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Réflexions - Page 40

  • Jean-Marie Harribey - De Frankfort à Athènes : qui change vraiment ?

    La Banque centrale européenne a annoncé le 22 janvier dernier un programme d’assouplissement monétaire (quantitative easing en anglais), dans le but, dit-elle, d’arrêter la spirale déflationniste et de faire repartir la croissance économique. La plupart des commentateurs ont applaudi : « elle fait ce qu’il faut » (titre de l’éditorial du Monde du 24 janvier 2015). L’annonce est intervenue trois jours avant les élections législatives en Grèce, décisives pour ce pays et peut-être aussi pour toute l’Europe. Trois jours avant, mais sept ans trop tard. Mieux vaut tard que jamais ? Oui si certaines conditions étaient remplies. Or, ce n’est pas le cas. À quoi et à qui va servir la création de monnaie envisagée par la BCE ? La BCE a-t-elle fait tout ce qu’il fallait ? Pourquoi la Grèce continue-t-elle d’être la cible des flèches austéritaires ?

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  • Mediapart - La République, l'islam et la laïcité (partie 3) : Modernité et archaïsmes


    La République, l'islam et la laïcité (partie 3... par Mediapart

  • Mediapart - La République, l'islam et la laïcité (partie 2) : rééduquer les éducateurs


    La République, l'islam et la laïcité (partie 2... par Mediapart

  • Mediapart - La République, l'islam et la laïcité (partie 1) : premières leçons des attentats


    La République, l'islam et la laïcité (partie 1... par Mediapart

  • Mediapart - Alain Badiou et Sophie Wahnich : Après la tuerie

    Pour ce nouveau numéro de « Contre-courant », Alain Badiou et Aude Lancelin reçoivent l'historienne Sophie Wahnich. Après les attentats, après la réaction des manifestants du 11 janvier, quel regard portent-ils sur ces événements ?


    Alain Badiou - Sophie Wahnich : Après la tuerie par Mediapart

  • Mona Ozouf : "La république est en train de se réveiller"


    EXTRAIT – Mona Ozouf : "La république est en... par Europe1fr

  • Mona Ozouf : "Il faut repenser la question de la laïcité"


    EXTRAIT – Mona Ozouf : "Il faut repenser la... par Europe1fr

  • Non Fiction : Opinion et coups de crayon : la caricature au XIXe siècle

    Résumé : Un beau livre consacré aux images satiriques dans la France du 19ème siècle. Instructif et rafraîchissant.

    Pour rendre hommage aux cinq dessinateurs – Charb, Cabu, Honoré, Tignous et Wolinski – tués le mercredi 7 janvier dans les bureaux de Charlie Hebdo, nous revenons sur l’histoire de la caricature avec ce compte rendu, publié en 2007, d’un ouvrage collectif consacré aux images satiriques au XIXe siècle.

    Qu’est-ce, au juste, qu’une caricature ? D’emblée, Annie Duprat insiste sur le fait qu’en dépit des apparences, « il n’est pas toujours facile d’en donner une définition satisfaisante » , ce qu’appuie Bertrand Tillier en la qualifiant d’ « objet protéiforme et insaisissable » après avoir, néanmoins, esquissé les contours d’une définition : « une représentation révélant les aspects déplaisants ou risibles d’un sujet ou d’une situation, en en accentuant des caractères ou des détails choisis » . Étymologiquement, « caricature » vient de l’italien caricatura, lui-même issu de latin caricare, dont nous avons tiré aussi le mot « charge » .

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  • Non Fiction : Deux alliés contre l'universalisme des droits de l'homme

    Résumé : Non, les fondamentalismes religieux ne sont pas une réaction au libéralisme économique. Ils s'en accommodent fort bien. Au contraire, ils s'allient pour détruire les valeurs universalistes de la modernité.

    Sophie Bessis est historienne et auteure de plusieurs ouvrages, en particulier sur le monde arabe. Dès l'introduction de La Double impasse, l'auteure présente sa thèse. Elle s'oppose à l'idée selon laquelle les fondamentalismes religieux seraient une réaction au manque de sens des sociétés marchandes. Les fondamentalismes religieux, en particulier liés à l'islamisme politique, n'effectuent pas une critique du libéralisme économique. Au contraire, ils s'en accommodent fort bien. Mais le fond de sa thèse se trouve au-delà : elle soutient également que fondamentalismes religieux et économie marchande doivent être opposés à l'universalisme démocratique. En effet, les deux nient le citoyen pour le réduire dans un cas au consommateur et dans l'autre, le fondre dans la communauté religieuse. A partir de là, trois grandes parties organisent l'ouvrage.

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  • Revue de la régulation - Robert Boyer : Le capital au xxie siècle, Thomas Piketty

    1. Une somme sur les relations entre capital et inégalités, une rupture par rapport à la doxa des économistes

    1Les économistes communiquent entre eux par l’intermédiaire de publications dans les revues académiques et certains d’entre eux livrent au public leur opinion sur de grandes questions d’actualité dans les colonnes de la presse ou dans les médias audiovisuels, sans que d’ailleurs leurs prises de position n’aient toujours de rapport étroit avec leurs domaines d’expertise. L’ouvrage de Thomas Piketty manifeste une première originalité : il rassemble le résultat de très nombreux travaux académiques entrepris dès 2001 afin de décrire puis d’analyser l’évolution des inégalités et d’en rechercher les principaux déterminants. Mais il ne s’agit pas d’une simple compilation d’articles déjà publiés mais d’un effort pédagogique remarquable en vue de rendre accessible ses principaux résultats et ses propositions de politique économique à un public qui n’a pas nécessairement la maîtrise des techniques de l’économiste professionnel.

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  • Telos - La société ouverte et ses ennemis, Gérard Grunberg

    Les événements tragiques de ces derniers jours nous apportent deux enseignements majeurs. Le premier est que le peuple français, soutenu par ceux qui partagent ses valeurs, et notamment les peuples occidentaux, s’est largement mobilisé pour la défense de la liberté, suivant ainsi Thucydide d’Athènes qui, il y a deux millénaires et demi, proclamait qu’ « il n’y a pas de bonheur sans liberté ni de liberté sans vaillance ». Cette prise de conscience collective de notre peuple face aux nouveaux assassinats perpétrés sur son sol montre son attachement à la valeur centrale de liberté et sa volonté de la défendre quand elle est attaquée.

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