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Analyses - Page 52

  • Observatoire des inégalités - « L’influence disproportionnée des plus riches sur le débat démocratique », entretien avec Julia Cagé, économiste.

    Pour donner une place aux catégories populaires dans la vie politique, l’économiste Julia Cagé propose de repenser le financement des campagnes électorales et d’introduire la mixité sociale sur les bancs de l’Assemblée nationale. Entretien extrait du magazine Sciences Humaines.

    Comment en êtes-vous venue à vous intéresser au financement de la vie politique ?

    En 2015, quand j’ai publié Sauver les médias, j’ai défendu la thèse selon laquelle il fallait beaucoup mieux encadrer l’actionnariat des médias, parce que les posséder donnait un poids politique disproportionné à une poignée de personnes fortunées.

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  • Non Fiction - Repenser l’intelligence avec Le courage de la nuance

    Le journaliste et critique littéraire Jean Birnbaum nous invite à renouer avec la nuance à l’heure des oppositions binaires et sans issues.

    La qualifier de « courage » annonce déjà l’état des lieux : dans l’espace médiatique comme sur les réseaux sociaux, et pour peu que l’on s’intéresse à des questions de politique ou de société, nous voyons se dresser des « camps » idéologiques auxquels chacun est sommé de se joindre. Gauche contre droite, libéraux contre populistes, fascistes contre islamo-gauchistes : ces clivages, loin de traduire une pluralité d’opinions qui enrichirait le débat public, révèlent en réalité des pensées binaires qui, systématiquement, admettent tout ce qui les conforte et rejettent tout ce qui les contredit. Dans ce climat, la nuance est interprétée au mieux comme une tiédeur, au pire comme une trahison.

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  • Idées d'été - Reporterre - « La France se réchauffe plus vite que la planète »

    Multiplication d’événements météorologiques extrêmes, meilleure quantification des conséquences des activités humaines sur le climat, avancement de la date de franchissement du seuil de 1,5 °C… Le climatologue Christophe Cassou revient pour Reporterre sur ce qu’a appris la science du climat durant les deux dernières années.

    Christophe Cassou est directeur de recherche CNRS au Centre européen de recherche et de formation avancée en calcul scientifique (Cerfacs), et membre du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec).

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  • Idées d'été - IDDRI - La certification Haute Valeur Environnementale dans la PAC : enjeux pour une transition agroécologique réelle

    Ce Document de propositions examine dans quelle mesure la certification Haute Valeur Environnementale (HVE) peut contribuer à l’amélioration des performances environnementales de l’agriculture française en direction des objectifs du Pacte vert et de la Stratégie nationale bas-carbone.

    Messages clés

    La prise en compte de la certification HVE pour les écorégimes du premier pilier de la PAC (mais aussi les crédits d’impôt du plan de relance, ou l’approvisionnement de la restauration collective) doit être conditionnée à une révision profonde de son cahier des charges – faute de quoi, c’est l’ensemble du dispositif d’écorégime français qui se trouvera décrédibilisé

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  • Idées d'été : Institut Rousseau - Derrière la Covid-19, l’état d’urgence écologique

    Depuis plusieurs mois, la crise sanitaire liée à la Covid-19 nous contraint dans nos vies à un état d’alerte permanent. Cette crise sanitaire n’est pas sans lien avec le dérèglement écologique et des événements similaires risquent à l’avenir de se multiplier du fait de l’activité humaine[1]: déforestation irrépressible, fonte du permafrost, migration des parasites, accélération des échanges commerciaux et humains etc. Récemment, un rapport[2] du groupe d’experts de l’ONU sur la biodiversité, la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), alertait sur les risques de pandémie plus fréquentes et plus meurtrières si une transformation radicale de notre économie n’advient pas rapidement. En cause, la destruction de la biodiversité par l’homme qui ouvre la voie à d’immenses pandémies par des contacts plus fréquents et plus directs : il existerait 1,7 million de virus inconnus chez les mammifères et les oiseaux, et 540.000 à 850.000 d’entre eux « auraient la capacité d’infecter les humains » – selon l’estimation de la revue Science 2018 citée dans le rapport. Ces mêmes spécialistes appellent à des changements profonds pour prévenir les pandémies et ne plus seulement les guérir, en réduisant l’empreinte de l’activité humaine sur la nature.

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  • Idées d'été : Observatoire des Inégalités - Encore plus ! Enquête sur les privilégiés

    Analyses 21 juin 2021

    Et si les privilégiés ne se limitaient pas à une frange de 1 % ? Dans son nouvel ouvrage, Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, dénonce l’hypocrisie d’une classe aisée bien plus vaste. Voici l’introduction de l’ouvrage Encore plus !, paru le 4 mars dernier aux éditions Plon.

    Ce livre est né d’une indignation. Celle de voir la France des privilégiés continuer à en avoir « encore plus » quand les classes populaires en ont « encore moins ». La France qui a davantage ne se résume pas à une poignée de riches, qu’elle désigne souvent d’elle-même de sa vindicte. Elle est beaucoup plus large : c’est la France des cadres supérieurs, des diplômés des bonnes écoles, dont une bonne partie vote à gauche.

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  • LVSL - « Seuls les partisans libéraux du revenu universel sont cohérents » – Entretien avec Denis Bayon

    Le revenu universel est-il un bon outil pour redistribuer la richesse et encourager la transition écologique en rémunérant des activités non réalisées dans l’emploi salarié ? Denis Bayon, journaliste à La Décroissance, n’est pas de cet avis. Dans son livre L’écologie contre le revenu de base (La Dispute, 2021), cet économiste de formation s’oppose à la fois aux écologistes défendant le revenu universel et à la gauche antilibérale qui s’y oppose, qu’il juge trop enfermée dans une vision productiviste. Nous l’avons interrogé pour mieux comprendre son point de vue et sa proposition de salaire universel visant à réorienter l’économie vers la décroissance.

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  • Idées d'été : Non Fiction - Le mariage de la république et de l’écologie

    Cette somme propose de refondre les idées républicaines pour les mettre au service de l’écologie.

    Le présent ouvrage vient conclure une trilogie entamée avec La société écologique et ses ennemis : pour une histoire alternative de l’émancipation (2017)   , poursuivie avec L’âge productiviste : hégémonie prométhéenne, brèches et alternatives écologiques (2019). L’ensemble forme une vaste enquête sur les sources intellectuelles de l’écologie politique, qui suivent de près les débuts de la révolution industrielle, et sur les résistances à son encontre d’une gauche dominée par le productivisme. Dans le dernier volume, La cité écologique, ce long parcours aboutit à un projet politique. C’est ce dernier qui justifie l’ensemble puisque, précise l’auteur, il ne s’est agi, pour lui, ni d’écrire une histoire académique des idées écologistes, ni de verser dans un travail d’érudition, même si le résultat est imposant par son étendue et par l’ampleur des lectures mobilisées.

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  • Idées d'été : Libé - Forum Revenu de base: tribune - Danièle Linhart : «Ne faut-il pas se méfier du revenu de base ?»

    A priori, le revenu de base, c’est-à-dire un revenu pour chacun sans condition, semble susceptible de combattre la pauvreté et l’injustice sociale en aidant ceux qui ont des difficultés à trouver un emploi suffisamment rémunéré pour vivre correctement. Grâce à lui, ils ne seraient plus aussi dépendants du marché du travail.
     
    Mais cela n’implique-t-il pas un renoncement majeur sur le front du travail ? Cela ne risque-t-il pas d’entériner les règles du jeu qui instituent les employeurs comme seuls décideurs de l’organisation du travail, de la hiérarchisation des compétences et de leur rémunération ? Si l’on dissocie travail et moyens de subsistance, ne considèrera-t-on pas que les revendications, les mobilisations et les luttes dans le monde du travail et notamment du salariat (qui concerne 88% des personnes en emploi) sont déconnectées des enjeux fondamentaux ?
     
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  • LVSL - État d’urgence pour l’agriculture française

    L’agriculture française est à un tournant. Les négociations avec les distributeurs tournent au bras de fer, consacrant l’échec des lois censées rééquilibrer leurs rapports avec les producteurs. Dans le même temps, les négociations en cours sur la PAC engageront la France pour les années à venir. Les moyens publics mobilisés pour appuyer l’agriculture ne suffisent plus à endiguer la paupérisation de ce métier, victime des dérives d’une économie exposée à un libéralisme à tout crin. Définir une agriculture durable, garantissant à la fois une alimentation saine, la souveraineté alimentaire et l’adaptation au dérèglement climatique, impose de s’interroger sur la pérennité des revenus agricoles.

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  • La Vie des idées - La laïcité se faisant

    À propos de : Julia Martínez-Ariño, Urban Secularism. Negotiating Religious Diversity in Europe, Routledge

    Loin des débats théoriques et surplombant sur les règles et les institutions, une sociologue enquête sur la « laïcité vécue » : changement d’échelle qui permet d’analyser la mécanique de la laïcité en contexte urbain, avec ses implications sociales et politiques.

    L’actualité de la laïcité en France ne prend pas de pause, même en période de crise sanitaire. Le printemps 2021 fut ainsi marqué par la disparition de l’Observatoire de la laïcité, une administration relevant directement du Premier ministre, et dont la mission était d’assister « le Gouvernement dans son action visant au respect du principe de laïcité en France ». Parce que l’Observatoire établissait un lien constant entre les milieux de pratiques à l’échelon local et les autorités nationales, il n’est guère étonnant de le retrouver à maintes reprises dans l’ouvrage Urban Secularism. Negotiating Religious Diversity in Europe de la sociologue Julia Martínez-Ariño. Précisons tout de suite que le sous-titre est trompeur puisque l’enquête menée sur plusieurs années concerne trois villes françaises : Toulouse, Bordeaux et Rennes. Cette enquête structurée par des entrevues et des séquences d’observation porte sur ce que Martínez-Ariño appelle la « laïcité urbaine, expression qui désigne la traduction locale de la laïcité et ses différentes formes d’adaptation aux réalités du terrain.

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