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Analyses - Page 57

  • Idées d"été : Fondation Jean Jaurès - Les conditions pour réussir la sortie de crise - La lettre de l’Observatoire du dialogue social

    L’Observatoire du dialogue social de la Fondation Jean-Jaurès publie sa dernière lettre d’actualité. Dialogue social européen, transitions collectives, étude sur le e-dialogue social, négociation et plan de sauvegarde de l’emploi, suppressions d’emplois chez SFR, dialogue social interprofessionnel : elle aborde tous les sujets qui feront l’actualité du dialogue social et du travail syndical au printemps 2021.

    Dans ce moment si difficile sur le plan économique, sanitaire et social, la nécessité d’un agenda social partagé s’impose.

    La conférence de dialogue social du 15 mars dernier est riche d’enseignements : emplois, primes, conditions de travail... tous ces sujets ont été abordés. Les aides à l’embauche des jeunes ont été prolongées ; l’aide exceptionnelle au recrutement en alternance est aussi reconduite. Ces deux mesures contribuent, dans cette situation difficile, à aider une partie des jeunes à trouver un emploi.

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  • Idées d'été - Le Comptoir - Stéphanie Roza : « La focalisation sur la race et le genre fait aujourd’hui écran aux questions sociales »

    Philosophe spécialiste des Lumières et des précurseurs du socialisme, Stéphanie Roza vient de publier « La gauche contre les Lumières ? » (Fayard, 2020) dans lequel elle revient sur l’émergence, au sein de la gauche intellectuelle, d’une critique radicale contre les principes fondateurs des Lumières, au risque de jeter le bébé avec l’eau du bain. À l’heure où le rapport à l’universalisme, à la science ou au progrès sont au cœur du débat public, nous avons souhaité nous entretenir avec elle.

    Le Comptoir : Dans votre livre, vous analysez la manière dont s’est développée dans une partie de la gauche, à partir des années 1970, une critique radicale contre l’universalisme, le rationalisme et le progressisme des Lumières. En quoi s’agit-il d’une rupture avec les critiques qui avaient déjà pu être observées depuis le XIXe siècle ?

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  • Idées d'été - Fondation Jean Jaurès - 2022 : évaluation du risque Le Pen

    À un an de l’élection présidentielle, les messages d’alerte se multiplient quant à l’érosion du front républicain et face au risque de voir Marine Le Pen remporter le second tour. Pour l’Observatoire de l’opinion de la Fondation Jean-Jaurès, Antoine Bristielle, Tristan Guerra et Max-Valentin Robert évaluent à l’aide de plusieurs indicateurs la tentation des Français pour le Rassemblement national. 

    Le 17 mars dernier, un sondage Ifop pour l’hebdomadaire Marianne a fait l’effet d’une bombe. Alors que le scénario d’un nouveau duel entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron au second tour semble à l’heure actuelle l’hypothèse la plus probable, le premier ne l’emporterait que d’une très courte tête (53 %) quand, quatre ans plus tôt, les deux tiers des électeurs s’étaient exprimés en sa faveur. 

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  • Idées d'été - Le vent se lève - Exportation d’armes, symptôme d’une dépendance

    Le 7 décembre dernier, le média et ONG Disclose a révélé une note rédigée par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) « classifiée défense ». Celle-ci s’opposait vigoureusement à la mission d’information parlementaire proposant d’impliquer le Parlement dans le processus de contrôle des exportations françaises en matière d’armement. La révélation de cette note interroge sur le processus actuel et la position du gouvernement autour d’un secteur vital pour l’économie hexagonale. La question du contrôle des exportations d’armement se pose avec d’autant plus d’acuité après le scandale de l’utilisation des armes françaises par la coalition de pays menée par l’Arabie Saoudite contre les populations civiles dans la guerre au Yémen en 2018, qualifiée par le secrétaire général adjoint des affaires humanitaires des Nations Unies, M. Mark Lowcock, de « pire crise humanitaire au monde ».

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  • Idées d'été - La Vie des Idées - Les pathologies du militantisme

    La violence provoquée par la quête de la pureté de l’engagement au sein des groupes militants n’est pas nouvelle. Les années post-68 en témoignent : harcèlement moral, phallocratisme, homophobie, police des mœurs y faisaient des ravages.

    Depuis quelques mois, des voix s’élèvent pour témoigner de la violence des relations interpersonnelles ou intergroupes au sein du milieu militant de gauche, notamment féministe. Certaines accusent l’effet amplificateur et délétère des réseaux sociaux qui, de par leur nature même, généreraient une montée de l’intolérance et en quelque sorte de la chasse en meute, quand d’autres y voient surtout une pente mortifère de « dérive identitaire » venue d’outre-Atlantique conduisant à des comportements sectaires et une fragmentation des causes dans des niches toujours plus restreintes et hostiles les unes aux autres.

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  • Idées d'été - Observatoire des inégalités - « Le décalage entre le discours égalitariste des privilégiés et leurs actes ne passe plus »

    Entretiens 26 mars 2021

    À l’occasion de la publication de son ouvrage Encore plus !, Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, revient sur le malaise nourri par le décalage entre les discours et les actes des plus privilégiés. Extrait du quotidien 20 Minutes.

    En France, les écarts se creusent. Les classes aisées voient leurs revenus progresser, quand ceux des autres catégories stagnent. Dans Encore plus ! Enquête sur ces privilégiés qui n’en ont jamais assez, Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, analyse avec précision ce phénomène, lequel est accentué depuis la crise sanitaire. Une situation de moins en moins supportable pour une majorité de Français, qui réclament davantage de justice sociale. Pour 20 Minutes, Louis Maurin évoque la réalité des inégalités dans la société française et propose des solutions pour lutter contre.

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  • Idées d'été - Observatoire des inégalités - Les conséquences inégales du confinement

    Analyses 2 juin 2021

    Le confinement a-t-il augmenté ou réduit les inégalités entre classes sociales, entre les femmes et les hommes ? Selon que l’on s’intéresse aux questions d’éducation ou de vie familiale, les réponses doivent être nuancées.

    Il faut distinguer l’impact à long terme du coronavirus des conséquences inégales du confinement. Le lien entre les deux est difficile à faire. Par exemple, certains élèves auront vécu la période de confinement dans des conditions plus difficiles que d’autres, ce qui se répercutera sur leurs apprentissages. « Quand ils sont scolarisés, 56 % des enfants vivant dans un ménage à dominante cadre peuvent travailler dans une pièce isolée, contre 40 % à 45 % des autres enfants », note l’Insee [1]. Il faut remettre le phénomène à sa juste place : seuls 4 % des collégiens et lycéens indiquent avoir manqué de place pour travailler chez eux, mais c’est le cas de 5 % des enfants de milieux défavorisés contre 2 % seulement des élèves issus de milieux très favorisés[5]. Quel sera l’impact à long terme de ces périodes hors de l’école selon les milieux sociaux ? La réponse est difficile à donner car la capacité de rattrapage des jeunes est grande.

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  • Idées d'été - Gilles Raveaud - Santé au travail, santé de la démocratie

    Aujourd'hui, trop de gens sont malades de leur travail, et notre démocratie est de plus en plus malade du travail. Une situation aggravée par les nouvelles technologies, qui accroissent le contrôle des entreprises sur de nombreux salariés.

    Le travail, c’est souvent la maladie

    Ainsi que l’on montré de nombreuses enquêtes, les personnes se portent bien quand elles ont plus de contrôle sur leur travail, quand elles ne sont pas soumises à la pression permanente des clients ou de la hiérarchie, qu’elles peuvent définir elles-mêmes les meilleurs moyens d’atteindre leurs objectifs, etc. A l’inverse, le fait de s’estimer insuffisamment récompensé pour ses efforts est un facteur de risque sanitaire non négligeable.

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  • Idées d'été - LVSL - De « l’État plateforme » au « citoyen usager » – Entretien avec Marie Alauzen

    Chercheuse spécialiste des questions de modernisation numérique des administrations publiques françaises, Marie Alauzen revient avec nous sur l’histoire du concept d’« État-plateforme » aujourd’hui en vogue dans les milieux institutionnels, ainsi que sur les transformations socio-politiques qui l’accompagnent. L’émergence de la notion de « citoyen usager » constitue selon elle le principal acquis de la période de transformation actuelle du concept d’État à l’aune de la numérisation. Ces transformations redoutées par de nombreux observateurs critiques en raison des sources parfois libertariennes de ces théories nous oblige à nous mettre au niveau des bouleversements qu’elle impose à nos conceptions politiques et nos modèles sociaux. Entretien réalisé par Simon Woillet.

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  • Idées d'été - Observatoire des inégalités - De moins en moins de jeunes sans diplôme

    Données 16 avril 2021

    9 % des 18-24 ans quittent l’école sans aucun diplôme ou avec le brevet seulement. Ils étaient 41 % en 1978. La part des peu diplômés a été divisée par quatre en 40 ans.

    En 1978, 41 % des jeunes de 18 à 24 ans avaient quitté le système scolaire avec au mieux le brevet de fin de troisième et ne suivaient aucune formation selon le ministère de l’Éducation (ils sont qualifiés de « sortants précoces »). En quarante ans, cette proportion a été divisée par cinq et s’établit à 8,2 % en 2019 selon l’Insee [1]. L’évolution est considérable, même s’il reste encore une petite centaine de milliers de jeunes qui quittent le système scolaire chaque année avec un bagage faible. Parmi ces sortants précoces, une partie a continué au lycée sans toutefois obtenir le bac. La description souvent faite d’un système scolaire produisant en masse de l’échec est trompeuse : la proportion d’illettrés parmi les jeunes est inférieure à 5 % [2].

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  • Idées d'été - Revue Sesame - [Méthanisation] Comment mettre les gaz ? Par Yann Kerveno

    La production d’énergie est-elle la condition de la survie des exploitations agricoles dans le futur ? En une dizaine d’années, la méthanisation à la ferme a fait preuve de son efficacité technique et économique. Mais son développement reste délicat et dépendant des politiques de soutien.

    Les agriculteurs n’ont cessé d’ajouter des cordes à leur arc ces dernières décennies. À leur mission première, nourrir les populations, se sont ajoutées d’autres compétences à mesure que l’on découvrait, ou faisait mine de découvrir, les aménités de leur activité. On les a vus aménageurs du territoire, cantonniers des campagnes, nouveaux acteurs du tourisme et plus récemment producteurs d’énergie. Si les huiles de tournesol, utilisables comme carburants, n’ont jamais franchi les frontières administratives de la légalité, la méthanisation pourrait aujourd’hui s’imposer comme une nouvelle diversification accessible. En France, c’est le modèle allemand qui a été dupliqué en premier lieu. On est à la fin des années 2000. Simple. Le digesteur produit des gaz qui sont brûlés et fabriquent de l’électricité. « On est probablement partis sur cette solution parce qu’elle avait le mérite d’exister ainsi que les matériels », justifie Pascal Peu, ingénieur de recherche à l’Irstea1, à Rennes. La production d’électricité fut, elle aussi, un choix par défaut.

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