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Analyses - Page 66

  • Fondation Jean Jaurès - La primaire, l’escargot et l’entonnoir

    Ce titre n’est pas celui d’une fable de La Fontaine, mais bien une proposition que font Émeric Bréhier et Sébastien Roy aux formations politiques qui décideraient de désigner leur prochain candidat à l’élection présidentielle par le processus des primaires. En quoi consiste-t-elle ?

    Comme nous l’avons rappelé lors d’un présent article[1], le processus de désignation d’un candidat à l’élection présidentielle, la primaire, n’a pas bonne presse au sein des différentes familles politiques qui composent aujourd’hui notre spectre politique. Pour des raisons bien différentes.

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  • Observatoire des inégalités - 20 % des Français sont-ils victimes d’illectronisme ?

    Analyses 8 décembre 2020

    L’illectronisme concernerait 19 % des 15 ans et plus. Ce chiffre mérite explication. Une analyse extraite du Centre d’observation de la société.

    Un cinquième des 15 ans et plus serait victime d’illectronisme selon les données 2017 de l’Insee [1]. L’illectronisme est le pendant de l’illettrisme dans le domaine du numérique : « l’incapacité, pour des raisons matérielles ou par manque de compétences, d’utiliser les ressources et moyens de communication électronique », explique l’Insee. Cela signifie que 11 millions de personnes seraient touchées par ce qui s’apparente à une forme de pauvreté non monétaire. 28 % de la population auraient de faibles compétences en numérique, 26 % maîtriseraient les compétences de base et 27 % auraient de bonnes compétences.

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  • Non Fiction - Entretien avec Bertrand Labasse sur la valeur des informations

    Pourquoi attachons nous du poids à telle ou telle idée ? La prolifération de discours parfois tout à fait délirants devrait inciter à réexaminer au fond les explications qu'on en donne.

    Bertrand Labasse est professeur aux départements de français et de communication de l'université d'Ottawa. Ses recherches concernent notamment l'étude des déterminants cognitifs et sociaux de la production et de la réception des informations médiatiques, scientifiques et culturelles. Il vient de publier en français (L'université d'Ottawa est bilingue et Bertrand Labasse est franco-ontarien, pas québécois.) La valeur des informations. Ressorts et contraintes du marché des idées (Presses de l'université d'Ottawa, 2020), dans lequel il propose un modèle pour expliquer la valeur que nous attribuons aux contenus qui nous sont proposés, mobilisant à la fois la pertinence cognitive (l'effort et l'effet, qui s'étagent tous les deux entre différents niveaux, du plus spontané au plus élaboré) et la convenance sociale (la proscription et la prescription, selon un continuum qui va, cette fois, de l'implicite et de l'explicite jusqu'au formel). Au risque, parfaitement assumé, de se voir reprocher de marier ainsi des registres d'explication relevant de disciplines différentes.

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  • Telos - Les conventions citoyennes et la démocratie représentative, Olivier Galland et Dominique Schnapper

    À quelles conditions pourrait-on compléter le rôle des institutions parlementaires, seules légitimes pour adopter les lois et contrôler la politique du gouvernement, en faisant intervenir dans l’espace public des groupes de citoyens qui travailleraient pendant quelque temps pour connaître de manière informée et contradictoire les dimensions d’un problème politique et publieraient les résultats de leur délibération ?

    L’interrogation s’inscrit dans une aspiration générale à une forme de démocratisation à laquelle les institutions de la République représentative répondraient mal aujourd’hui. Dominique Rousseau plaide pour une « démocratie continue » et Rosanvallon pour une « contre-démocratie », sans que ni l’un ni l’autre ne pose le problème d’une manière qui nous parait juste ou applicable.

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  • Non Fiction - Entretien à propos du livre « Covid-19 : une crise organisationnelle »

    Un Etat centralisé, qui se pense au dessus de la société et a tendance à nier les conflits de pouvoir, aura beaucoup de difficulté à accueillir l'incertitude, et sa gestion des crises s'en ressentira.

    Henri Bergeron, Olivier Borraz, Patrick Castel, tous les trois du Centre de sociologie des organisations et François Dedieu, du Laboratoire interdisciplinaire sciences innovations sociétés, viennent de faire paraître un petit livre (Covid-19 : une crise organisationnelle, Presses de SciencesPo, 2020) où ils analysent la crise sanitaire que nous traversons comme une crise organisationnelle. Ils l'évaluent au regard des connaissances existantes en matière de gestion des crises et de l'imposant appareil destiné à prévenir et gérer les épidémies dont notre pays, comme d'autres, s'est doté. Cette première analyse, qui devra être confortée par des études plus approfondies, interroge fortement la manière dont les décisions, dont certaines proprement extraordinaires comme le confinement, ont été prises et questionne la formation des élites politiques à de telles situations. Les auteurs ont aimablement accepté de répondre à quelques questions pour présenter le livre pour nos lecteurs.

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  • OFCE, Henri Sterdyniak - Sur la monétisation

    Le 9 novembre 2020, dans la collection Policy Brief de l’OFCE, Christophe Blot et Paul Hubert ont publié un document intitulé : « De la monétisation à l’annulation de la dette publique, quels enjeux pour les Banques centrales ? ». Ils comparent les effets de l’assouplissement quantitatif (Quantitative Easing, QE) et de la monétisation des dettes publiques et concluent : « La monétisation serait probablement plus efficace que le QE pour la stabilisation de la croissance nominale ». Nous nous proposons ici de revenir sur cette conclusion, en développant trois points : le concept de monétisation n’a pas grand sens, dans une économie financière moderne où la masse monétaire est endogène ; la comparaison faite par les auteurs est faussée puisque, sous le nom de QE, ils analysent l’impact d’achats de titres publics par la Banque centrale, à politique budgétaire donnée, tandis que sous le nom de monétisation, ils incluent à la fois l’effet d’une politique budgétaire plus expansionniste et celui de l’achat par la Banque centrale de titres publics perpétuels à coupon zéro ; enfin, et surtout, ces titres perpétuels à coupon zéro auraient une valeur nulle, de sorte que ce que les auteurs nomment monétisation est équivalent à l’annulation des dettes publiques détenues par la Banque centrale, une opération comptable fictive, qu’ils critiquent à juste titre.

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  • Jean Gadrey - Un indicateur de santé humaine et sociale pour la France ?

    Pour en finir avec le rôle prépondérant du PIB et de sa croissance dans les jugements de progrès, dans les travaux prospectifs (voir par exemple cet exercice sophistiqué de l’OCDE sur les perspectives de l’après Covid, totalement obnubilé par le retour à la croissance), et dans les décisions politiques, on a besoin d’une autre vision du « progrès ». Un terme d’ailleurs discutable pour penser le « mieux », pour réfléchir à « une bonne société s’inscrivant dans la durée » (selon les termes de Dominique Méda). On pourrait lui préférer la notion de « bonne santé sociale, humaine et environnementale » dont nous devrions « prendre soin ». Cette idée rejoint assez bien celles défendues par Éloi Laurent sous les termes de « pleine santé ».
     
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  • Basta - « De quelle écologie parle-t-on ? » : la « génération climat » passée à la loupe

    « Tous écologistes ! », avait lancé Jean Castex à son arrivée à Matignon, cet été. Vraiment ? Enfin portée à l’agenda politique, cinq ans après la signature des accords de Paris sur le climat, la question écologique serait-elle soudainement devenue consensuelle ? Certainement pas, rétorque le sociologue Yann Le Lann. Son enquête révèle que la « génération climat » est loin d’être homogène. « Partager le constat d’alerte ne suffit pas à partager la même réponse. » Entretien.

    Yann Le Lann est maître de conférence à l’Université de Lille. Il est par ailleurs coordinateur d’un collectif de sociologues, Quantité critique, né en 2018, dans le sillage des premières marches pour le Climat, pour mener une analyse quantitative, en immersion, des mouvements sociaux contemporains en prise avec l’écologie.

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  • Fondation Jean Jaurès - En Suisse, la crise sanitaire ne suspend pas la démocratie participative

    Si la Suisse est elle aussi touchée par la seconde vague de la Covid-19, la vie démocratique suit son cours. En effet, comme Nadia Huberson, conseillère municipale du Parti socialiste suisse à Zurich, l’analyse ici, deux votations populaires, portées principalement par la gauche  – l’initiative pour des multinationales responsables en matière de droits de l’Homme et de la protection de l’environnement, et l’initiative pour l’interdiction du financement du matériel de guerre – ont eu lieu le 29 novembre dernier. Si elles ont été rejetées par les urnes, la campagne fut intense et le débat démocratique a pu avoir lieu, en dépit des contraintes liées à la crise sanitaire.

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  • La Vie des idées - Au delà du PIB, et après ? par Éloi Laurent

    Quels indicateurs sociaux et économiques peuvent permettre de changer nos modes de production pour les rendre plus justes et compatibles avec la sauvegarde de l’environnement ? Quelles sont les conditions politiques et économiques d’un tel changement ? Réponse d’Éloi Laurent à Étienne Espagne.
     
    Les travaux d’Étienne Espagne sur les politiques climatiques et leur financement, au confluent de l’économie environnementale et du développement, ont déjà su s’imposer au niveau international. Étienne Espagne incarne bien la nouvelle génération française d’économistes de l’environnement, en bonne partie issue de l’écosystème (tropical) du CIRED (Centre international de recherche sur l’environnement et le développement), remarquable de par la combinaison d’une précoce visibilité académique et d’une volonté revendiquée d’influence sur les politiques publiques. Je suis donc particulièrement reconnaissant à la Vie des Idées de m’avoir invité à répondre à sa lecture attentive et à ses éclairantes réserves, dont je le remercie.
     
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  • Le Vent se lève - En Suisse, le référendum d’initiative citoyenne est un droit populaire

    En Suisse, le référendum d’initiative citoyenne (RIC) n’est pas le mot d’ordre de mouvements politiques défendant une démocratisation du système politique. Reconnu constitutionnellement dès le milieu du XIXème siècle, il est un « droit populaire » inaliénable, garant du fonctionnement horizontal de la démocratie helvétique. Cependant, ses vertus démocratiques bien réelles ne doivent pas faire oublier qu’il est aussi le fruit d’une sensibilité fédéraliste propre à la Suisse, qui n’en est parfois pas à un conservatisme près.

    Le RIC suisse, un « droit populaire » fédéral et cantonal

    Le « référendum d’initiative citoyenne » suisse est un « droit populaire » reconnu par la Constitution fédérale suisse et par les constitutions cantonales, permettant aux citoyens de participer à la prise de décision politique par le biais de votations. L’expression « droits populaires » désigne, en Suisse, l’ensemble des mécanismes politiques permettant aux citoyens de participer directement à la prise de décision politique. Le référendum d’initiative citoyenne suisse se décompose quant à lui en trois formes référendaires distinctes.

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