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pesticides

  • Idées d'été - La Vie des idées - Y a-t-il une alternative aux pesticides ?

    Mais la focalisation du débat autour des questions technologiques masque les tensions opposant pouvoirs publics et scientifiques.

    Le 3 septembre 2020, Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, présentent au Conseil des ministres un projet de loi visant à ré-autoriser sur les cultures françaises de betterave l’emploi de néonicotinoïdes. L’usage de cette classe de produits phytopharmaceutiques

    avait pourtant été proscrit via le vote de la loi biodiversité du 8 août 2016. Ce texte prévoyait la possibilité de dérogations à cette interdiction jusqu’au 1er juillet 2020. Le projet présenté par les deux ministres entend étendre cette possibilité de dérogation sur certaines cultures jusqu’au 1er juillet 2023. Cette décision est motivée par la situation préoccupante dans laquelle se trouve la filière betteravière française après deux saisons particulièrement douces, qui favorisent le développement du virus de la jaunisse de la betterave.

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  • Un peu d'histoire - 76 produits chimiques toxiques dans le sang de députés européens

    76 substances chimiques toxiques, utilisées notamment dans des biens de consommation, ont été retrouvées dans le sang de 39 députés européens. La recherche portait sur 101 substances provenant de cinq groupes : les pesticides organochlorés (incluant le DDT, interdit en 1978), les PCB (polychlorobiphényles, interdits progressivement à partir de 1979), les retardateurs de flamme bromés (présents dans les ordinateurs, TV, canapés...), les phtalates (plastiques, cosmétiques, jouets...) et les composés perfluorés (certains textiles, revêtements en téflon...). La personne porteuse du plus grand nombre de ces produits, susceptibles notamment d'être cancérigènes ou de provoquer des troubles hormonaux, en comptait 54. En moyenne, 41 de ces substances ont été détectées par individu. Treize produits ont été systématiquement trouvés chez toutes les personnes testées, avec en tête des niveaux de concentration, le phtalate DEHP, "un dérégulateur endocrinien qui agit sur la reproduction et la gestation", selon le WWF . Les effets à long terme sur l'organisme de ces substances chimiques (transmissibles aux enfants par le placenta et l'allaitement) sont encore inconnus.