Intellectuels arabo-musulmans (5|5). Aujourd’hui exilé en Turquie, cet intellectuel communiste syrien a été détenu pendant seize ans. Une expérience de l’enfermement qui nourrit sa réflexion sur la liberté, explique l’historienne Leyla Dakhli.
Article du jour - Page 120
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Le Monde - Yassin Al-Haj Saleh, voix libre de la Syrie
Face au public de la Foire du livre de Leipzig, la phrase sonne comme une provocation : la prison a été pour moi une seconde naissance, dit Yassin Al-Haj Saleh. Pourtant, rien n’est plus éloigné de cet homme de 56 ans que le goût de la provocation. Ce paradoxe, l’alliance des contraires, est au cœur de sa position d’intellectuel et de militant. Ce n’est pas une posture, c’est la position dans laquelle la vie l’a placé. Et cette position n’est pas seulement la sienne, elle est aujourd’hui celle d’une grande partie des Syriens, enfermés ou emprisonnés dans l’exil comme dans leur propre pays. Ce jour de mars 2017 à Leipzig, il explique que la prison a été le lieu de sa transformation, de son éclosion, parce qu’il y a découvert les livres, la philosophie, parce qu’il y a appris l’anglais, en lisant avec obstination. -
L'Humanité - Économie sociale et solidaire. Des alternatives en germe contre l’ubérisation du travail
Une étude du ministère du Travail dénonce les dangers du travail ubérisé et enjoint au gouvernement d’agir. Sans attendre, des citoyens proposent des pratiques plus humaines que celles des grandes plateformes.
Voyager grâce à un service de chauffeurs qui reverse une partie de ses gains à une association ou se faire livrer à manger par un coursier à vélo salarié d’une société coopérative seront bientôt possible. C’est ce qu’ont imaginé Jérémie Girault et Kevin Poperl, respectivement fondateurs de Rox et Coopcycle, deux initiatives citoyennes et solidaires, parmi d’autres, de plus en plus nombreuses, contre les grandes plateformes privées comme Uber ou Deliveroo.
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__________________CoopCycle est une plateforme de livraison de repas à vélo open-source, gratuite pour les coopératives.
Organisez-vous, nous fournissons la technologie. -
Le Parisien - PS : à La Rochelle, le come-back de Hollande fait jaser
.... Les années précédentes à pareille époque, on se faisait piétiner, bousculer et parfois même rabrouer devant l'espace Encan, près du port de La Rochelle, où les socialistes tenaient leurs universités d'été. Cette année, pour cause de vaches maigres et d'électeurs vaches, on respire. Seule la FNESR (Fédération nationale des élus socialistes et républicains), présidée par le maire de Dijon François Rebsamen, est restée fidèle au rendez-vous rochelais. Certes, sur les 600 élus inscrits, 200 à 300 seulement ont fait le voyage.
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Le Monde - L’incroyable histoire de l’arnaque au carbone : le résumé des cinq épisodes
Retour sur la série publiée par « Le Monde » sur la plus grande escroquerie jamais mise au jour en France.
Depuis lundi 14 août, Le Monde propose une série en cinq épisodes sur l’escroquerie gigantesque qu’a été l’affaire des « quotas carbone ». Les sommes envolées donnent le tournis : au moins 1,6 milliard d’euros de pertes pour la France en moins d’un an, 6 milliards pour les pays de l’Union européenne.
L’idée de départ se voulait vertueuse : pour limiter l’émission des gaz à effet de serre, l’Etat français crée en 2007 un grand marché des quotas carbone, BlueNext. Chaque année, des quotas étaient attribués aux entreprises les plus polluantes, qui pouvaient les revendre si elles n’avaient pas atteint leur plafond ou racheter ceux des entreprises qui n’avaient pas dépensé le leurs.
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Le Monde - Au Parti socialiste, Le Foll charge Hamon et plaide pour un (petit) changement de nom
L’ancien porte-parole de François Hollande appelle à renommer le Parti socialiste « Les Socialistes ». Une appellation qu’il juge « plus simple, plus claire ».
C’est une énième charge d’un ténor du Parti socialiste contre son candidat malheureux à la présidentielle, Benoît Hamon. L’ancien ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll, a demandé, vendredi 25 août, une « discussion claire et transparente » quant au coût de la campagne présidentielle du candidat PS. -
L'Obs - "Non, le meeting de Benoît Hamon n'a pas été financé avec l'argent du PS"
Bastien Recher, ex-secrétaire général administratif de la campagne de Benoît Hamon, veut tordre le cou aux accusations de financement douteux.
Les couteaux sont de sortie au Parti socialiste. Dans "le Parisien" du jour, plusieurs socialistes accusent Benoît Hamon d'avoir financé son meeting du 1er juillet avec l'argent du parti. Une énième boule puante, qui vient s'ajouter à d'autres distillées souvent en off par des ténors hollandais, à l'approche du congrès du PS. Ex-secrétaire général administratif de la campagne de Benoît Hamon, Bastien Recher dément point par point toutes ces accusations.
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Le JDD - Avant la rentrée, les jeunes socialistes ont le blues
Encore déboussolés par les revers électoraux subis par le PS en 2017, les jeunes socialistes s’interrogent sur leur avenir au sein du parti d’Epinay."Je ne m’attendais pas à ce qu’on soit au second tour mais pas à un tel échec…" Comme Rémi Marchand, jeune socialiste de 24 ans dans la Sarthe, de nombreux jeunes socialistes se souviendront longtemps de cette soirée du 23 avril 2017. Lorsque les résultats tombent à 20h, c’est l’hécatombe. Leur candidat Benoît Hamon est bas, très bas. Il s’aligne tout juste à la cinquième position avec un très fébrile 6,36% des voix, à des années lumières du quatuor de tête Emmanuel Macron (24,01%), Marine Le Pen (21,3%), François Fillon (20,01%) et Jean-Luc Mélenchon (19,58%). -
Le Parisien - Le financement d'un meeting de Hamon pose question au PS
Comment l'ancien candidat PS à la présidentielle a-t-il financé son meeting du 1er juillet, où il annonçait quitter le parti ? A gauche, les doutes se font de plus en plus entendre.
Benoît Hamon a-t-il payé le meeting de lancement de son mouvement, sur la pelouse de Reuilly à Paris (XIIe), le 1er juillet, avec de l'argent discrètement soustrait de sa campagne présidentielle financée quasi intégralement par le PS ? La question peut paraître brutale. C'est pourtant celle que posent de plus en plus de responsables socialistes... non hamonistes.
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Le Monde - La France retrouve son niveau de chômage du début de 2012
Avec une nouvelle baisse de 0,1 point au deuxième trimestre, le chômage revient au même niveau qu’à la veille de l’élection de François Hollande.Le taux de chômage poursuit sa décrue. Avec 0,1 point de baisse au deuxième trimestre, il s’établit désormais à 9,2 % de la population active en métropole et à 9,5 % avec l’outre-mer, selon des chiffres provisoires de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) publiés jeudi 17 août. Cette légère baisse permet à l’indicateur sur la France entière de retrouver son niveau de début 2012, avant l’élection de François Hollande. -
Le Figaro - Code du travail: des "lignes rouges" pour le PS
Olivier Faure (PS), président du groupe Nouvelle gauche à l'Assemblée, ne prône pas un "retrait" du projet de réforme du droit du travail mais rappelle les "lignes rouges" dont le franchissement "justifierait [l'] opposition totale" des socialistes. Interrogé sur La France insoumise, qui a appelé à des manifestations contre la réforme du Code du travail lancée par le gouvernement, M. Faure, chef de file des députés socialistes, a assuré ne pas être "pour un retrait" du projet. "Je considère que le code du travail doit évoluer et qu'il est plutôt sain de vouloir tenir compte d'un certain nombre d'évolutions. En même temps il y a un certain nombre de lignes rouges que nous ne voulons pas voir franchies", a-t-il expliqué sur franceinfo.
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L'Obs - Nicole Ferroni juge Macron : "Le gouvernement assume de prendre les gens pour des bœufs"
100 JOURS DE MACRON. Nicole Ferroni, humoriste et chroniqueuse engagée, juge les premiers pas du président.
Hommes et femmes politiques, économistes, chefs d'entreprises, syndicalistes… Chaque jour, pour "l'Obs", un expert ou une personnalité dresse le bilan des premiers pas d'Emmanuel Macron à la présidence de la République. Aujourd'hui, l'humoriste engagée Nicole Ferroni, chroniqueuse dans la matinale de France Inter, livre son sentiment sur la vague En Marche qui a pris d’assaut toutes les instances du pouvoir.
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