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Analyses - Page 55

  • Institut Rousseau - Vers une privatisation de la Banque de France ?

    François Villeroy de Galhau a été nommé gouverneur de la Banque de France en novembre 2015 après une mission d’étude de quelques mois destiné à faire oublier que, jusqu’en avril 2015, il était le numéro 3 de BNP Paribas. Cette nomination avait soulevé des objections de la part de nombreux économistes[1]. Il est désormais en passe d’être reconduit à la tête de la Banque de France par Emmanuel Macron[2].

    Sa nomination a pourtant fait l’objet, tant dans le monde financier et économique qu’en interne, de très fortes critiques du fait des conflits d’intérêt qu’elle soulevait ; son expérience, son réseau, sa vision des choses, son état d’esprit risquait de l’amener à défendre les intérêts du secteur bancaire plutôt que ceux de la collectivité. La Banque de France est en effet par plusieurs de ses missions et attributions la « banque des banques » et son gouverneur est le président du Collège de supervision de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), organisme chargé du contrôle des banques. Sa reconduction, en 2021, pose les mêmes questions au regard de l’analyse de son action.

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  • IDDRI - Hausse des prix des énergies : comment sortir de la crise ?

    La hausse sans précédent des prix des énergies à l’échelle européenne et nationale a profondément bouleversé l’agenda politique. En s’ajoutant à la crise sanitaire, sociale et économique existante, cette nouvelle « crise » de l’énergie génère une pression inédite pour les décideurs politiques : comment agir dans l’urgence sans être dans la précipitation ? Comment garantir un bon ciblage des mesures sur les plus vulnérables ? Et surtout : au-delà des mesures palliatives, comment accélérer la transition bas-carbone pour mieux prévenir les crises à venir ? 

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  • Institut Rousseau - L’alliance entre l’école et les familles pour mettre fin à l’échec scolaire : leçons du projet Réconciliations

    Cette note est la brève présentation du projet Réconciliations, basé sur une méthode pédagogique développée conjointement par Jérémie Fontanieu et David Benoit au lycée Eugène Delacroix de Drancy depuis 2012 et dont les résultats sont extraordinairement prometteurs[1]. En 2021, le projet entre dans une seconde phase de développement avec sa diffusion auprès des professeurs intéressés par l’alliance entre l’école et les familles : dès l’année scolaire 2021/2022, une dizaine de « classes pilote » essaime sur l’ensemble du territoire.

    D’un point de vue philosophique, cette méthode pédagogique traduit un certain nombre de convictions et de partis-pris parfaitement subjectifs et singuliers aux enseignants impliqués, ce qui explique qu’elle ne saurait avoir de portée normative : l’état d’esprit et les outils qui sont les leurs résultent de leur propre cheminement en tant que professeurs et reflètent leurs personnalités, ce qui interdit toute forme d’ambition axiologique, le refus d’approcher d’une forme de vérité n’empêchant pas pour autant l’ambition de constituer une forme d’inspiration.

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    https://www.institut-rousseau.fr/lalliance-entre-lecole-et-les-familles-pour-mettre-fin-a-lechec-scolaire-lecons-du-projet-reconciliations/

  • Marianne - Écologie : l'ISF climatique que proposent Anne Hidalgo et Yannick Jadot est-il efficace ?

    Revoilà l'ISF à la sauce climatique. À la lutte dans les sondages, la candidate socialiste et l'écologiste s'accordent sur la nécessité de rétablir cet impôt sur le patrimoine des plus gros contribuables, tout en proposant des modalités différentes. Symbole pour certains spécialistes, mesure efficace et juste pour d'autres, ce nouvel impôt sur la fortune appelle des précisions pour définir les biens financiers considérés comme écolos.

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  • Thomas Piketty - « Pandora Papers »: et si on passait à l’action?

    Après « LuxLeaks » en 2014, les « Panama Papers » en 2016, les « Paradise Paper »s en 2017, les révélations des « Pandora Papers », issues d’une nouvelle fuite de 12 millions de documents provenant de la finance offshore, montrent à quel point les plus fortunés continuent d’échapper à l’impôt. Contrairement à ce qui est parfois avancé, aucun indicateur fiable ne permet de dire que la situation se soit améliorée au cours des dix dernières années.

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  • Observatoire des inégalités - Minima sociaux, aide alimentaire, mal-logement : la misère persiste en France

    Données 15 octobre 2021

    Deux millions de personnes vivent avec moins de 700 euros par mois. Plus de 200 000 vivent dans des logements indignes ou à la rue. La France est l’un des pays les plus riches au monde, mais notre pays n’a pas éradiqué la misère.

    En France, plusieurs centaines de milliers de personnes ne connaissent pas des difficultés de fin de mois, mais un manque d’argent permanent. Elles vivent avec 600 ou 700 euros par mois, parfois bien moins, et doivent se contenter du strict minimum.

    Quelle est l’ampleur de la misère dans notre pays, l’un des plus riches au monde ? L’exercice n’est pas facile à faire puisqu’on ne dispose pas de données sur les très bas revenus (ceux qui vivent avec 200 ou 300 euros par mois). Pour tenter de mesurer le phénomène, nous avons opté pour quatre indicateurs différents : le nombre de personnes dont les revenus sont inférieurs au seuil de pauvreté fixé à 40 % du niveau de vie médian, celui des allocataires de minima sociaux, des mal-logés et enfin, des personnes qui ont eu recours à une aide alimentaire [1].

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  • LVSL - Gilles Perret : « J’essaie toujours de mettre des opposants politiques dans mes films »

    Après de nombreuses avant-premières dans les lieux de culture occupés ce printemps, le réalisateur Gilles Perret sort ce mercredi un nouveau documentaire, Debout les femmes, consacré à la situation sociale des femmes exerçant ce qu’on appelle les « métiers du lien ». Tourné entre décembre 2019 et l’été 2020, ce film se fonde sur une mission parlementaire de François Ruffin (LFI) – par ailleurs co-réalisateur – et Bruno Bonnell (LREM). De ses rencontres avec les auxiliaires de vie scolaire ou les femmes de ménage, Gilles Perret a tiré des portraits poignants, celui de femmes dévouées dans leur métier malgré la dureté des conditions de travail. Dans cette interview, il revient sur sa dernière production, sa façon de travailler, sa passion pour les films de Ken Loach, la longue fermeture des cinémas ou encore la participation surprenante de Bruno Bonnell. Entretien réalisé par William Bouchardon et retranscrit par Manon Milcent.

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  • LVSL - Le passé du socialisme sera-t-il son avenir ?

    S’il est un mot que la politique électorale a usé, c’est bien celui de « socialisme ». Le mandat de François Hollande et l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, parvenu des rangs du « PS », ont contribué à susciter la méfiance à l’égard des étendards brandissant la couleur des roses. Pourtant, par-delà ce discrédit, le socialisme demeure l’une des traditions les plus fécondes de notre histoire politique, dont la mémoire autant que l’ambition révolutionnaire méritent d’être rappelées. L’Histoire globale des socialismes (XIXe-XXIe siècle), qui paraît cette rentrée aux PUF, sous la direction de Stéphanie Roza, Jean-Numa Ducange et Razmig Keucheyan, retrace la genèse des projets socialistes pour mieux s’interroger sur leurs devenirs contemporains. Ce vaste ouvrage de plus de mille pages, composé par un collectif de chercheurs et décliné en trois sections (les mots du socialisme ; les moments ; les figures), brosse ainsi le tableau d’une famille politique, aussi élargie que conflictuelle. Jaurès méditant sur le socialisme de l’avenir espérait qu’il permette d’accomplir « une vie toujours plus large qui accroisse et apaise le désir » – gage est ici donné que cette Histoire globale lui en offre une chance nouvelle, en appelant à renouer avec « la critique combattive de l’ordre existant » et à mettre fin à l’époque des renoncements. Les lignes qui suivent sont extraites de l’introduction, proposée par les directeurs du volume, et de l’entrée « Révolution », rédigée par l’historien Matthias Middell.

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  • Fondation Jean Jaurès - Dix ans d’évolution du paysage politique français

    Bientôt cinq années après le chamboulement du paysage politique français provoqué par l’élection d’Emmanuel Macron et la victoire de La République en marche aux élections législatives, que reste-t-il du « nouveau monde » ? Les élections nationales, que ce soit la présidentielle ou l’élection européenne, ont certes illustré la fin du duopole politique français du Parti socialiste et des Républicains (anciennement UMP). Pour autant, ces deux mouvements ont prouvé leur résilience en marginalisant leurs adversaires lors des élections locales (municipales, départementales et régionales). Cette double réalité complique la compréhension que l’on peut avoir du nouveau paysage politique en France, qui n’apparaît pas comme étant parfaitement stabilisé.

    Ces dernières années, les partis politiques ont vu leur popularité se dégrader auprès des Français qui ne voient plus leur rôle d’un œil positif et bénéfique dans la résolution des grands enjeux. Dans ce contexte, et à partir d’un travail mené sur des cumuls de données Ifop sur la proximité partisane déclarée des Français depuis 2013, une analyse du système partisan inédite et moins contingente de la vie électorale peut être dressée. Cette étude fait apparaître une « balkanisation » de la sympathie partisane des Français avec en parallèle une progression forte de la désaffiliation politique (se traduisant par une spectaculaire hausse de l’abstention) qui crée une nouvelle « manne électorale » instable pour les candidats aux différentes élections. Le jeu électoral s’en trouve bouleversé et devient de plus en plus imprévisible.

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  • Fondation Jean Jaurès - Ce qui est essentiel, et ce qui ne l’est pas

    Les Français sont-ils dans l’attente d’une campagne présidentielle portant uniquement sur les questions sécuritaires ? Plus encore, dans quelle mesure les futurs candidats ne doivent-ils pas diversifier leur stratégie quant aux questions qu’ils souhaiteront mettre prioritairement ou non sur le devant de la scène au printemps prochain ? Les données de l’enquête « Fractures françaises », produite annuellement par la Fondation Jean-Jaurès et Ipsos, nous invitent à remettre en perspective cette fausse évidence. 

    Depuis plusieurs mois, la question de l’insécurité occupe une grande part de l’espace politique médiatique. Le 14 septembre dernier, pour clôturer le Beauvau de la sécurité, Emmanuel Macron a officialisé la mise en place de plusieurs mesures pour lutter contre l’insécurité, avec notamment l’objectif de doubler le nombre de fonctionnaires de police et de gendarmerie sur la voie publique d’ici à dix ans1. Il y a quelques mois, le président avait d’ailleurs déjà fait le constat d’une France de plus en plus violente2. Michel Barnier, candidat à l’hypothétique primaire de la droite, a affirmé dans le même temps sur LCI que « le pouvoir n’avait pas pris la mesure de l’insécurité dans le pays »3.Marine Le Pen, comme à son habitude, continue elle aussi à développer son argumentaire sur cette thématique en déclarant que les Français ne pouvaient « plus vivre cernés par la délinquance et dans une telle angoisse ». Quant à la gauche, elle cherche elle aussi à ne pas être en reste sur cet enjeu, le candidat du Parti communiste Fabien Roussel avertissant que « sa gauche ne serait pas laxiste4

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  • La vie des idées - Six siècles de débats sur le climat

     

    À propos de : Jean-Baptiste Fressoz & Fabien Locher, Les Révoltes du ciel. Une histoire du changement climatique XVe-XXe siècle, Seuil

    Dès les débuts de l’époque moderne, les sociétés occidentales débattent et s’inquiètent du climat, de son évolution et de la responsabilité des humains. Sur cette question comme sur bien d’autres, l’idée qu’un grand partage aurait longtemps prévalu entre nature et culture s’en trouve fragilisée.

    Les révoltes du ciel porte comme sous-titre « Une histoire du changement climatique XVe-XXe siècle » mais Jean-Baptiste Fressoz et Fabien Locher, les deux auteurs, n’entendent pas faire œuvre de climatologie historique, démarche qui consisterait à documenter les étapes des modifications durables du climat global de la planète sur près de cinq siècles. Le lecteur pourrait y chercher une généalogie des découvertes scientifiques conduisant au diagnostic contemporain du réchauffement climatique qui irait de Fourrier aux travaux du Giec en passant par Svante Arrhenius ou John Tyndall

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