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hemisphere gauche

  • Hémisphère Gauche - Recension - "La Banque-providence" d'Éric Monnet

    Hémisphère gauche propose dans ce post de blog une recension du dernier ouvrage d’Éric Monnet, directeur d’études à l’EHESS et professeur à l’école d’économie de Paris, intitulé La Banque-providence. Démocratiser les banques centrales et la monnaie (éditions du Seuil, 128 p., 2021, La République des idées).

    En s’appuyant sur l’histoire économique, ce livre interroge la place grandissante qu’occupent les banques centrales (BC) depuis la crise de 2008 et leur rôle futur dans le financement de la transition écologique et l’élaboration d’une monnaie digitale. L’auteur note que cette évolution en zone euro en faveur de l’intervention accrue de la BCE s’est faite à cadre institutionnel constant, sans coordination véritable avec la politique budgétaire, ni clarification démocratique de son mandat.  

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  • Hémisphère Gauche - Série sur les « Bidenomics ». Premier épisode (1/3) : une confiance retrouvée dans la fiscalité

    Les mesures économiques prises par l’administration Biden suscitent un vif intérêt en France et en Europe. Plans d’investissement de plusieurs milliers de milliards de dollars, soutien à une hausse du salaire minimal, hausse de l’impôt sur les sociétés et sur les hauts revenus : les « Bidenomics » donnent une nouvelle ambition à la politique économique, dans un pays qui s’était fait le champion du retrait de la puissance publique depuis les années Reagan (1981-1989).

    Dans cette série de trois articles consacrés aux « Bidenomics », Hémisphère gauche tente d’identifier les effets de bord de ce changement économique pour le reste du monde. L’engouement suscité par les mesures économiques de J. Biden est-il justifié ? Peut-on et faut-il importer la politique de J. Biden en France et en Europe ? Doit-on soutenir voire amplifier la diffusion des « Bidenomics » ?

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  • Pour une garantie à l’emploi vert par Institut Rousseau et Hémisphère Gauche, le 7 février 2021

    Le chômage est une épreuve. Pour qui est privé d’emploi, sa prolongation constitue une expérience d’autant plus difficile que le travail utile à la société est inépuisable. Comment qualifier une société qui condamne des millions de gens à « l’inutilité » ? Comment accepter un phénomène de marginalisation sociale à grande échelle ? L’habitude du chômage nous fait parfois oublier à quel point il est une absurdité. Le chômage, au sens moderne du terme, est la privation d’un emploi salarié. Il naît avec l’essor du salariat et les premières crises du capitalisme industriel au XIXème siècle. Il se «massifie » au crépuscule des Trente Glorieuses, pour atteindre des taux oscillant entre 7 et 11 % de la population active française. Aucun gouvernement n’en est venu à bout.

    Nous nous accommodons trop souvent du chômage de masse. Il ne serait, finalement, qu’une variable d’ajustement douloureuse en période de crise, le pendant négatif d’un modèle économique par ailleurs vertueux. En dépit de sa nécessité, l’assurance chômage contribue à entretenir cette apparence de normalité. Comme son nom l’indique, elle assure les personnes contre un nouveau risque créé par la société industrielle. Pourtant, le chômage de longue durée provoque la dissolution du lien social. En France, il est plus élevé que la moyenne des pays développés.

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  • Hémisphère Gauche - Le patrimoine universel, d’une idée confidentielle à un impératif progressiste au 21e siècle

    Le patrimoine universel, d’une idée confidentielle à un impératif progressiste au 21e siècle

    2020, annus horribilis pour les inégalités

    L’année 2020 a mis en relief des fractures obscènes entre ceux qui ont pu s’enrichir et ceux qui ont plongé dans l’indigence. Mais elles ne sont pas nouvelles, ainsi que semblaient l’indiquer les mouvements de colère de ces dernières années, et affectent particulièrement la jeunesse, les plus pauvres en France ayant pour moitié moins de 30 ans. Dans le détail, la moitié des jeunes de 18 à 24 ans qui ne vivent pas chez leurs parents disposent de moins de 939 euros par mois, et les 10 % les plus pauvres ont au maximum 365 euros mensuels[1]. Par contraste, le « 1% » des Français les plus aisés empochent des revenus mensuels s’élevant à 6 650 euros après impôts et prestations sociales et le « 0,1% », 14 858 euros, l’Hexagone étant « le pays où le 1% le plus aisé a le niveau de vie le plus élevé » en Europe, Suisse exceptée[2].

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