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Analyses - Page 80

  • Observatoire des inégalités - Pour en finir avec le revenu universel

    Points de vue 2 juin 2020

    Le revenu universel, aberration économique et sociale, est aussi une injustice. Rares sont ceux qui comprennent qu’il serait distribué aux riches comme aux pauvres. Il est temps de sortir de ce piège. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Quand en finira-t-on avec ce revenu « universel » ou « de base » qui pollue le débat des idées depuis plusieurs décennies [1] ? La plupart des citoyens qui se disent favorables à ce concept pensent défendre un revenu minimum pour ceux qui manquent d’argent, alors que la proposition consiste à verser un revenu universel, donc à tout le monde. Donner de l’argent aux riches comme aux pauvres, sans distinction. De l’extrême gauche aux néolibéraux, les partisans des multiples variantes du revenu universel ou de base sautent sur chaque occasion pour ressortir leurs propositions et jouent de cette confusion. Ils ont profité de la crise sanitaire pour relancer leur communication. Notre pays a vraiment mieux à faire.

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    Guy Valette - Pour en finir avec toutes ces aides conditionnées et stigmatisantes.

    En réponse à la violente charge de l’Observatoire des inégalités contre le revenu universel avec l’article de Louis Maurin

  • Regards - F. Sawicki :« Ces élections municipales traduisent le faible ancrage territorial de LFI, LREM et du RN »

    Quels enseignements tirer du premier tour des élections municipales et du second qui se prépare ? Qui va tirer son épingle du jeu ? La gauche éclatée par endroits, réunie par d'autres ? LR qui va sûrement conserver sa majorité de mairies ? On en parle avec Frédéric Sawicki, professeur de science politique à Paris I Panthéon-Sorbonne.

  • Basta - Crise alimentaire mondiale : « Nous sommes au bord d’une pandémie de faim »

    Un risque de pénurie alimentaire n’est, pour le moment, pas à craindre. Mais des dizaines de millions de personnes sont menacées de ne plus pouvoir manger à leur faim, du fait de l’absence de revenus, de protections sociales et de rupture des chaînes d’approvisionnement.

    C’est une donnée qui résonne comme un terrible avertissement. Le nombre de personnes au bord de la famine pourrait doubler, de 135 millions en 2019 à 265 millions d’ici la fin de l’année 2020, a prévenu l’ONU dans un rapport publié fin avril [1]. « Alors que nous affrontons une pandémie de Covid-19, nous sommes également au bord d’une pandémie de faim », déclarait alors le directeur exécutif du Programme alimentaire mondial.

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  • Institut Rousseau - Profiter de la crise pour réduire durablement nos émissions de CO2

    Au plus fort du confinement, la crise du Covid-19 aura généré une baisse ponctuelle de 17 % des émissions mondiales de CO2, nous ramenant temporairement à notre niveau d’émissions de l’année 2006. La réduction sur l’année entière est attendue autour de – 4 % à – 7 % par rapport à 2019, un chiffre absolument inédit depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, mais pas suffisant cependant pour nous placer sur une trajectoire de neutralité carbone à l’horizon de la seconde moitié du siècle, qui nous commande de réduire nos émissions de 7,6 % chaque année. Devons-nous en conclure que la transition bas carbone est de fait irréaliste et non souhaitable, sauf à vouloir le chômage de masse, la restriction de nos libertés et des milliers de morts ?

    Ce serait faire un redoutable contresens : car s’il est bien deux choses que la crise du Covid-19 doit nous enseigner sur les sujets liés au climat, c’est, d’une part, qu’il n’existe aucune comparaison possible entre la privation de liberté que nous avons subie et la société sobre en carbone qu’il nous faudra bâtir, et, d’autre part, qu’une transition bas carbone réussie nécessitera des transformations profondes de nos systèmes énergétiques et économiques et pas seulement une modification conjoncturelle de nos comportements individuels. La crise du Covid-19 constitue ainsi un moment de bascule : elle doit nous révéler que la neutralité carbone est un impératif physique non négociable, un attracteur autour duquel nos choix collectifs devront désormais graviter. La France a une empreinte carbone importante, une responsabilité historique élevée et les moyens d’agir : elle doit donc être exemplaire aux yeux de l’Europe et du reste du monde. Il est de notre devoir de nous organiser correctement et intelligemment pour faire advenir, en l’espace d’une trentaine d’années, une société française désirable et juste, sobre dans les usages, et libérée de toute forme d’énergie fossile

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  • Reporterre - « Les lobbies veulent façonner le monde d’après »

    À qui profite la crise sanitaire ? Mercredi 3 juin, les Amis de la Terre et l’Observatoire des multinationales ont publié un rapport édifiant intitulé Lobbying : l’épidémie cachée. Il montre comment, « alors que la situation sanitaire attirait toute l’attention, les industriels et leurs lobbies ont lancé une grande offensive auprès des pouvoirs publics ». Au nom du Covid-19, ils ont ainsi attaqué plusieurs normes environnementales. Malgré le déconfinement, cette bataille est loin d’être terminée : « Ils cherchent désormais à capter la manne publique mobilisée par le gouvernement pour la sortie de crise, et à orienter le contenu des plans de relance, explique Juliette Renaud. Les lobbies veulent façonner le “monde d’après” en fonction de leurs intérêts. » Nous l’avons interviewée.

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  • Reporterre - Pour un plan de sortie de crise écologique, « il faut doubler le nombre de paysans »

    Alors qu’une vingtaine d’associations et syndicats publient un « plan de sortie de crise », Reporterre s’est concentré sur les mesures de reconversion sociale et écologique de la production agricole proposées : alimentation, emploi, rémunération, installation, libre-échange…

    Mardi 26 mai, vingt organisations associatives et syndicales [1] ont publié un plan de sortie de crise. Dans ce document, elles défendent 34 mesures pour répondre aux enjeux sanitaires, sociaux, économiques et écologiques auxquels font face nos sociétés après la pandémie de Covid-19. Le plan vise à « faire la démonstration qu’il y a des alternatives au capitalisme néolibéral, productiviste et autoritaire, et que ces alternatives sont crédibles, désirables et réalisables, à condition que les moyens politiques soient mis au service des objectifs de transformation sociale et de préservation de l’environnement ».

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  • Novethic - Avec le Coronavirus, la relocalisation vers la France pourrait (vraiment) avoir lieu

    Le Covid-19 a mis un coup de projecteur sur les défaillances des chaînes d'approvisionnement trop éclatées. Un quart des entreprises envisagent désormais de relocaliser une partie de leurs achats en France ou en Europe pour sécuriser leur approvisionnement et limiter leur impact environnemental. Reste que les prix liés au Made In France sont un frein. Surtout, il faudrait davantage miser sur une diversification des sources d'approvisionnement plutôt que la relocalisation, plaident certains experts. 

    C'est un des fils rouges des allocutions d'Emmanuel Macron. Depuis le début de la pandémie de Covid-19, le chef de l'État appelle à réduire la dépendance de la France et appelle à la relocalisation. La pénurie de masques, les défaillances dans l’approvisionnement des médicaments, des respirateurs… ont mis en lumière l’extrême dépendance de l’Hexagone dans plusieurs secteurs pourtant vitaux. Si cette relocalisation souhaitée pour le "monde d’après" fait écho à une volonté de retrouver une souveraineté nationale, pour les entreprises, il s’agit d’abord de sécuriser les approvisionnements.

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  • Libé - Municipales : à gauche, «s’unir permet de recréer du clivage»

    Pour la politologue Virginie Martin, le rassemblement est nécessaire afin de pouvoir peser lors de l’élection présidentielle.

    La gauche peut-elle reconquérir le pouvoir en passant par le bas ?

    C’est sa seule chance. Emmanuel Macron se fout complètement de l’ancrage territorial. Là-dessus, LREM est un échec complet, la gauche a donc une carte à jouer. Mais pour cela, il faut qu’elle s’unisse, car aucune force ne peut prendre le leadership et entraîner derrière elle les électeurs. Comme après la guerre froide, on est passé d’un monde bipolaire à un monde multipolaire, avec Emmanuel Macron le paysage politique à gauche est devenu multipolaire…

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  • Institut Rousseau - L’économie circulaire, un élément d’une politique de reconstruction écologique – Le point de vue des conditions de travail et des risques professionnels

    À la lecture de l’article Comment financer une politique ambitieuse de reconstruction écologique publié par Gaël Giraud, Nicolas Dufrêne et Pierre Gilbert sur le site de l’Institut Rousseau[1], ce ne sont pas tant ses aspects économiques que nous avons retenus (ils ne sont pas dans notre domaine de compétences) que l’utilisation du terme reconstruction. Il y a là en effet un écho aux réflexions que nous avait inspirées la réalisation récente d’un exercice de prospective consacré à l’économie circulaire (EC). Cette EC qui à coup sûr serait un des éléments importants dans la reconstruction écologique appelée de leurs vœux par les auteurs de l’Institut Rousseau.

    Nous nous proposons dans cet article, après un bref aperçu de ce que cette notion d’EC recouvre, de décrire les principaux bouleversements qui résulteraient de ce changement dans les modes et méthodes de production. La prévention des risques professionnels étant notre métier, nous insisterons également sur les évolutions des conditions de travail et leurs conséquences en termes d’accidents et de maladies professionnelles.

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  • David Djaïz: «L’Europe et ses nations doivent reconquérir une autonomie stratégique»

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - Cette crise représente un désaveu majeur de l’hypermondialisation, estime David Djaïz. Elle nous oblige selon lui à bâtir un ordre international plus équilibré, dans lequel les nations joueraient à nouveau un rôle de premier plan.

    Normalien et énarque, David Djaïz, 30 ans, est aujourd’hui enseignant à Sciences Po. Il vient de publier un essai remarqué - Slow Démocratie (Allary Éditions, 2019) - sur la nécessité de reprendre le contrôle d’une mondialisation débridée.


    FIGAROVOX.- Cette pandémie suscite des commentaires tous azimuts. Il y en a pour tous les goûts. Pour certains, elle condamne la mondialisation ; pour d’autres, elle justifie le retour des frontières et des nations ; pour d’autres encore, elle est le signe qu’il faut plus d’Europe ou d’écologie. Et pour vous?

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  • Solidaire - Naomi Klein, ou comment vaincre le coronavirus... et le capitalisme

    En août 2005, Katrina détruit une partie de la Louisiane et de la Nouvelle Orléans. En 2008, la crise financière éclate. Depuis quelques mois, un virus tue des dizaines de milliers de personnes partout dans le monde... Le point commun entre ces événements ? Ils peuvent être utilisés par la droite pour casser notre protection sociale. Mais ils peuvent aussi être utilisés par la gauche pour la renforcer... Explications de la journaliste canadienne Naomi Klein.

    « Nous connaissons le scénario. En 2008, la dernière fois que nous avons eu un effondrement financier global, des idées visant à renflouer sans conditions les entreprises l’ont emporté. Et les citoyens, partout dans le monde, en ont payé le prix. (...) Il y a 13 ans, j’ai écrit un livre, La stratégie du choc, la montée d’un capitalisme du désastre, où je décrivais une tactique brutale et récurrente des gouvernements de droite : après un événement choquant – une guerre, un coup d’État, une attaque terroriste, une crise financière ou une catastrophe naturelle – le pouvoir exploite la désorientation du public, suspend la démocratie et pousse des mesures libérales radicales qui enrichissent les 1 % au détriment des pauvres et de la classe moyenne. Mais voici ce que mes recherches m’ont appris : les chocs et les crises n’aboutissent pas toujours à la stratégie du choc. »

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