés par la possibilité de la tromperie, par la crainte de se « faire avoir ». C’est sur un double registre que se déploie la confiance : le registre des intérêts matériels et celui des intérêts moraux - notre dignité, ce qui nous fonde comme personne. On pourrait définir la confiance comme un échange : une relation entre confiance donnée et une confiance reçue.

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  • La Vie des idées - Sur le terrain des riches par Jules Naudet

    Le sociologue Nicolas Jounin a invité ses étudiants de Paris 8 à étudier les quartiers huppés du 8e arrondissement. Il livre le récit de cet apprentissage des barrières sociales par de futurs sociologues.

    Recensé : Nicolas Jounin, Voyage de classes : Des étudiants de Seine-Saint-Denis enquêtent dans les beaux quartiers, Paris, La Découverte, 2014, 256 p.,16€.

    Voyage de classes offre le récit des étonnements et des déconvenues de trois cohortes d’étudiants en sociologie de l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis qui se rendent dans le très huppé 8ème arrondissement de Paris pour apprendre les techniques de l’enquête sociologique aux côtés de leur enseignant, Nicolas Jounin. Le titre joue sur le mot « classe », renvoyant aussi bien à l’expérience du décentrement social qu’à celle de l’excursion scolaire. L’objet du livre est, lui, tout aussi pluriel. Cet ouvrage est en effet tout à la fois un manuel de sociologie, le compte rendu d’une ethnographie de l’entre-soi de la grande bourgeoisie parisienne et le support d’une réflexion sur le statut de l’enquête sociologique. Il plaide pour que l’enquête sociologique constitue non seulement un travail d’accumulation de savoir mais également une expérience intrinsèquement politique indispensable à la construction d’une société d’égaux.

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  • L'observatoire des inégalités - Les faibles niveaux d’éducation en Europe

    27 février 2015 - 24 % des jeunes Espagnols ont un faible niveau de formation, contre 7 % des Suédois.


     

    12 % des Européens de 18 à 24 ans ont quitté l’école prématurément [1], selon les données 2013 d’Eurostat. Au sein de l’Europe, les disparités sont grandes. 7,1 % des jeunes sont sortis précocement du système scolaire en Suède, contre 23,6 % en Espagne. Juste derrière, on trouve le Portugal, avec un taux de 18,9 %, et l’Italie (17 %). A l’opposé, la Suède et le Danemark, avec des taux respectifs de 7,1 et 8 %, laissent peu de jeunes au bord de la route sans formation, gage d’une bonne insertion sociale et professionnelle. La France se situe sous la moyenne européenne avec 9,7 % de jeunes qui ont un bas de niveau de formation.

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  • Observatoire des inégalités - Précarité : un marché du travail à deux vitesses

    27 février 2015 - La plupart des salariés sont à l’abri de la précarité. Une minorité de jeunes peu qualifiés tourne sur des emplois précaires. Une analyse extraite du Centre d’observation de la société.


    La précarité est très loin d’être généralisée. Le monde du travail se scinde entre un univers de salariés relativement protégés des aléas de la vie professionnelle, et un volant de précaires qui tournent sur des petits boulots. « Le fonctionnement du marché du travail tend à s’éloigner d’un modèle de file d’attente, où les emplois instables sont des tremplins vers l’emploi stable, pour se rapprocher d’un modèle segmenté, où les emplois stables et instables forment deux mondes séparés, les emplois instables constituant une « trappe » pour ceux qui les occupent », estime Claude Picart de l’Insee, auteur d’une étude essentielle pour comprendre le fonctionnement du marché du travail [1] publiée par l’Insee et passée inaperçue.

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  • OFCE - Faut-il sanctionner les excédents allemands ? par Henri Sterdyniak

    26 février 2015

    De la procédure pour déséquilibres macroéconomiques

    Depuis 2012, la Commission européenne analyse chaque année les déséquilibres macroéconomiques en Europe : en novembre, un mécanisme d’alerte signale, pays par pays, les déséquilibres éventuels. Les pays qui présentent des déséquilibres sont alors soumis à une évaluation approfondie qui aboutit à des recommandations du Conseil européen, sur proposition de la Commission. Pour les pays de la zone euro, si les déséquilibres sont jugés excessifs, l’Etat membre est soumis à une Procédure de déséquilibres macroéconomiques (PDM) et doit présenter un plan de mesures correctives, qui doit être avalisé par le Conseil.

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