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Réflexions - Page 149

  • Le Monde - François Mitterrand et son rôle méconnu dans l'accord de 1993 entre Israël et les Palestiniens

    Par Uri Savir (Chef de la délégation israélienne lors de la négociation des accords d'Oslo signés le 13 septembre 1993)

    Au début des années 1990, avant le lancement du processus de paix israélo-palestinien de mai 1993, j'étais engagé dans des échanges diplomatiques fréquents avec l'Elysée et le Quai d'Orsay. J'informais mes interlocuteurs de la politique du duo Itzhak Rabin-Shimon Pérès, le premier étant le chef du gouvernement et le second dirigeant le ministère des affaires étrangères. Ils étaient décidés à mener une politique de paix avec les Palestiniens. Les Français, eux, voulaient combler le fossé abyssal qui s'était creusé entre Israël et l'Organisation de libération de la Palestine (OLP). La politique moyen-orientale de François Mitterrand avait trois composantes. La première, une affinité étonnamment forte du président français avec Israël, patrie du peuple juif de par son ascendance biblique. La deuxième, une tonalité résolument, catégoriquement opposée à la poursuite de l'occupation par Israël des territoires palestiniens conquis durant la guerre de 1967. La troisième, une conviction, venant d'un pays architecte de la Communauté européenne, que la paix supposait aussi un appui au développement économique de la région.

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  • Retraites : une réforme emblématique de la "méthode Hollande"


    Retraites : une réforme emblématique de la... par lemondefr

  • Telos, Elie Cohen - Réforme des retraites : un double non

    Fallait-il une nouvelle réforme des retraites ? François Hollande vient de répondre deux fois non. Non ! parce que les incertitudes économiques, l’absence d’urgence financière le risque de coalition des oppositions rendaient à ses yeux inutile une réforme censée régler tous les problèmes à l’horizon 2020. Non ! parce que la réforme structurelle de longue portée qui s’attaque à la racine du problème, qui aboutit à un équilibre soutenable de long terme et qui donne à Bruxelles les garanties demandées au risque de déclencher un conflit social majeur est contraire à sa culture politique. Alors qu’a t-il fait ? Un plan de financement lacunaire, riche en habiletés techniques, au confluent des lignes rouges syndicales mais dont le principal mérite est d’avaliser les réformes passées.

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  • Terra Nova - "Pour le progrès social et la compétitivité : agir sur la qualité du travail" : réagissez au rapport intermédiaire !

    La France se caractérise, par rapport à ses voisins européens, à la fois par des conditions de travail relativement dégradées et par une compétitivité en panne. Or la qualité du travail apparaît comme notre meilleur atout compétitif. Dans ce rapport d'étape, Terra Nova formule, après une première phase de diagnostic, 23 mesures pour améliorer la qualité du travail. En partenariat avec le site Miroir Social, plateforme d'échange de l'ensemble des acteurs du dialogue social, Terra Nova invite tous les membres de son réseau à donner leur avis sur ces propositions, et à faire part de leurs idées et suggestions : pour ce faire, nous vous donnons rendez tout l'été sur le site de Miroir Social pour participer au groupe de discussion autour des 23 propositions du rapport intermédiaire.

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  • France Culture : Perspectives économiques à l'horizon 2014

    Invité(s) :
    Patrick Artus, directeur de la Recherche et des Etudes de Natixis, professeur à l'Ecole Polytechnique Nicolas Baverez, historien et économiste
    Benjamin Coriat, professeur de sciences économiques à l'Université Paris 13 et co-président du collectif des Économistes Atterrés
    Olivier Pastré, professeur d'économie à Paris VIII
    Xavier Timbeau, directeur du Département Analyse et Prévision OFCE

  • Alain Touraine - L'après-social, séance du 5 octobre 2012

    Alain TOURAINE, directeur d’études à l’EHESS, et fondateur du CADIS (Centre d’analyse et d’intervention sociologiques, UMR 8039, CNRS/EHESS) en partenariat avec le Collège d’études mondiales de la FMSH, animera un séminaire exceptionnel de 5 séances sur ses recherches en cours sur L’APRÈS-SOCIAL.

    L’idée de société post-industrielle a été repensée comme l’ère de la communication (cf. Manuel Castells). Mais on peut faire l’hypothèse que nous vivons une mutation plus profonde, marquée par la séparation complète de systèmes (en particulier le capitalisme financier) et d’acteurs (qui engagent directement le sujet), également non sociaux. Donc le social, comme processus de transformation de ressources économiques ou culturelles en normes et en formes d’organisation tend à disparaître.

    Nous partirons d’une description directe de cette nouvelle ère, qui est à la fois post-sociale et post-historique avant de proposer à la discussion les notions de sujet, de modernité et modernisations et de mouvements sociaux (tels qu’ils existent dans l’ère post-sociale. Une discussion générale des thèmes présentés et de celui de l’après-sociologie (qui les accompagne nécessairement aura lieu dans une dernière séance le vendredi 16 novembre).

    Le séminaire s'est déroulé sur 6 séances, les vendredis de 11h à 13h. Coordination : Christelle Ceci-Nuñez, CADIS, EHESS.
    Intervenant(s) : . Alain TOURAINE - EHESS - Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris, France, CADIS - Centre d'analyse et d'intervention sociologiques Alain TOURAINE est directeur d'études à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) et fondateur du Centre d'Analyse et d'Intervention Sociologiques (CADIS).

  • OFCE : Chocs, chômage et ajustement, les limites de l’union monétaire européenne

    11 septembre 2013

    Par Christophe Blot

    Dans un article paru en 2013 dans Open Economies Review[1], C. A. E. Goodhart et D. J. Lee comparent les mécanismes de sortie de crise aux Etats-Unis et en Europe. S’appuyant sur une comparaison de la situation de trois Etats (l’Arizona, l’Espagne et la Lettonie) confrontés à un krach immobilier et à une récession, les auteurs explorent les raisons de la divergence croissante observée entre les pays de la zone euro, divergence qui ne se retrouve pas aux Etats-Unis. Leur analyse s’appuie sur les critères de zones monétaires optimales permettant aux membres d’une union monétaire de s’ajuster en cas de choc négatif, et ainsi d’éviter une divergence pérenne de leur taux de chômage lors d’un ralentissement ou d’un recul de l’activité. Si la Lettonie ne fait pas formellement partie d’une union monétaire[2], sa monnaie est cependant restée solidement ancrée à l’euro pendant la crise. Ainsi, aucun des Etats étudiés par Goodhart et Lee n’a eu recours à une dévaluation nominale pour absorber les chocs financiers et réels auxquels ils ont été confrontés. Ils concluent que si l’Arizona a mieux absorbé les chocs que l’Espagne, c’est à la fois en raison de la plus grande solidarité fiscale qui existe entre les Etats des Etats-Unis et de la plus forte intégration du système bancaire américain qui contribue à amortir les chocs spécifiques à chaque Etat.

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  • Fondation Jean Jaurès - Europe. Pour un second souffle

    Pour sauver et réorienter l’Europe, le député européen Henri Weber propose des réformes concrètes pour surmonter la crise des dettes souveraines et du système bancaire, pour retrouver une croissance forte et durable et pour démocratiser l’Union européenne.

    I - REPARER LES VICES DE CONSTRUCTION INITIAUX

    Pour sauver l’euro et l’intégrité de la zone euro, un Mécanisme européen de stabilisation (MES) a été mis en place, les missions de la Banque centrale européenne ont été élargies, une Opération de refinancement à long terme d’une durée de trois ans a vu le jour, un projet d’Union bancaire a été adopté, un processus d’Union budgétaire a été engagé sur cinq ans pour veiller à la stricte application du Pacte de stabilité et de croissance. Mais les réformes réalisées depuis 2010 ne réparent pas les vices de construction initiaux de l’euro et de la zone euro que sont l’absence d’une Banque centrale européenne complète, l’absence d’un gouvernement économique et la faiblesse structurelle du budget européen, limité dans le meilleur des cas à 1,24 % du revenu national brut (RNB) de l’Union.

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  • Regards - La longue marche du salaire minimum

    Barack Obama a créé la surprise en déclarant vouloir augmenter le salaire minimum. Institué en Nouvelle- Zélande en 1894, ce droit s’est étendu à la majeure partie des pays industrialisés et au-delà. Critiqué par les néolibéraux, il semble connaître un nouvel engouement dans des pays aussi différents que l’Allemagne, les Etats- Unis ou la Chine. Décryptage.

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  • Christian Chavagneux - G20 et paradis fiscaux : 3 pas en avant, un oubli et un gros bémol

    Le communiqué final du G20 de Saint-Pétersbourg valide politiquement trois avancées extrêmement fortes dans la lutte contre les paradis fiscaux. Mais un oubli et un gros bémol viennent gâcher la fête.

    Ne boudons pas notre plaisir. Le communiqué final du G20 valide trois choix politiques très forts dans la lutte internationale contre les paradis fiscaux qui feront de 2013 une année de référence. Si les promesses sont tenues.

    Les batailles autour de l’échange automatique
    Il y a d’abord l’engagement de faire de l’échange automatique d’informations fiscales le nouveau standard mondial. Toute personne qui engage des transactions financières à incidence fiscale à l’étranger verra le fisc de son pays d’origine automatiquement informé. Plutôt que de demander à chaque pays de réviser bilatéralement ses conventions fiscales avec tous ses pays partenaires, l’OCDE doit développer les principes d’un standard mondial d’ici février 2014 et avoir réglé les problèmes techniques de sa mise en œuvre pour juin 2014.

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