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Réflexions - Page 134

  • Déchirement, reconnaissance et émancipation

    Résumé : La critique sociale n’a pas disparu, le philosophe allemand Axel Honneth en est un représentant. Il renouvelle aujourd’hui les thèses de la Théorie critique (Ecole de Francfort) à partir des déchirements de la société contemporaine.

    En langue française, nous disposons de lui quelques travaux qu’il était absolument nécessaire de compléter. Lui ? Axel Honneth, philosophe allemand contemporain, héritier de la Théorie critique (née à la fin des années 1920, à Francfort), successeur, en 2001, des premiers dirigeants de l’Institut de recherche sociale (dont Max Horkheimer, Adorno, ...), développe sa théorie de la société et son approche de l’économie et de la politique, en continuité avec cette Théorie. Il rencontre la tradition marxiste, la repense dans le cadre d’une théorie sociale, l’articule à la psychanalyse, à la sociologie, et ne cesse de travailler à trouver des modes de coopération entre la philosophie sociale, ces sciences et l’étude de la culture. Son concept central est déployé dans l’ouvrage Lutte pour la reconnaissance (2000). Chacun entend bien dans ce titre la reconsidération du concept hégélien de reconnaissance, dont la portée est sans aucun doute renouvelée d’autant qu’il fait l’objet désormais d’une réactualisation et d’une nouvelle discussion. 

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  • Les matins - Crise sociale et politique : est- ce vraiment une nouveauté ?


    Les matins - Crise sociale et politique : est... par franceculture

  • Observatoire des inégalités - Comment se regroupent les populations dans l’espace urbain ?

    Comment se regroupent les populations sur le territoire ? Comment joue l’effet de classe sur la façon d’occuper l’espace ? État des lieux du partage socio-économique de l’espace urbain français par Aurélien Dasré, démographe à l’Institut national des études démographiques (Ined).


    Le regroupement spatial des populations, qu’est-ce que c’est ?

    Le plus facile pour répondre à cette question est de se demander ce que serait une ville ne connaissant pas de phénomène de regroupement. Si les citadins choisissaient leur lieu de résidence en ne tenant compte d’aucun facteur (économique, environnement...), on peut se dire qu’ils se répartiraient de façon aléatoire. En d’autres termes, leur répartition serait équivalente à celle que l’on observerait si l’on décidait d’attribuer au hasard un logement à chaque personne grâce à une loterie. Sous cet angle, le regroupement spatial est donc la capacité que vont avoir les individus à s’écarter de cette répartition aléatoire en raison de leurs envies ou de leurs contraintes, de résider dans des espaces précis.

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  • Observatoire des inégalités : L’évolution des inégalités de revenus en France

    Les inégalités de revenus se sont accrues au cours des dix dernières années. Le revenu annuel moyen des 10 % les plus modestes s’est élevé de 400 euros entre 2000 et 2010, celui des 10 % les plus riches de 8 950 euros.


    Le jugement que l’on peut porter sur les inégalités de revenus dépend de l’échelle de temps et de l’instrument de mesure que l’on utilise. Contrairement à une thèse répandue, la question n’est pas de « faire dire ce qu’on veut aux chiffres », mais de se mettre d’accord à la fois sur les dates d’observation et les outils.

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  • Jean Gadrey : Ecotaxe : renoncement politique ou politique du renoncement (à une vraie transition) ?

    Les interprétations les plus fréquentes du renoncement à l’écotaxe « poids lourds » sont les suivantes : manque de courage politique face aux lobbies économiques, ou, pire, absence de conviction d’une partie du gouvernement. Et si cette écotaxe n’avait pas les vertus que lui prête une bonne partie des écolos ? Et si commencer par des taxes pouvait être contre-productif si « tout le reste » ne change pas ? Et si taxer des transports de poids lourds quand on favorise certains gros « inducteurs de transports », en détruisant des activités de proximité, en subventionnant la concentration des « gros » et des « grands » (abattoirs, exploitations, distribution…) et en développant le « libre-échange » mondial, revenait à tenter de réduire un phénomène qu’on encourage par ailleurs, via d’autres politiques autrement plus « efficaces » pour augmenter les transports polluants ?

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  • Fondation Jean Jaurès - La Silver Economie, une filière industrielle d’avenir pour la France par Michèle Delaunay

    Qu’est-ce que la Silver Economie ? Quel rôle l’Etat et les pouvoirs publics doivent jouer pour favoriser l’émergence en France d’une grande filière liée à l’âge ? Michèle Delaunay, ministre déléguée chargée des Personnes âgées et de l’Autonomie, présente les atouts de cette filière d’avenir.

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  • La Croix - Standard & Poor’s: Paul Krugman dénonce une notation idéologique

    Vendredi 8 novembre, l’agence de notation Standard & Poor’s annonçait la dégradation de la note de risque de crédit de la France, ramenée de de AA+ à AA.

    Paul Krugman, prix Nobel d’économie et chroniqueur au New York Times, y voit un « complot » sans rapport avec la réalité. Les champions de l’austérité budgétaire utilisent la peur de la dette pour promouvoir un programme idéologique.

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  • Bonnet brun, bonnet rouge et blanc bonnet, Jean Viard Sociologue, directeur de recherches CNRS au Cevipof

    Révolte sociale en Bretagne, brouillage des repères politiques, explications d’un sociologue et d’un historien.

    Brignoles : le FN gagne. Bretagne, la rue gronde : paysans, ouvriers, marins, chauffeurs et patrons expriment un ras-le-bol puissant. Primaire UMP : on bourre les urnes. Primaire PS à Marseille : des militants sifflent le Premier ministre. Droite : où est la ligne ? Gauche : où sont le projet, la vision, la confiance ? Le retournement de la courbe du chômage est-il notre seule espérance ? Prions : Noël approche

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  • Une référence historique tirée par les cheveux Laurent BIHL Professeur d’histoire-géographie au lycée Paul-Eluard de Saint-Denis (93)

    Révolte sociale en Bretagne, brouillage des repères politiques, explications d’un sociologue et d’un historien.

    Alors comme ça, en 2013, on peut se coiffer d’un bonnet vermillon et se réclamer d’une révolte antifiscale du temps de la monarchie absolue sans que cela ne choque personne ? Certes, je perçois bien le caractère symbolique de la référence, celle-ci n’étant d’ailleurs pas si mal choisie puisque la révolte antifiscale de 1674 avait apparemment rapproché élites et petit peuple dans la contestation… On peut noter au passage que c’était plutôt le Parti communiste qui s’en allait autrefois chercher des références symboliques du côté des révoltes anciennes, et que les conservateurs raillaient alors l’anachronisme.

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