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Analyses - Page 62

  • Observatoire des inégalités - Privations : la pauvreté en conditions de vie

    La pauvreté est une question de revenus, mais aussi de conditions de vie. Être pauvre, c’est également être victime de privations matérielles. Selon l’Insee, 12 % des Français sont dans ce cas.
     
    11,7 % des ménages sont pauvres en conditions de vie en 2019, selon l’Insee [1]. C’est-à-dire qu’ils ne parviennent pas à réaliser une partie des dépenses considérées comme nécessaires ou « normales » par l’institut (voir encadré ci-dessous), telles que payer son loyer sans retard, partir en vacances une semaine par an, disposer d’un logement doté du confort sanitaire de base et bien chauffé. La pauvreté en conditions de vie, indicateur indépendant du niveau de vie monétaire, apporte une mesure concrète des privations matérielles qu’engendre le manque de ressources.
     
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  • Non Fiction - Entretien : Le terroriste n'est pas celui que vous croyez

    Nous croyons savoir ce qu'est le terrorisme, mais est-ce si sûr ? Deux chercheurs nous invitent à réintégrer de la complexité là où règne le simplisme politico-médiatique.

    Emmanuel-Pierre Guittet, universitaire, spécialiste des politiques de radicalisation et de sécurité, et François Thuillier, ancien membre des services de renseignement et antiterroristes, tous les deux chercheurs associés auprès du Centre d'étude sur les conflits, liberté et sécurité, ont publié cet été un petit ouvrage, Homo Terrorismus. Les chemins ordinaires de l'extrême violence (Temps présent, 2020), qui contredit une bonne partie des idées reçues à propos du terrorisme. Ils ont aimablement accepté de répondre ici à quelques questions pour présenter leur livre pour nos lecteurs.

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  • La Vie des idées - Faut-il s’inquiéter de l’évolution du SARS-CoV-2 ?

    Les mutations du virus impliquent-elles une adaptation susceptible d’augmenter sa virulence et de contourner l’immunité induite par les vaccins ? Toute évolution relève de causalités complexes, aléatoires et partant difficiles à évaluer.

    Le virus SARS-CoV-2 a démontré une capacité exceptionnelle à perturber le fonctionnement de nos sociétés. Mais le SARS-CoV-2 pourrait-il évoluer de façon à poser des problèmes plus grands encore ? Tous les virus évoluent et le SARS-CoV-2 qui circule actuellement n’est déjà plus exactement le même que celui qui a été séquencé en Janvier 2020. De nouvelles mutations sont régulièrement observées. Le plus inquiétant dans l’idée d’évolution d’un pathogène comme le SARS-CoV-2, est sa possible adaptation – une adaptation qui pourrait augmenter sa transmission, sa virulence ou sa capacité à contourner l’immunité induite par des vaccins. À l’heure actuelle, il est difficile de dire si la nouvelle souche détectée au Royaume-Uni a acquis de telles adaptations.

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  • Telos - La deuxième mort de Louis Pasteur, Jean-Louis Missika, Carlos Moreno

    La pandémie du SARS-COV 2 n’est pas terminée et il est trop tôt pour faire un bilan comparatif de la gestion de cette catastrophe dans les différents pays. Certains comme l’Allemagne ou la Corée du Sud, qui avaient bien maîtrisé la première vague, semblent avoir des difficultés cet hiver, d’autres comme la Suède, qui avaient choisi la stratégie de l’immunité collective, y ont renoncé, et la situation aux États-Unis tourne au chaos, faute de leadership. Il est cependant un domaine où l’on peut tirer de premiers enseignements, c’est celui de la recherche médicale, qu’il s’agisse des vaccins, des tests ou de la génomique du virus.

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  • Marianne - David Cayla : "Le populisme est le produit d'une double impuissance : celle des citoyens et celle de leurs dirigeants"

    Économiste enseignant à l’université d’Angers, David Cayla vient de publier « Populisme et néolibéralisme : Il est urgent de tout repenser » (De Boeck Supérieur), livre dans lequel il analyse le rôle de notre système économique dans la crise économique et politique que nous vivons.);

    Marianne : Pouvez-vous revenir sur ce qu’est le néolibéralisme et sur ses quatre piliers ?

    David Cayla :Le néolibéralisme est un ensemble de doctrines politiques qui visent à organiser et à normaliser les interventions de l’État dans l’économie de manière à permettre au marché de fonctionner dans des conditions optimales. L’origine des néolibéralismes remonte aux années 1930, au moment du colloque Lippmann qui se tient en 1938.

  • Martin Anota - L’« homoploutia », ou quand les mêmes personnes cumulent hauts revenus du travail et hauts revenus du patrimoine

    Dans les théories d’économie classique et notamment dans leurs prolongements marxistes, les individus sont répartis en deux classes sociales, d’une part, les travailleurs et, d’autre part, les capitalistes. Les premiers sont supposés ne gagner un revenu que de leur travail et les seconds de leur seul patrimoine. Les travailleurs sont également supposés gagner en moyenne de moindres revenus que les capitalistes.

    Effectivement, la répartition du patrimoine est bien plus inégale que la répartition du revenu du travail, si bien qu’une déformation du partage de la valeur ajoutée en faveur du capital, comme celle que l’on observe dans de nombreux pays développés, tend à amplifier les inégalités de revenu [Bengtsson et Waldenström, 2015 ; Milanovic, 2015]. Par contre, la vision de capitalistes vivant de leur seul capital est obsolète.

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  • PS - TQA | Robert Boyer

    C'est le retour du #TQA ! Cette semaine, Isabelle ThisSaint-Jean a interrogé Robert Boyer, économiste et un des pères fondateurs de l'économie de la régulation. Il nous livre son analyse de la crise que nous traversons et développe les perspectives à venir. 1️⃣ Comment analyser la crise ? 2️⃣ Quelle analyse faites-vous de la crise ? 3️⃣ Quelles sont les perspectives ?

  • Marianne - Sondage : les enseignants confrontés à une contestation en hausse de la laïcité à l'école

    En partenariat avec la Fondation Jean Jaurès, l'institut de sondage Ifop a réalisé une enquête publiée ce 6 janvier auprès des professeurs concernant les formes de séparatisme religieux émanant des élèves. Les résultats montrent que la contestation de la laïcité, en nette hausse, est une réalité à laquelle la grande majorité des enseignants doivent désormais faire face.

    Ce mercredi 6 janvier, la fondation Jean Jaurès et l'Ifop publient le premier volet d'un nouveau dispositif d'enquête, « l'Observatoire des enseignants », déclenché en réaction à l'attentat subi par le professeur Samuel Paty : en interrogeant en décembre un échantillon de 801 enseignants, il s'agissait d'obtenir des informations sur la place des contestations de la laïcité dans leur métier, leur moral, leurs conditions de travail et leur vision de la place de la religion dans l'enceinte scolaire. La première salve de cette étude examine donc l'ampleur et la forme des contestations de la laïcité à l'école. Le constat, dressé par Iannis Roder, professeur d’histoire-géographie dans le secondaire et directeur de l’Observatoire de l’Éducation de la Fondation Jean-Jaurès, est clair : les résultats font « apparaître une prégnance conséquente du religieux qui s’est immiscé dans la vie professionnelle des enseignants.»

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  • Reconstruire - « Jean-Luc Mélenchon a été dépassé par les dynamiques sociales » – Entretien avec Hadrien Mathoux

    Hadrien Mathoux est journaliste politique chez Marianne, chargé de suivre la vie politique des organisations de gauche. Fin observateur de la France Insoumise, il vient de sortir son premier livre, Mélenchon : la chute, aux éditions du Rocher. Dans cet entretien accordé à Reconstruire, il décrypte et analyse les atermoiements de celui qui vient de se lancer dans sa troisième course à la présidentielle.

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  • Le meilleur de 2020 - Observatoire des inégalités - « Entre Roubaix et Neuilly-sur-Seine, le terme « inégalités » n’a pas du tout le même sens. » Entretien avec Hervé Guéry directeur du Compas

    Entretiens 10 mars 2020

    Selon les villes, la forme que prennent les inégalités de revenus ne sont pas les mêmes. Des inégalités peuvent aussi signifier de la mixité sociale. Les explications de Hervé Guéry, directeur du Compas, spécialiste de l’analyse des données sociales locales.

    Comment expliquer qu’au palmarès des inégalités on retrouve côte à côte Roubaix et Paris ?

    La question de l’instrument de mesure est essentielle. L’indice de Gini [1] est un outil performant mais il ne tient pas compte du type de distribution des revenus sur le territoire concerné. Un même indice peut signifier une répartition très différente des revenus, des inégalités par le haut ou par le bas. Entre Roubaix et Paris, voire Neuilly-sur-Seine, il n’est pas besoin d’être un spécialiste pour comprendre que le terme « inégalités » n’a pas du tout le même sens. A Neuilly, nous avons une inégalité de revenus avec très peu (s’ils existent !) de ménages à faible niveau de vie. Les inégalités se mesurent entre ménages aisés, si l’on compare à la distribution des revenus nationale. A Roubaix, nous observons un même résultat, mais avec des niveaux de vie qui sont très faibles au regard de la situation nationale. A Neuilly, l’indice de Gini décrit une inégalité de revenus au sein de la commune entre ménages aisés. A Roubaix, nous sommes dans une situation inverse avec un niveau de grande pauvreté très élevé. Paris ressemble plus à Neuilly qu’à Roubaix évidemment, mais avec moins de très très riches.

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  • Le meilleur de 2020 - Observatoire des inégalités - Crise : face à la pauvreté, pourquoi le compte n’y est pas

    Points de vue 11 décembre 2020

    Les réponses gouvernementales à la crise considèrent la pauvreté comme un problème ponctuel, alors que celle-ci appelle des réponses de fond. La population précaire n’a pas besoin de charité temporaire mais de vivre plus décemment. Le point de vue d’Anne Brunner, de l’Observatoire des inégalités.

    Les mesures économiques prises par le gouvernement en mars 2020 ont préservé efficacement les revenus d’une grande majorité de la population. Les premières projections montrent que le recul exceptionnel du produit intérieur brut (PIB) attendu en 2020, de l’ordre de 10 %, n’aura qu’un effet très contenu sur l’ensemble des revenus des ménages (- 0,2 % selon la note de conjoncture de l’Insee d’octobre 2020). L’État a pris à sa charge l’essentiel du choc. Pourtant, la crise économique qui nous frappe est très inégalitaire. Et les réponses politiques apportées ne répondent pas aux besoins des plus modestes, en particulier des jeunes précaires.

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