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Analyses - Page 78

  • Le vent se lève - « La gestion libérale du Covid-19 est un parfait exemple de Fake State » – entretien avec Frédéric Farah

    La gestion de la crise pandémique du Covid-19 rappelle une nouvelle fois que l’appareil d’État, depuis plus de quarante ans, a perdu sa vocation, à savoir organiser et défendre l’intérêt général et les services publics. Ceux qui sont au cœur de l’État ont fait en sorte de le priver de cette vocation. L’État est devenu un outil de gestion au service des intérêts particuliers. À l’occasion de la sortie de son livre Fake State, l’impuissance organisée de l’État en France, nous avons souhaité interroger Frédéric Farah sur les ressorts de cette défaite culturelle et sur les solutions à même de libérer l’État et la nation française de cette parenthèse. Entretien réalisé par Valentin Chevallier. Retranscrit par D. Meyniel, L. Plaza et S. Mounier.

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  • Observatoire des inégalités - Revenu minimum pour les jeunes : les raisons d’un refus

    Points de vue 27 octobre 2020

    Pourquoi la France refuse-t-elle de mettre en place un revenu minimum pour les jeunes ? Comment pourrait-on avancer sur ce dossier bloqué depuis 30 ans, en prenant en compte des arguments opposés ? Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Le revenu minimum a été instauré en France en 1989. Trente ans plus tard, les jeunes de 18 à 25 ans n’y ont toujours pas droit alors qu’ils disposent du droit de vote. Les majorités de droite, comme de gauche, s’y sont toujours opposées, et c’est le cas actuellement de La République en Marche. Comment l’expliquer ? Que peut-on faire pour avancer sur ce sujet ?

    La situation sociale des jeunes était déjà délicate avant le coronavirus. Entre 2002 et 2018, le taux de pauvreté des 18-29 ans a augmenté de 50 %, passant de 8 % à 12 % [1]. Leur taux de chômage se situe aux alentours de 20 %, mais ce phénomène est très ancien. Il atteignait déjà 20,2 % en 1984. La crise actuelle frappe les jeunes de plein fouet, pour deux raisons. Premièrement, ils sont les principales victimes de la précarité au travail.

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  • Fondation Jean Jaurès - Le vote par anticipation, une solution ?

    À l’image des élections municipales de 2020, l’épidémie de la Covid-19 pourrait dissuader un nombre important d’électeurs de prendre le risque de se rendre dans un bureau de vote à l’occasion des élections régionales et départementales. Face à cette menace sur le bon déroulement et la sincérité du scrutin, est-il temps d’envisager de nouvelles modalités de vote ? Émeric Bréhier, directeur de l’Observatoire de la vie politique de la Fondation, analyse les enjeux du vote par anticipation.

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  • Telos - Le retour du simplisme

    Faut-il parler de Geoffroy de Lagasnerie? Cette pensée radicale opposant les « progressistes » aux « réactionnaires » est tellement simpliste et caricaturale qu’elle ne devrait pas mériter une chronique dans ces pages. Pourtant Lagasnerie a eu droit à une invitation dans le « Grand Entretien » de la matinale de France inter et à un article complaisant (avec ses compères Edouard Louis et Didier Eribon) dans Le Monde. Il semble devenir une coqueluche de la gauche radicale et peut-être même au-delà. Pourquoi un tel écho ?

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  • Institut Rousseau - Stop à la neutralité carbone en trompe-l’oeil : l’empreinte carbone au service d’une nouvelle stratégie industrielle

    Le Haut conseil pour le climat (HCC) a publié le 6 octobre 2020 un rapport intitulé « Maîtriser l’empreinte carbone de la France ». Ce rapport, issu d’une commande parlementaire, a pour objectif de produire une étude sur l’empreinte carbone française et ses déterminants sur la base d’un constat : les émissions liées au commerce international sont une partie importante de la contribution de la France aux émissions de gaz à effet de serre (GES). Ces émissions « importées » sont paradoxalement et largement sous les radars des engagements internationaux et des politiques publiques, puisque le principal outil politique de lutte contre les émissions carbones – la Stratégie nationale bas carbone (SNBC) – n’en tient pas compte. En se concentrant sur l’indicateur-clef qu’est « l’empreinte carbone », le HCC rappelle ce qui devrait être une évidence : la contribution de la France au réchauffement climatique ne se limite pas aux émissions de gaz à effet de serre produites sur son territoire (6,7 tonnes équivalent CO2 par habitant) mais elle inclut aussi celles produites ailleurs pour la consommation des français : émissions importées (6,4 tonnes équivalent CO2 par habitant en 2018), et liées au transport international (24,4 millions de tonnes équivalent CO2 en 2019 pour la France).

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  • Institut Rousseau - Illusions et impasses du budget 2021 et du plan de relance sur la question écologique : nos pistes pour faire autrement

    Le projet de loi de finances (PLF) pour 2021, comprenant le plan de relance, a été présenté le 28 septembre dernier. Malgré de grands effets d’annonce, dont les fameux 32 milliards supplémentaires « pour l’écologie », une analyse plus détaillée révèle que le compte n’y est pas et que ce budget est largement insuffisant pour amorcer une restructuration en profondeur de notre économie à la hauteur de nos engagements climatiques (seuls 6,6 milliards d’euros de crédits en faveur de l’écologie seront réellement décaissés en 2021). Si des progrès sont à souligner, tels que, entre autres, le plan hydrogène ou le renforcement du plan vélo, des incohérences subsistent puisque les activités polluantes demeurent largement subventionnées en parallèle des dépenses supplémentaires, quoique très insuffisantes, pour le verdissement de l’appareil de production et la maîtrise de nos dépenses d’énergie. En outre, sur le plan de la fiscalité et de la transposition des propositions de la Convention citoyenne pour le climat (CCC), on constate peu d’avancées et quelques reculs.

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  • Le Vent se lève - Julia Cagé : La demande populaire de référendum d’initiative citoyenne est essentielle

    À l’occasion de la sortie de son dernier ouvrage Libres et égaux en voix (Fayard, 2020) et de son projet de financement citoyen des grands titres de presse Un bout du Monde, nous avons rencontré l’économiste Julia Cagé, spécialiste des structures économiques des institutions démocratiques et médiatiques. Nous l’avons interrogée sur sa vision de l’indépendance des médias en France, ainsi que sur le désir d’émancipation démocratique porté par le mouvement populaire pour le RIC. Entretien réalisé par Simon Woillet. Crédits photographiques Ulysse Guttmann-Faure. Retranscription Dany Meniel.

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  • Serons-nous submergés ? Épidémie, migrations, remplacement 22/10/2020 1’ Hervé Le Bras Hervé Le Bras

    Le risque de décès par Covid-19 a varié de 1 à 170 selon le département considéré tandis que le taux de pauvreté s’étend seulement de 1 à 3, de même que la proportion de personnes âgées. Le pourcentage d’immigrés d’Afrique par département passe de 0,3 à 11,2, sans rapport avec la proportion d’ouvriers qu’ils sont censés constituer. Le Pas-de-Calais, siège du deuxième plus fort score de Marine Le Pen en 2017, est l’un des trois départements où la proportion d’immigrés est la plus petite. Dans tous ces cas, les différences sociales sont secondaires aux deux sens du terme : elles viennent à la suite des différences géographiques et elles sont bien plus faibles que celles-ci. À l’aune de ce constat, cet ouvrage d’Hervé Le Bras réexamine des questions sensibles telles que l’extension de l’épidémie, le risque de «  submersion  » africaine, celui d’un «  grand remplacement  » ou encore l’origine et la nature des demandes d’asile.

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  • Fondation Jean Jaurès - Les raisons du mouvement social au Chili

    Le mouvement social déclenché en octobre 2019 au Chili a été d’une très grande ampleur et a profondément remis en cause les structures économiques, politiques et sociales du pays. Pourquoi cette crise ? Quelle en est la nature et la portée ? Jean-Jacques Kourliandsky, directeur de l’Observatoire de l’Amérique latine de la Fondation Jean-Jaurès, interroge Juan-Pablo Pallamar, universitaire chilien et chercheur en géopolitique à l’Université Paris 13.

  • Fondation Jean Jaurès - Lutte contre le changement climatique : cessons de jouer à la roulette russe !

    Le 7 octobre dernier, le Parlement européen a voté en faveur d’un objectif contraignant de baisse de 60 % des gaz à effet de serre d’ici 2030. Ollivier Bodin, économiste et membre de Greentervention, revient sur la nécessité d’assurer la cohérence entre cet objectif et les politiques économiques menées au niveau européen et par les États membres. Il plaide ici pour la mise en œuvre du principe de précaution qui conduirait à donner la priorité à la décarbonisation de nos économies.

    Le Parlement européen a voté le 7 octobre 2020 en faveur d’un objectif contraignant de baisse d’ici à 2030 de 60 % des gaz à effet de serre, un objectif plus ambitieux que la proposition de la Commission (55 %) et qui doit encore être validé par le Conseil. Le Parlement fait ainsi siennes les alertes des scientifiques du Groupe intergouvernemental d’experts du changement climatique (GIEC) pour lesquels il existe, dans les tendances actuelles des émissions mondiales, des risques non négligeables de développements catastrophiques et irréversibles pour l’habitabilité de la planète à l’horizon d’une à deux générations.

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  • Non Fiction - Le travail social face à l’incertain

    Cette étude socio-anthropologique vise à redonner la parole aux éducateurs de rue en étudiant le sens qu’ils attribuent à leur travail, afin de déjouer les instrumentalisations politique du métier.

    L’univers du travail social est depuis quelques temps confronté à un phénomène global d’industrialisation   : marchandisation des cadres d’activité, gestionnarisation et standardisation des pratiques, instrumentalisations politiciennes, précarisations psychiques et matérielles des professionnels… Chaque secteur de cet univers est placé dans l’incertain quant à son utilité, sa signification précise.

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