Idées - Page 11
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"Le Capital au XXIème siècle" de Justin Pemberton et Thomas Piketty.
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Faut-il travailler pour vivre ou vivre pour travailler ? | Streetphilosophy | ARTE
Quelle place occupe le travail dans une société capitaliste où la mécanisation progresse ? Faut-il travailler pour vivre ou vivre pour travailler ? Les questions autour du travail se réinventent face aux enjeux du monde moderne. De l’usine jusqu’au canapé du salon, le travail prend aujourd'hui de multiples visages.
Certains souhaitent un poste à l’emploi du temps bien réglé, d’scoiété capitaliste autres chérissent la flexibilité d’une profession libérale. Pour ceux qui ont fait de leur passion leur profession, il n’existe pas de coupure entre travail et temps libre. Mais pour la plupart d’entre nous, trouver un emploi qui nous ressemble reste une utopie. Quelle place occupe le travail dans une société capitaliste où la mécanisation progresse ? Comment le modèle soviétique peut-il nous faire réfléchir sur le fonctionnement de notre propre système ? Magazine (Allemagne, 2019, 27mn)
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France Culture - Le fameux "Tous keynésiens" est-il encore d'actualité ? Par Brice Couturier
Le Tour du monde des idées | En 1971, Richard Nixon déclarait dans une formule restée célèbre la victoire totale de ses théories. John Maynard Keynes a révolutionné la science économique en la réinsérant dans un système de pensée plus vaste. Mais 75 ans après la mort de son créateur, que reste-t-il du keynésianisme triomphant ?
En plein mois d’août 1971, et à la surprise générale, Richard Nixon annonçait que son pays abandonnait l’étalon-or. A un journaliste qui l'interrogeait, le président américain répondit : We are all Keynesians now !
Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, afin de stabiliser le cours des monnaies, il avait été décidé, à Bretton Woods, que toutes les devises du monde seraient évaluées en fonction de leur valeur en dollars. La monnaie américaine elle-même était censée être garantie par les énormes stocks d’or accumulées à Fort Knox, dans le Kentucky. Mais la guerre du Vietnam avait appauvri l'Amérique et Washington devait abandonner la convertibilité du dollar en or. On allait bientôt entrer - officiellement en mars 1973 - dans le système de changes flottants.
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Basta - Basta - « La pandémie n’est pas une vengeance de la Terre, c’est le résultat de notre rapport à la nature »
Le nouveau virus, issu d’un contact entre l’humain et l’animal, pose la question de notre rapport au monde vivant. La philosophe Virginie Maris s’intéresse depuis longtemps à ces sujets : dans un livre passionnant, La Part sauvage du Monde (Seuil, 2018), elle interroge les voies d’une possible cohabitation entre humains et non-humains, en rappelant qu’il faut pour cela « restreindre notre territoire ». Première partie de cet entretien.
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Switch - Les contre-effets traumatiques du choc pandémique
Neurologiste et artiste, Jean-François Chermann livre ici ses impressions à propos des conséquences du Covid sur son travail, son état d’esprit et notre société toute entière. Angoissé par le confinement nocturne, il a apprivoisé sa solitude en créant de nouvelles œuvres, confrontant ces dernières à sa propre expérience médicale.
Nous sommes dans le 15e arrondissement de Paris, à deux pas du Pont Mirabeau où plane le spectre de Guillaume Apollinaire, dans l’un des premiers immeubles Art déco parisiens. On entre d’emblée dans la salle d’attente du neurologiste, dont le mur de gauche est couvert de vinyles de l’époque post-punk comme dans la boutique New Rose des années 1980, rue Pierre Sarrazin près du Couvent des Cordeliers, aujourd’hui disparue. Sur le mur de droite, derrière le divan, trône une carte du monde en pâte à modeler encadrée par des masques de Papouasie.
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Le Vent se lève - La protection de la vie comme principe de l’action politique
Dans son discours du 5 mai lors d’une visite dans une école, le chef de l’État Emmanuel Macron déclarait : « Cette période qui s’ouvre le 11 mai, c’est notre responsabilité collective », embrayant le pas aux discours du gouvernement sur la responsabilité « civique », « citoyenne » ou encore « personnelle ». Depuis l’annonce du plan de déconfinement face aux parlementaires fleurissent ainsi les discours qui entendent installer un mouvement de transfert de responsabilité, d’abord du plus haut niveau de l’État vers les collectivités, et en dernière instance ensuite vers les citoyens. L’usage intempestif de l’expression de responsabilité collective impose un examen de ce concept, afin de prendre la mesure de l’arbitraire politique qu’il sous-tend – et ouvrir la voie à une nouvelle éthique de responsabilité fondée sur la préservation de la vie sous toutes ses formes. Par François Méresse.
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Le Vent se lève - L’audace de commencer : stratégie pour un autre monde
« Le jour d’après ne sera pas comme le jour d’avant » a promis Emmanuel Macron, dans son discours aux Français, le 16 mars dernier. On voudrait y croire. À condition qu’il ne soit pas le jour que nous préparent ceux qui ont démontré leur goût pour la morale des indifférents : il faut que tout change pour que rien ne change. À condition qu’il soit le véritable commencement d’un nouveau siècle, libéré de la force d’inertie vertigineuse provoquée par la soumission de l’avenir à la répétition du présent. À condition qu’il débute « dès maintenant » et que dans le vacarme du moment, nous parvenions à distinguer les paroles salutaires des lieux communs. Stratégie alors pour temps de détresse : 1. Se prémunir contre ceux qui prédisent, un peu trop vite, l’effondrement du capitalisme. 2. Comprendre ce qui nous arrive. 3. Agir pour faire naître l’autre monde.
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Mediapart - Ce que le confinement nous apprend de l’économie
Le débat autour d’une supposée sortie du confinement pour des raisons économiques est la pire manière de penser cette époque. C’est un débat entre deux positions conservatrices qui dissimule la vraie question, démocratique.
Depuis quelques jours, une petite musique se fait entendre : il faut cesser de toute urgence le confinement pour des raisons économiques. Dans Les Échos, l’éditorialiste Éric Le Boucher le dit clairement : « Il faut sortir la France du confinement. » L’idée est défendue par plusieurs journalistes sur Twitter, dans les radios, à la télévision. L’idée est simple et s’appuie sur un des instruments préférés des économistes, le tableau coût-bénéfice.
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Le Figaro - Gaël Giraud: «Il est temps de relocaliser et de lancer une réindustrialisation verte de l’économie française»
FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - L’économiste et directeur de recherche au CNRS nous donne ses pistes pour sortir après le confinement de la plus grave crise économique depuis 1945. Il plaide pour un retour massif de l’Etat dans l’économie et l’annulation d’une partie de notre dette.
Gaël Giraud est économiste. Ex-économiste en chef de l’Agence Française de Développement (AFD), professeur à l’Ecole nationale des Ponts Paris Tech, directeur de recherche au CNRS, il est également prêtre jésuite.
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« L’Académie du monde d’après » !
Face à la crise du Coronavirus, des citoyens se mobilisent pour imaginer et définir le monde d'après. Ils organisent un Festival virtuel dans le cadre d'une "Académie du monde d'après".
- Interview des fondateurs de «L’Académie du monde d’après» - www.academiedumondedapres.org :
- D’où vient l’initiative de l’Académie du monde d’après ?
Du confinement ! Le sentiment d’impuissance nous était insupportable. Il fallait agir et réagir. C’est ainsi qu’un groupe de plus d’une centaine d’amis a lancé l’idée d’une « Académie informelle et virtuelle destinée à penser le monde d’après ». En réalité, ce groupe existait déjà : dès 2019, un réseau d’échanges d’idées et d’informations sur le monde écologique et solidaire auquel nous aspirions s’était mis en place de lui-même, ou presque. Nous l’avons nommé « la meute d’amour ».
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Télérama - Journal d’une confinée, par Cynthia Fleury : “Se saisir du principe de réalité, là se joue la résilience possible”
Cynthia Fleury, professeure titulaire de la chaire Humanités et santé au Conservatoire national des arts et métiers, tient pour nous son journal du confinement. Jour 23. La philosophe passe en revue les outils et ressources dont dispose la société civile pour ne pas abandonner l’après-crise aux seuls technocrates.
7-4-20. L’après inspire, ce qui n’est pas étonnant. Nous (la société civile) sommes relativement bons sur la vision, le pourquoi, la dynamique utopique. Le siècle actuel, avec l’intelligence collective, va devoir prouver que le « comment » est également possible, que nous sommes bons également là, et que nous n’avons pas toujours besoin de confier la partie « mécano » aux seuls technocrates.
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