Web Analytics

compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Analyses - Page 48

  • Non Fiction - Entretien avec Manuel Cervera-Marzal sur le populisme de gauche

    Certaines des forces politiques nouvelles que l'on a vu émerger en Europe ces dix dernières années pourraient être rangées sous le concept de populisme de gauche, explique Manuel Cervera-Marzal.

    Manuel Cervera-Marzal vient de publier Le populisme de gauche. Sociologie de la France insoumise (La Découverte, 2021) qui rend compte de la longue enquête qu'il a menée sur la France insoumise, qu'il analyse selon les différentes dimensions qui définissent un parti politique : la stratégie, l’idéologie, l’électorat, le mode d’organisation et le discours, avant de proposer de lui appliquer, comme à d'autres forces politiques que l'on a vu émerger récemment, le concept de populisme de gauche. M. Cervera-Marzal a aimablement accepté de répondre à quelques questions pour présenter son livre.

    Lire la suite
    _________________________
    _________________________

  • Clément Carbonnier - Mon ennemi, est-ce vraiment la Finance ?

    L’objet de ce billet n’est pas de discuter si le fait de pointer la finance – ou les financiers – comme cause de nos maux est ou non un appel du pied à ceux qui cherchent à stigmatiser des groupes de personnes sous des stéréotypes liés à cette activité. Le fait de pointer la finance est relativement répandu – un ancien président en avait fait un slogan de campagne – même sans arrière-pensée antisémite. D’autant plus que le contexte politico-économique des quatre dernières décennies a vu une forme de convergence des pays industrialisés vers des régulations néolibérales du capitalisme, donnant lieu à ce que certains appellent le capitalisme financiarisé. Mon but ici est d’argumenter que quand on accuse l’hypertrophie de la finance dans notre capitalisme actuel, on confond le symptôme avec la cause. Certes, quand on ne sait pas guérir une maladie, il peut être utile de traiter les symptômes en espérant que cela donne le temps à l’organisme de se guérir lui-même. Il n’en reste pas moins que si on veut se libérer définitivement des symptômes, mieux vaut, si on en a les moyens, s’attaquer directement à leur cause.

    Lire la suite
    _______________________
    _______________________

  • IDDRI - Assembler les pièces du puzzle de l’ambition climatique, au-delà des chiffres d’émissions

     

    Les discussions sur l’ambition climatique se trouvent à la croisée des chemins en 2021. Le moment est venu d’évaluer les avancées rendues possibles par l’Accord de Paris et d’utiliser cette dynamique pour informer les futures phases du processus de renforcement, avec en ligne de mire le Bilan mondial de 2023. L’analyse des objectifs d’émissions, notamment les contributions déterminées au niveau national (NDCs) renforcées qui seront soumises d’ici à la COP 26 en novembre, permettra de comprendre dans quelle mesure les engagements et actions futurs doivent être renforcés par rapport aux tendances actuelles. Mais pour répondre à la question du « comment » – comment ce renforcement peut-il être concrètement mis en œuvre ? –, il est nécessaire de procéder à une analyse plus granulaire et spécifique au contexte des tendances et des progrès des transformations nationales et sectorielles. Dans un rapport collectif coordonné par l’Iddri, un groupe de 40 experts du monde entier a choisi cette approche pour évaluer l’évolution de l’ambition climatique dans 26 pays et 3 secteurs difficiles à décarboner (usage des sols, transport et industrie lourde). Cette analyse met en évidence les domaines où les développements vont dans la bonne direction, ceux où ils devraient être accélérés et ceux où des tensions majeures subsistent. Elle contribue au processus d’apprentissage collectif permettant de soutenir l’augmentation progressive de l’ambition, en identifiant les questions clés pour les futures discussions qui émergent des perspectives nationales et sectorielles. 

    Lire la suite
    ___________________________
    ___________________________

  • Cédric Philibert - Faut-il condamner l'hydrogène "bleu"?

    Alors que les plans hydrogène allemand et français insistent surtout sur la production d'hydrogène par électrolyse de l'eau à partir d'électricité "bas-carbone" - comprendre, renouvelable en Allemagne, renouvelable et nucléaire en France... - le plan britannique publié au coeur du mois d'août prévoit le développement de l'hydrogène vert et celui de l'hydrogène bleu - obtenu par reformage vapeur du gaz naturel avec capture et stockage souterrain du CO2. Provoquant ainsi la fureur et la démission de Chris Jackson, président de l'Association "hydrogène et piles à combustible" britannique. Tout ceci une semaine après la publication retentissante d’un article de Robert Howarth et Mark Jacobson titré « How green is blue hydrogen ? », ce qu’on pourrait traduire par « l’hydrogène bleu est-il vraiment vert ? » – ou vraiment écolo. Et la démonstration est que non, il n'est pas vert du tout. Seulement, cette démonstration est très discutable.

    Lire la suite
    ___________________________
    ___________________________

  • Hémisphère Gauche - Série sur les « Bidenomics ». Premier épisode (1/3) : une confiance retrouvée dans la fiscalité

    Les mesures économiques prises par l’administration Biden suscitent un vif intérêt en France et en Europe. Plans d’investissement de plusieurs milliers de milliards de dollars, soutien à une hausse du salaire minimal, hausse de l’impôt sur les sociétés et sur les hauts revenus : les « Bidenomics » donnent une nouvelle ambition à la politique économique, dans un pays qui s’était fait le champion du retrait de la puissance publique depuis les années Reagan (1981-1989).

    Dans cette série de trois articles consacrés aux « Bidenomics », Hémisphère gauche tente d’identifier les effets de bord de ce changement économique pour le reste du monde. L’engouement suscité par les mesures économiques de J. Biden est-il justifié ? Peut-on et faut-il importer la politique de J. Biden en France et en Europe ? Doit-on soutenir voire amplifier la diffusion des « Bidenomics » ?

    Lire la suite
    _________________
    _________________

  • Observatoire des inégalités - Les rémunérations démesurées des grands patrons

    Données 7 septembre 2021

    Les patrons les mieux rémunérés de France touchent entre 680 et 1 700 années de smic par an. Et encore, sans tenir compte de tous leurs avantages, ni même des revenus qu’ils tirent de leur patrimoine.

    Les cinq patrons les mieux payés en France parmi les 120 plus grandes entreprises cotées en Bourse touchent entre 680 et 1 700 années de smic par an, selon les données 2019 publiées par Proxinvest [1]. Leur rémunération débute à partir de 9,8 millions d’euros par an (l’équivalent de 680 années de smic) pour Jean-Paul Agon, le PDG de L’Oréal. Elle atteint un record de 24,7 millions d’euros pour Bernard Charlès (Dassault Systèmes). Il faudrait à un smicard travailler 1 709 années pour gagner autant.

    Lire la suite
    ____________________________
    ____________________________

  • Institut Rousseau - Institutions : 10 propositions pour un programme commun par François Expert et David Stoleru, le 25 août 2021

     

    « La souveraineté du peuple, l’appel de la liberté, l’espérance de la justice » : c’est en ces termes que le général de Gaulle inaugurait la Vè République dans son discours du 4 septembre 1958. Cette promesse d’une République souveraine, libre et juste, érigée sur les ruines d’un régime à bout de souffle, a-t-elle été tenue ? Le cadre de nos institutions le permet-il vraiment ? Et ne vaudrait-il pas mieux, comme certains le préconisent, faire table rase pour inventer une VIè République ?

    L’idée n’est pas nouvelle : conçue au plus fort de la guerre d’Algérie, ratifiée par les Français dans un référendum s’apparentant à la sauvegarde in extremis de l’ordre républicain autant qu’au plébiscite de l’homme du 18 juin, la Constitution de 1958 a suscité depuis ses origines des interrogations nombreuses et légitimes. Dominée par la volonté de renforcer le pouvoir exécutif et d’assurer, à tout prix, la stabilité des gouvernements, la République gaullienne est ainsi apparue, dès sa naissance, comme un régime de monarchie présidentielle, faisant du Parlement une simple courroie de l’activité législative tout en privant les citoyens de nombreuses garanties.

    Lire la suite
    ___________________________
    ___________________________

  • Idées d'été - Fondation Jean Jaurès - Rétrospective d’avenir, Jean-Philippe Derosier

    Dans sa contribution d’une série réalisée en partenariat avec L’Hétairie, le constitutionnaliste Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l’université de Lille et auteur du blog La Constitution décodée, rappelle, après une évocation des précédents scrutins de la Ve République, que chaque élection présidentielle réserve son lot de surprises.

    10 mai 1981.

    La date est historique : pour la gauche et le Parti socialiste, bien sûr, mais aussi et surtout pour la Ve République.

    Elle ne marque pas seulement la victoire d’un président de la République socialiste : elle est également le gage de la pérennité de notre régime.

    En effet, avec l’arrivée de la gauche au pouvoir, la Ve République montre qu’elle permet l’alternance. Après vingt-trois ans d’une majorité de droite et en dépit de signes avant-coureurs (1965, 1974, 1978), on aurait pu craindre que cette Constitution, façonnée selon les idées constitutionnelles du Général de Gaulle, ne soit taillée à la mesure de ses seules idées politiques.

    Elle n’aurait alors pas été démocratique et, inévitablement, elle aurait sombré tôt ou tard dans l’échec, engendrant une nouvelle crise constitutionnelle.

    Lire la suite
    _____________________
    _____________________

  • Idées d'été - Terra Nova - Développement du gaz renouvelable : pour une perspective agroécologique

    La méthanisation agricole offre de nombreux avantages : elle organise une double boucle d’économie circulaire, d’une part avec une boucle carbone synthétisant le carbone de l’atmosphère puis le transformant en énergie, d’autre part, avec une boucle de l’azote qui permet les rendements agricoles et qui est récupéré pour être ré-épandu grâce à la méthanisation agricole. A ces deux boucles agricoles s’ajoute alors la possibilité de boucles territoriales courtes de production à partir des biodéchets alimentaires et agroalimentaires et d’usages locaux pour le déplacement des véhicules au biogaz ou pour le chauffage neutre en carbone de bâtiments à partir de productions locales. Elle dispose aussi d’avantages non agricoles, la réduction des émissions de gaz à effet de serre issus de la substitution de gaz renouvelable au gaz naturel fossile, et de la dépendance à des importations de gaz naturel, la création d’activité et d’emplois dans les territoires ruraux notamment. Mais les politiques publiques peinent à s’organiser pour maximiser ces effets positifs. Le Ministère de l’agriculture cherche à maximiser la valeur captée par les agriculteurs qui diversifient leur production vers cette activité. Celui en charge de l’énergie cherche d’abord à réduire le coût pour son budget comme pour le consommateur du développement du gaz renouvelable, quitte à favoriser l’industrialisation de la production. Cette note plaide pour une troisième voie, l’utilisation du soutien à la méthanisation agricole comme levier pour organiser la transition agroécologique.

    Lire la suite
    __________________________
    __________________________

  • Idées d'été - Institut Rousseau - De la Bulle Internet (1999-2000) à la bulle Internaute (2020-2021) ? Une ouverture vers une autre économie par Jacques Ninet et David Bourghelle

    En janvier dernier, l’Institut Rousseau s’associait au réseau SDSN (Sustainable Development Solutions Network) et à l’Alliance PocFin (Post-Crisis Finance Research Network) pour lancer un appel à contributions, sous forme de « policy briefs », intitulé « Quelles réformes économiques et financières pour l’Agenda 2030 ? »
    Trois mois plus tard, nous avons reçu de nombreuses contributions très intéressantes incluant des propositions de réformes comptables, budgétaires, financières, monétaires ou relatives à la gouvernance des entreprises qui permettraient d’atteindre nos objectifs environnementaux et sociaux.

    Nous entreprenons désormais la publication de ces contributions, chaque lundi, en attendant l’organisation d’un grand événement, en juin 2021, qui permettra de mettre en valeur ces travaux et de donner la parole à leurs auteurs.

    La série de Policy Briefs Agenda 2030 mobilise économistes et praticiens pour identifier un agenda de réformes économiques et financières permettant d’atteindre l’Agenda 2030, aux échelons territoriaux, nationaux et supranationaux.

    Lire la suite
    ________________________
    ________________________

     

  • Idées d'été - La Gazette des Communes - Politique de la ville 3,3 milliards pour les quartiers : Jean Castex réaffirme ses engagements

    Deux mois après avoir annoncé 3,3 milliards d’euros supplémentaires pour les quartiers prioritaires de la politique de la ville, le Premier ministre a tenu, le 27 mars à Alès et Nîmes, le premier comité de suivi de la mise en œuvre des mesures concernées. Il annonce qu'il maintiendra ainsi la pression interministérielle toutes les six semaines.

    «Décider, c’est bien. Voir si c’est appliqué, c’est mieux. » Jean Castex, qui s’est exprimé ainsi le 27 mars à Nîmes, est d’accord, sur ce point, avec les élus de France urbaine et de Ville et Banlieue qui lui ont fait part, dans un courrier, de leur inquiétude quant à la mise en œuvre rapide des mesures annoncées le 29 janvier en Conseil interministériel des villes (CIV). S’il n’a pas encore répondu officiellement à leur lettre, cette visite de terrain dans le Gard, qualifiée de « comité de suivi » du CIV, est une forme de réponse quant à la méthode choisie en la matière.

    Lire la suite
    __________________________
    __________________________