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Analyses - Page 61

  • Jean-Marie Harribey - Comment le commun est-il commun ? À propos du livre de Benjamin Coriat, La pandémie, l’Anthropocène et le bien commun

    L’économiste Benjamin Coriat a publié à l’automne dernier La pandémie, l’Anthropocène et le bien commun (Les Liens qui libèrent, 2020). Ouvrage qui vient à point nommé pour replacer la crise sanitaire due au coronavirus Covid-19, événement majeur de l’année 2020, dans le cadre de la détérioration écologique planétaire. Loin d’être accidentelle, cette crise doit être comprise comme une manifestation de l’Anthropocène, face à laquelle il convient urgemment d’apporter une réponse centrée sur le bien commun. Telle est la trame de ce livre qui est structuré en quatre chapitres.

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  • Observatoire des inégalités - Emploi : la difficile insertion des personnes handicapées

    Données 21 janvier 2021

    16 % des personnes reconnues handicapées étaient au chômage en 2019, deux fois plus que la moyenne nationale. Les deux tiers des handicapés qui travaillent sont employés et ouvriers, contre à peine la moitié de la population en emploi.

    2,7 millions de personnes âgées de 15 à 64 ans sont reconnues handicapées par l’administration en 2019 en France selon l’Insee [1]. 44 % d’entre elles sont dites « actives » [2] contre près des trois quarts de l’ensemble de la population âgée de 15 à 64 ans. Seul un gros tiers des handicapés, soit un million de personnes, exerce un emploi, presque deux fois moins que dans le reste de la population. Le taux de chômage des handicapés s’élève à 16 % en 2019, contre 8 % pour l’ensemble de la population. Les handicapés sont moins souvent présents dans le monde du travail et, lorsqu’ils le sont, ils sont deux fois plus touchés par le chômage.

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  • Le vent se lève - Nicolas Moinet : « Nous sommes en guerre économique. On ne peut pas répondre aux dynamiques de réseaux par une simple logique de bureau »

    Spécialiste de l’intelligence économique, professeur des universités à l’IAE de Poitiers, Nicolas Moinet a contribué au rapport Martre de 1994. Il a travaillé avec Christian Harbulot dans le groupe parapublic Défense Conseil International, qui a développé l’Intelligence économique de 1993 à 1998. Dans le sillage de cette structure appelée Intelco sont nées deux formations : le master Intelligence économique de l’Université de Poitiers et l’École de Guerre Économique. Nicolas Moinet participe depuis 2005 aux comités régionaux d’intelligence économique auprès des préfectures et a participé au comité en charge du référentiel des formations piloté par Alain Juillet au SDGSN puis au groupe de travail interministériel avec Claude Revel à Matignon, sur la redéfinition de la politique publique d’Intelligence économique. Dans cet entretien fleuve, nous avons souhaité revenir avec Nicolas Moinet sur les concepts d’intelligence économique, de guerre économique ou encore de renseignement. Les politiques françaises en la matière restent peu existantes sinon défaillantes.

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  • La vie des idées - Dossier : Les visages de la pandémie Dans le pandémonium capitaliste

    À propos de : Robert Boyer, Les capitalismes à l’épreuve de la pandémie, La Découverte

    Robert Boyer offre une lecture des conséquences économiques et politiques de la pandémie qui va à l’encontre de discours iréniques sur l’avènement d’un nouveau monde. Sa géopolitique des capitalismes jette un regard inquiet sur les conflits entre États et entreprises multinationales.

    Le premier confinement, au printemps 2020, suscita quelques spéculations et espoirs d’émergence d’un nouveau monde. Dans les médias et les revues intellectuelles, ceux dont le travail n’avait pas été considéré comme essentiel et dont l’emploi du temps n’était pas réduit à « faire l’école à la maison » purent prendre le temps de développer leurs arguments sur le choc mortel que l’épidémie – et surtout les réactions sociales et politiques inédites qu’elle a suscitées – aurait infligé au capitalisme. L’hiver venu, très peu se risquent encore à ce type de formules.

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  • La vie des idées - Renouer la confiance entre citoyens et policiers ?

    Autour de la loi « Sécurité globale »
     
    L’article 24 de la loi “Sécurité globale” est non seulement inutile mais aussi gravement préjudiciable et facteur d’insécurité juridique. Il peut néanmoins être sauvé, si l’on y inscrit le droit à ne pas être empêché de prendre des images des opérations policières....
    Dans ce double mouvement, la loi accroît les capacités de contrôle et de répression s’exerçant sur les citoyens, mais surtout, plus fondamentalement, diminue les capacités de contrôle, par les citoyens, des informations circulant sur la toile, et le contrôle, par les citoyens mais également par l’État central, de l’usage de la force.
     
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  • Fondation Jean Jaurès - Les leçons du « laboratoire grenoblois »

    Parmi les grandes villes désormais qualifiées de métropoles, Grenoble dispose d’une solide réputation de ville laboratoire, place d’innovation sociale et technologique qui conserve une longueur d’avance dans les transformations à chaque époque. Il y a cinquante ans, le journaliste du Monde Pierre Frappat avait montré en quoi cette réputation et cette image relevaient en partie du « mythe blessé[1] ». Depuis les GAM (Groupes d’action municipale) de l’époque Hubert Dubedout jusqu’à la « métropole verte » d’Éric Piolle, Grenoble a toujours su construire et diffuser une représentation emblématique d’elle-même : en France, il y a le « cas marseillais », « l’expérience rennaise », parfois « l’exemple lyonnais » et, toujours, le « laboratoire grenoblois ».

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  • Telos - Généralisation des caméras-piétons: la confiance par l’image?

    Le 25 mai 2020, les images de la mort de George Floyd à la suite de son arrestation par la police de Minneapolis suscitent une vague d’indignation internationale pour dénoncer les violences commises par les forces de l’ordre. En France, au-delà des liens temporairement établis avec l’affaire dite « Adama Traoré[1] », les manifestations organisées partout sur le territoire ont rassemblé un public jeune faisant part, avec plus ou moins de véhémence, de difficultés relationnelles avec la Police[2].

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  • Le vent se lève - « Arnaud Montebourg est le seul à pouvoir arriver au second tour » – Entretien avec Georges Kuzmanovic

    Ancien conseiller défense et politique étrangère de Jean-Luc Mélenchon, Georges Kuzmanovic a quitté la France insoumise en 2018 à la suite de désaccords politiques pour fonder le mouvement République souveraine. Nous abordons avec lui des questions relatives à l’élection présidentielle à venir, aux mouvements souverainistes et à leurs ambiguïtés, ainsi qu’aux péripéties géopolitiques qui ont récemment marqué l’actualité.

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  • Fondation Jean Jaurès - Faut-il se méfier de l’éthique environnementale ?

    Les débats qu’engendre la crise écologique sont de tous ordres, culturels, économiques, politiques, sociaux et philosophiques. L’anthropocentrisme de notre modèle civilisationnel peut et doit être interrogé. Les nombreuses et divergentes réflexions sur la définition d’une éthique environnementale constituent des éléments de réponse décisifs. Quelle articulation entre l’humain et la nature ? Éthique environnementale – laquelle ? – ou philosophie sociale de la nature ? Clara Ruault propose une analyse des débats en cours et indique une voie à peut-être suivre.

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  • France Culture, Robert Boyer - Quand la crise oblige à repenser l’économie

    Depuis le début de la crise mondiale de le Covid-19, les questions sur notre avenir économique se multiplient. Les mesures adoptées par la plupart des gouvernements pour endiguer la diffusion du virus ont entraîné un arrêt brutal de pans entiers de la production et de la demande, au nom de la préservation des vies humaines. En dépit des plans de relance, de nombreux observateurs anticipent une sortie de crise difficile pour les économies. Comment appréhender notre avenir alors que nous sommes encore en pleine pandémie ? Notre modèle économique a-t-il atteint ses limites ? 

    Nous en parlons avec Robert Boyer, économiste au CEPREMAP (Centre pour la recherche économique et ses applications), co-fondateur de l’École de la régulation, et auteur de "Les capitalismes à l'épreuve de la pandémie" (éd. La Découverte).

  • Observatoire des inégalités - La pauvreté en Europe

    11 % des Européens vivent sous le seuil de pauvreté de leur pays. Cette proportion varie du simple au triple, de 5 % en Finlande à 17 % en Roumanie. La France s’en sort moins mal que ses voisins.

    La France est l’un des pays d’Europe où le taux de pauvreté est parmi les plus faibles. Il s’élevait à 6,7 % au seuil de 50 % du niveau de vie médian en 2017 selon Eurostat [1]. Seule la Finlande présente un taux sensiblement plus faible (5,4 %). L’Allemagne et le Royaume-Uni se situent à environ 10-11 %, un niveau significativement plus élevé que la France. En Italie (13,6 %) et en Espagne (14,6 %), le taux de pauvreté est deux fois supérieur à celui de la France. L’utilisation d’autres seuils, celui de 60 % du revenu médian (pauvreté au sens large) ou de 40 % (grande pauvreté), ne changerait pas fondamentalement le classement.

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