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Idées - Page 11

  • Basta - Basta - « La pandémie n’est pas une vengeance de la Terre, c’est le résultat de notre rapport à la nature »

    Le nouveau virus, issu d’un contact entre l’humain et l’animal, pose la question de notre rapport au monde vivant. La philosophe Virginie Maris s’intéresse depuis longtemps à ces sujets : dans un livre passionnant, La Part sauvage du Monde (Seuil, 2018), elle interroge les voies d’une possible cohabitation entre humains et non-humains, en rappelant qu’il faut pour cela « restreindre notre territoire ». Première partie de cet entretien.

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  • Switch - Les contre-effets traumatiques du choc pandémique

    Neurologiste et artiste, Jean-François Chermann livre ici ses impressions à propos des conséquences du Covid sur son travail, son état d’esprit et notre société toute entière. Angoissé par le confinement nocturne, il a apprivoisé sa solitude en créant de nouvelles œuvres, confrontant ces dernières à sa propre expérience médicale.

    Nous sommes dans le 15e arrondissement de Paris, à deux pas du Pont Mirabeau où plane le spectre de Guillaume Apollinaire, dans l’un des premiers immeubles Art déco parisiens. On entre d’emblée dans la salle d’attente du neurologiste, dont le mur de gauche est couvert de vinyles de l’époque post-punk comme dans la boutique New Rose des années 1980, rue Pierre Sarrazin près du Couvent des Cordeliers, aujourd’hui disparue. Sur le mur de droite, derrière le divan, trône une carte du monde en pâte à modeler encadrée par des masques de Papouasie.

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  • Le Vent se lève - La protection de la vie comme principe de l’action politique

    Dans son discours du 5 mai lors d’une visite dans une école, le chef de l’État Emmanuel Macron déclarait : « Cette période qui s’ouvre le 11 mai, c’est notre responsabilité collective », embrayant le pas aux discours du gouvernement sur la responsabilité « civique », « citoyenne » ou encore « personnelle ». Depuis l’annonce du plan de déconfinement face aux parlementaires fleurissent ainsi les discours qui entendent installer un mouvement de transfert de responsabilité, d’abord du plus haut niveau de l’État vers les collectivités, et en dernière instance ensuite vers les citoyens. L’usage intempestif de l’expression de responsabilité collective impose un examen de ce concept, afin de prendre la mesure de l’arbitraire politique qu’il sous-tend – et ouvrir la voie à une nouvelle éthique de responsabilité fondée sur la préservation de la vie sous toutes ses formes. Par François Méresse.

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  • Le Vent se lève - L’audace de commencer : stratégie pour un autre monde

    « Le jour d’après ne sera pas comme le jour d’avant » a promis Emmanuel Macron, dans son discours aux Français, le 16 mars dernier. On voudrait y croire. À condition qu’il ne soit pas le jour que nous préparent ceux qui ont démontré leur goût pour la morale des indifférents : il faut que tout change pour que rien ne change. À condition qu’il soit le véritable commencement d’un nouveau siècle, libéré de la force d’inertie vertigineuse provoquée par la soumission de l’avenir à la répétition du présent. À condition qu’il débute « dès maintenant » et que dans le vacarme du moment, nous parvenions à distinguer les paroles salutaires des lieux communs. Stratégie alors pour temps de détresse : 1. Se prémunir contre ceux qui prédisent, un peu trop vite, l’effondrement du capitalisme. 2. Comprendre ce qui nous arrive. 3. Agir pour faire naître l’autre monde.

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  • Mediapart - Ce que le confinement nous apprend de l’économie

    Par

    Le débat autour d’une supposée sortie du confinement pour des raisons économiques est la pire manière de penser cette époque. C’est un débat entre deux positions conservatrices qui dissimule la vraie question, démocratique.

    Depuis quelques jours, une petite musique se fait entendre : il faut cesser de toute urgence le confinement pour des raisons économiques. Dans Les Échos, l’éditorialiste Éric Le Boucher le dit clairement : « Il faut sortir la France du confinement. » L’idée est défendue par plusieurs journalistes sur Twitter, dans les radios, à la télévision. L’idée est simple et s’appuie sur un des instruments préférés des économistes, le tableau coût-bénéfice.

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  • Le Figaro - Gaël Giraud: «Il est temps de relocaliser et de lancer une réindustrialisation verte de l’économie française»

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - L’économiste et directeur de recherche au CNRS nous donne ses pistes pour sortir après le confinement de la plus grave crise économique depuis 1945. Il plaide pour un retour massif de l’Etat dans l’économie et l’annulation d’une partie de notre dette.

    Gaël Giraud est économiste. Ex-économiste en chef de l’Agence Française de Développement (AFD), professeur à l’Ecole nationale des Ponts Paris Tech, directeur de recherche au CNRS, il est également prêtre jésuite.

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  • « L’Académie du monde d’après » !

    Face à la crise du Coronavirus, des citoyens se mobilisent pour imaginer et définir le monde d'après. Ils organisent un Festival virtuel dans le cadre d'une "Académie du monde d'après".

    - Interview des fondateurs de «L’Académie du monde d’après» - www.academiedumondedapres.org :

    - D’où vient l’initiative de l’Académie du monde d’après ?

    Du confinement ! Le sentiment d’impuissance nous était insupportable. Il fallait agir et réagir. C’est ainsi qu’un groupe de plus d’une centaine d’amis a lancé l’idée d’une « Académie informelle et virtuelle destinée à penser le monde d’après ». En réalité, ce groupe existait déjà : dès 2019, un réseau d’échanges d’idées et d’informations sur le monde écologique et solidaire auquel nous aspirions s’était mis en place de lui-même, ou presque. Nous l’avons nommé « la meute d’amour ».

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  • Télérama - Journal d’une confinée, par Cynthia Fleury : “Se saisir du principe de réalité, là se joue la résilience possible”

    Cynthia Fleury, professeure titulaire de la chaire Humanités et santé au Conservatoire national des arts et métiers, tient pour nous son journal du confinement. Jour 23. La philosophe passe en revue les outils et ressources dont dispose la société civile pour ne pas abandonner l’après-crise aux seuls technocrates.

    7-4-20. L’après inspire, ce qui n’est pas étonnant. Nous (la société civile) sommes relativement bons sur la vision, le pourquoi, la dynamique utopique. Le siècle actuel, avec l’intelligence collective, va devoir prouver que le « comment » est également possible, que nous sommes bons également là, et que nous n’avons pas toujours besoin de confier la partie « mécano » aux seuls technocrates.

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  • Lettres capitales - Virginie Lupo : «De ces semaines entre parenthèses, ne peut jaillir que la lumière»

    Voilà, nous y sommes, une ambiance de fin du monde s’est abattue sur nos vies. Nous voilà forcés de nous isoler, de nous enfermer. Les endroits dans lesquels il faisait bon nous retrouver ont fermé les uns après les autres. Plus de lieux de divertissement, plus de cafés, de terrasses, de jardins… Croiser quelqu’un que l’on connaît est désormais potentiellement dangereux.

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  • Mediapart - Isabelle Stengers: faire commun face au désastre

    Entretien avec la philosophe Isabelle Stengers autour de son livre "Réactiver le sens commun".

  • OFCE - Pourquoi l’inflation européenne est-elle si faible ?

    En septembre 2019, la Banque centrale européenne (BCE) annonçait une relance de ses politiques « non conventionnelles », incluant, en sus de l’assouplissement quantitatif (quantitative easing) et des opérations ciblées de refinancement à long terme (targeted long-term refinancing operations, TLTRO), une baisse du taux des facilités de dépôts[i] avec une tranche de monnaie de réserve exonérée des taux négatifs de manière à limiter le coût des réserves pour les banques. Ce nouveau round de politiques accommodantes s’imposait en raison du contexte macroéconomique, marqué par un ralentissement de l’activité en zone euro et un décrochage de l’inflation.

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