Rendre visible la misère des ouvriers, telle était l'ambition de Karl Marx. Voici comment ce fils de bourgeois a rédigé la plus puissante dénonciation de la souffrance des travailleurs : "Le Capital".
Idées - Page 10
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Idées d'été : France Culture - Karl Marx, le combattant
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Philippe Frémeaux, L'économie sociale et solidaire, une réponse à la crise ? Dans Revue Projet 2013/5-6 (N° 336-337), pages 85 à 93
L’économie sociale et solidaire est parée de mille vertus en raison de la promesse qu’elle porte : celle d’une économie gouvernée démocratiquement, dont l’objectif n’est pas de faire du profit mais de satisfaire les besoins. En pratique, cette promesse n’est pas toujours tenue. Tour d’horizon des défis auxquels le secteur est aujourd’hui confronté.
2Dans quelle mesure les organisations de l’économie sociale et solidaire (ESS) sont-elles compatibles avec la transformation de l’économie qui nous semble souhaitable et désirable ? Telle est la question ouverte par cet article. Car l’enjeu n’est pas de s’adapter à une croissance devenue faible, voire inexistante, mais de penser un nouveau régime d’activité riche en bien-être pour tous et réellement soutenable.
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Idées d'été : Insitut Rousseau : Rousseau et la nature, Matthieu Abgrall
L’omniprésence de la Nature dans l’œuvre de Jean-Jacques Rousseau procure beaucoup d’occasions pour le lecteur moderne de réfléchir et de trouver une inspiration pour le XXIème siècle. Rousseau, longtemps avant de nombreux auteurs, a pensé l’importance capitale de notre rapport a la nature et de notre fonctionnement en écosystème avec elle. Il serait même, pour certains, le précurseur de « l’écologie profonde », à l’heure où l’effondrement rapide de la biodiversité va jusqu’à remettre en cause le primat de la lutte contre le réchauffement climatique. Il affirme de manière simple l’importance de la notion d’écosystème contre ceux qui voient dans la Nature un simple objet inerte :
« Quelque élégante, quelque admirable, quelque diverse que soit la structure des végétaux, elle ne frappe pas assez un œil ignorant pour l’intéresser. Cette constante analogie, et pourtant cette variété prodigieuse qui règne dans leur organisation, ne transporte que ceux qui ont déjà quelque idée du système végétal. Les autres n’ont, à l’aspect de tous même ce qu’il faut regarder ; et ils ne voient plus l’ensemble, parce qu’ils n’ont aucune idée de cette chaîne de rapports et de combinaisons qui accable de ses merveilles l’esprit de l’observateur. » (Les Confessions, Livre XII, 1813)
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Philippe Frémeaux, La lutte contre les inégalités, un objectif et une méthode, Revue du MAUSS 2014/1 (n° 43), pages 31 à 34
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Babelio - Gabriel Zucman : en quête d'une nouvelle justice fiscale
Interview Gabriel Zucman à propos du Triomphe de l'injustice
Les milliardaires américains paient aujourd'hui moins d’impôts que les 10 % les plus pauvres. Ce constat fiscal en dit long sur l'évolution d'un système de répartition qui n'aura eu de cesse depuis les années 1950 d'avantager les groupes sociaux les plus privilégiés. Il n'en a pourtant pas toujours été ainsi. C'est en étudiant en détail l'histoire fiscale des Etats-Unis que Gabriel Zucman et Emmanuel Saez démontent cette injustice autant économique que politique dans leur livre édité au Seuil, et proposent des recommandations de corrections précises, pragmatiques et argumentées.
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Polanyi - La Grande Transformation - De Dicto #24
« Pour comprendre le fascisme allemand, nous devons revenir à l’Angleterre de Ricardo. » Par cette phrase, Karl Polanyi résume l’enjeu de son livre La Grande Transformation paru en 1944. Entrons dans la satanic mill, la fabrique du diable, pour comprendre comment l’idéal libéral d’un marché autorégulateur a conduit au fascisme.
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Conseillisme et démocratie - Politikon #19
Le conseillisme ou communisme des conseils (ou communisme de gauche, etc.) s'oppose aux partis et aux syndicats, en cela il propose une conception radicale de la démocratie sur laquelle on s'attarde ici.
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Faut-il travailler pour vivre ou vivre pour travailler ? | Streetphilosophy | ARTE
Quelle place occupe le travail dans une société capitaliste où la mécanisation progresse ? Faut-il travailler pour vivre ou vivre pour travailler ? Les questions autour du travail se réinventent face aux enjeux du monde moderne.
De l’usine jusqu’au canapé du salon, le travail prend aujourd'hui de multiples visages. Certains souhaitent un poste à l’emploi du temps bien réglé, d’scoiété capitaliste autres chérissent la flexibilité d’une profession libérale. Pour ceux qui ont fait de leur passion leur profession, il n’existe pas de coupure entre travail et temps libre. Mais pour la plupart d’entre nous, trouver un emploi qui nous ressemble reste une utopie. Quelle place occupe le travail dans une société capitaliste où la mécanisation progresse ? Comment le modèle soviétique peut-il nous faire réfléchir sur le fonctionnement de notre propre système ? Magazine (Allemagne, 2019, 27mn)
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"Le Capital au XXIème siècle" de Justin Pemberton et Thomas Piketty.
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Faut-il travailler pour vivre ou vivre pour travailler ? | Streetphilosophy | ARTE
Quelle place occupe le travail dans une société capitaliste où la mécanisation progresse ? Faut-il travailler pour vivre ou vivre pour travailler ? Les questions autour du travail se réinventent face aux enjeux du monde moderne. De l’usine jusqu’au canapé du salon, le travail prend aujourd'hui de multiples visages.
Certains souhaitent un poste à l’emploi du temps bien réglé, d’scoiété capitaliste autres chérissent la flexibilité d’une profession libérale. Pour ceux qui ont fait de leur passion leur profession, il n’existe pas de coupure entre travail et temps libre. Mais pour la plupart d’entre nous, trouver un emploi qui nous ressemble reste une utopie. Quelle place occupe le travail dans une société capitaliste où la mécanisation progresse ? Comment le modèle soviétique peut-il nous faire réfléchir sur le fonctionnement de notre propre système ? Magazine (Allemagne, 2019, 27mn)
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France Culture - Le fameux "Tous keynésiens" est-il encore d'actualité ? Par Brice Couturier
Le Tour du monde des idées | En 1971, Richard Nixon déclarait dans une formule restée célèbre la victoire totale de ses théories. John Maynard Keynes a révolutionné la science économique en la réinsérant dans un système de pensée plus vaste. Mais 75 ans après la mort de son créateur, que reste-t-il du keynésianisme triomphant ?
En plein mois d’août 1971, et à la surprise générale, Richard Nixon annonçait que son pays abandonnait l’étalon-or. A un journaliste qui l'interrogeait, le président américain répondit : We are all Keynesians now !
Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, afin de stabiliser le cours des monnaies, il avait été décidé, à Bretton Woods, que toutes les devises du monde seraient évaluées en fonction de leur valeur en dollars. La monnaie américaine elle-même était censée être garantie par les énormes stocks d’or accumulées à Fort Knox, dans le Kentucky. Mais la guerre du Vietnam avait appauvri l'Amérique et Washington devait abandonner la convertibilité du dollar en or. On allait bientôt entrer - officiellement en mars 1973 - dans le système de changes flottants.
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