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Idées - Page 12

  • Le Vent se lève - L’audace de commencer : stratégie pour un autre monde

    « Le jour d’après ne sera pas comme le jour d’avant » a promis Emmanuel Macron, dans son discours aux Français, le 16 mars dernier. On voudrait y croire. À condition qu’il ne soit pas le jour que nous préparent ceux qui ont démontré leur goût pour la morale des indifférents : il faut que tout change pour que rien ne change. À condition qu’il soit le véritable commencement d’un nouveau siècle, libéré de la force d’inertie vertigineuse provoquée par la soumission de l’avenir à la répétition du présent. À condition qu’il débute « dès maintenant » et que dans le vacarme du moment, nous parvenions à distinguer les paroles salutaires des lieux communs. Stratégie alors pour temps de détresse : 1. Se prémunir contre ceux qui prédisent, un peu trop vite, l’effondrement du capitalisme. 2. Comprendre ce qui nous arrive. 3. Agir pour faire naître l’autre monde.

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  • Mediapart - Ce que le confinement nous apprend de l’économie

    Par

    Le débat autour d’une supposée sortie du confinement pour des raisons économiques est la pire manière de penser cette époque. C’est un débat entre deux positions conservatrices qui dissimule la vraie question, démocratique.

    Depuis quelques jours, une petite musique se fait entendre : il faut cesser de toute urgence le confinement pour des raisons économiques. Dans Les Échos, l’éditorialiste Éric Le Boucher le dit clairement : « Il faut sortir la France du confinement. » L’idée est défendue par plusieurs journalistes sur Twitter, dans les radios, à la télévision. L’idée est simple et s’appuie sur un des instruments préférés des économistes, le tableau coût-bénéfice.

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  • Le Figaro - Gaël Giraud: «Il est temps de relocaliser et de lancer une réindustrialisation verte de l’économie française»

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - L’économiste et directeur de recherche au CNRS nous donne ses pistes pour sortir après le confinement de la plus grave crise économique depuis 1945. Il plaide pour un retour massif de l’Etat dans l’économie et l’annulation d’une partie de notre dette.

    Gaël Giraud est économiste. Ex-économiste en chef de l’Agence Française de Développement (AFD), professeur à l’Ecole nationale des Ponts Paris Tech, directeur de recherche au CNRS, il est également prêtre jésuite.

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  • « L’Académie du monde d’après » !

    Face à la crise du Coronavirus, des citoyens se mobilisent pour imaginer et définir le monde d'après. Ils organisent un Festival virtuel dans le cadre d'une "Académie du monde d'après".

    - Interview des fondateurs de «L’Académie du monde d’après» - www.academiedumondedapres.org :

    - D’où vient l’initiative de l’Académie du monde d’après ?

    Du confinement ! Le sentiment d’impuissance nous était insupportable. Il fallait agir et réagir. C’est ainsi qu’un groupe de plus d’une centaine d’amis a lancé l’idée d’une « Académie informelle et virtuelle destinée à penser le monde d’après ». En réalité, ce groupe existait déjà : dès 2019, un réseau d’échanges d’idées et d’informations sur le monde écologique et solidaire auquel nous aspirions s’était mis en place de lui-même, ou presque. Nous l’avons nommé « la meute d’amour ».

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  • Télérama - Journal d’une confinée, par Cynthia Fleury : “Se saisir du principe de réalité, là se joue la résilience possible”

    Cynthia Fleury, professeure titulaire de la chaire Humanités et santé au Conservatoire national des arts et métiers, tient pour nous son journal du confinement. Jour 23. La philosophe passe en revue les outils et ressources dont dispose la société civile pour ne pas abandonner l’après-crise aux seuls technocrates.

    7-4-20. L’après inspire, ce qui n’est pas étonnant. Nous (la société civile) sommes relativement bons sur la vision, le pourquoi, la dynamique utopique. Le siècle actuel, avec l’intelligence collective, va devoir prouver que le « comment » est également possible, que nous sommes bons également là, et que nous n’avons pas toujours besoin de confier la partie « mécano » aux seuls technocrates.

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  • Lettres capitales - Virginie Lupo : «De ces semaines entre parenthèses, ne peut jaillir que la lumière»

    Voilà, nous y sommes, une ambiance de fin du monde s’est abattue sur nos vies. Nous voilà forcés de nous isoler, de nous enfermer. Les endroits dans lesquels il faisait bon nous retrouver ont fermé les uns après les autres. Plus de lieux de divertissement, plus de cafés, de terrasses, de jardins… Croiser quelqu’un que l’on connaît est désormais potentiellement dangereux.

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  • Mediapart - Isabelle Stengers: faire commun face au désastre

    Entretien avec la philosophe Isabelle Stengers autour de son livre "Réactiver le sens commun".

  • OFCE - Pourquoi l’inflation européenne est-elle si faible ?

    En septembre 2019, la Banque centrale européenne (BCE) annonçait une relance de ses politiques « non conventionnelles », incluant, en sus de l’assouplissement quantitatif (quantitative easing) et des opérations ciblées de refinancement à long terme (targeted long-term refinancing operations, TLTRO), une baisse du taux des facilités de dépôts[i] avec une tranche de monnaie de réserve exonérée des taux négatifs de manière à limiter le coût des réserves pour les banques. Ce nouveau round de politiques accommodantes s’imposait en raison du contexte macroéconomique, marqué par un ralentissement de l’activité en zone euro et un décrochage de l’inflation.

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  • Jean Gadrey - Le Green New Deal en Europe : une appellation intéressante mais insuffisante 

    Ce billet est la suite du précédent, consacré au Green New Deal (GND) en Amérique. Une variante faible de ce GND, juste un Green Deal sans référence au New Deal de Roosevelt (que les néolibéraux détestent), est présentée comme le grand projet européen de la nouvelle commission européenne et de sa présidente Ursula von der Leyen : un « pacte vert pour l’Europe » ou « European Green Deal » faisant partie, comme il se doit, d’une « New Growth Strategy » : une stratégie de croissance verte. Cette variante, qui n’est pas à la hauteur des enjeux, n’est pas la seule en Europe. Intéressons-nous à des groupes d’élus plus ambitieux.

    Le groupe des Verts, pionnier sur ce thème au Parlement, avait publié dès 2011 un document « Le Green New Deal au Parlement européen ». Son examen détaillé montre qu’on y trouve une partie de l’ambition du GND américain actuel, avec, dès l’introduction, cette mention absente des variantes américaines : « aligner nos modes de vie – la manière dont nous vivons, produisons et consommons – sur les limites physiques de notre planète ». Mais malheureusement, en lisant chacune des grandes rubriques qui suivent, on ne retrouve pas de référence aux modes de vie et encore moins à la sobriété.

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  • Reporterre - « Penser à l’envers » avec André Gorz et s’interroger : pour quoi luttons-nous, plutôt que contre quoi ?

    Avec le documentaire « Lettre à G. — Repenser notre société avec André Gorz », quatre jeunes gens se sont improvisés réalisateurs pour nous parler du pionnier de l’écologie politique en France. Son projet de refondation sociale et écologique — la « civilisation du temps libéré » — ouvre des perspectives enthousiasmantes.

    Imaginez une société où l’on vivrait mieux qu’aujourd’hui, de façon plus libre, plus détendue, plus riche de sens. Une société où l’on travaillerait moins, et où il serait possible de développer plusieurs activités : devenir musicien, jardinier, créer un habitat collectif… ou tout autre chose que le temps libre nous permettrait de concevoir. Il y a tant de « vraies richesses » relationnelles, spirituelles, manuelles… à vivre, au lieu « d’épuiser sans joie nos forces à produire ce que, entre le métro et le dodo, nous espérons trouver le temps d’user », disait en substance André Gorz (1924-2007), qui écrivit une quinzaine de livres au croisement de la critique sociale, de la philosophie et de l’écologie politique.

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  • Le vent se lève - Benjamin Morel : « La gauche doit être rempart contre le maurrassisme rampant, pas en devenir le poisson-pilote »

    Nous avons retrouvé Benjamin Morel dans un café à proximité de l’Assemblée nationale. Trentenaire, il est maître de conférences en droit public à l’Université Paris II Panthéon Assas et docteur en science politique à l’École Normale Supérieure Paris-Saclay. Tandis qu’Emmanuel Macron compte mettre en pratique son « pacte girondin » à travers la loi 3D (différenciation, décentralisation, déconcentration), nous avons souhaité interroger Benjamin Morel sur les raisons pour lesquelles celle-ci contrevient à l’esprit d’une République une et indivisible et menace l’édifice républicain tout entier. Entretien réalisé par Antoine Cargoet, retranscrit par Dany Meyniel.

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