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Analyses - Page 65

  • Telos - Réflexions sur la démocratie délibérative, Dominique Schnapper

    https://www.telos-eu.com/fr/reflexions-sur-la-democratie-deliberative.html

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  • Observatoire des inégalités - Crise et revenus : qui gagne, qui perd ?

    Analyses 2 juin 2021

    Pour une grande majorité de la population, la crise sanitaire n’a pas eu d’effet sur les revenus en 2020. Mais certaines catégories ont beaucoup perdu, pendant que les plus aisés ont épargné. Que peut-on dire à ce jour de l’évolution de la pauvreté et des inégalités ?

    À la fin de l’année 2020, la crise n’avait eu aucune conséquence sur les revenus de la très grande majorité de la population. Les répercussions étaient autres : certains ont perdu des proches, d’autres ont été confinés dans des conditions difficiles de logement (ou sans logement du tout), des enfants ont manqué des heures d’école indispensables. Mais une grande part de la population n’a pas connu de baisse de niveau de vie, pour plusieurs raisons. Parmi les adultes, d’abord, on compte 19,3 millions d’inactifs (personnes au foyer et retraités) qui ne sont pas concernés directement par la baisse d’un salaire, par exemple, sauf s’ils ont un conjoint actif touché. La collectivité a continué à payer les retraites, les minima sociaux et les allocations logement. Les chômeurs ont continué d’être indemnisés (pour ceux d’entre eux qui ont droit à une indemnité) et la durée de l’allocation de ceux qui sont en fin de droits a été prolongée. Une grande partie des salariés ont continué à travailler, normalement ou en télétravail. Enfin, les collectivités publiques (5,7 millions de salariés) ont versé le salaire de leurs agents.

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  • LVSL - Populismes en Inde et au Brésil : l’indigence des analyses médiatiques

    Quel est le point commun entre l’Inde et le Brésil ? A priori, aucun : tout semble séparer ces deux pays. Leur traitement médiatique récent tend pourtant à les rapprocher. Il s’agirait dans les deux cas de grandes démocraties, dirigées depuis peu par des personnages autoritaires, et confrontées à une catastrophe sanitaire sans précédent face à la pandémie de Covid-19. De là à présenter l’hécatombe comme une conséquence logique de l’élection de « populistes » tels que Narendra Modi et Jair Bolsonaro, il n’y a qu’un pas, que certains médias franchissent allègrement. Les peuples seraient ainsi punis par là où ils auraient péchés. Mais une comparaison des deux pays questionne ce lien de causalité au profit d’un autre : autoritarisme et désastre sanitaire apparaissent plutôt comme deux symptômes de contradictions profondes.

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  • Fondation Jean Jaurès - Travailleurs de plateforme : de l’action syndicale à l’action de groupe

    La Fondation Jean-Jaurès poursuit sa réflexion amorcée il y a trois ans sur le travail à l’âge du numérique, en faisant débattre des experts autour des travailleurs de plateforme, un sujet au cœur de l’actualité.

    Le sommet social européen de Porto des 7 et 8 mai dernier leur était en effet en partie consacré, tandis qu’en France une ordonnance est venue poser, le 21 avril, les bases d’un dialogue social entre ces derniers et les plateformes, et qu’une proposition de loi parlementaire est débattue au Sénat à partir du 27 mai pour leur reconnaître le droit à engager des actions de groupe devant les conseils de prud’hommes. Cette action judiciaire collective a été proposée dans le dernier rapport de Jérôme Giusti et Thomas Thévenoud publié en mars 2021 par la Fondation Jean Jaurès : « Travailler à l’âge du numérique : l’an II des coopératives ! ». Indépendants de fait, les travailleurs de plateforme aspirent toujours plus à être représentés collectivement et à exercer leurs droits en groupe.

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  • La Vie des Idées - Laisse béton

    À propos de : Stéphane Frioux (dir.), Une France en transition, urbanisation, risques environnementaux et horizon écologique dans le second XXe siècle, Champ Vallon

    L’émergence, dans la seconde partie du XXe siècle, des politiques de protection de l’environnement, résulte d’une série de compromis entre mobilisations contestataires et soutien au développement économique et urbain : une transition par petites touches plus qu’une véritable transformation écologique des villes.

    Deux espaces sociaux ont été principalement étudiés pour comprendre la construction, à partir des années 1960 et 1970, des préoccupations et politiques environnementales.

    D’une part, celui de la contestation des « années 68 », dont une dimension est la constitution d’une « nébuleuse écologiste »

    . Dans un moment de très forte politisation et syndicalisation, des militantes et militants investissent la cause de l’écologie, partent vivre autrement en communautés, s’appuient sur des théories en rupture avec le productivisme des grandes organisations de gauche pour faire valoir la nécessité d’une société nouvelle. Ces tentatives s’articulent avec des luttes pour résister aux projets du gouvernement et de l’industrie (contre les centrales nucléaires, contre le camp militaire du Larzac) et permettent de construire des organisations politiques qui prennent pied dans le jeu électoral.

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  • OFCE - Le défi de l’instabilité par Jean-Luc Gaffard

    Un grand désordre existe dans la pensée économique confrontée à la conjonction de crises financière, sanitaire et écologique. L’idée continue de dominer que ce ne sont là que de simples parenthèses que l’on devrait pouvoir refermer plus ou moins vite. Pourtant l’hypothèse d’une profonde transformation du modèle économique n’est pas dénuée de fondements. À tout le moins, il va falloir accepter que se profile une accélération des processus de destruction créatrice et de recomposition du tissu productif qui va se traduire par la formation et l’enchaînement de déséquilibres sur les différents marchés. Les économistes ne sont pas démunis de références face à cette réalité s’ils veulent bien retenir les enseignements tirés de l’observation et de l’analyse d’événements faisant suite à des ruptures importantes dans le passé, allant à l’encontre de bien d’idées reçues.

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  • Libé - Revenu de base : des départements PS attendent toujours un feu vert

    Avant la révolution, l’expérimentation. Depuis 2018, 19 départements socialistes se déclarent volontaires pour mettre en place, localement, un revenu de base. «L’expérimentation, à notre échelle, permet une approche pragmatique, qui évite de faire peur», rassure Jean-Luc Gleyze, président PS du conseil départemental de la Gironde, à l’initiative du projet. En 2016, l’élu s’est associé à la Fondation Jean-Jaurès, au Centre pour la recherche économique et ses applications et à l’Institut des politiques publiques pour réfléchir à plusieurs pistes.

    Après une consultation sur Internet, début 2018, et le traitement de 15 000 réponses, l’option d’un revenu «de base» – et non «universel» – issu d’une fusion du RSA et de la prime d’activité a été proposé : une allocation allant de 750 à 1 000 euros pour toute personne majeure ayant des revenus en dessous de ce socle. Ce revenu de base serait dégressif et automatique : aucune démarche administrative ne serait à effectuer. Cela serait d’autant plus facile avec la mise en place récente de l’impôt à la source : «Si on s’aperçoit qu’aucun salaire n’a été touché pendant un mois, on déclenche automatiquement le revenu de base», explique Jean-Luc Gleyze.

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  • Institut Rousseau - Réflexion pour la mise en place d’un impôt « anti-évasion » en France par Arnaud Iss et Boris Bouzol-Broitman,

    La série de Policy Briefs Agenda 2030 mobilise économistes et praticiens pour identifier un agenda de réformes économiques et financières permettant d’atteindre l’Agenda 2030, aux échelons territoriaux, nationaux et supranationaux.

    I. Problème identifié : l’absence de lutte contre l’optimisation fiscale légale, mais abusive

    Le terme optimisation fiscale peut parfois prêter à confusion. Il existe en effet deux types d’optimisation fiscale. L’une, illégale, consiste à contourner les règles des impôts en allant à l’encontre de la loi. Son coût pour les finances publiques françaises pourrait atteindre 100 milliards d’euros selon le syndicat Solidaires finances publiques[3]. L’autre, légale, consiste à jouer avec les règles fiscales en vigueur, tant en France qu’à l’étranger, afin de payer le moins d’impôt possible. Celle-ci est par nature difficile à chiffrer, puisque la frontière entre ce qui relève de l’optimisation ou non est subjective. Et ce notamment concernant les départs de contribuables à l’étranger. Comment définir si un départ à l’étranger s’est fait dans le but de payer moins d’impôt ou non ? Cela peut parfois relever d’une mosaïque de raisons, parmi lesquelles figure en bonne position le fait de pouvoir payer moins d’impôt.

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  • Biden doit-il renoncer à sa politique budgétaire par peur de l’inflation ? Jonathan Marie, membre des Economistes atterrés

    Les débats concernant la politique économique, en particulier aux États-Unis, se focalisent aujourd’hui sur un possible retour de l’inflation. L’annonce d’un taux d’inflation en avril 2021 de 4,2 % en glissement annuel aux États-Unis relance les discussions. Depuis février dernier, ils sont nombreux, comme Martin Wolf, le célèbre éditorialiste du Financial Times, à évoquer le spectre de l’inflation comme menace immédiate sur l’économie américaine. La figure du spectre ou du mort-vivant est souvent mobilisée tant l’inflation semble appartenir au passé, les économies développées évoluant dans des régimes de (très) basse inflation depuis les années 1980.

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  • Sésame - Pesticides : réduire ou interdire, et comment ?

    Par Yves Guy1, Pierre Guy, 2, Anne Judas, 3

    Notre premier article « Pourquoi l’usage de produits phytosanitaires augmente-t-il en France ?  » a ouvert un débat avec de nombreux lecteurs, plusieurs collègues, chercheurs ou anciens chercheurs Inrae, notamment sur des pistes de sortie des pesticides. Nouveaux éléments de réponse.

    Il n’apparaît pas pour nous de réponse simple ni même principale à cette question. Un écheveau serré de nœuds, de blocages, freine la généralisation de pratiques à faible usage de phytosanitaires pourtant connues et mises en œuvre par des milliers d’agriculteurs. Mais, et c’est peut-être plus grave, nous n’avons pas su, lors des dernières décennies tout au moins, rendre compatibles des objectifs légitimes. Depuis quatre-vingts ans, la hausse des rendements est associée à la mécanisation et à la chimisation de l’agriculture, donc à une nette amélioration des conditions de travail et des revenus agricoles, en même temps qu’à l’exode rural et à l’effondrement de la biodiversité au champ. 

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  • Observatoire des inégalités - Covid-19 : pourquoi nous devons tous payer l’addition

    Points de vue 21 mai 2021

    Pour payer le coût de la crise, faire payer les ultra-riches ne suffira pas. La justice sociale commande un effort fiscal partagé par une majorité de la population, de manière progressive. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, extrait de Libération.

    « Quoi qu’il en coûte », a dit le président de la République. Face à l’impact de la crise sanitaire, pour éviter une implosion économique, le gouvernement n’a pas regardé à la dépense. Le surcoût pour la collectivité sera d’au moins 200 milliards d’euros pour la période 2020-2022. Chaque année, la dépense totale de l’État est de l’ordre de 340 milliards d’euros : le choc est énorme, il faudra bien un jour payer la note.

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